Le Crédit Mutuel de Bretagne (Arkéa) lâche les entrepreneurs bretons !
Les masques tombent ! le Crédit Mutuel de Bretagne (Arkéa) lâche complètement les Bretons et prouve une fois pour toutes qu’il ne défend pas les intérêts de notre région ni de ses habitants.
Alors que tous les assureurs français refusent d’indemniser la perte d’exploitation des entrepreneurs français due à la crise économique actuelle, le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a décidé, à travers les Assurances du Crédit Mutuel et CIC Assurances, de nager à contre-courant et de venir en aide à ses assurés en détresse.
Dès lors, on aurait pu croire que l’heure était aux réjouissances pour tous les entrepreneurs assurés au Crédit Mutuel. Tous ? Non. Les assurés du Crédit Mutuel de Bretagne ne sont pas concernés par cette mesure, pour la simple et bonne raison que Arkéa, l’autre grande fédération du Crédit Mutuel (également dirigée par Jean-Pierre Denis) dont le CMB fait partie et est même la tête d’affiche, n’a pas choisi de prendre part à cet élan de solidarité.
Jean-Pierre Denis clame depuis plusieurs années que la préservation du tissu économique breton est l'une de ses priorités. De bien belles paroles, mais quand il s’agit d’agir, il n’y a plus personne, pire, le dirigeant montre son vrai visage. À savoir qu’il n’a aucun attachement à cette région ou à ses habitants.
Car il convient de mesurer l’ampleur de cette décision. Les fédérations du Crédit Mutuel, à l’instar d’Arkéa, bénéficient, contrairement à ce que Jean-Pierre Denis entend nous faire croire, d’une importante autonomie leur permettant de mettre en place des stratégies qui leur sont propres. Dès lors, quand le Crédit Mutuel Alliance Fédérale fait le choix de venir en aide à ses assurés, il le fait en son âme et conscience, mais justifie ce choix par l’état d’esprit mutualiste du Crédit Mutuel dans son ensemble. Et lorsque Nicolas Théry, le président du Crédit Mutuel Alliance Fédérale affirme au micro de Léa Salamé que ce choix est nécessaire pour la préservation du tissu économique local, c’est à se demander à quoi joue Jean-Pierre Denis.
Certes, bon nombre d’assureurs n’emboîtent pas le pas du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, un argument que pourrait avancer Arkéa pour justifier son choix. Mais s’ils ne le font pas, c’est uniquement par crainte de l’effondrement. Or, si le Crédit Mutuel Alliance Fédérale s’en estime capable, notamment en raison de ses importants fonds propres qui ont été renforcés ces dernières années justement pour faire face à ce type de situation, pourquoi Arkéa ne le serait pas ?
Il y a quelques semaines, les deux dirigeants d’Arkéa, Jean-Pierre Denis et Hélène Bernicot, se félicitaient en effet de la bonne santé financière de la fédération. À tel point que selon eux, la banque était à même de quitter la Confédération du Crédit Mutuel et de voler de ses propres ailes. Si l’on suit le même raisonnement, elle doit aussi être à même de venir en aide aux Bretons que nous sommes, non ? Ou alors les intérêts personnels des dirigeants priment sur l’avenir des sociétaires ?
Alors que l’heure est plus que jamais à la solidarité, et qu’on aurait pu attendre du Crédit Mutuel de Bretagne un coup de pouce pour nous aider à traverser cette crise, celui-ci brille par son absence et pire, par son reniement des valeurs mutualistes . Preuve que ses dirigeants privilégient leurs intérêts personnels et non pas celui des sociétaires…
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