Le début de la fin d’un conte de fées moderne
Joe Biden vient d'annoncer qu'il ne briguera pas finalement un second mandat à 81 ans, tout en restant dans ses fonctions jusqu'à leur terme en janvier prochain.
Il y a peu de chances que ce soit une décision personnelle, si on considère qu'à part sa femme, à peu près tout son camp politique le lui demandait avec plus ou moins d'insistence depuis sa catastrophique prestation télévisée lors de son débat récent avec le candidat républicain , Donald Trump. Il n'a pu en effet cacher lors de ce débat le degré d'avancement de la dégradation de son état mental, attribué à une forme de démence sénile qui ne lui donnait probablement pas la lucidité pour prendre seul cette décision. Rester équivalait pour le camp démocrate à un suicide pur et simple et pas seulement pour cette élection à venir, donc en soi ce renoncement n'est pas une vraie surprise.
La surprise est ailleurs.
Elle réside déjà dans le fait que depuis 4 ans l'état de santé de Joe Biden aurait dû exclure qu'il puisse endosser le costume de président ou au mieux y demeurer pendant un mandat complet.
Dès 2020, la presse US alternative mentionnait déjà les nombreuses boulettes du candidat à la présidentielle qui faisait campagne « depuis sa cave » , était quasi invisible et se réfugiait derrière le prétexte d'une épidémie en cours pour ne pas débattre et exposer ses idées.
A peine élu, ses chutes régulières et ses trous de mémoire aurait dû alerter la pseudo opposition pour exiger un examen médical, voire l'application du remède qu'on avait voulu servir à Trump à savoir une procédure de destitution (pour cause médicale). La réalité est que son état de santé a été dissimulé par à peu près tout le monde et récemment des parlementaires menaçaient Merrik Garland, Procureur général des USA de le trainer devant une commission ad hoc les menottes aux poignets pour rétention de documents prouvant l'incapacité du président à assumer ses fonctions. Mais toute la grande presse a couvert (au sens de dissimuler) l'affaire depuis le début et une compilation récente de propos journalistiques et de personnalités politiques diffusée sur « X » disait en substance peu de temps avant le débat, qu'il ne fallait pas croire nos yeux menteurs, car l'esprit de Joe Biden était plus affuté que jamais..On parle d'un homme qui a peine élu avait assisté aux obsèques d'une personnalité politique qui lui était chère et qui quelques semaines plus tard lors d'une conférence demandait autour de lui si « elle était présente dans la salle » à la grande gêne de son équipe autour de lui...
Après le débat qui aura ouvert les yeux de tout ceux qui les avaient « grands fermés » des membres du Congrès demandaient ouvertement « qui assurait la fonction de président des Etats Unis puisqu'il en était manifestement incapable et depuis quand ?... ».
Un peu tard, beaucoup trop tard sans doute.
La seule excuse de Joe Biden est probablement qu'on ne peut lui attribuer la responsabilité de son bilan qui semble assez épouvantable.
Explosion de la dette, explosion du flux migratoire (en plein Covid), mauvaise gestion d'un virus créé par les USA qui a tué des millions de personnes, déclenchement de la guerre en Ukraine, dynamitage du gazoduc « Nord Stream 2 » attaque et flicage en règles des médias d'informations qui ne sont pas sous contrôle et ne servent pas la propagande gouvernementale mais font de l'information, développement à outrance du principe « d'inclusion et de diversité » qui consiste à attribuer des postes non au mérite mais au genre, à la couleur de peau, à l'ethnie.
Durant ses quatre années de présence au sommet de l'Etat, le parti démocrate a eu les coudées franches pour faire plonger les USA dans une forme de dystopie fonctionnelle que peu s'attendaient à voir un jour.
Avant son élection, le parti qui n'a de démocrate que le nom avait annoncé, que peu importe le résultat des élections, Biden serait élu. Ce n'est probablement pas un hasard si de nombreuses anomalies ont poussé une fraction du camp démocrate à songer à de la fraude électorale importante et concrètement son équipe aura tout fait pour étouffer l'affaire du portable de son fils qui aurait pu (dû) lui coûter cher.
Mais la véritable surprise est qu'il ne décroche pas complètement et continue à faire semblant de diriger le pays jusqu'en janvier prochain. Il semble pousser en avant sa vice présidente (qu'il a d'ailleurs appelé « la présidente » plus d'une fois), que personne ne semble vouloir voir au sommet de l'Etat, vu ses performances oratoires.
Il restera donc et sa plus grande performance pourrait être finalement d'envoyer son parti par le fond en ayant continué jusqu'au bout le conte de fée d'une présidence qu'il ne pouvait raisonnablement pas assumer dès le début de son mandat.
La démocratie dans toute sa splendeur et ses limites.
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