Le célibat forcé des travesti(e)s et autres transgenres
La cause serait-elle que les femmes bioloiques se croieraient peut-être singées par les hommes féminisés ; tandis que les hommes bio n’accepteraient pas facilement de partager avec une femme maculine, leur pré carré d’homo sapiens sapiens ?
Quand on est travesti(e) et hétérosexuel, il est difficile de trouver son alter ego. En effet que l’on soit un ou une travesti(e), mais physiquement un homme biologique ou femme bio, c’est à dire conforme à son sexe de naissance, la recherche d’un(e) partenaire du sexe opposé au sien – dit(e) « cisgenre », c’est à dire selon la définition : « une personne qui vit une identité de genre alignée avec le sexe assigné à la naissance » – relève d’un authentique parcours du combattant. En effet, à la vue d’un homme habillé en femme, ou l’inverse, l’immense majorité des personnes « orthodoxes » (cisgenres) des deux genres, s’accordent pour s’écrier : « Ah ! mais qu’est-que c’est que ce déguisement ? » Ils ne sont pas « déguisés », mais habillés en femme ou en homme, nuance ! Certes, il existe des travesti(e)s des deux sexes qui ont une apparence quasi parfaite et ressemblent à s’y méprendre à une personne de sexe opposé au leur ; mais trop souvent il est vrai que le/la travesti(e) fait pale figure, face à une femme biologique ou à un homme bio. Il y en a cependant de nombreux exemples dans l’histoire de l’humanité, accolés tout au long des barreaux de l’échelle sociale : de péripatéticienne à président de la république, roi ou empereur, artiste, écrivain, athlète, riche industriel ou petit bourgeois.
Les travesti(e)s ou les transgenres éprouvent le besoin d’investir les codes vestimentaires ou comportementaux, voire les attributs du sexe (dit) opposé, et souhaitent sortir du ghetto dans lequel la société les a enfermés. Car trop souvent les travestis et transgenres vivent de façon cachée ; devenant ceux ou celles que l’on appelle de façon discourtoise, des « travesti(e)s de salon » ou des « travs de placards », à la raison qu’ils ou elles ne se livrent à la manifestation extérieure de leur différence qu’entre les quatre murs de leur domicile et souvent à l’insu de leurs proches. Bien sûr des personnes ou des associations font en sorte que peu à peu, la personnalité des travestis et transgenres s’affirme et que ces derniers fassent leur « coming out », ouvertement dans les rues, les transports en commun, leur lieu de travail, dans tous les aspects de leur vie privée, familiale et en société. A l’évidence, tous ces aspects des travestis et des transgenres, ne favorisent pas la possibilité de création de couple harmonieux entre une femme et un homme travesti ou un homme bio avec une femme travestie. Les femmes bio se croient peut-être singées dans leurs valeurs et pensent que les travestis hommes veulent piétiner leurs plates bandes ; tandis que les hommes bio n’acceptent pas facilement de partager leur pré carré d’homo sapiens sapiens (monsieur je sais tout) et veulent être les machos dominateur ou conformes à l’image de l’homme de Cro-Magnon qu’ils croient être l’idéal de la femme |
Par : Lio de France / Double Genre
Photo* : couple réel qui me fait penser que « c’est possible ! »
Première publication : 20.02.2016 – 15:15
Source : Aufeminin.com
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