Le but ne justifie par les moyens, Monsieur le directeur !
Le directeur général des Foyers de Seine et Marne ne fait pas dans la dentelle ;
Les locataires, eux, ne peuvent que se plaindre de cette gestion très « comptable » et peu sociale.
Dès qu'une famille a un impayé, elle est en orbite pour l'expulsion locative.
On n'a pas de scrupules aux FSM.
Une famille s'en est aperçue récemment à Fontainebleau.
Alors qu'elle avait réglé son dû, en retard mais avant l'expulsion, elle a été mise dehors et tous les frais de déménagement forcé et d'entrepôt lui ont été imputés.
Nous avions rencontré les services peu avant le jour J mais la responsable, ayant eu des instructions a été intraitable, osant même nous affirmer que l'huissier et les déménageurs ne pouvaient pas être décommandés !?
Le Directeur général n'aime pas la contestation, il préfère disposer de représentants de locataires bien sages plutôt que devoir débattre avec un ou une incorruptible (!).
Lorsque le CNAFAL (Conseil National des Associations Familiales Laïques) a demandé le protocole électoral, il a été bien conseillé et bien reçu.
Tout s'est bien passé jusqu'au moment où cette association de consommateurs a déposé une liste complète aux élections, liste menée par Smina Kernoua....
Cette femme, cette militante est très connue par le bailleur car depuis plus de deux ans elle défend les familles, les accompagne dans leurs démarches et combat les expulsions locatives.
Ne croyez pas que cette défense soit aveugle, elle est réfléchie et à chaque fois Smina demande aux familles de régler leurs dettes locatives quand elles le peuvent.
Il ne s'agit pas d'exempter les « mauvais » payeurs mais de comprendre leur situation et de les aider.
L'aide peut passer par la signature d'un protocole de cohésion sociale avec un engagement à payer sa dette par un échelonnement ou par le dépôt d'un dossier de surendettement.
Mais même cela semble déplaire à la direction générale de FSM ;
Le Directeur général a décidé, seul de rejeter la candidature de Smina Kernoua, sans même réunir la commission électorale prévue.
On n'est pas mieux servi que par soi-même !
L'argument principal et central avancé pour l'invalidation de la liste était que la tête de liste aurait une dette locative non réglée....
C'est imparable !
Oui, sauf que c'est faux.
Le CNAFAL a essayé, en vain d'obtenir une rencontre avec le bailleur pour vérifier les données détenues par les deux parties.
Comme rien n'est venu, l'association a porté plainte en référé au tribunal administratif pour que la liste soit validée.
Le tribunal administratif s'étant jugé non compétent, il a renvoyé l'avocate et le CNAFAL au tribunal judiciaire qui a considéré que les délais étaient trop courts.
Devant ce blocage « institutionnel », il a été décidé de continuer et d'aller jusqu'au bout.
Madame Kernoua qui est une locataire très organisée et très structurée détenant tous les dossiers rangés et triés a montré que non seulement il n'y avait pas de dette mais qu'en plus il y avait un faux en écriture.
Elle vient de déposer sa plainte qui a été enregistrée par le commissariat de police.
Nous ne lâcherons rien et ne reculerons pas, c'est une question de principe !
Jean-François Chalot
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