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Accueil du site > Tribune Libre > Le capitalisme est-il un genre ou une espèce ?

Le capitalisme est-il un genre ou une espèce ?

A l’heure du réarmement général qui précède toujours aux grands conflits internationaux, l’ONU est concrètement devenue un symbole dénué de fondements. Après tant et tant de conflits non réglés, de nations déchirées et de déréglementation mondialisée, nous aboutissons à des drames comme celui du Darfour sans que personne ne bouge plus le petit doigt. Les monstruosités commises de par le monde ne sont désormais médiatisées qu’à l’occasion d’un déplacement de star, et retournent dans l’ombre après quelques flashs aveuglants, mais furtifs.

La guerre revient car il est admis qu’elle est nécessaire. La guerre devient nécessaire quand elle est admise. Le capitalisme crée des problèmes inhérents à son fonctionnement, et la guerre est la parade liée à ces défaillances.

Avant le capitalisme, il existait deux formes de pouvoir : la force et la richesse.

Quand le riche achetait le fort, il devenait le fort. Quand le fort battait le riche, il devenait riche. Aujourd’hui le riche est le fort, les deux pouvoirs ne forment plus qu’un.

Le plus riche est plus fort que le moins riche, et l’achète ou le bat. Peu importe, il est sûr de gagner. Il devient plus riche et plus fort.

A force que les plus riches et plus forts le deviennent davantage, les moins riches et moins forts s’appauvrissent et s’affaiblissent d’autant : chômage, misère, maladie, drogue, suicides, vols, violence. Il faut que cela cesse avant que les pauvres faibles soit se révoltent, soit ne puissent plus servir aux riches forts. Une seule solution, la guerre.

Pour maintenir un niveau d’emploi suffisant à la nation, la fabrication d’armes est une ressource formidable. On commence tout d’abord par vendre nos anciennes armes aux pays qui le souhaitent, pendant que nous développons les nouvelles. Une fois que les anciennes sont vendues, elles deviennent une source de danger à laquelle il faut remédier par la production de nouvelles. Une fois les nouvelles créées, il s’en prépare toujours d’autres, en concurrence capitaliste avec celles des autres pays du même niveau qui cherchent elles aussi des débouchés pour leurs produits. Ceci crée des tensions entre les pays de rang technologique inférieur, en même temps que pour ceux du rang d’au-dessus. Du coup, chaque production est concomitante avec le développement de la suivante, et ce dans tous les pays en fonction de leur rang. Lorsqu’un produit est sorti et que les conflits entre pays de second rang ne sont plus assez nombreux, on ne veut ni ne peut entasser des armes à n’en plus finir (certains pays se sont déjà arrangés entre eux pour en détruire une partie sous couvert de désarmement, m’est avis qu’en réalité ils ne savaient plus qu’en faire). On doit bien les utiliser. La guerre entre des pays du premier rang est la solution idéale, ne serait-ce que pour « ne pas gâcher ».

Il ne faut pas oublier que l’Etat est un concurrent économique comme les autres, et que les contraintes du capitalisme s’appliquent à son cas, avec l’avantage non négligeable de posséder l’armée.

Mais l’emploi n’est heureusement pas la seule priorité des gouvernements, et la guerre permet aussi à d’autres pôles de gestion de se développer. Tout d’abord d’un point de vue social, car la guerre a le pouvoir de remettre chacun à sa place. Ensuite d’un point de vue démographique, car elle permet de réguler la population. Ces deux effets sont bien sûr liés par la guerre au capitalisme, et permettent de le régénérer régulièrement jusqu’au conflit suivant.

La guerre permet effectivement de remettre chacun à sa place, en ce sens qu’elle exige de chacun des sacrifices à la taille de sa responsabilité, dans un but commun de victoire contre l’ennemi. L’état de guerre est un moment politique et social particulier, car il tente d’unir les forces nationales contre un ennemi commun, du genre « les ennemis de mon ennemi sont mes amis ». On appelle ça « l’union sacrée », mais en réalité cette union n’existe pas, ou pour très peu de temps. Les efforts que l’on exige de tous sont il est vrai communs, mais le plus souvent mal acceptés et mal suivis. L’Etat se doit alors, au nom de cette « union sacrée » qu’il a décrétée, de sanctionner sévèrement les réfractaires, qui se trouvent généralement taxés de « traîtres » ou d’« ennemis du peuple ». Ainsi on peut sans risque régler de nombreux problèmes du système. Mettre les insoumis au travail ou en prison, autoriser les pires mesures libertaires comme la surveillance ou la torture, instaurer « l’état d’urgence », exagérer les cadences et les heures de travail ; sans compter la conscription, qui permet à l’Etat d’envoyer les hommes se faire tuer pour sauver la patrie. Cette patrie qui les envoie se faire tuer.

Une fois la guerre engagée, il ne suffit pas d’envoyer des bombes surpuissantes dans des pays trop faibles. D’une part, ces guerres ne durent pas assez longtemps, et en plus elles ne tuent que très peu d’hommes. L’idéal économique est une guerre d’infanterie, où les hommes se charcutent à égalité. Le malthusianisme est une théorie « naturelle », en ce sens qu’elle régule la population d’une manière aussi radicale qu’une catastrophe naturelle. Quand il y a moins de monde, il y a plus de place pour ceux qui restent, et plus de travail, et partant plus de pouvoir d’achat.

Pour se maintenir en place, le capitalisme a rapidement compris la nécessité d’évoquer la volonté du bien commun primant sur les intérêts particuliers, transformant ainsi théoriquement deux contraires en addition : la somme des intérêts individuels concourt au bien commun. Cette supercherie subtile est à la base d’une réflexion conceptuelle jamais réglée : le capitalisme est-il un genre ou une espèce ?

Je m’explique. Tous les pays confondus, qu’ils soient de nature démocratique, autoritaire ou autre, fonctionnent en réalité sous un même système supérieur : le capitalisme. Il y a des monarchies capitalistes, des dictatures capitalistes, et même des communismes capitalistes. Ce qui signifie que le capitalisme est un genre, la démocratie et l’anarchie sont des espèces.


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23 réactions à cet article    


  • Eloi Eloi 11 août 2008 12:30

    L’article aurait pu être intéressant, si son point central avait été démontré : tout système est un capitalisme

    Après que le riche veuille devenir fort, et inversement, et que la guerre est le meilleur moyen "naturel" de juguler la surpopulation et le manque de ressources, ce szont des évidences qui pourtant ne sont guère évoquées dans la plupart des discussions politiques, et c’est bien dommage

    Mais pourquoi ne relier tout cela qu’au capitalisme : il eut été utile de s’étendre un peu plus sur ce lien

    Les épidémies sont-elles capitalistes ? Elles jouent pourtant le même rôle que la guerre...


    • caleb irri 11 août 2008 13:02

      les épidémies comme le sida sont capitalistes, en ce sens que c’est le marché qui décide qui a accès ou pas aux médicaments, aux préventions , au génériques....

      on pourrait très bien sauver de nombreuses personnes avec des tritérapies génériques, mais comme les labos déposent des brevets....

      encore que ces mêmes laboratoires sont en train de s’apercevoir que le générique est un marché, et qu’il peut être rentable.
      on verra pour la suite.


      • Eloi Eloi 11 août 2008 13:37

        @ l’auteur

        j’ai peur que vous ayez mal pris mon commentaire

        je suis globalement d’accord avec la plupart des arguments que vous avez présenté, néanmoins je trouve votre généralisation sur le capitalisme abusive, à moins que vous l’ayiez précisément démontrée... Et vous ne l’avez pas fait

        Ne le prenez pas mal smiley

        de plus se braquer sur ce mot, capitalisme est à mon avis peu judicieux, car il laisse entendre qu’il y a d’autres moyens, mais comme vous citez globalement tout dans vos espèces, on est vaguement perdu. Quels sont les autres genres ? Essayez-vous en fait de définir l’individualisme de courte vue comme du capitalisme ?

        dans votre texte, "capitalisme" pourrait être remplacer par "le Mal" et on aurait un texte religieux. Ca me paraît abusif, d’où ma critique. Et ma critique me semble constructive.


      • caleb irri 11 août 2008 14:25

        vous avez raison

        je n’avais pas mal pris votre commentaire, mais plutot mal compris.

        en tout cas je vous remercie pour votre perseverance, c est tout l interet de ce genre de sites...

        pour revenir a l article, votre commentaire est tout a fait juste.
        en realite ce que je voulais montrer c’est effectivement la primauté du capitalisme sur tous les autres systèmes, qui malgré leurs différences parfois contradictoires (le communisme capitaliste) y sont quand même assujetis
        pour moi le capitalisme a réussi à se substituer à tous les autres systèmes sans les faire disparaître en apparence, mais c’est malheureusement le seul et unique système appliqué sur cette planète.

        ce n’est pas qu’il n’en existe pas d’autres, c’est qu’à mon avis (et je le regrette), tant que le capitalisme existe, les autres n’auront pas de réelle place.


        et effectivement, le capitalisme est pour moi le mal, mais sans majuscule et sans religiosité aucune : c’est plutôt d’un point de vue moral que je le conteste.


        pour le prouver, difficile en quelques mots. peut-être agoravox n’aurait pas du accepter cet article.
        a moins que notre petite discussion le rende utile ?





        • pyralene 11 août 2008 14:30

          Le capitalisme est-il un genre ou une espèce ?
          Une hérésie,une voie sans issue, une tare,une dégénérescence...........,comme le communisme..................



          • La Taverne des Poètes 11 août 2008 14:35

            Ni genre ni espèce, c’est un ordre.


            • Bobby Bobby 11 août 2008 15:41

              ... établi !


            • Jack Nico 11 août 2008 17:06

              votre article soulève , quelques questions !

              comment fut crée le capitalisme moderne ?
              qui l’a instrumentalisé ?
              a qui profite t’il ?
              le capitalisme est t’il manichéen ?

              peut t’on penser , qu’il est le fait d’un petit groupe d’humains, qui ce trouvant trop faible , face aux forts, s’en est servit pour asservir les puissants ?

              existe t’il un complot capitaliste ?

              le marxisme ne fut t’il pas un relais pour le capitalisme ?

              le liberalisme n’est t’il pas une des pires perversion du capitalisme ??



              • caleb irri 11 août 2008 23:05

                beaucoup de questions en effet !

                pour la première, il faudrait y repasser l’histoire, et malheureusement il ne peut en résulter que des opinions.

                qui l’a instrumentalisé ? les riches !

                a qui profite-t-il ? aux riches !

                le capitalisme est-il manichéen ? si vous parlez de "la fin justifie les moyens", oui !

                pour la quatrième question, j’ai plutôt l’impression que c’est le contraire : un petit groupe de puissants asservissant les faibles pour leur profit

                le marxisme un relais pour le capitalisme ? à mon avis, le marxisme n’a jamais été réalisé, et nul ne peut savoir ce qu’il aurait donné. j’imagine que la théorie marxiste étant exclusivement basée sur l’économie, elle s’était d’emblée soumise au système capitaliste de par sa nature même

                pour le libéralisme, il me semble qu’il est une évolution d’une perversion, tout simplement.


              • dante haguel 11 août 2008 17:45

                Il me semble que l’article fait plus reference a la guerre qu’au capitalisme, bien que le capitalisme a du mal a survivre sans la guerre, comme vous l’expliquer si bien...
                prenez par exemple le cas des poilus qui ne voulaient pas se battre, et qui furent fusiller tout simplement, car considerer comme traitre ! et pour cause, ces traitres s’ils avaient reussi auraient par effet boule de neige, mis fin a la guerre, quand les soldats se mettent a reflechir, ils comprennent l’abherrence de la guerre et ne se battent plus, alors ceux qui s’enrichissent par la guerre, les industries de l’armenment et de l’NRJ generalement, entre autres, auraient vu leurs profits diminuer grandement !

                Mais bon, pour le cote guerre, il y a 2 citations a ne pas oublier :

                - "qui veut la paix prepare la guerre", parce quen dehors des capitaliste, y a aussi des extremistes (religieux, ethniques ou autres) et que baisser sa garde amene l’autre (le fort dont vous parliez) a pouvoir nous attaquer

                - "la meilleure defense est l’attaque", mieux vaut que la guerre se fasse chez vous que chez moi, j’aurais moins de menage a faire a la fin !

                Bref, la guerre se base sur le meutre de l’adversaire, ou sa soumission, et bien que le meutre soit interdit par la plupart des religions ou des etats (dit de droit) au niveau individuel, elle est cautionner par ces meme religion/etat pour servir leurs interets... ce qui est paradoxal... mais pourtant l’histoire repose sur ce paradoxe depuis plusieurs millenaires...

                d’ou l’idée du NWO, ou NOM, bref, le Nouvel Ordre Mondial, a savoir un seul Etat, dont les etats nations actuels seront des provinces... parce qu’officielement, la guerre n’est viable economiquement... sauf pour certains !!! alors vivement une bonne WW-IV, qui permettra de passer a ce NOM, pour assurer une paix eternel... sauf que... ca ne changera rien... l’erte humain etant par definition different, la seul paix se fera lorsque l’humanité sera sufisament mature pour pouvoir savoir tirer avantages de ces differences, et ne plus les voir comme un sujet de discorde et mesentente entre nous...
                La solution, l’education Elitiste pour tous proner lors de la Revolution...

                Maintenant regarder ce qu’ils se passent au niveau mondial, on tend vers un systeme educatif pour tous, ou un systeme de soumission pour tous, la est la question ?!
                Bref, la France qui prone une ideologie de "Liberté, Egalité, Fraternité" est en train de se faire destructurer parce qu’une tel devisse derange apparement beaucoup de monde... suffit de voir a la tete de notre nation, comment on nous a retirer notre Droit a la souverainté (referendum) pour faire passer une nouvelle constitution (l’europeenne) qui ne fait nul mention de cet heritage dont on peut etre si fier !!!

                Bref, je miserais pas sur le bonheur de l’Homme pour les années a venir, alors qu’on a la technologie, l’ideologie, les structures qui nous permettraient d’atteindre cet objectif a l’echelle mondiale...

                Povr de nous...


                • caleb irri 11 août 2008 22:45

                  honnetement, mon avis est au contraire que la guerre est économiquement viable... et que le nouvel ordre mondial n’est malheureusement pas celui auquel vous vous attendez. le but du NWO n’est pas la paix mais la guerre perpétuelle, comme Orwell l a si bien défini dans 1984. cela n’empeche pas un seul et unique Etat, a partir du moment où ceux qui se battent ne sont pas les dirigeants mais leurs peuples.

                  le célèbre précepte "si tu veux la paix, prépare la guerre" est une abbération compte tenu de la réalité : il y a toujours eu des guerres, bien que les Etats les préparent depuis toujours... pour moi, si tu veux la paix, prépare la paix, tout simplement. ou organise un combat des chefs si ça te chante, mais n’envoie pas ton peuple à ta place !

                  au sujet de "la meilleure défense, c’est l’attaque", quelle horreur ! comment fonder la paix sur de tels concepts ?



                • ACTARIUS 11 août 2008 20:05

                  La vie sur cette planète est pleine de paradoxes et de souffrances.

                  La race dominante actuelle, celle qui se dit « race des êtres humains », est actuellement lancée dans une activité frénétique qui se base sur la destruction progressive de la biosphère de la planète. En proie à l’illusion que la réalisation du bien-être passe obligatoirement par la création et la possession d’objets matériels, cette race se livre à l’exploitation sans vergogne de toutes formes de vie ou de matières pouvant lui permettre de réaliser ses objectifs immédiats.

                  Atteinte à la biosphère :

                  La race dominante des hominidés, adepte de l’idéologie de la consommation et de la croissance, poursuit sans relâche la production et la destruction de biens matériels et immatériels. Ses activités ont abouti à l’accumulation dans l’atmosphère planétaire de tellement de CO2, un gaz à effet de serre, que les climats seront irrémédiablement bouleversés.

                   Inégalités et misère au sein de la race dominante :

                  Le principe de base de l’organisation des activités hominidiennes est celui de la compétition. L’ensemble des activités et des échanges est basé sur un système artificiel de comptabilité, et l’allocation de ces unités de comptabilité, qu’ils appellent l’argent, est fondamentalement arbitraire et inégalitaire. ! A l’échelle planétaire, le résultat de cet égoïsme allié au principe de compétition généralisée fait que, chaque jour, tandis que d’un côté des millions d’hominidés survivent en fouillant des montagnes d’ordures, des millions d’autres esclaves consomment le spectacle de leurs plaisirs abscons.

                  Cette compétition et ce non partage au sein de l’espèce dominante se poursuit et s’aggrave. Chaque jour sur cette planète, des milliers d’enfants meurent dans la misère tandis que d’autres se gavent dans l’abondance. Inégalité entre les races :

                  Convaincu de son bon droit à la poursuite de son bonheur égoïste, comme il est inscrit dans la constitution de la fraction dominante des hominidés, cette espèce n’hésite pas à utiliser et détruire sans aucun remords toutes autres formes de vie sur la planète. Conclusion :

                  1° : Destruction à des fins égoïstes et immédiates de la biosphère confinant au suicide !

                  2° : Incapacité chronique au partage et à la compassion avec, du fait d’un système absurde de répartitions des denrées de base ( système dit monétaire), sacrifice permanent d’une frange importante des êtres humains naissant sur cette planète !

                  3° : Domination par une race immature de l’ensemble de la planète et destruction à son profit de toutes autres formes de vie qui ne se voit reconnaître aucun droit si ce n’est celui de contribuer au plaisir et au bien-être de la race dominante !


                  • Alexandre 11 août 2008 22:24

                    Vouz préferez peut être que ce soit les (gros) félins qui prenent notre place de  "race dominante " ? sisi vous verrez ils seront plus gentils avec vous. A ce que je sache la compétition existe aussi dans la nature, cela s’appelle "selection naturelle".
                    Les moins adaptés meurent les autres vivent, ainsi va la vie. Quand un groupe de lionnes s’en prenne à un buffle encore tout jeune vous croyez qu’il ressentent de la compassion ?

                    Concernant la pollution, si vous avez une solution miracle je suis tout ouïe, mais si c’est pour dire "arrête tout Marcel, on pollue" c’est même pas la peine de parler, aujourd’hui combien de personne doivent leurs survie à l’éléctricité, au pétrole ? Votre discours est bien beau mais la nourriture ? Comment on fait pour la produire, la stocké et la transporter jusqu’a la bouche de vos compatriotes ? Retournons à l’époque de croc-magnon, vivant dans des grotte avec la survie aléatoire et l’avenir incertain ; population mondiale 5000 personnes. Laisser moi rire..

                    Ce commentaire à tout pour venir d’un jeune écervelé qui a avalé trop de "propagande" écologiste mais au moins vous avez raison sur un point, il est innaceptable que des homminidés comme vous le dites et plus particulièrement des enfants fouillent des dechets en gagnant une misère, mais cela relève plus de la politique des pays que la cause d’un systeme.


                  • caleb irri 11 août 2008 22:57

                    ce n’est pas que je sois d’accord avec le commentaire que vous dénoncez, mais il me semble assez mal venu de rabaisser les hommes au rang de simples animaux. ce qui fait la particularité de l’homme, c ’est justement sa capacité d’amour, et donc de compassion.

                    de plus, au sujet de la pollution, j’ai quand même l’impression que l’équitable, le bio, le développement durable et autres progrès "éthiques" désirés (faussement ou pas ?) par le gouvernement prônent en un sens pour le futur une certaine forme de "retour en arrière", si l’on peut nommer ainsi les choses...

                    alors est-ce une avancée de se rendre compte de nos erreurs, ou l’erreur est-elle de ne pas en tenir compte ?
                    là est la question


                  • sisyphe sisyphe 11 août 2008 23:21

                    @ Alexandre
                    mais au moins vous avez raison sur un point, il est innaceptable que des homminidés comme vous le dites et plus particulièrement des enfants fouillent des dechets en gagnant une misère, mais cela relève plus de la politique des pays que la cause d’un systeme.

                    Ben voyons !
                    C’est la faute de tous les pays, alors ?


                  • Alexandre 11 août 2008 23:36

                    sisyphe, en quoi cela serait la faute de tout les pays ? En Inde des enfants trient les ordures ce serait donc la faute à la France ? Mais j’ai du mal à vous suivre là.


                  • Alexandre 12 août 2008 00:44

                    @ l’auteur
                    Non je n’ai pas "rabaissé" l’homme au rang d’animal, mais à vous entendre les animaux n’ont pas de valeur.

                    Nos (lointain) ancêtres étaient des animaux  "simple",  et au fil des évolutions à donnée ce que nous sommes aujourd’hui, c’est à dire des animaux ++ avec un plus gros cerveau faisant preuve de compassion comme vous dites, mais ils faut croirent que son passé (à l’homme) le rattrape vu qu’ils ressent toujours des pulsions (sexe même non consentant, agression, meutre, domination de l’autre...) Finalement sommes nous si différent d’eux ? Tel est mon point de vue.

                    Néamoins nous avons la chance d’avoir un système basé sur un état de droit qui prévient les crimes et punis ceux qui osent les commettrent (combiens d’entre nous se mettraient à tué et violé si ont ne risquerais pas 30 ans de prison ?) à mon avis voilà la vrai différence entre les êtres humains et les animaux et quand je vois que certains rêvent que ce systeme s’écroule parfois je me pose des questions ; mais ceci est un autre sujet...


                  • sisyphe sisyphe 12 août 2008 08:27

                    par Alexandre (IP:xxx.x26.170.225) le 11 août 2008 à 23H36

                     
                    sisyphe, en quoi cela serait la faute de tout les pays ? En Inde des enfants trient les ordures ce serait donc la faute à la France ? Mais j’ai du mal à vous suivre là.

                    Parce que pas besoin de regarder en Inde : dans TOUS les pays, il y a aujourd’hui des enfants qui vivent de dechets, des gens dans la misère : dans TOUS ; en France, comme ailleurs.
                    Plus de la moitié de la planète est dans la misère : vous n’êtes pas au courant ?
                    Donc, dire qu’il s’agit de la responsabilité du pays, c’est se masquer les yeux : la responsabilité est bien celle du système

                  • Alexandre 12 août 2008 17:17

                    Ô mon grand Seigneur Sisyphe a peut-être la solution miracle, le systeme parfait ? Le communisme ? Il y aura autant si ce n’est encore plus de misère.
                    Aparamment vous avez deux reproche à faire au capitalisme ; il crée des inégalités et est controlé par une bande de vieux financier sénile (selon vous).

                    Pour la première je suis d’accord et même que cela va en s’empirant, mais là je pense qu’est le but de la societé de réduire ces inégalités au maximum possible ; pour la seconde je ne vois que des gens qui font beaucoup d’argent et que la majorité de cet argent est utilisé dans un but filanthrope par ces même gens.
                    Si vous etiez plein aux as feriez vous la même critique du systeme ? Je ne le pense pas.

                    Mais comme dit plus haut si vous pensez détenir LA solution engagez vous en politique ou esseyez de déclancher une révolution...avec les morts qui vont avec.


                  • sisyphe sisyphe 11 août 2008 20:53

                    Un point de vue éclairant

                      Par Samir Amin, économiste et président du World Forum for Alternatives, qui explique l’importance des différentes classes dans la définition du capitalisme. Aujourd’hui, c’est la haute finance qui tient les ficelles, à telles point que l’État lui est soumis

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