Le Débarquement, le Président et les avions en Ukraine : escroquerie politique et insulte absolue à l’intelligence des Français
« Continuez, Jackson, vous m'intéressez ! »
Inspecteur Le Blanko (2013) https://tenor.com/fr/view/continuez-jackson-vous-interessez-blanco-gif-14535684
On aura assisté, abasourdi, à l'issue de cette commémoration des 80 ans du 6 juin 1944, à un florilège de déclarations plus étourdissantes et stupides les unes que les autres mais en réalité à une opération de véritable escroquerie politique où, sous prétexte de commémoration historique, M. Macron, hors toute autorisation, aura annoncé sa décision d'envoyer des avions français - Mirage 2000-5 -, à l'Ukraine.
L'usurpation événementielle et historique – véritable cas de révisionnisme auquel pas un seul historien digne de ce nom, pas un seul citoyen doué d'un vernis culturel de base ne saurait donner crédit – aura permis à M. Macron, complètement en « roue libre », de débiter des propos qui, dans un pays normal et avec des citoyens normaux à défaut d'un Parlement digne de ce nom et de dirigeants sensés, devraient susciter un véritable tollé, un brusque coup d'arrêt à ce qui constitue une sortie de route politique, militaire, diplomatique aux implications géopolitiques dont l'intéressé ne se rend manifestement pas compte.
La réalité est que l'allocution présidentielle et ses annonces – dramatiques sur le plan géopolitique en ce qu'elles font désormais de la France un véritable co-belligérant dans le conflit ukrainien - n'aura été de bout en bout qu'une insulte absolue à l'intelligence de ses concitoyens, constituant ainsi une grave erreur politique au vu des circonstances actuelles.
À trois jours du scrutin des élections européennes et après la cérémonie du 80è anniversaire du Débarquement, le président de la République s’est exprimé lors des journaux télévisés de TF1 et France 2.
« Le mensonge politique, écrit le chercheur David Fonseca à propos du Mensonge en Politique, est à lui-même sa loi, sa justification, son explication, et il est bien évident qu’on ne peut rien en dire ou presque (sauf à le blâmer ?). Les critiques qui se penchent sur lui et l’analysent pour le réduire à des motivations de divers ordres, emprisonner son sens dans des formules qui le condamnent toujours quasi-unanimement ou de pseudo-équivalences moralisatrices, substituer des rationalisations à son énigme (la vérité finira toujours par surgir), ne parviennent qu’à l’assécher de son sang : travail homicide de l’esprit. Le noyau du mensonge est un ineffable. La singularité de ce discours se situe en dehors de la psychologie, de l’individuel, des références à son monde extérieur – c’est-à-dire à la vérité –, car c’est le plus intérieur de son intériorité qui doit être foré et ramené au jour. La seule évidence : un mensonge est là, il existe, se dresse comme une cathédrale, et tout ce qu’on peut en dire ne parvient pas à le diminuer, car le mensonge se tait. »
Mais il lui arrive aussi de s'exprimer. Honteusement. De manière biaisée. En prenant ceux à qui il s'adresse, qu'il veut tromper, subjuguer, suborner, pour des imbéciles. Pareil comportement est inaceptable et devrait susciter une réaction de rejet, un coup d'arrêt immédiat. Voyez plutôt :
On rappellera ci-après les balises qui font du propos présidentiel un véritable goulasch entropique dans le quel surnagent les grumaux d'une pensée biaisée, manifestement exaltée, émanation d'un homme en désordre.
I- Européennes : « Avec l’extrême-droite, vous n'aurez pas une Europe des vaccins, vous aurez la chloroquine »
Interrogé sur les élections européennes dans trois jours, Emmanuel Macron a assuré « voir les niveaux d’abstention partout en Europe mais surtout en France. J’appelle nos compatriotes à aller voter le 9 juin. Il n’y a qu’un tour. »
Il indique que lors des débats, les candidats de l’opposition attaquent le président de la République. « Bonne nouvelle, je vous réponds ».
« Si demain, la France envoie une très grande délégation d’extrême-droite, l’Europe risque de se retrouver bloquée. S’il y a une nouvelle pandémie, que feront-ils ? Vous n’aurez pas une Europe des vaccins, vous aurez la chloroquine. Vous n’aurez pas les textes qui nous protègent de l’immigration illégale. Nous devons nous battre pour ceux qui se battent pour l’Europe car l’Europe nous protège. »
On a vu ce qu'il en était avec la gestion calamiteuse de la crise Covid, la destruction et la fracture de toute une économie, l'avilissement de toute une société contrainte de se conformer à des mesures attentatoires aux libertés fondamentales, mais plus que tout, l'immensité qui apparaît de plus en plus du désastre médical qui s'apparente, effets vaccinaux secondaires, à ce qui est déjà considéré et sera de plus en plus considéré (cf. les auditions du Dr Fauci aux USA) comme une véritable entreprise génocidaire dans laquelle on aura empêché une population volontairement apeurée de se soigner normalement, contrainte de céder à l'injection de solutions vaccinales dont les dangers étaient parfaitement connus de leurs fabricants.
On a vu ce qu'il en était avec les bombardements de l'OTAN en Serbie avec la destruction de la Yougoslavie. On voit aujourd'hui ce qu'il en est avec les menées américaines de V. Nulland et le désastre dans lequel OTAN et Etats-Unis ont finalement précipité l'Ukraine.
Quant à l'immigration – la submersion migratoire – la criminalité induite et la fracture ethnique du pays sur fond de guerre ethnique et religieuse avec le problème aujourd'hui majeur de l'islamisation à marche forcée de la France, les propos présidentiels relèvenet de la plaisanterie.
II- Nous serons implacables face à l'antisémitisme », assène Emmanuel Macron
« Nous serons implacables face à l’antisémitisme. Les actes antisémites ont augmenté de manière inexplicable. Quand je vois la jeunesse touchée par Gaza je la comprends. Mais quand cela devient la légitimation des actes antisémites, cela n’est plus la même chose. Oui à l’émotion mais dans un cadre respectueux, sans violence », déclare Emmanuel Macron, totalement hors sujet.
III- Reconnaissance de l’État de Palestine : « On ne reconnaît pas un État » en se fondant sur « l'indignation »
Sur le reconnaissance de l’État de Palestine, « il n’y a pas de tabou ». Mais le chef de l’Etat ne pense pas qu’une telle reconnaissance « fasse pression » sur Benyamin Netanyahou pour un cessez-le-feu.
« L’autre priorité, c’est d’éviter l’escalade au Nord et la guerre avec le Liban. Nous avons un rôle singulier avec le Liban, nous en sommes proches », a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « La France a toujours défendu deux États. Moi-même il y a 3-4 ans quand beaucoup de gens mettaient leur ambassade à Jérusalem. Mais est-ce que je pense qu’aujourd’hui c’est la bonne réponse ? Non. Surtout parce que l’Autorité palestinienne doit mettre en place des réformes. (On ne peut pas reconnaître l’État) avec le Hamas dans les tunnels. (En voyant les images des bombardements,) je ressens la même chose que vous, mais on ne reconnaît pas un Etat sur de l’indignation. Il faut faire un processus. »
M.Macron méconnaît une réalité qui est est très simple avec, d'une part, un Etat qui est en permanence en danger de mort, soumis à des menaces indiscutables (RI d'Iran) et qui dispose d'un droit et d'une obligation légitime de se défendre - fut-ce avec un marteau-pilon pour écraser une mouche - dans la mesure où il a parfaitement compris que sa disparition serait accueillie par des yous-yous dans tout l'univers arabo-musulman qui éprouve une haine viscérale de tout ce qui est judéité, disparition et destruction qui ne feraient ni chaud, ni froid au reste de la pseudo « communauté internationale » dont on nous rebat les oreille et qui s'en moque, et d'autre part une reconnaissance inacceptable d'organisations criminelles, terroristes de seigneurs de guerre (Hamas, Hezbollah) qui tiennent leurs propres populations sous une poigne de fer, que ce soit à Gaza, en Cisjordanie ou au Liban.
Même s'il a déclaré en se faisant mousser une fois de plus que « M. Netanyahou est un interlocuteur légitime, rappelé qu'Israël a été attaqué le 7 octobre, qu'Israël peut se défendre et lutter contre le Hamas mais doit respecter les règles de la guerre et qu'il continuera de travailler avec le premier ministre israélien car cela est indispensable », les deux personnages n'ont rien à voir l'un avec l'autre et il est évident que quoique l'on puisse dire à propos du dirigeant israélien et des dissensions qui l'assaillent, sa personnalité, son expérience font que le cabinet qu'il dirige est un véritable cabinet de guerre avec des enjeux et des généraux d'une toute autre trempe.
IV- C'est dire que si à propos de Gaza M.Macron prône à nouveau une solution à deux États, sa cécité diplomatique en la matière est catastrophique dans la mesure où la France n'a strictement aucun intérêt à s'ingérer dans des affaires pour lesquelles elle ne dispose pas /plus - faute de les utiliser (alors qu'ils existent encore pourtant malgré la destruction du Corps diplomatique) - des diplomates qui seraient en mesure de constituer sous la direction d'un ministre des Affaires étrangères digne de la fonction, de véritables interlocuteurs, fiables et compétents, et qu'agissant comme il le fait il n'aura réussi qu'à importer en France un conflit qu'il est de surcroît incapable de gérer, source de désordres intérieurs.
« Chaque jour qui passe aggrave le drame humanitaire (à Gaza). Nous avons poussé depuis le mois d’octobre des résolutions pour une solution à deux Etats. La position de la France c’est la condamnation du terrorisme, la libération des otages, le cessez-le-feu et la solution à deux États », a souligné Emmanuel Macron ce jeudi soir sur TF1 et France 2.
V- « Nous soutenons la candidature de l’Ukraine pour rentrer dans l’Union européenne », a encore déclaré M.Macron, méconnaissant manifestement l'ampleur du travail d'assainissement à effectuer pour purger l'Ukraine de ses dirigeants corrompus – Zygomyr Zigomar au premier chef -, comme de sa corruption endémique propre à un pays européen devenu l'objet d'un véritable pillage international.
« La France a eu un rôle moteur pour soutenir le rôle de candidat à l’entrer dans l’UE de l’Ukraine. Nous allons continuer à le faire. C’est une opportunité pour que l’Ukraine conduise toutes les réformes qu’il faut pour qu’il s’arrime à l’Union européenne. Mais cela ne se fera pas tout de suite ».
VI- Les menaces de Moscou sont « un signe de fébrilité de la part de la Russie », a aussi estimé M.Macron, faisant ainsi montre d'une mésintelligence absolue d'une situation qui, par-delà le supposé « bluff » dont il s'évertue à créditer V. Poutine, est pourtant très clairement exposée par son interlocuteur quand ce n'est pas par MM. Lavrov ou Medvedev dont la « fébrilité » s'apparente plutôt, pour un observateur attentif, à un calme et à un sang-froid qui mériteraient autre chose que de vains sarcasmes lancés par un amateur.
Interrogé sur la crainte d’un « terrorisme russe », Emmanuel Macron a d’abord indiqué que l’on « passait beaucoup de temps à parler de ce que font les Russes, à dessein, pour nous intoxiquer ». « Depuis le premier jour, les Russes menacent, de la bombe nucléaire, de telle attaque, ça ne change rien. Il faut prendre ça comme un signe de fébrilité de la part de la Russie. »
Et d’ajouter : « Un compatriote a été arrêté en Russie, qui travaille pour une organisation non-gouvernementale suisse. En aucun cas il ne travaillait pour la France, mais nous lui fournirons toutes les protections consulaires nécessaires ». Dont acte, soit dit en passant ledit compatriote pourrait bien recevoir très officiellement, circonstances aidant, le qualificatif d'espion, la Russie ayant en la matière une expérience particulièrement éprouvée et ancienne alliée à une très grande sensibilité sur toutes ces questions.
VII- « On permet à l'Ukraine de frapper des cibles russes où des missiles ont été tirés », a aussi assuré M.Macron.
« Nous sommes aux côtés des Ukrainiens. On permet à l’Ukraine de frapper des cibles où des missiles ont été tirés. Nous interdisons de frapper des civils avec nos armes », a précisé M. Macron, sans doute confiant que son interdiction sera suivie à la lettre par les ingénieurs, techniciens et militaires français accompagnant lesdites armes, de la part d'un pays à l'agonie, militairement essoré en hommes, matériels et munitions, dont l'économie et le réseau électrique sont détruits et qui rencontre de très sérieuses résistances en matière de conscription obligatoire.
Le Lecteur attentif aura compris que la tension montait et que le meilleur était à venir avec, effectivement, l'annonce de M. Macron qui n'est pas à une contradiction près puisqu'après avoir déclaré que « Le défi c’est de former 4500 soldats ukrainiens, de les équiper, de les entraîner, pour défendre leur sol » et de constituer une « brigade française », le même a précisé « qu'il n’était pour l’heure toutefois pas question de soldats français en Ukraine ». Soit.
Car la situation est telle que malgré tout « Le président ukrainien, son ministre de la Défense, ont appelé l’ensemble des alliés pour former plus vite des soldats », a ajouté M. Macron avec une grave fausse-question immédiatement éludée malgré la teneur de ses propos : « On doit se demander si c’est un facteur d’escalade. La réponse est non. »
VIII- Surtout au regard de ce qui suit avec la cerise sur le gâteau : « Nous allons fournir des Mirage 2000-5 » à l’Ukraine, a annoncé M.Macron.
Lequel a indiqué pour rassurer les foules (et sans doute la partie russe), que « La France aide les Ukrainiens à résister mais nous ne voulons pas l’escalade. Très concrètement, nous allons lancer une nouvelle coopération dès demain durant ma rencontre avec Zelensky et nous allons fournir des Mirage 2000-5 et proposer de former les pilotes », annonce Emmanuel Macron sans en préciser le nombre pour le moment.
Qui est franchement au courant de cette coopération étendue qui prend la tournure de fonds irrémédiablement perdus ?
IX- Le fait est que « Le moment de la paix ne peut arriver que si l’Ukraine résiste », a bien insisté M. Macron.
« La Russie est à nos frontières », a-t-il déclaré sur TF1 et France 2. « La seule paix que nous défendons est une paix (respectueuse) des deux parties, avec un accord qui donne une place au Donbass. Le moment de la paix ne peut arriver que si l’Ukraine résiste. »
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« Si nous n’avions pas fait, nous, Américains, Japonais, si nous n’avions pas fait tout cela, l’Ukraine serait devenue un satellite russe », a-t-il déclaré, ses « conseillers » ayant sans doute préféré ou omls de lui dire que la question du Donbass et de sa partie ex-ukrainienne russophone (celle qui a été bombardée durant huit ans de 2014 à 2022) était aujourd'hui réglée.
Quant à l'ukraine comme « satellite russe », je serais personnellement très heureux de m'entretenir avec lui, à une heure de grande écoute, sur le côté « satellitaire » et feudataire de l'UE et de la France, quelque peu vassales vis-à-vis du suzerain que représentent les Etat-Unis d'Amérique.
Et ainsi voilà que « La Russie a trahi le message du Débarquement », a estimé M.Macron
« En février 2022, Poutine a décidé de lancer une guerre complète. Il se met en infraction complète et commettre des crimes de guerre, de fouler au pied le droit international. De fait, la Russie a trahi le message du Débarquement », estime Emmanuel Macron répondant sur la non-invitation du président russe aux commémorations des 80 ans du Débarquement et faisant preuve, sinon d'une mauvaise foi absolue, d'une ignorance crasse du droit international (cf. la trahison des Accords de Minsk, la promesse de non-extension de l'OTAN) comme de l'Histoire elle-même avec l'immense et prodigieux effort humain et militaire déployé par la Russie durant la Seconde Guerre mondiale pour contrer l'Allemagne à l'est et permettre à l'ouest un Débarquement qui aurait probablement échoué. Il devient évident que M. Macron n'a probablement jamais eu connaissance de l'Opération Bagration.ii
X- Jour du débarquement : « On ne peut pas s’empêcher de faire un parallèle » avec l’Ukraine.
« Je veux dire que les Français étaient au rendez-vous de ce jour », a indiqué M.Macron en évoquant la commémoration du jour du débarquement, oubliant ce que le général De Gaulle avait dit à ce propos en se refusant à commémorer l'événement.iii
Mais qui peut encore avoir l'envie d'écouter pareils propos ?
Qui peut accepter, sauf à faire preuve d'une mentalité de serpillère, de s'infuser une allocution ou entre approximations, vérité alternative ou parallèle (chacun appréciera), travestissement de la réalité et des faits, déni de la réalité et décisions d'une dangerosité majeure, un Etat-Major, de haute fonctionnaires, des décideurs, des citoyens, des entrepreneurs, toute une population qui réfléchit, analyse, comprend, se voit ainsi infliger un véritable goulasch assaisonné de médiocrité et de mésintelligence consommées ?
Puissent les éléctions européennes du 9 juin prochain jouer le rôle que chacun espère secrètement, première étape d'une chasse d'eau destinée à vider cette tinette politique devenue un risque et un danger géopolitique et militaire plus que préoccupants.
iFONSECA David, « Politique du mensonge. Les « vérités » du mensonge en politique », Droits, 2013/2 (n° 58), p. 235-264. DOI : 10.3917/droit.058.0235. URL : https://www.cairn.info/revue-droits-2013-2-page-235.htm
iiL’opération Bagration, pendant la Seconde Guerre mondiale, est une offensive d'été des forces de l'Union soviétique menée du 22 juin au 19 août 1944. Nommée en référence au général Pierre de Bagration (1765-1812), elle vise à libérer entièrement de toute occupation militaire allemande la RSS de Biélorussie (Russie blanche) et à éliminer le Groupe d'armées Centre.
C'est la plus grande opération militaire de l'année 1944. Elle se déroule peu de temps après le débarquement des Alliés en Normandie et contribue à l'issue de la bataille de Normandie en bloquant les forces nazies sur le front Est, évitant ainsi qu'elles ne viennent assister le front Ouest.
L'Armée rouge déploie à cette occasion une puissance qui stupéfie les autres belligérants des deux camps. Sur une ligne de front s'étendant sur 1 000 km, les Soviétiques avancent de 600 km en deux mois ; à l'issue de ce mouvement, la défaite du groupe d'armées Centre est consommée.
Techniquement, les trois armées qui le composent (4e, 3e panzer et 9e armée) sont détruites, et seuls des éléments épars refluent en Prusse-Orientale et dans les Pays baltes. L'Union soviétique détruit près de 30 des divisions du groupe et brise complètement la ligne de front allemande.
C'est la plus grande défaite de la Wehrmacht et de l'histoire militaire allemande, avec environ 450 000 soldats perdus et 300 000 autres encerclés dans la poche de Courlande. Cette attaque peut être placée au sein d'un contexte plus large.
L'envoi d'importants renforts allemands pour endiguer cette offensive a dangereusement affaibli le groupe d'armées Ukraine du Nord, ce qui permet aux Soviétiques de pousser leur plan stratégique pour l'été et l'automne 1944 : l'obtention de têtes de ponts solides à l'ouest de la Vistule avec l'offensive Kovel-Lublin et l'offensive Lvov-Sandomierz, puis fin août, avec l'offensive Jassy-Kishinev, la conquête de la Roumanie et de ses champs pétrolifères, qui prive le Troisième Reich d'une ressource vitale.
Cf. pour plus de détails sur cette source, carte à l'appui, https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Bagration
iiihttps://infodujour.fr/societe/geopolitique/74974-quand-le-general-de-gaulle-refusait-de-participer-aux-commemorations-du-debarquement-de-1944
En octobre 1963, le général de Gaulle explique son choix à Peyrefitte qui l’interroge : « Eh bien, non ! Ma décision est prise ! La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué d’Alger à Londres, le 4 juin. Il m’a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. Et il m’a annoncé le débarquement, sans qu’aucune unité française ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés rudement. Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne (il appuie). Il m’a crié de toute la force de ses poumons : « De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large ! » (Il me l’a déjà dit. Ce souvenir est indélébile.)
« Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne ! Ils avaient préparé leur AMGOT, qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis. »
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