Le Christ et Marx sont morts, Freud agonise et moi, je ne me sens pas très bien…

Se réveiller le matin avec des certitudes absolues nuit gravement à la santé mentale et, ne voulant pas introduire de la psychanalyse, je m’adosse sur (et pas sous) l’expression populaire : le cœur a des raisons que la raison ignore.
Les Grecs, encore eux, avaient un mot pour expliquer l’inexplicable, pour justifier « écartades » et « circonvolutions » du corps et surtout de l’esprit : la mèthis, les ruses de l’intelligence.
Un et un font deux, ce n’est pas du domaine de la philosophie, ni même de la mathématique. Tout au plus de celui du calcul mental, des règles de base nécessaires pour partir ensuite en aventure d’esprit. Sans cette aventure pas de philo, pas d’art moderne, pas de poésie, pas de sculpture de soi, pour citer un livre magnifique de Michel Onfray.
Qu’espérons nous (sans trop y croire) d’un imam psychorigide ? Qu’il tombe enfin amoureux fou d’une catin, qu’il trahisse ses certitudes, qu’il « évolue » pour son bien et pour le nôtre. Non pas dans une spirale toujours la même autour d’un soleil freudien aveuglant, mais en électron libre.
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