Le combat pour la laïcité
Le combat pour la laïcité ? un combat politique !
Avec « Les laïques en réseau »...
Le réseau est né de la rencontre, en juin dernier, de 27 associations (nationales et régionales) de défense et de renforcement de la laïcité qui ont décidé de se constituer ainsi afin d’unir leurs forces, de donner à leurs initiatives respectives une meilleure assise et un plus grand retentissement, de lancer -ensemble- des actions d’ampleur nationale afin que ce principe essentiel et fondateur de laïcité soit respecté et consolidé.
Un texte, simple et précis, les lie :
La laïcité : un principe politique
La loi de 1905 a été une étape décisive dans la marche vers la laïcité dans notre pays. En libérant la sphère publique de tout contrôle religieux, en reconnaissant à toutes et à tous une pleine liberté de conscience, une totale liberté d’expression, d’analyse, de satire, rejetant le délit de blasphème, elle constitue une conquête politique et sociale majeure.
Mais beaucoup reste à faire pour obtenir l’application de la loi de séparation des Eglises et de l’État à l’ensemble du territoire national et en promouvoir l’exigence dans le cadre de la construction européenne, et plus largement au niveau international.
La laïcité, comme principe d’organisation et de fonctionnement de la société, contribue à l’égalité des individus sans distinction de quelque nature que ce soit en affirmant la primauté de la loi élaborée dans le cadre démocratique et républicain sur la coutume, la tradition ou tout autre précepte confessionnel. Elle s’oppose en cela au communautarisme, modèle de division du corps social qui conduit à l’affrontement et à la domination du plus fort.
Alors que l’aspiration à vivre dans une société civile libérée des injonctions dogmatiques est partagée par la très grande majorité des habitants de notre pays, on va voir les débats des prochaines échéances électorales porter sur la mise en cause de ce principe de laïcité qui nous rassemble. Déjà, on assiste à des tentatives de réhabilitation des religions dans la sphère publique, sous prétexte de l’utilité d’associations caritatives ou éducatives qui tendent à se substituer aux structures publiques de services, de solidarité et d’enseignement.
Devant les menaces pesant sur la laïcité et sa mise en œuvre effective, menaces trop souvent ignorées, voire encouragées ou suscitées par ceux qui devraient en être les pourfendeurs, il importe de rassembler les associations et les militant-e-s de la liberté de pensée et d’expression, de l’égalité et de l’autonomie des personnes dans la solidarité collective.
C’est ce rassemblement que proposent « Les laïques en réseau ».
Les rassemble également la volonté d’agir sur la place publique et d’intervenir dans le débat politique actuel, relancé avec l’approche d’une période électorale de deux années... Car le combat laïque est bien politique, il intéresse la nature de la forme d’organisation et de fonctionnement de notre espace sociétal , il impose que soient interpellés - et vivement - les femmes et les hommes qui se présentent aux suffrages de nos concitoyens car, une fois élus, ils doivent être les garants de ce qui est notre socle républicain. C’est pour cela que, dès le mois d’octobre, « Les laïques en réseau » vont diffuser, auprès des candidats potentiels, un questionnaire « fermé » destiné à leur faire exprimer, sans ambages discursifs ou pirouettes verbales, leur conception de la laïcité et leur manière de « gérer » l’espace public en cas d’élection. Ce questionnaire permettra, également, de mener une campagne de sensibilisation de notre peuple à cette notion essentielle de laïcité, et de l’informer des attitudes futures des candidats en ce domaine.
Cette action requerra l’implication des associations du réseau, mais doit permettre également à toutes celles qui se sentiront concernées (à tous ceux qui le seront individuellement) de rejoindre ce combat commun, tant sont vives les attaques contre la laïcité qui organise (même imparfaitement) notre société et notre République, tant sont acérées les atteintes perpétrées par les responsables politiques de toutes obédiences au socle laïque républicain, tant sont aiguisés les appétits de ceux qui veulent réintroduire les Eglises dans l’espace public et morceler notre société en niches communautaires, le dernier exemple étant fourni par les propositions du rapport Machelon commandé par le ministre de l’Intérieur.
Nous , « Laïques en réseau » , lançons cet appel à l’action politique et au rassemblement le plus large possible sur cet objectif précis.
P / o : Robert Albarèdes (Comité pour la laïcité et la démocratie)
24 réactions à cet article
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Puis-je demander à tous ceux que ce combat ne laissent pas indifférents de nous contacter par e-mail à l’adresse indiquée : [email protected]
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Marsupilami, tu peux me dire comment on fait pour créer des liens en bleu souligné ? 3ème demande/tentative sur agoravox ... Peut-être qu’ici, en terrain ami, j’aurai la chance d’avoir une réponse
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Grand merci Bulgroz, cette fois-ci moi y en avoir compris. J’irai le tester sur d’autres articles pour pas trop squatter ici avec cette info technique. Un terrain ami oui mais pas un terrain de jeux. Moi y en a être très content
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Quelques éléments de réponse pour une réflexion intelligente et constructive : En France , la sécularisation des institutions et des normes publiques a pris la forme de la laïcisation (laïcité : du grec « laos » désignant le peuple dans sa totalité indivisible) . L’idée en est simple : considérer que le rôle de la puissance publique n’est pas de promouvoir telle ou telle option spirituelle ( religieuse, agnostique et/ou athée) car cela privilégierait une partie des citoyens . L’égalité de tous va ainsi de pair avec la liberté de conscience ( et son corollaire , la liberté de penser , de dire , d’analyser , de critiquer , de se moquer) et l’Etat n’entend s’occuper que de ce qui est universel . La laïcité n’est donc pas plus anti-religieuse qu’anti-athée,pas plus irreligieuse qu’ elle n’est agnostique .... Pour garantir cette neutralité qui est la condition de l’universalité visée, la loi du 09 /12 /1905 a séparé l’Etat de toute Eglise . Une double émancipation s’est ainsi réalisée : sans jouir aucunement d’un quelconque privilège public, l’Eglise ( quelle qu’elle soit) s’affranchit de tout contrôle de l’Etat . Celui-ci, émancipé de toute tutelle cléricale et confessionnelle, devient l’Etat de Tous et le cadre qu’il constitue assure à tous une égalité d’accueil comme une liberté de conscience authentique .D’où l’indissociabilité des trois principes laïques et républicains : la liberté de conscience, l’égalité des droits sans distinction d’option spirituelle et l’universalité de l’action de la sphère publique dévolue au seul intérêt Aujourd’hui , la loi de séparation des Eglises et de l’Etat- qui institutionnalise la laïcité- est remise en question par les nostalgiques des privilèges des religions , sous les prétextes les plus divers . On ne voit pas pourquoi les 800 000 citoyens d’obédience protestante ou les trois millions de croyants musulmans voudraient imposer leur loi spécifique aux vingt millions de français qui ne se reconnaissent en aucune religion . . . et réciproquement ! C’est pour cela que dans une société qui se complexifie de toutes les manières, le mode d’organisation et de fonctionnement laïque est le seul qui garantisse à chacun les mêmes droits . . et lui impose les mêmes devoirs .
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Quelques éléments de réponse pour une réflexion intelligente et constructive : En France , la sécularisation des institutions et des normes publiques a pris la forme de la laïcisation (laïcité : du grec « laos » désignant le peuple dans sa totalité indivisible) . L’idée en est simple : considérer que le rôle de la puissance publique n’est pas de promouvoir telle ou telle option spirituelle ( religieuse, agnostique et/ou athée) car cela privilégierait une partie des citoyens . L’égalité de tous va ainsi de pair avec la liberté de conscience ( et son corollaire , la liberté de penser , de dire , d’analyser , de critiquer , de se moquer) et l’Etat n’entend s’occuper que de ce qui est universel . La laïcité n’est donc pas plus anti-religieuse qu’anti-athée,pas plus irreligieuse qu’ elle n’est agnostique .... Pour garantir cette neutralité qui est la condition de l’universalité visée, la loi du 09 /12 /1905 a séparé l’Etat de toute Eglise . Une double émancipation s’est ainsi réalisée : sans jouir aucunement d’un quelconque privilège public, l’Eglise ( quelle qu’elle soit) s’affranchit de tout contrôle de l’Etat . Celui-ci, émancipé de toute tutelle cléricale et confessionnelle, devient l’Etat de Tous et le cadre qu’il constitue assure à tous une égalité d’accueil comme une liberté de conscience authentique .D’où l’indissociabilité des trois principes laïques et républicains : la liberté de conscience, l’égalité des droits sans distinction d’option spirituelle et l’universalité de l’action de la sphère publique dévolue au seul intérêt Aujourd’hui , la loi de séparation des Eglises et de l’Etat- qui institutionnalise la laïcité- est remise en question par les nostalgiques des privilèges des religions , sous les prétextes les plus divers . On ne voit pas pourquoi les 800 000 citoyens d’obédience protestante ou les trois millions de croyants musulmans voudraient imposer leur loi spécifique aux vingt millions de français qui ne se reconnaissent en aucune religion . . . et réciproquement ! C’est pour cela que dans une société qui se complexifie de toutes les manières, le mode d’organisation et de fonctionnement laïque est le seul qui garantisse à chacun les mêmes droits . . et lui impose les mêmes devoirs .
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je viens de consulter le site suivant :
http://vigilance-laique.over-blog.com/
a consulter de façon assidu avant de voter car contrairement aux choix « économiques » ou notre marge de manoeuvre(entre l’europe et la mondialisation) est à peut pret égale à zéro ( n’en déplaise aux de villier, besancenot, laguillier et autres extemistes). il nous reste la liberté de penser, et notre « mode de vie » et la on peut encore choisir avant que l’on nous impose le hijab, la non mixité, voire le poisson le vedredi
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Tout à fait d’accord et sur la valeur du site ( que je connais) et sur la place que doit prendre la défense du mode d’organisation et de fonctionnement laïques de notre société . C’est le sens de note « combat » .
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chuis pas doué
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