Le cinéma français en manque de recettes...
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Le cinéma français connaît des difficultés : qui pourrait s'en étonner ? C'est la crise... et la crise frappe aussi ce secteur. Une place de cinéma coûte cher, 10 ou 11 euros environ. Dès lors, qui peut se permettre d'aller régulièrement au cinéma en famille ?
Par ailleurs, les films français côtoient souvent la médiocrité : des scénarios insipides, des comédies qui reprennent le même schéma, le sempiternel trio amoureux, des films où l'on perçoit bien un manque total d'imagination, d'invention...
Les acteurs eux-mêmes ne nous font plus rêver : un Gérard Depardieu qui ne pense qu'à fuir et vilipender la France... des comiques aux jeux assez grossiers, Gad Elmaleh, Dany Bonn, Jamel Debbouze...
Où sont les Jean Gabin, Pierre Fresnay, Fernandel, Bourvil, Michèle Morgan, où sont les acteurs d'autrefois, les vrais acteurs ?
Où sont les acteurs qui povoquaient notre admiration, notre enthousiasme ? Où sont ces acteurs capables de jouer leurs rôles tout en finesse ?
Le cinéma actuel doit trouver un second souffle : un scénario original demande du travail et de la réflexion. Or, les scénarios français sont souvent bâclés. Il faudrait que le cinéma évoque des sujets de société, fasse appel à plus de réflexion et d'originalité.
La France produit chaque année plus de 200 films et ce, en partie grâce à l'argent de l'état, donc du contribuable par l'intermédiaire des chaînes de télévision, du CNC, le centre national du cinéma, un système ou le citoyen est mis à contribution.
Les acteurs sont bien payés, les scénaristes, en revanche, le sont moins : il faudrait que la France se dote d'acteurs nouveaux, mieux formés qui incarnent leurs rôles avec plus de sincérité, de vérité...
On aimerait aussi plus de poésie et de recherches dans les images : le cinéma est, avant tout, un art visuel, ne l'oublions pas : il doit nous amener à réfléchir mais il doit aussi nous faire rêver.
On en vient à regretter les vieilles images du cinéma noir et blanc où les effets de lumière pleins de suggestions et d'émotions nous entraînaient dans un monde différent.
Le cinéma français subventionné par l'état se doit d'évoluer vers plus de recherches, d'originalité. Le cinéma français pourrait être riche de scénarios s'inspirant de notre littérature si diverse, si variée : on aimerait voir adaptées au cinéma les oeuvres des grands auteurs, Balzac, Zola, Céline et bien d'autres...
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