Le Coran contre les mutilations sexuelles
Le Coran contre les mutilations sexuelles[1] [2],
comme le Livre du Deutéronome
(English : The Koran against circumcision (and excision))
“Khitan” (circoncision) ne figure pas dans le Coran qui énonce :
“Nous n'avons rien omis dans le livre.” 6 : 38
“Nul ne peut modifier ses paroles.” 6 : 115
Le Coran exclut donc les mutilations sexuelles féminines et masculine. Il semble s'inspirer du Livre du Deutéronome dans lequel Moïse, qui les interdit toute sa vie durant (cf. le Livre de Josué), écrivit semblablement :
“Tout ce que je vous prescris, observez-le exactement, sans rien y ajouter…” 13 : 1
Mohamed connaissait certainement ces deux livres mais, de plus, le livre saint de l'Islam prend soin d'affirmer :
“Il vous façonne dans le sein de vos mères comme il le veut.” 3 : 6
“Avez-vous vu les dons que Dieu vous a accordés ? Vous tenez les uns pour licites et les autres pour illicites. Dieu vous l'a-t-il permis ?” 10 : 59
“… pas de modification dans la création de Dieu ; voilà la religion dans sa rectitude...” 30 : 30
Le refus de Moïse et Mohamed d'employer le mot circoncision révèle une profonde aversion pour la torture initiatique. Il semble de plus que le Coran, de façon répétée dans les versets 2 : 136 et 3 : 84, tout en affirmant mystérieusement le contraire, met Moïse et Jésus à part des autres prophètes parce qu'ils étaient tous deux adversaires de la circoncision :
“Dites : ‘Nous croyons en Dieu, à ce qui nous a été révélé, à ce qui a été révélé à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, aux (douze) tribus, à ce qui a été confié à Moïse, à Jésus, aux prophètes par leur Seigneur. Nous ne faisons aucune distinction entre eux et à Dieu nous sommes soumis.’”
La sourate 17 semble éclairer ce mystère en privilégiant certains prophètes :
“Nous avons donné à certains prophètes la précellence sur d'autres...” 17 : 55
Remontant à des milliers d’années, la circoncision était une coutume des polythéistes que combattait Mohamed. Dans les harems, elle était le complément logique de l’éviration des gardiens et de l’excision. Pour ne pas heurter de front les praticiens des mutilations sexuelles, le Coran ne les désapprouve qu'implicitement. Mais il ne les prescrit pas et il est possible de devenir musulman sans être circoncis ou excisée. La source pure et authentique de l'islam interdit d'altérer la création de Dieu. Elle interdit même les tatouages. La loi islamique ne prescrit pas non plus la circoncision. Seuls le font certains passages de la Sunna (coutume, d'authenticité controversée, prétendant rapporter le discours courant du prophète, ses pensées d'homme ordinaire). Mais nous citons in fine plusieurs extraits de la Sunna et des hadiths contre la circoncision. Quoi qu'il en soit, ce ne sont pas les paroles soufflées à son oreille par l'archange Gabriel et la Sunna et les hadiths ne peuvent pas outrepasser le Coran. Or nous allons voir que les condamnations implicites de la mutilation sexuelle féminine et masculine par le Coran sont si nombreuses qu'on est forcé de penser que les propos prêtés à Mohamed à leur sujet dans la Sunna ne sont pas authentiques ou alors de pure circonstance. Lorsque le livre fait foi de façon insistante, les paroles rapportées ne sont pas crédibles. Notamment celles sur l’excision :
“On rapporte que le Prophète… a dit à Umm ‘Atiya, une femme qui pratiquait l’excision des filles à Médine : ‘Ô Umm ‘Atiya, coupe légèrement et n'exagère pas car c'est plus agréable pour la femme et meilleur pour le mari’”
- Ce hadith a été rapporté par Al-Hakim, Bayhaqi et Abu Daoud avec des versions similaires et avec une chaîne faible, comme l’a indiqué Al-Hafidh Zen Al-Din Al-‘Iraqi dans son analyse de ‘La revivification des sciences de la religion’ écrit par Al-Ghazali (148/1),
- Abu Daoud a fait le commentaire suivant sur le même hadith dans son recueil avec une version différente de la précédente : ce hadith a été rapporté par Abdallah Bin ‘Amru de Abdoul-Malik avec le même contenu et la même chaîne de transmission, mais ce hadith n’est pas authentique, il est de type ‘mursal’ (la chaîne de garants n’est pas fiable), et son rapporteur Mohamed Bin Hassaan Al-Koufi n’est pas connu, par conséquent ce hadith est faible,..”
Dr. Mohamed Salim Al-Awwa, Secrétaire Géneral des Ulemas Musulmans
A supposer ce hadith authentique, on doit penser que, sachant qu'il parlait à une exciseuse professionnelle incapable de renoncer à son gagne-pain, Mohammed a été pragmatique ; il s'est contenté de recommander de limiter les dégâts sans rap-peler les principes du Coran.
Le verset 10 : 59 est limpide :
“Avez-vous vu les dons que Dieu vous a accordés ? Vous tenez les uns pour licites et les autres pour illicites. Dieu vous l'a-t-il permis ?”
Les orthodoxes tentent de couper l'herbe sous les pieds des musulmans anti-circoncision en affirmant que ce verset viserait la nourriture. Certains vont jusqu'à ajouter : “comme les versets voisins”. Mais concernant des généralités sur la personne divine, ces derniers n'ont rien à voir avec la nourriture. Compte tenu des multiples versets affirmant la perfection de la création, celui-ci implique que l'homme n'a pas le droit de condamner ce que Dieu ne condamne pas, et donc, tout particulièrement, les organes du corps humain qu'il a créés.
Le Coran condamne sévèrement le sadisme envers les animaux. Mais, à la différence de Moïse, Mohamed n'a jamais ouvertement aboli la circoncision. Pour exprimer sa condamnation, il n'emploie l'interdiction qu'une fois (6 : 115 ci-dessus) et indirectement ; il préfère les affirmations générales et les rapprochements d'idées, laissant à son lecteur le soin de tirer la conséquence. Cependant, le Coran fait plusieurs allusions condamnant la circoncision. L'une des plus importantes est directe :
“Lorsque le seigneur éprouva Abraham par certaines paroles
et que celui-ci les eût accomplies,
Dieu dit :
‘Je vais faire de toi un guide pour les hommes’,
Abraham dit : ‘Et ma descendance ?’
Le seigneur dit :
‘Mon alliance ne concerne pas les injustes.’” 2 : 124
D'une part Mohamed a lu le Livre de Josué ; il a compris que les Hébreux ont échappé à la circoncision grâce à Moïse qui l'a interdite pendant toute sa vie.
D'autre part, en parlant des injustes, Mohamed fait certainement allusion à l'interprétation fallacieuse du verset 20 : 5 (Deuxième Commandement) du Livre de l'Exode. Les rabbins prétendent en effet qu’il condamne les enfants pour les cri-mes des pères, ce qui serait lourdement injuste, alors qu’il poursuit “le crime des pères sur les enfants”, c'est-à-dire les mutilations sexuelles.
Enfin, si le Dieu du Coran avait voulu la circoncision, il aurait décrété le terrible châtiment que la Bible impose à l'incirconcis : l'exclusion du peuple. Mais le Coran affirme le caractère injuste d'une exclusion décrétée au motif d'un petit organe en plus ou en moins. De plus, il ignore l'idée de circoncision générale ; il affirme que la circoncision a été une “épreuve” imposée à Abraham et à lui seul. En la généralisant, Abraham a été injuste. Le Coran récuse les deux volets du diktat imposé à Abraham.
Le professeur Aldeeb[3] signale que quelques exégètes ont trouvé ce verset “équivoque” et l'ont au contraire interprété comme un rappel de la circoncision, comme si, à la différence du Dieu d'Abraham, le Dieu de Mohamed n'avait pas été capable d'ordonner clairement la circoncision s'il l'avait voulu. La lecture du chapitre 17 de la Genèse auquel le Coran fait allusion lève l'équivoque :
“Abram se prosterna et Dieu lui parla de la sorte : ‘Moi-même, oui, je traite avec toi : tu seras le père d'une multitude de nations... Et je donnerai à toi et à ta postérité la terre de tes pérégrinations, toute la terre de Canaan… Voici le pacte que vous observerez, qui est entre moi et vous, jusqu'à ta dernière postérité : circoncire tout mâle d'entre vous. Vous retrancherez la chair de votre excroissance, et ce sera un symbole d'allian-ce entre moi et vous. A l'âge de huit jours, que tout mâle, dans vos générations, soit circoncis par vous ; même l'enfant né dans ta maison ou acheté à prix d'argent, parmi les fils de l'étranger, qui ne sont pas de ta descendance. Oui, il sera circoncis, l'enfant de ta maison ou celui que tu auras acheté ; et mon alliance, à perpétuité, sera gravée dans votre chair. Et le mâle incirconcis, qui n'aura pas retranché la chair de son excroissance, sera supprimé lui-même du sein de son peuple pour avoir enfreint mon alliance.’”
Mohamed n'a pas pu imaginer que le Dieu d'Abraham était un pharaon désireux d'imprimer une marque de possession sur ses sujets. Cependant, le Coran n'accorde aucun crédit aux rédacteurs de la Bible. Respectant la logique d'un monothéisme qu'il expurge de toute tradition païenne, il ramène le texte à l'essentiel et affirme que là où Genèse 17 affirme que la circoncision est une condition du pacte avec Dieu, être juste en est la seule condition. Pour le Coran la circoncision fut une épreuve infligée au seul Abraham. Il ne dit nulle part que Dieu l'aurait imposée et, se démarquant des rabbins, l'estime “injuste” envers les enfants.
Lorsqu'un peu plus loin (2 : 135) et en divers autres endroits, le Coran fait l'éloge de la religion d'Abraham, c'est, uniquement pour approuver le monothéisme. Car il va beaucoup plus loin dans les versets 4 : 118-119 qui font une deuxième allusion à la circoncision :
“… maudit soit celui (le démon) qui a dit : ‘Je m'emparerai d'une certaine partie de tes serviteurs, je les égarerai, je leur ferai de vaines promesses, je leur ordonnerai de couper les oreilles du bétail, d'altérer la création de Dieu.’ Quiconque prend Satan pour maître, plutôt que Dieu, est voué à une perte certaine.”
Au premier degré, la position du Coran contre la violence envers les animaux est d'un modernisme étonnant. Il se fait le précurseur du combat des sociétés protectrices des animaux. Il ne se contente pas de condamner les techniques cruelles d'abattage ; il prend soin d'interdire le marquage des bêtes, ce qui exclut a fortiori le marquage du corps de l'homme. On sent qu'il veut aller plus loin que le verset 19 : 28 du Livre du Lévitique :
“Ne tailladez point votre chair à cause d'un mort et ne vous imprimez point de tatouage : je suis l'Éternel.”
De même que le verset 20 : 22 du livre de l'Exode explicite le verset 20 : 5, l'interdiction de couper les oreilles des animaux éclaire le début de la phrase pour interdire la circoncision qui altère la création divine.
Au deuxième degré, le Coran parle à l'orientale, de façon imagée et voilée. Il revient sur sa première interprétation du chapitre 17 du livre de la Genèse (cf. verset 2 : 124 ci -dessus). En attribuant cette fois-ci au diable plutôt qu'à Dieu les “paroles” entendues par Abraham, il s'en prend à la Synagogue de façon radicale et range la circoncision parmi les coutumes polythéistes :
– il condamne le fait de “s'emparer d'une certaine partie” du corps humain et l'on ne voit pas de quelles autres parties que le clitoris et le prépuce il pourrait s'agir,
– comparant l'homme à l'animal, il condamne le fait de traiter ses propres enfants comme des “serviteurs” ou pire comme du “bétail”,
– il condamne l'“égarement” d'Abraham lors du sacrifice et de la circoncision d'Isaac,
– il condamne les “vaines promesses” faites par le diable à Abraham : l’alliance avec les Hébreux pour envahir le pays de Canaan,
– il condamne à nouveau la circoncision par la mise en équivalence des expressions “couper les oreilles du bétail” et “altérer la création de Dieu” ; s'il est interdit de mutiler les animaux, il ne peut qu'en être de même pour les humains,
– il se réfère par deux fois au verset 2 : 124 ; en affirmant que ce n'est pas Dieu mais le diable qui a prononcé ces “paroles” à l'oreille d'Abraham et en reparlant de “promesses”.
Cette accumulation d'allusions à Genèse 17 ne permet pas de douter que le Coran condamne la circoncision comme diabolique.
Le Coran est parsemé d'affirmations de la perfection de la création divine et Mohamed connaissait certainement le verset 2 : 27 du Livre de la Genèse :
"Dieu créa l'homme à son image."
Le Professeur Aldeeb les a recensées : 3 : 6, 3 : 190-91, 13 : 8, 23 : 115, 25 : 1-2, 30 : 30, 32 : 6-7, 38 : 27, 40 : 64, 54 : 49, 64 : 3, 82 : 6-8 et 95 : 4 :
“Ô toi homme ! Comment donc as-tu été trompé au sujet de ton noble Seigneur qui t'a créé puis modelé et constitué harmonieusement - car il t'a composé dans la forme qu'il a voulue.” 82 : 6-8
“Oui, nous avons créé l'homme dans la forme la plus parfaite.” 95 : 4
“En vérité il y a dans la création des cieux et de la terre et dans l'alternance de la nuit et du jour, des signes certains pour les hommes doués d'intelligence,
qui, assis, debout ou couchés, se souviennent de Dieu, méditant sur la création des cieux et de la terre (en disant) : ‘Seigneur, ce n'est pas en vain que tu as créé cela ! Gloire à toi ! Préserve-nous du supplice du feu !’” 3 : 190-91
La circoncision est un supplice cuisant.
Cette insistance répétitive montre la détermination de Mohamed contre l'idée d'un ordre divin de la circoncision donné à Abraham (cf. verset 4 : 118-119 ci-dessus). Le Dieu de Mohamed est aussi jaloux que celui de Moïse ; si la création est parfaite, l'altérer est diabolique. Les hadiths affirment que Mohamed interdit les tatouages. Comment pourrait-il ne pas condamner l'excision et la circoncision ? L'unanimité des hadiths contre les tatouages permet de penser que ceux qui sont en faveur de la circoncision et de l'excision ne sont pas authentiques. Dans la même perspective, le comportement des intégristes qui se laissent pousser la barbe pour rester tels que Dieu les a faits mais circoncisent leurs fils est paradoxal.
Selon Boubakeur, en employant une idée proche de celle de la circoncision, les versets 2 : 87-88 et 4 : 155 (nouvel indice de son dégoût pour la chose, le Coran refuse encore de citer le mot) font probablement allusion à la circoncision du cœur de Moïse.
Mohamed était un homme d'exception. Un hadith lui prête l'affirmation suivante :
“Personne n'a jamais vu mon prépuce.”
Né sans prépuce, il tente discrètement d'épargner la circoncision aux autres hommes. Mais son infirmité ne lui a pas permis d'éprouver les jouissances de la possession du divin organe. Cela expliquerait son absence de condamnation absolue des mutilations sexuelles.
Ignorant, à la différence de Moïse, les plaisirs procurés par le prépuce et informé de l'assassinat de ses deux grands prédécesseurs par les partisans de la circoncision, Mohamed n'a pas imposé son abolition. Il a préféré ménager ses frères et compter sur un désaveu relativement discret. Celui-ci resta sans succès ; les humains ont besoin, de la part de leurs chefs, de prises de position limpides. De plus, dans des pays dominés par des aristocraties féodales, la modernité du message de Mohamed, empreinte de christianisme, a été soigneusement étouffée.
Plusieurs auteurs de la Sunna se sont élevés contre la circoncision :
Ahmad Ibn Hanbal 780-855 rapporte dans son recueil qu’Uthman Ibn Abu-al-As (d. 671) a été invité à une circoncision. N’étant pas venu, on le lui a reproché. Il a répondu : “Du temps du Prophète Mohamed, nous ne pratiquions pas la circoncision et nous n’y étions pas invités.”
Al-Nawawi 1233- 1277 rapporte qu’Ibn-al-Mundhir (d. 931) écrit qu’il n’existe en matière de circoncision ni interdiction, ni date précise, ni sunna à suivre, et que les choses restent dans le domaine du permis. Ce qui signifie qu’on était libre de circoncire ou de ne pas circoncire.
Al-Tabari 838-923 dit que le Calife Umar ibn Abd Al-Azīz, (d. 720) a écrit à son général d’armée Al-Jarrah Ibn Abd-Allah (d. 730) après avoir conquis la région de Kharassan : “Celui qui prie devant toi vers la Mecque, dispense-le du paiement du tribut.” Les gens se sont pressés alors de se convertir à l’islam. On a indiqué alors au général que les gens se convertissaient pour ne pas payer le tribut et qu’il lui fallait les soumettre à l’épreuve de la circoncision. Le général a consulté le Calife. Celui-ci lui a répondu : “Dieu a envoyé Mohamed pour appeler les gens à l’islam et non pas pour les circoncire.”
“Le prophète a dit : ‘De la même façon qu'un animal donne naissance à un bébé parfaitement constitué, le voyez-vous mutilé ?’” Sahih Al-Bukhari 1359
Le professeur Aldeeb Abu-Sahlieh Sami écrit (p. 147-48) que l'égyptienne Nawal Al-Saadawi et divers auteurs et universitaires musulmans s'élèvent contre la circoncision. Aldeeb cite Jamal al-Banna, frère de Hasan Al-Banna :
“Le verset coranique 95 : 4 : ‘Oui, nous avons créé l'homme dans la forme la plus parfaite.’ réfute la prétention que la circoncision corrige une imperfection dans la nature humaine, car une telle prétention contredit le texte coranique. Dieu a voulu que les hommes et les femmes soient ‘dans la forme la plus parfaite’… Je crois fermement qu'il est du droit des hommes et des femmes de vivre comme Dieu les a créés et que Dieu a fait chaque organe ‘dans la forme la plus parfaite’, y compris les organes sexuels de l'homme et de la femme.”
Il signale aussi que le juge libyen (aujourd'hui retraité) Mustafa Kamal Al-Mahdawi, dans son livre (Al-Bayan bil-Qur'an, 2 volumes, Al-dar al-gamahiriyyah, Misratah et Dar al-afaq al-gadidah, Casablanca, 1990, vol. I, p. 348-350) affirme que le Coran refuse la circoncision. Il cite les versets 3 : 191 et 86 : 14 pour estimer que Dieu ne peut pas s'adonner à de telles futilités.
Accusé d'apostasie et menacé de fatwa s'il ne se rétractait pas, Al-Mahdawi fut poursuivi devant un tribunal islamique. Bien qu'il ne se soit pas rétracté, la cour d'appel de Benghazi le relaxa de l'accusation d'apostasie (peine de mort) ; sa lecture scrupuleuse du Coran ne permettait pas de le condamner. Son livre fut cependant interdit.
Le site internet QuranicPath va dans le même sens :
http://www.quranicpath.com/misconceptions/circumcision.html.
Ce faisceau d'éléments concordants montre que le Coran s'oppose à la circoncision comme contraire à la volonté de Dieu.
[1] Le Coran. Paris : Fayard ; 1972. Traduction du recteur Hamza Boubakeur.
[2] Cf. Louizi M. Le juste "prix" de la "terre promise" : Réflexion autour de la circoncision. Blog 2009. http://mlouizi.l.m.f.unblog.fr/files/2009/07/lejusteprixdelaterrepromiserflexionautourdelacirconcision.pdf
[3] Aldeeb Abu-Sahlieh S. Circoncision masculine, circoncision féminine. Paris : L'Harmattan ; 2001
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