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Le déploiement de missiles américains en Allemagne comporte un risque pour toute l’Europe

Pour la première fois depuis les années 1980, les États-Unis ont annoncé leur intention de déployer en permanence en Allemagne des missiles à portée intermédiaire. À partir de 2026, des missiles polyvalents à portée intermédiaire ainsi que des armes hypersoniques américaines seront déployés sur le territoire allemand. 

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Le plus dangereux dans cette situation, c'est la répétition d'un scénario similaire à celui du problème des missiles à portée intermédiaire en Europe pendant la Guerre froide. À cette époque, un dilemme de sécurité s'était posé, les missiles à portée intermédiaire permettant de "décapiter" rapidement et subitement l'autre camp. Des concepts avaient été développés, selon lesquels un coup préventif utilisant des missiles à portée intermédiaire serait porté contre les quartiers généraux, les dépôts militaires, les aéroports, les ports maritimes, les infrastructures énergétiques et d'autres cibles importantes. 

Cela ne faisait pas seulement naître la tentation de frapper en premier, mais provoquait aussi des craintes que l'adversaire potentiel puisse vous devancer. En conséquence, il fallait d'autant plus frapper en premier, avant d'être frappé. 

Les États-Unis commenceront à déployer des missiles à longue portée en Allemagne en 2026. Cela a été annoncé dans une déclaration conjointe des deux pays, publiée sur le site de la Maison Blanche. Selon les autorités américaines, un déploiement "épisodique" de missiles à portée intermédiaire aura lieu en Allemagne. La liste des armes déployées inclura le missile SM-6 (un missile polyvalent mer-sol, air-sol et sol-sol), le missile de croisière Tomahawk, ainsi que des armes hypersoniques en cours de développement, qui ont une portée bien plus grande que les actuels moyens offensifs terrestres en Europe. Ces mesures seront prises pour montrer "l'engagement des États-Unis envers l'Alliance de l'Atlantique Nord et leur contribution à la dissuasion globale en Europe", selon le site de la Maison Blanche. 

Le déploiement d'armes américaines en Allemagne n'est pas une nouveauté. Il s'agit de plans de longue date. Les armes seront déployées sous le commandement de la Force opérationnelle multidomaine des États-Unis en Allemagne, faisant partie du 56e commandement d'artillerie de l'armée américaine, dissous en 1991 et réactivé en 2021. 

C'est une étape sérieuse dans l'escalade, bien que prévisible, surtout après le retrait des États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) en 2019. Le 2 août a marqué le cinquième anniversaire de la cessation du traité entre les États-Unis et l'Union soviétique (Russie) sur les missiles à portée intermédiaire. 

L'apparition de ces armes augmente la menace potentielle pour la Russie, mais n'apporte pas de changements fondamentaux à l'équilibre des forces en Europe. Il est possible désormais d'affirmer que tous les formats précédents de négociations sur le non-déploiement de missiles à portée intermédiaire sont définitivement enterrés. 

L'accord américano-allemand sur les missiles, au lieu d'assurer la sécurité promise, comporte de nouveaux risques non seulement pour l'Allemagne, mais aussi pour le reste de l'Europe. Ainsi, l'Europe, et en premier lieu l'Allemagne, devient à nouveau une cible potentielle pour les missiles russes. 

La Russie avait déjà averti à plusieurs reprises que si les États-Unis déployaient des missiles à portée intermédiaire quelque part, elle renoncerait à son moratoire volontaire sur le déploiement de tels systèmes. 

Le 4 juillet, lors d'une conférence de presse à Astana, le président russe Vladimir Poutine a annoncé le début de la production de missiles à portée intermédiaire par la Russie. La Russie mène également des travaux de recherche et de développement dans ce domaine. "Nous sommes prêts à commencer la production. Nous avons déjà donné les instructions nécessaires à l'industrie. En ce qui concerne le déploiement, j'ai mentionné que nous déclarions un moratoire sur le déploiement éventuel de nos systèmes correspondants jusqu'à ce que ces missiles n'apparaissent dans une région du monde. Si les missiles à portée intermédiaire de fabrication américaine apparaissent quelque part, nous nous réservons le droit d'agir de manière symétrique", a-t-il précisé. 

Il n'est pas certain que Moscou attende le déploiement de ces missiles en Allemagne en 2026. La Russie pourrait décider d'agir de manière préventive.

Alexandre Lemoine

Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n'engagent que la responsabilité des auteurs

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Source : https://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=6241


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22 réactions à cet article    


  • jocelyne 3 septembre 2024 18:41

    en effet, cela risque de retomber en morceau dans un jardin, il faut éduquer ses chats et chiens.


    • Astrolabe Astrolabe 3 septembre 2024 19:31

       

      Entièrement d’accord avec Lemoine, les missiles de l’OTAN sont très très dangereux car leur bout est très pointu.

      Tandis que les missiles russes menaçant l’Europe de l’ouest sont gentils car leur sommet est tout arrondi .

      CQFD  smiley


      • mursili mursili 3 septembre 2024 19:50

        @Astrolabe

        Ce qui est rigolo c’est que l’URSS a disparu mais que la Russie reste l’ennemi.

        Poutine aurait dû méditer cette pensée de Julien Freund :

        « Vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi, comme tous les pacifistes. Du moment que nous ne voulons pas d’ennemis, nous n’en aurons pas, raisonnez-vous. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitié. Du moment qu’il veut que vous soyez l’ennemi, vous l’êtes. »

        Vladimir Poutine à la Conférence sur la sécurité de Munich en 2007
        https://youtu.be/TTJ4KZZyzrg


      • perlseb 4 septembre 2024 12:26

        @mursili
        Exactement. Poutine a souhaité adhérer à l’OTAN, Clinton n’y était pas farouchement opposé (même s’il a dû être surpris). Malheureusement (et c’est une évidence depuis JFK et Biden), ce ne sont pas les présidents américains qui décident.


      • Com une outre 3 septembre 2024 20:18

        Ce ne sont pas les missiles le danger, mais les imbéciles qui les utiliseront.


        • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 4 septembre 2024 06:24

          @Com une outre

          Salut, pour moi si, ce sont les deux en fait je pense, pas de missiles sans imbéciles, de meme que la phrase de Einstein où il dit ( dit avec mes mots) que ce sont ceux qui ne font rien face aux truands du sommet qui sont responsables du désastre humain elle est aussi fausse, ce sont les deux qui sont responsables...de meme que il est impossible de dissocier la mort de la vie, car naître = mourir...



          • Durand Durand 3 septembre 2024 23:23

            Pas 53:00 mais 18:00…

            ..


          • Alors le ou les crétinos della franchouillardise ..0 ,

            Tous les systèmes qui fonctionnent comme de l’artillerie( sol-sol , sol-air ( obus , missiles , drone-multiples ,,)) subiront automatiquement des tirs de contre-batterie .

            Les systèmes satellites , acoustiques sont là pour gérer ces guidages ou localisations ( OTAN ou Russe ).


            • Jean 4 septembre 2024 10:20

              @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
              « Les systèmes satellites , acoustiques sont là pour gérer ces guidages ou localisations »
              c’est quoi un satellite acoustique ?


            • @Jean
              réponse satellite , acoustique !


            • Les agences de renseignements lorgnent sur Telegram

              Chocs du monde avec Frédéric Aigouy, à voir en intégralité sur TVL : https://youtu.be/LqodGE6lq7M?si=V30Sqqk5WGlnZhZM


              • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                Macron a servit de leurre comme en son temps le GVT français et ses sayanim ont piégé Gemplus avec la participation de la droite et des socialistes.

                  Gemplus est considéré comme un véritable cas d’école en matière de guerre économique moderne et d’intelligence économique. L’entreprise, numéro un mondial de la carte à puce devant SchlumbergerSema, Oberthur Card Systems et Giesecke & Devrient est victime d’un espionnage économique intense puis d’une prise de contrôle par les services de renseignement américains.


              • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                La France pays de toutes les trahisons ...


              • Compte tenu du fait que les sources ukrainiennes font désormais état de 600 à 700 tués et blessés à Poltava, il est très probable que nous ayons observé aujourd’hui la frappe la plus meurtrière de la guerre, qui surpassera les frappes sur la caserne des mercenaires du terrain d’entraînement de Yavorov (2022), la caserne de la 79e brigade des forces armées ukrainiennes (2022) ), la caserne du centre d’entraînement de Desna (2023), où dans chaque cas il y a eu plus de 200 morts. De plus, dans le cas de Poltava, il est évident pour tout le monde que ce sont les militaires qui ont subi une frappe de précision.

                En plus de la négligence des dirigeants ennemis, qui ont exposé un grand nombre de personnels à cette frappe (oui, ce n’est pas seulement nous qui sommes des idiots organisant des formations dans la zone de destruction efficace par le tir de l’ennemi - cet exemple montre pourquoi il n’y a pas nécessité d’organiser de telles formations dans les zones où un missile balistique peut arriver), il convient de noter l’excellent travail de notre reconnaissance, qui a identifié cette cible et assuré sa destruction effective, à la suite de laquelle l’ennemi a immédiatement perdu plusieurs bataillons. Les missiles travaillèrent avec leur précision habituelle.


                • –Croyant parler à Jacques Attali, Boris Johnson veut « plus de jeunes Ukrainiens » comme chair à canon

                  « Il faut aider les Ukrainiens », s’est enflammé l’ex-Premier ministre, énième victime des imitateurs russes Vovan et Lexus, qui se sont fait passer pour le parrain de Macron en politique.

                  Et Johnson de se plaindre qu’« il n’y a toujours pas de mobilisation massive de l’armée ukrainienne » et de l’âge des soldats de ce qui reste de l’armée de Kiev.

                  « Ils n’ont pas encore recruté beaucoup de leurs jeunes » pour se faire tuer pour l’Occident.

                  Maintenant, nous travaillons à la livraison de missiles ATACMS. Nous devons au plus vite leur donner le droit d’utiliser ces armes. Et nous devons les aider à détruire le pont de [Crimée].

                  Question : Attali, à qui Johnson confierait-il tout ça, partage-t-il le même avis ?


                  • « Gouvernement technique »–Peu importe qui met en œuvre les mesures dont j’ai donné la liste : Jacques Attali lâche le morceau

                    « Ce qui doit fait aujourd’hui, serait mieux fait par un gouvernement technique », a-t-il expliqué.

                    Gouvernement technique « qui, dans un monde idéal, verrait l’Assemblée lui dire : « Faites tout ce que vous avez de mieux à faire pendant les mois qui vous sont attribués » et et on verra ensuite dans un an ».

                    « Est-ce que vous avez des noms pour incarner ce gouvernement ? », demande la journaliste de LCI.

                    « Peu importe », coupe le « conseiller des présidents ».

                    Quelles sont donc les mesures d’Attali ?

                    Celles qu’il présente (https://www.lepoint.fr/politique/presidentielle-les-mesures-d-attali-pour-sauver-la-france-29-10-2021-2449805_20.php), entre autres, dans Une société positive, un « livre programme » pour la présidentielle de 2022 : écologie capitaliste, dictature sanitaire, des gadgets comme le microcrédit et une « gouvernance » oligarchique et ploutocratique.


                    • Christophe 4 septembre 2024 18:43

                      Les missiles hypersoniques américains ?

                      C’est du rêve, les américains n’y arrivent pas à développer cette technologie et ils ne parviennent pas non plus à détourner les cerveaux russes qui ont mis au point cette technologie.

                      Pour le reste, en effet, c’est un danger pour l’Europe mais moins pour les USA, ainsi ils s’exonèrent de leur responsabilité en la mettant sur les allemands après avoir poussé à leur appauvrissement économique. Le chancelier doit quand même être sélectionné pour sa capacité à avaler des couleuvres.


                      • titi titi 8 septembre 2024 23:20

                        @Christophe

                        « C’est du rêve, les américains n’y arrivent pas à développer cette technologie »

                        Il n’y a rien de fondamentalement nouveau dans les « véhicules hypersoniques ».

                        Les américains ont fait volé des avions hypersoniques il y a plus de 60 ans.
                        Visiblement à cette époque ils savaient faire.
                         

                         


                      • LeMerou 5 septembre 2024 06:33

                        @Patrice Bravo

                        Bonjour,

                        Quelle nouvelle étrange. Bon, d’après votre article ce n’est qu’une intention aussi et dans le contexte actuel, il faut être prudent, les mots, les grandes déclarations même écrites n’ont plus forcément de sens réel si ce n’est que d’envoyer des messages à la Russie et entre autres de rassurer leur concitoyen et d’en esbaudir d’autres.

                        Toutefois, cette information vient confirmer une chose que beaucoup savent mais n’osent ou s’interdisent de dire. Un des états fondateurs de l’Europe n’a que faire de cette dernière, sauf pour protéger ses intérêts aux détriments des autres.

                        Tous ceux qui caressaient des idéaux utopiques de défense Européenne en sont pour leur compte. Pourtant les exemples du passé sur une « coopération » militaire aurait dû leur ouvrir les yeux, mais non  !

                        L’Allemagne est et reste inféodée à son « vainqueur », qui, ne pouvant au soir des batailles étendre son emprise sur ce qu’il se doutait de l’idée de la « construction » Européenne à habilement joué l’affaire.

                        Il n’y a que nous, enfin nos « politiques » grands rêveurs qui défendent contre vents et marées ce concept européen mis en place par une peur logique, se disant qu’il vaut mieux être associé même en se faisant avoir qu’être adversaire.

                        Mais n’en doutons pas le « Saint Empire » une fois ses couleurs retrouvées, a insidieusement imposé ses vues au restant de la communauté béate d’admiration devant un modèle de réussite économique, ne se rendant même pas compte de l’écrasement qu’ils subissaient.

                        Bref le redéploiement de ce genre de matériel militaire, est comme un coup de poker, dans un grand jeu géostratégique dont tous les acteurs « conscients » n’ont qu’une chose en commun, Perdre. 

                        Nous ne sommes plus dans les années de la dernière guerre mondiale, le colosse, le géant, le gendarme du monde est devenu « fragile » situation inconfortable pour eux. Même s’il reste la première puissance mondiale militaire, ils ont « imposés » leur modèle sans penser que ce dernier pourrait demain se retourner contre eux, mettant à mal leur position dominante.

                        Le souci est comme vous l’avez écrit les « hommes » enfin les dirigeants, qui n’oublions pas tout de même sont « asservis » à la puissance économique et aux intérêts financier, qui en cas de conflit Europe/Russie aurait des conséquences désastreuses. Les souvenirs « joyeux » d’après-guerre pour eux lors des reconstructions pourraient ne pas se renouveler, une guerre c’est bon pour les affaires, mais chez les autres.

                        Il est vrai d’un coté à ce qui se dit, que la Russie est empreinte de sa grandeur passée, peut être ! Pour ma part je ne suis pas dans la tête de leur Président. Un fait est sûr cependant, c’est que certains de ses ex-territoires ne sont plus prêt pour un temps, a de nouveau s’inféoder à eux, bénéficiant des mannes européennes qui se déversent à flots continus.

                        Par contre dans certains autres, ou le trouble règne, ben c’est différent, car là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir et quoi de plus naturel que de rappeler à ces moujiks qui est le maître !

                        Quant à notre Pays, enfin soyons honnête à la bande d’entre-soi dirigeant le territoire depuis des décennies, car nul doute que le peuple n’a pas les mêmes visions qu’eux de la chose.

                        Bref, ces derniers sont prêt à aller en « guerre » à déployer des troupes etc. Que n’a-t-on pas entendu sur le sujet. Notons au passage que ceux qui veulent la « guerre », ces épris de gloire, de combats héroïques aux relents de cauchemars n’y participent jamais directement affrontant l’ennemi dans le blanc des yeux.

                        Ces mêmes qui sont incapables de tenir les comptes de leur Pays, qui sont incapables d’éviter à leur citoyen de manquer d’aspirine et j’en passe.

                        Imaginez donc comment « l’Ogre Russe » pour reprendre un terme à la mode, regardant cette agitation sur le perron de son isba doit doucement sourire dans sa moustache.

                        J’oserai même dire, que « l’hypersonicité » des menaces ne doit pas l’inquiéter plus que cela, le dit menaçant ayant beaucoup de mal à faire voler ses avions, à ramener ses astronautes sur son sol.....

                        Notre classe dirigeante me paraît inculte, elle devrait se remémorer des pamphlets ou fables du XVII ème, hélas toujours d’actualité, malgré de grands changements dans le sang, et ce ne sont pas les actualités du moment qui viendraient les contredire n’est-ce pas ?

                        Toutes les souris sont prêtes à occire le chat gardant le fromage, mais aucune ne fait le premier pas, hésitantes devant le risque de ne pas survivre.

                        N’y a-t-il dont point dans cette confrérie vociférante quelques souriceaux dotés de grandeur d’âme et de hardiesse ?

                        De toute façon, un ou une se lancera dans la périlleuse aventure, le restant se délectant des restes comme d’habitude, n’ayant n’en doutons pas un instant quelques regrets devant le sacrifice.

                        « Il n’est pas certain que Moscou attende le déploiement de ces missiles en Allemagne en 2026. La Russie pourrait décider d’agir de manière préventive. »

                        D’ici là, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts... 


                        • Jason Jason 5 septembre 2024 11:54

                          N’importe’ quoi ! Que faites-vous du fait que les USA avaient déployé des missiles Pershing à tête nucléaire en Allemagne depuis le début des années ’80 ? Et du fait que la France et la Grande Bretagne ont un arsenal qui fait réfléchir. Et les sous-marins d’’attaque équipés de missiles nucléaires ?
                          Vous voulez faire peur, vous avez raison. Mais il n’y a rien de bien nouveau dans tout ça. Article sans grand intérêt. Le désarmement nucléaire n’est pas pour demain, hélas.


                          • titi titi 8 septembre 2024 22:59

                            @L’auteur

                            ATTENTION ! Le Goulag s’approche !

                            L’opération militaire spéciale a été déclenchée à cause de la menace des bases et des missiles de l’OTAN présents en Europe de l’Est.

                            Les bases anti-missiles « Aegis Ashore » cachent leur vraie vocation : ce ne sont pas des bases anti-missiles mais des bases de missiles nucléaires, qui encerclent la Russie.

                            Vous avez déjà oublié votre leçon ?

                            Ca a pourtant été assez répété en 2022.

                            Et là vous venez nous annoncer qu’il n’y avait pas de missiles et qu’ils vont commencer à être déployés en 2026 en Allemagne.

                            A quoi ça sert de dépenser autant d’argent en propagande si vous oubliez les fondamentaux ?

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Auteur de l'article

Patrice Bravo

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