Le corporatisme mondialiste à l’assaut des états nations
Au moyen âge, dans un monde envahi par la violence et les barbares, les bénédictins s’enfermèrent dans des monastères, îlots de préservation de la culture et du savoir. Les nations d’aujourd’hui sont-elles les monastères d’autrefois ? Les médias brossent souvent des portraits caricaturaux des dictateurs russes et chinois, mais ils s’abstiennent toujours de les mettre en rapport avec leurs rivaux, les mondialistes fanatiques. Essayons de comprendre les valeurs antagonistes et les ressorts psychologiques du nationalisme et du mondialisme, deux plaques tectoniques qui sont entrées en collision en Ukraine, et menacent le monde d’une confrontation nucléaire.
Postures et impostures
Les yeux bleus mi-clos, visage de cire arrondi, seul, les bras écartés, les mains posées à plat sur son bureau vernis, dans un décor grandiloquent rappelant la gloire passée de la Russie éternelle, c’est Vladimir Poutine. Son alter égo asiatique, Xi Jinping, se présente en haut d’une tribune parsemée de drapeaux rouges étoilés, figure rieuse aux yeux bridés saluant le peuple, visage illisible, comme le veut la tradition du pays de l’Art de la Guerre.
En face, les gourous du « mondialisme débridé », Soros, et son « open society », l’œil fixe grand ouvert sur le monde qu’il veut saisir, dans lequel scintille l’ambition infinie d’une conscience illuminée. On retrouve le même regard halluciné et possédé chez Bezos, Zuckerberg ou Bernard Arnault, gourous du corporatisme mondialiste qui ne clignent jamais des yeux.
Parmi le personnel politique adeptes de la secte, Macron, valet poudré, cambré sous les projecteurs de lumière artificielle de la République, presque électrisé, le regard tourné vers l’intérieur et absent du fanatique, la voix robotique et dissonante. Même caractéristique chez Olivier Veran, Bruno Le Maire ou Gabriel Attal. Ils sont médecins, banquiers ou avocats. Ils sont Jeunes, ambitieux et issus des classes tertiaires. Ils n’ont aucune culture ni expérience mais ont été parachutés sur le devant de la scène politique par l’establishment financier. Petits soldats de la World Company, ils n’ont pas le droit au doute ni à l’émotion et doivent mener à bien la politique de leurs maîtres « quoi qu’il en coute ».
En Angleterre, tiré à quatre épingle, brushing impeccable mais visage cerné, Elisabeth Truss, « dame de fer des affaires étrangères », le regard torve de la « perfide Albion » semble marqué par un manque de sommeil dont on ne sait s’il résulte d’un problème d’ordre privé, ou d’opérations sous faux drapeaux qui ont échoué.
De l’autre côté de l’atlantique, parrain des parrains, Joe Biden, figure paternaliste du cowboy, mannequin publicitaire en carton d’un empire si vaste que son chef suprême aux portes de la sénilité en confond le nom des provinces.
Assise derrière lui, la vice-présidente, tailleur impeccable, regard étincelant dénotant une volonté de puissance et de revanche, attend sagement son heure. Kamala Harris, beaucoup de R dans ce nom comme dans « guerre ». Issue de l’immigration indienne, il faut espérer pour la paix du monde qu’elle ne voue pas autant de haine à la Chine, que Bzrezinski, polonais d’origine, conseillé à la sécurité de Jimmy Carter et d’Obama, en vouait à la Russie, avec le résultat que l’on connait aujourd’hui.
Tous les protagonistes du carnage sont là.
Les costumes, un peu trop amples de Poutine contrastent avec ceux toujours un peu trop serrés de Macron. Entre la petite France et la Grande Russie, si le gout pour les grosses montres et les démonstrations de virilité ont pu rapprocher un moment un Sarkozy d’un Poutine, la main mole et fourbe du capitalisme financier de gauche de François Hollande a achevé le divorce. Macron, petit employé d’une grande banque transatlantique et sa clique de fanatiques, « khmers roses » efféminés du nouvel ordre mondial, allait nous faire basculer dans une dimension Orwellienne. S’ils vous taxent l’essentiel du fruit de votre travail, c’est au nom de la redistribution sociale ; s’ils vous confinent et vous vaccinent, c’est pour votre santé ; s’ils vous confisquent l’épargne accumulée sur vos comptes bancaires au terme d’années de labeur, ce sera au nom de la solidarité nationale ; et enfin s’ils vous offrent en sacrifice au feu nucléaire, c’est qu’il s’agira de sauver le monde des forces du mal. Les fanatiques ne reculent devant rien. D’ici là, si les prix augmentent et réduisent votre « pouvoir d’achat » à peu de chose, ce sera bien évidemment de la faute des Russes et des Chinois. Soyez rassurés braves gens, ils veulent bien. Mais stockez quand même quelques capsules d’iode au cas où.
Nationalisme VS mondialisme, deux plaques tectoniques qui rentrent en collision en Ukraine
La guerre, comme l’orage ou les tempêtes, est le résultat d’une masse d’air chaud qui rencontre une masse d’air froid. Sur la carte du monde, la masse d’air chaud vient de l’ouest. Elle est apportée par « l’Oncle Sam ». La Silicon Valley et ses nouvelles techs, Google, les réseaux sociaux, les soft powers et la « cancel culture » de l’oligarchie financière mondialiste prête à tout pour dominer le monde avec ses artifices financiers, ses lois iniques, et ses intoxications médiatiques. La masse d’air froid vient de l’est, et des grandes steppes orientales. C’est l’orthodoxie d’une nation conservatrice qui croit toujours en ses églises malgré une pénétration massive de son cœur financier par le capital occidental et une corruption partielle de ses valeurs. Une nation qui rechigne à se mettre à l’heure du « Great Reset ». Derrière elle, la Chine confucianiste socialiste, « empire du milieu », patrie impénétrable. Un « choc des civilisations » en quelque sorte, entre la « civilisation » débridée du fric et celle, bridée, des pères (patries), qui pourrait mener à « la fin de l’histoire » ou du monde. Une lutte du Bien contre le Mal dira chacun des camps.
Mais alors de quel côté est le Bien, et de quel côté est le mal ?
Nous n’avons pas consulté BHL, élu des plateaux de télévision, prophète de la philosophie rapide délivrée partout dans le monde ou il y a des conflits. Rappelons simplement quelques évidences pour ne pas tomber dans le piège qui consiste à opposer des « démocraties » soi-disant éprises de « liberté » aux « dictatures » qui seraient toujours « sanguinaires ». Le mot dictateur n’était pas utilisé dans un sens péjoratif sous l’empire romain. Il y eut des bons et des mauvais dictateurs nous enseigne l’Histoire, comme il y eut des bons et des mauvais rois, et comme il y a des vraies démocraties et des démocraties d’artifice. Mais il n’y aura jamais que des fanatismes dangereux, n’en déplaise à BHL.
Les différents visages du nationalisme.
Natio, racine du mot nationalisme, vient du latin natus, nascor, qui signifie naitre. Natio, race, progéniture, espèce, est par extension l’ensemble des personnes nées d’un même ancêtre. De ce mot naitra le mot « nationalisme », mouvement, réalité politique et territoriale qui évoluera au cours du temps pour prendre différentes formes.
Tout le monde connait le nationalisme d’Adolf Hitler qui a ravagé le monde. Dans « Mein Kampf », « mon combat », livre interdit, « Le führer », leader de la colère, nous enseigne que la nation est un « toit », « une maison » qui a vocation à abriter un peuple afin de lui garantir prospérité, sécurité, et travail. Mais, cela n’est possible que si ce peuple est issu de la même ethnie, du même sang, et qu’il est guidé par un seul chef. C’est le fameux « Ein Volk, Ein Reich, Ein Führer ». Un peuple, dans un état, avec un chef. Il s’agit de la version la plus barbare et radicale du nationalisme. Sa version xénophobe exclusive et raciste.
Comme il y a un nationalisme hardcore, il y a un nationalisme soft, qui se fonde non plus sur la race, mais sur le territoire, le lieu de la naissance. C’est le nationalisme multiethnique que certains préfèrent appeler « patriotisme », par coquetterie. Patrie est un mot dérivé du latin pater (père) et « patria ». Il signifie « terre des pères ».
Avec Clovis, naît en France un patriotisme universaliste.
Le roi des francs se marie avec Clothilde. Il se converti à la religion de sa nouvelle épouse, la religion catholique, et déclare à son peuple « désormais seront francs non pas ceux dans lesquels coulent notre sang, mais tous ceux qui partagent notre saint idéal ». C’est l’acte fondateur de la France. De tribu barbare et sectaire, la France devient une nation avec un idéal. Il y a bien une patrie, une terre des pères, un endroit où l’on nait, et d’où l’on est, mais « être français » n’est pas fondée sur le « natio », la race, ni restreint au territoire, mais résulte d’un idéal commun et universel cristallisé dans la religion catholique, du latin « catholicus », issu du grec ancien « Katholikos » qui signifie, général, universel. C’est une évolution positive. C’est le patriotisme français du Général de De Gaulle et il semble que ce soit aussi le patriotisme de la Russie de Vladimir Poutine, sous toute réserve.
C’est également au nom de ce patriotisme colonial que l’on a pu envoyer des brigades de zouaves algériens sous les bombes allemandes pour se faire tuer à notre place.
Ainsi de la nation exclusive et raciste on passe à l’état nation, patrie inclusive rassemblée autour d’un idéal commun, patrie à vocation universelle voir universaliste, qui est en quelque sorte l’idée qu’il y avait dans l’empire Romain. C’est le moins mauvais des nationalismes car il a une vocation universaliste, c’est-à-dire « pour tous ».
C’est le patriotisme Russe, nation pluriethnique et pluri religieuse fondée sur l’idéal des valeurs de l’orthodoxie chrétienne. C’est également le patriotisme chinois, fondé sur la raison, le confucianisme, le respect de la famille, de la tradition, de la règle, et d’un idéal social en vue de la construction d’une société juste et honnête.
Notons que les excès d’autorité du régime chinois souvent caricaturés dans les médias tels que le contrôle social, est plus le fait d’un héritage culturel (confucianisme) et historique (communisme) conjugué à a la modernité que du nationalisme. Ces tropismes sont aussi valables pour la Russie. Bien sûr, aucun système n’est parfait, imperméable aux faiblesses ou au excès, ni d’ailleurs aux réformes, au changement ou à la radicalisation, c’est pourquoi ne nous enfermons pas trop dans des systématismes.
Qui est donc l’ennemi naturel de la nation universelle ? En théorie, tous les communautarismes qui cherchent au sein des nations à former des communautés d’intérêts à part sur le fondement d’appartenances distinctes et diverses, pour s’arroger des avantages que les autres n’ont pas, ou revendiquer des droits spéciaux. L’ennemi naturel du « pour tous » de la nation universelle est le « pour quelques-uns uniquement » des sectarismes.
Le mondialisme, comme le nationalisme a lui aussi deux visages.
Le mondialisme dans sa version bienveillante est un mondialisme multipolaire et horizontal.
Il espère un gouvernement mondial, rationnel, démocratique, fondé sur le droit international. L’abaissement des frontières et des barrières douanières, avec néanmoins la préservation et le respect des valeurs et de la culture de chacun. Il part du principe que par-delà nos appartenances ethniques, religieuses, ou sexuelles, nous sommes tous des « êtres humains » égaux en droit, citoyens du monde réunis par la recherche d’un bien commun : le bonheur. Ce « mondialisme positif » est celui de la jeunesse qui aspire à vivre dans un monde sans frontière. Il est aussi celui de l’internationale communiste, à ceci près qu’il est apolitique et ne prétend pas aboutir à la révolution d’un prolétariat mondial, ou à l’accomplissement d’une prophétie biblique. Utopiste ou futuriste, il ne peut se réaliser complètement dans l’immédiat. Il nécessite des efforts collectifs pour promouvoir le développement économique, social culturel et harmonieux des nations afin d’abaisser ensuite les frontières progressivement. Sans cette diplomatie de l’inclusion progressive et compréhensive, au lieu d’une confluence amicale des nations et des cultures, le mondialisme aura pour conséquence des « chocs de civilisations ».
Le corporatisme mondialiste, le « Great Reset ». Un mondialisme fanatique, vertical, violent et exclusif.
Comme tous les fanatismes, ce mondialisme ne tient pas compte du principe de réalité et prétend bouleverser l’ordre des choses rapidement aux moyens de « chocs » et de « révolutions » de couleurs ou de velours.
Il nait de l’effondrement des valeurs chrétiennes en occident et de la crise morale consécutive à l’apparition de l’économie de marché.
Paul Valery constatait au début du vingtième siècle que le mot « vertu » avait disparu de notre vocabulaire et concluait que cela témoignait de la disparition de la vertu elle-même.
La nature ayant horreur du vide, la morale d’ascendance catholique laissait sa place dans les foyers français au « pouvoir d’achat ». La catharsis de la religion catholique était remplacée par celle de « la société de consommation ».
Consommation de biens et de service, et de l’être humain par lui-même, réduit à l’état d’unité marchande, de main d’œuvre, ou de data.
Son statut « d’individu » dont la « personnalité » était unique et sacrée était consommé dans l’élan consumériste mondialiste.
Les fers de lance de ce mondialisme cupide et opportuniste sont une élite financière et industrielle, gouvernement planétaire autoproclamée de milliardaires qui font édicter des lois par leur personnel politique pour organiser le racket des richesses planétaires et soumettre les peuples à des régimes d’imposition outranciers, pendant qu’eux s’exonèrent de toutes les règles et abritent leurs fortunes dans des paradis fiscaux. Ses figures de proues actuelles se retrouvent dans le classement Forbes des plus grandes fortunes mondiales. Ce sont les Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, Bill Gates, Georges Soros… pour ne citer qu’eux. Des « philanthropes » qui ont le cœur sur la main et ne se cachent pas pour faire de la politique, donne des centaines de milliards de dollars à des ONG ou à leurs propres fondations afin de remodeler le visage de l’humanité à leur profit. La dimension de leurs entreprises et leur puissance financière est telle qu’ils se permettent d’attaquer le cours de devises nationales et de financer des révolutions de couleurs dans certains états. Ils imposent leur ordre au monde, et travaillent ensemble à « une grande ré initialisation » (the great reset) aux prétentions messianiques. S’il y a des frontières et des lois pour nous dans ce nouveau logiciel planétaire, il est pour eux totalement débridé. S’il y a des pertes et des profits, les pertes sont pour nous, et les profits pour eux.
Il serait néanmoins injuste et ingrat de ne pas reconnaître à ce corporatisme mondialiste des inventions géniales qui auraient pu faire considérablement progresser la cause d’une humanité sans frontière, comme le réseau social Facebook, par exemple.
Mais la technologie crée a aussitôt été détourné de son potentiel originel. Ses algorithmes ont été mis au profit non pas de tous, à des fins démocratiques et universalistes, mais de « quelques-uns ». Le « pour quelques-uns exclusivement » du nationalisme xénophobe est revenu comme une ironie du sort sous la forme d’un mondialisme sectaire et exclusif.
Les nouvelles technologies porteuses d’espoir et d’amélioration des conditions de vie de l’humanité sont accaparées aussitôt qu’elles apparaissent par des monopoles, que ce soit Microsoft ou Google, qui écrasent toute concurrence autour d’eux et impose leur ordre des choses sans partage ni compromis.
Le destin d’une multinationale comme Facebook devenu « Meta » est à ce titre un cas d’école.
À la suite de nombreuses poursuites judiciaires de ses utilisateurs, la société a dû changer de nom. Bizarrement le mot « Meta » nous renvoie à un « genre d’araignée cavernicole » (dictionnaire des trésors de la langue française), mais bien évidemment c’est dans un autre sens qu’il faut entendre le mot que Marc Zuckerberg a choisi pour symboliser la métamorphose de son réseau social. Meta signifie aussi : « qui appartient à un niveau supérieur ».
Le mondialisme corporatiste considère « autrui » comme une quaternité dont l’homme ne fait plus partie : travailleur, consommateur, contribuable, data.
La Meta classe (celle qui appartient au niveau supérieur) est au-dessus de cette quaternité, et aspire à être reliée dans un paradis financier exclusif symbolisé par les cryptos monnaies.
Elle a asservi les « démocratie » par la dette. Et met à genoux les états nations qui refusent de lui ouvrir leurs cœurs financiers ou réagissent violement à ses assauts.
La phrase de Bruno le Maire, pseudo ministre de l’économie français est à ce titre révélatrice : « Les sanctions sont d’une efficacité redoutable. Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie. Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe ».
La Meta classe livre des guerres économiques sournoises et dévastatrices aux états ou aux individus qui ne se soumettent pas, elle spécule sur les monnaies, crée et injecte ex nihilo autant d’argent qu’elle le souhaite dans le grand Monopoly via ses « banques centrales » pour augmenter artificiellement la valeur de ses actifs ; elle rachète ces mêmes actifs après les avoirs vendu au plus haut, une fois que tout s’est effondré à la suite de hausses de taux d’intérêt et de « crises »… dont elle gère le tempo et le storytelling.
Grande prestidigitatrice et maître de la monnaie, des changes, et du cours des matières premières, la classe Meta a remplacé les féodaux du monde médiéval. Ce sont les nouveaux maîtres du monde.
Leurs assauts contre la Russie poussée à bout et contrainte de mener une guerre fratricide contre l’Ukraine montre leur visage et leur puissance.
Leur armée d’influenceurs sponsorisés est nombreuse et obéissante comme les adeptes d’une secte. Le personnel politique de nos « démocraties » leur est entièrement acquis. Toute leur puissance repose sur le mensonge et la manipulation de « médias » totalitaires qui ne parlent plus que d’une seule voix. Ils disposent du monopole du récit. Un récit entièrement dédié au mensonge et à la tromperie. Tous ceux qui contestent leur pouvoir ou font entendre une voix dissonante sont traqués, effacés -de Google- ré initialisés sur les réseaux sociaux, ou rasés de la carte du monde.
L’art de l’argent.
La beauté des fresques égyptiennes qui rendaient hommage aux dieux de l’au-delà dans les tombes des pharaons et dont la seule contemplation nous fait pleurer d’émotion, est remplacé par le Bitcoin et les grattes ciels. Point de pyramides en pierre pour braver les siècles et le temps mais des pyramides de Ponzi éphémères. A l’époque de Toutankhamon l’avenir durait 4000 ans, aujourd’hui Wall Street s’effondre tous les dix ans. L’Égypte antique avait ses esclaves, le corporatisme mondialiste à ses smicards.
L’art des nouveaux maîtres du monde est la revendication de vendre n’importe quoi à n’importe quel prix. Il provoque non plus l’admiration mais la sidération et l’incompréhension des « beurre œuf fromage » (BOF) qui n’ont toujours pas compris que l’art n’a plus rien à voir avec le beau et la vrai, mais n'est plus que spéculation et placement financier.
« Il est possible que le pire soit devant nous » Le Drian, ministre des affaires étrangères français.
Le Drian prépare l’opinion au pire parce que c’est un initié. C’est un serviteur de la classe Meta, bien qu’il n’en fasse pas partie, il sait de quoi il parle. Les évènements en Ukraine sont comme le COVID19, un moyen de précipiter la grande ré initialisation.
La Meta mafia, élite des mafias, voleurs dans la loi, opère en suivant toujours le même mode opératoire.
Elle crée ou favorise des « chocs » et des catastrophes, pour ensuite sonner l’alarme et proposer des solutions qu’elle a déjà prévues, voire planifiées. Méthode systématique et systémique assez bien décrite dans « La stratégie du choc », de Naomi Klein. Stratégie également connue sous le nom de « pompier Pyromane » que Macron et son gouvernement, caserne particulièrement active de la doctrine, utilisent avec brio. Si tout le monde comprenait comment ce corporatisme mondialiste fonctionne, plus personne ne voudrait aller travailler, et encore moins aller se faire tuer sur le front d’une guerre ; il y aurait une révolution demain matin.
Ce corporatisme mondialiste que certains appellent « néo libéralisme » n’a rien à voir avec le libéralisme en tant que courant de pensée qui prône la défense des droits individuels au nom d'une vision fondée sur l'individu et la coopération volontaire entre les humains. C'est le contraire même puisqu'il impose sa loi de manière verticale sur l'individu comme le socialisme ou le communisme. C'est en réalité un sectarisme de marché qui prospère au moyen du clientélisme et de la corruption. Un ennemi de la liberté qui n’est pas comme dit Lindsey Graham, sénateur américain, à propos du conflit en Ukraine « le problème d’un seul homme entouré de quelques personnes » mais le problème de quelques personnes entourées de beaucoup d’autres qui en profitent.
SP.
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