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Accueil du site > Tribune Libre > Le Dieu des druides et des Gaulois

Le Dieu des druides et des Gaulois

L’erreur de localisation du site de Bibracte au mont Beuvray s’inscrira sans aucun doute dans la mémoire de notre histoire comme le plus grand scandale archéologique de tous les temps. C’est cet égarement qui a conduit nos historiens de métier dans les interprétations les plus absurdes concernant la Gaule et, en particulier, ses croyances druidiques. C’est ainsi qu’ils ont été incapables de voir et de comprendre l’évolution d’une pensée religieuse qui a influencé tout le monde antique jusqu’à enfanter ce monstre qu’est aujourd’hui l’islamisme radical (c’est le fondement de ma thèse et, en même temps, mon combat). Fort du soutien d’Agoravox, séduit que je suis par la qualité de son mode de publication, n’ayant de soucis que celui de faire avancer la connaissance, je propose de relancer le débat que la communauté scientifique a scandaleusement refusé d’ouvrir après la publication de mes ouvrages.

L’affaire est d’importance. Il importe tout d’abord d’oublier tout ce qui a été dit et de revenir à l’origine sumérienne de notre pensée, laquelle, d’une façon étonnante, resurgit à Bibracte/Mont-Saint-Vincent et à Gergovie/Le Crest .
 
 
Un druidisme primitif.
 
Dans l’église de Mont-Saint-Vincent, ancien temple de Bibracte, que lisons-nous sur ses chapiteaux archaïques ? Uniquement des symboles de la nature, animaux et floraux. Une chouette, ou plutôt hibou grand duc, des lions adossés ou affrontés, et surtout un visage de lion en position centrale, visage d’un dieu qui s’exprime au travers de sa créature la plus guerrière et la plus courageuse qu’est le lion. Nous avons là une évocation des premiers fondateurs de la cité de Bibracte. Ces hibou grand duc et lions sont des symboles d’origine sumérienne que les Phéniciens et Cananéens ont amenés jusqu’ici (mon article http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=21008). Au tympan du monument, un Salomon cananéen rend la justice.
 
Dans l’église du Crest, ancien temple de Gergovie, que lisons-nous sur ses chapiteaux archaïques ? Encore des lions, mais aussi les symboles divins du soleil et de la lune, mais aussi un dieu qui se révèle dans les forces de la nature, portant au sommet de sa tête l’emblème druidique par excellence, deux feuilles de chêne (mon article http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=19503).
 
Nous sommes toujours dans la religion "naturelle" de l’ancien druidisme. Dieu est dans la nature. Il manifeste ses forces et sa présence dans la flore, dans le vivant, dans le soleil et les astres, dans le tonnerre et les éclairs. Et c’est dans la recherche des formes divines idéales de cette nature - merveilleuses volutes mystiques décorant les chapiteaux archaïques - que la pensée des Gaules rejoint celle de la Grèce antique.
 
Un druidisme judaïsé.
 
César écrit qu’à son arrivée en Gaule, les Eduens avaient recouvré leurs anciens clients et même de nouveaux, car ceux qui étaient entrés dans leur alliance, constataient qu’ils étaient mieux gouvernés (VI,12). Sachant par Flavius Josèphe qu’aucun pays existait au monde qui n’ait pas reçu quelque élément de la race juive, on peut supposer que cette nouvelle façon de gouverner l’a été sous une influence judaïque, influence judaïque qui a entrainé, par ailleurs, une évolution du druidisme primitif. Hypothèse confirmée par Celse, à savoir qu’ il y avait beaucoup de rapports et de conformité entre la religion des Juifs et celle des druides (cité par Origène).
 
On peut supposer également que certaines particularités des croyances religieuses gauloises qu’évoque César sont à rapprocher de l’affirmation de Celse. Bien que son témoignage soit un peu confus et encombré de diverses divinités communes, on peut retenir que les Gaulois honoraient un Jupiter, maître des cieux, et un Dis pater dont ils croyaient être issus (ce seraient les druides qui le leur auraient révélé). Plutôt qu’un père Pluton, j’imagine qu’il s’agit d’un Dieu de la Terre, et même mieux, d’un Dieu qui fait naitre du sol toutes choses, y compris les hommes. De même, au lieu d’un Jupiter romain, j’imagine plutôt un Dieu du ciel. Nous avons là une réflexion philosophique dualiste sur le monde et l’existence qui annonce le dialogue esprit/matière qui va se développer par la suite.
 
Cette idée se trouve confirmée dans les célèbres statues du Jupiter à l’anguipède dans lesquelles je vois la cité de Chalon dans le symbole du cheval - et dans un sens plus général, la Gaule - s’appuyant sur un dieu de la terre tout en étant chevauchée par un dieu du ciel.
 
Appliquons maintenant ce raisonnement à la fresque de l’église/temple de Gourdon, au pied de Bibracte/Mont-Saint-Vincent.
 
 Le mystère de la naissance fut certainement le mystère qui suscita chez les Anciens le plus de questions. Cicéron nous conforte dans cette idée : « On trouve en Gaule des druides. J’en ai connu un, l’Eduen Divitiac lui-même. Il passait pour s’adonner à cette étude de la nature que les Grecs appellent la physiologie ».
 On devine que la physiologie de Divitiac consistait à disséquer les corps, in mortu et in vivo, pour comprendre le fonctionnement de leur organisme. Ses travaux l’ont certainement amené à observer dans les cadavres des animaux sacrifiés pour les besoins de la cause, la mystérieuse apparition, puis, le développement progressif du fœtus à l’intérieur de son enveloppe. Il ne pouvait pas ne pas prendre conscience du mystère de l’infiniment petit.

 Qu’on examine maintenant de très près la mandorle de la fresque et on constatera qu’il ne s’agit pas d’un ovale parfait. Arrondie à la base, elle se termine en pointe à son sommet. Il n’y a aucun doute possible ; nous avons sous les yeux la représentation symbolique de l’œuf.
  « Je suis le dieu qui vient de l’infiniment petit. Je suis Celui qui fait naître, qui fait pousser et grandir. Je suis Celui qui mène à son terme le fœtus. » Voilà ce que le dieu de Gourdon proclame depuis plus de 2 000 ans dans sa mandorle en forme d’œuf.

 Le mystère du ciel est l’autre grand mystère après celui de la vie. César nous dit dans ses Commentaires que les druides dissertaient abondamment sur les astres et sur leur mouvement, sur la nature des choses, sur les pouvoirs et l’immortalité des dieux. Il n’est pas nécessaire de puiser à d’autres sources pour deviner que les Gaulois s’intéressaient de très près aux mystères du monde et aux énigmes du ciel.
  Changeons d’optique ! Voilà la demeure du Dieu, dans son oppidum symbolique du ciel dont les oppidum éduens sont les images. Les losanges qui se répartissent tout le long de la mandorle sont des étoiles. Autour du dieu gravitent les quatre animaux ailés de la vision biblique d’Ezéchiel. Vêtu de la toge blanche sénatoriale que recouvre la tunique pourpre phénicienne à la frange ornée, le Dieu de la Gaule et des druides trône sur une Jérusalem céleste.
 Que signifie cette mise en scène symbolique ? En voici la traduction probable : « Je suis la divinité qui règne dans le ciel, dans l’œuf cosmique des origines. Je suis Celui qui vient de l’infiniment grand, Celui qui répand toutes choses du haut du firmament : la pluie, le soleil, le tonnerre. Je suis Celui qui commande le mouvement des astres ; je suis le maitre du jour et de la nuit, le grand ordonnateur de l’univers. »
 
 Dans la main droite aux deux doigts dressés, il n’y a pas qu’un simple geste de bénédiction, mais une affirmation : « Je suis la même divinité qui se manifeste par deux voies différentes ; je suis Celui qui vient de l’infiniment grand et Celui qui vient de l’infiniment petit. Je suis Celui qui fait naitre et Celui qui règne dans le ciel. »
 Pourquoi les Gaulois ne se seraient-ils pas posés, comme les hommes de toutes les époques, l’éternelle question des deux infinis de Pascal ? Ce symbolisme ne présente-t-il pas une étonnante analogie avec les deux mains de Dieu du père Teilhard de Chardin : la main d’en haut, et la main d’en bas ?

 César, en nommant Dis pater, nous a mis sur la piste mais il n’a pas compris que dans l’esprit des Gaulois, ce dieu du ciel et ce dieu de la terre n’étaient en réalité qu’un seul et même Dieu. On mesure l’importance qu’il y a à corriger cette erreur. Car, à l’opposé d’une pensée primitive née dans la superstition, nous avons là une idée de Dieu née d’une pure réflexion philosophique, évidemment en rapport avec les connaissances de l’époque.
 
 Saint Augustin confirme mon interprétation : « Jupiter ne serait-il pas le Dieu unique dont tous les autres dieux ne seraient que des parties ou des forces ? Ne serait-il pas Neptune dans la mer, Pluton dans la terre, Apollon dans le ciel, Mercure pour le commerce et Diespater pour acheminer au jour le fœtus ? »
 
E. Mourey, extraits de mes ouvrages
 
Prochain article : les druides attendaient un messie.
 

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25 réactions à cet article    


  • Arcane 11 juillet 2009 11:54


    L’erreur est-elle dans nos livres d’histoire ou dans les écrits de l’auteur ?


    • Emile Mourey Emile Mourey 11 juillet 2009 12:06

      @ Arcane

      That is the fundamental question.


    • pallas 11 juillet 2009 11:57

      Comment les Celtes pouvaient avoir connaissance de l’existence des Lions ?.

      Sa voudrai dire que les Celtes comme les grecs anciens, etaient des voyageurs ?.


      • Emile Mourey Emile Mourey 11 juillet 2009 12:12

        @ pallas

        Comment les Phéniciens qui apportèrent leur culture à tout le monde méditerranéen pouvaient-ils avoir la connaissance des lions ?


        • Antenor Antenor 11 juillet 2009 12:12

          Il est clair que les chapiteaux des plus anciennes « églises romanes » n’ont aucun sens dans un contexte chrétien.

          Ce chapiteau de l’église de Gourdon présente une très forte ressemblance avec un modèle d’agrafe de ceinturon daté du Vème siècle avant J.C. (figure D page 160 de « Les Celtes, Histoire et Dictionnaire » Vanceslas Kruta)

          http://www.romanes.com/Gourdon/Notre_Dame_de_l_Assomption_de_Gourdon_0044.h tml

          Je ne pourrai probablement pas intervenir sur Avox pendant quelques semaines, bon courage à Monsieur Mourey et bon été à tous.


          • ZEN ZEN 11 juillet 2009 12:37

            « ...C’est cet égarement qui a conduit nos historiens de métier dans les interprétations les plus absurdes concernant la Gaule et, en particulier, ses croyances druidiques... »

            Seul contre tous !
            Mr Mourey n’a peur de rien...


            • Emile Mourey Emile Mourey 11 juillet 2009 13:18

              @ Zen

              Les historiens de métier sont une catégorie d’hommes que Christian Goudineau, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire des Antiquités Nationales, a définie dans ses ouvrages en vouant aux gémonies et à la poubelle des archives nationales les ouvrages dit farfelus des auteurs qui ne sont pas issus du milieu et qui n’ont pas les diplômes universitaires reconnus par la technostructure sur laquelle il règne sans partage.

              Seul contre tous ? pas tout à fait et de moins en moins. D’ailleurs, il n’en tient qu’à vous de me rejoindre dans mon combat. Il vous faut choisir votre camp. Il n’existe pas de juste milieu. On ne peut être que pour ou contre mon article. Citation : les tièdes, je les vomis de ma bouche.


            • italiasempre 11 juillet 2009 13:36

              Bonjour Mr Mourey,


              Il n’y a pas que ça.
              Parmi les historiens de métier les querelles sont aussi très vives.
              Il existe des controverses réelles et variées, notamment sur les civilisations dont on a très peu d’informations de première source.
              C’est le cas des Gaulois, des Etrusques, des Carthaginois et ainsi de suite.
              Votre démarche est très positive, mr Mourey, même si je ne partage pas toutes vos conclusions.
              Amicalement


            • Imhotep Imhotep 11 juillet 2009 18:50

              Je m’attendais à lire quelque chose sur les druides et le monde celte et je lis quelque chose sur une mandorle chrétienne. Tout cela me semble confus.


              • Emile Mourey Emile Mourey 11 juillet 2009 19:42

                @ Imhotep

                Comment ça ? Le but de mon article est justement de vous expliquer qu’il ne s’agit pas d’une mandorle chrétienne. Si vous voulez lire quelque chose qui ressemble à ce que les historiens de métier ou les auteurs d’Astérix ont écrit sur les druides, ce n’est certainement pas dans mes articles que vous trouverez ce qui vous convient.


              • Imhotep Imhotep 11 juillet 2009 21:08

                Ah bon, avec un Christ en majesté, une auréole, les deux doigts qui bénissent, peint dans le cul de four de l’abside principale d’une église. C’est quoi alors ?


                Et si je dis que je n’ai pas compris cela n’a rien à voir avec une connivence avec quelques historiens officiels. C’est que le texte ne me permet absolument pas de comprendre le lien de cette mandorle avec le monde celtique. C’est tout. Ce n’est pas parce que vous parlez ici d’un lion et là de feuille de chêne que cela m’éclaire. Vous ne faites qu’affirmer et puis vous dites que vous avez raison. Un peu de César là, un peu d’Augustin ici et vous croyez que cela suffit ? Il vous en faut peu pour croire que cela peut convaincre. Je le répète je n’ai rien compris et ne vois aucun rapport. Les explications sont décousues, laconiques et rien n’est pertinent.

                J’avais déjà, été assez étonné de vos interprétations d’un texte qui m’intéresse un peu l’épopée de Gilgamesh.

              • Emile Mourey Emile Mourey 11 juillet 2009 22:23

                Vous faites manifestement partie des irréductibles. C’est vous qui vous imaginez que je cherche à convaincre. J’écris pour ceux qui essaient de comprendre un peu mieux leur histoire et qui n’hésitent pas à la remettre en question. Si on en restait aux croyances auxquelles vous vous accrochez, on en serait encore à l’âge des cavernes. Si vous voulez entrer dans le débat pour ou contre, apportez vos arguments et contre arguments point par point, mais vos clichés et vos jugements de valeur, cela n’apporte rien..


              • Emile Mourey Emile Mourey 11 juillet 2009 22:36

                Vous m’accusez en outre de dire que j’ai raison, ce qui laisse entendre que je suis prétentieux. Je constate que vous lisez beaucoup trop vite les textes, ce qui explique que vous ne les compreniez pas. La phrase incriminée est la suivante : « En lisant l’auteur, on peut supposer qu’il a raison, selon son interprétation ». Ce n’est pas moi qui l’ai écrite mais un commentateur.


              • Imhotep Imhotep 11 juillet 2009 22:48

                Excusez-moi mais vous me faites un drôle de procès d’intention. Je n’émets strictement aucune théorie. En revanche vous en émettez avec un sacré culot. Et je répète pour la 3é fois votre texte est une juxtaposition incompréhensible de théories qui mélange tout, toutes les époques, tous les auteurs, pour arriver à prouver votre conclusion dont vous affirmez que César se trompait (mais pas vous). Enfin faites ce que vous voulez de mon commentaire cela ne fera pas plus comprendre vos mélanges ésotériques et cette bouillie pour chat d’où, moi, avec mon petit cerveau je n’arrive pas à trouver un fil conducteur. Vous commencez votre texte par une diatribe qui vous pose comme éminent savant et unique détenteur de la pensée juste :

                C’est ainsi qu’ils ont été incapables de voir et de comprendre l’évolution d’une pensée religieuse qui a influencé tout le monde antique jusqu’à enfanter ce monstre qu’est aujourd’hui l’islamisme radical (c’est le fondement de ma thèse et, en même temps, mon combat). Fort du soutien d’Agoravox, séduit que je suis par la qualité de son mode de publication, n’ayant de soucis que celui de faire avancer la connaissance, je propose de relancer le débat que la communauté scientifique a scandaleusementrefusé d’ouvrir après la publication de mes ouvrages.

              • Emile Mourey Emile Mourey 12 juillet 2009 10:08

                Le procès d’intention, c’est M. Imhotep qui me le fait, avec, en passant, ses propos habituels. Curieuse conception du débat démocratique que de commencer par dénigrer ! Ce commentateur pose néanmoins une question intéressante sur la mandorle chrétienne.

                Je ne vais pas dans ce commentaire revenir sur tout ce qui a été dit, écrit, sur le sujet, depuis l’explication à partir d’une vulve féminine, un cercle qui se déforme en amande, sur la question de savoir si le personnage mis en gloire est le Christ ou son père, si son origine remonterait à une source non chrétienne pour encercler le nom d’un Romain défunt, je constate simplement que la mandorle de la fresque de Gourdon est en forme d’oeuf et que l’oeuf est un symbole qui se retrouve assez fréquemment chez les peuples antiques.

                 L’œuf cosmique du Brahmanisme comprenait dans sa moitié supérieure les sept étages célestes et dans sa partie inférieure les sept étages du Patala ou régions souterraines. L’œuf égyptien d’Osiris renfermait douze pyramides blanches, symbole du bien, et douze pyramides noires, symbole du mal. Enfin, l’œuf d’Orphée, dans la mythologie ancienne, symbolisait le principe fécondant de la nature. L’œuf n’appartient pas au symbolisme chrétien, même si on l’a conservé dans la tradition des oeufs de Pâques.

                Désolé si l’interprétation que je propose peut déranger certaines personnes âgées attachées à leurs traditions mais il y en a d’autres qui cherchent à comprendre un peu mieux le monde dans lequel elles sont embarquées et elles ont le droit de s’exprimer.


              • acoquetel 15 juillet 2009 09:34

                Bonjour Imhotep,

                Je ne répons pas à cet article mais .......
                Bravo pour votre article sur l’affaite TAPIE.
                Je tenais à vous féliciter pour votre job mais je ne savais pas comment vous retrouver.
                C’est un travail excellent. C’est rare de voir des gens aussi fins. Je suis persuadé que beaucoup de gens sont de votre avis mais ont peur de BT , et ils préfèrent se taire ( journalistes, hommes d’affaires, politiques). C’est politiquement correct.
                J’apprécie beaucoup les gens qui disent des vérités franches et brutales.

                A très bientôt.

                Cordialement.

                A Coquetel.


              • octavien octavien 12 juillet 2009 14:34

                Bonjour,

                M Mourey je ne peux que rejoindre Imhotep et constater qu’au fil de vos articles vous versez de plus en plus dans l’autocélébration du visionnaire incompris contre les académiciens perfide.

                De plus votre texte est effectivement un mélange informe de déclaration gratuites qui picore des références un peut partout pour aboutir à un résultat inintelligible.

                Enfin, je voudrai juste souligné qu’il n’est pas étonnant de voir une figue de lion dans une église chrétienne, puisque le lion est le symbole d’un des quatre évangélistes (Saint Marc) officiels de l’Eglise


                • Emile Mourey Emile Mourey 12 juillet 2009 21:44


                  Mes articles ont au moins le mérite de la franchise et si vous ne les comprenez pas, sachez qu’ils sont parfaitement intelligibles aux spécialistes.

                  J’attends donc que les spécialistes qui lisent ce commentaire fassent connaitre leur position. Il y a, en effet, urgence. La construction du muséoparc d’Alésia vient de commencer. Il s’agit donc de ne pas se tromper sur ce qu’on va y mettre, et sur la bataille d’Alésia (avis positif en majorité sur l’explication que j’en ai donnée dans un récent article) et sur les Gaulois, notamment leurs croyances (présent article plutôt mal accueilli).

                  Je pense que des spécialistes comme Jean-louis Brunaux ou comme Maurice Sartre ou d’autres devraient s’exprimer. Ce n’est pas un ultimatum bien que cela fasse 30 ans qu’on me refuse le débat que je demande. C’est tout simplement une question d’honnêteté et de franchise.


                • brieli67 15 juillet 2009 12:18

                  A mon colonel qui m’a envoyé aux calendes grecques

                  http://en.wikipedia.org/wiki/Jesus_Christ_in_comparative_mythology
                  http://en.wikipedia.org/wiki/Mithraic_Mysteries
                  http://en.wikipedia.org/wiki/Dionysian_Mysteries
                  http://en.wikipedia.org/wiki/Early_Christianity

                  Que de similitudes.....
                  Les fresques de la « chapelle » .... ont elles été datées scientifiquement ?
                  Je continue d’affirmer que les Gaulois ne sont que des Celtes
                  Dur dur de sortir du carcan chauvin catho
                  bénédictin cistercien clunicien...... belle trituration de l’histoire !
                  Sabre et goupillon.


                  • Emile Mourey Emile Mourey 15 juillet 2009 12:47

                    @ brieli67

                    A mon colonel qui m’a envoyé aux calendes grecques ???

                    A ma connaissance, les fresques de Gourdon n’ont pas été datées scientifiquement et je ne sais pas si c’est possible. S’il faut en croire les spécialistes (en lesquels je n’ai aucune confiance) la technique antique se serait prolongée au moyen-âge sans beaucoup de modifications (argument facile, ce qui permet de faire des datations au bon plaisir).

                    Je n’ai rien contre les liens que vous indiquez. Il y a longtemps que je me suis rendu compte de la récupération faite par l’institution des anciennes croyances, que ce soit dans les sculptures à la gloire d’Apollon ou autres.

                    Alliance sabre et goupillon ????

                    Bon commentaire.


                  • Spartakus FreeMann Spartakus FreeMann 29 juillet 2009 10:52

                    Bonjour,

                    J’aimerais que l’auteur m’explique le sens de cette déclaration : "C’est ainsi qu’ils ont été incapables de voir et de comprendre l’évolution d’une pensée religieuse qui a influencé tout le monde antique jusqu’à enfanter ce monstre qu’est aujourd’hui l’islamisme radical (c’est le fondement de ma thèse et, en même temps, mon combat).« 

                    Monsieur Mourey, votre combat pour VOTRE vérité est une chose, une appréciation laconique et cependant lapidaire à l’encontre d’un islamisme qui serait radical en est une autre. Si vous cherchez à percer la gangue de l’académisme dictatorial, vous pourriez tout aussi bien commencer par vous défaire des belles images de la propagande officielle.

                    Je ne suis pas pro islamiste ni anti d’ailleurs. Mais que viennent faire les musulmans, qui pour près de 99% sont tout aussi respectable que vous, dans cette bibractesque affaire ?

                    Idem concernant l’influence des »juifs" sur le monde gaulois, ou celte ou atlante. De quels juifs parlez-vous ? Des juifs d’avant la seconde destruction du Temple ? Des membres de la diaspora des premiers siècles de notre ère ? Des Kabbalistes ? Ou simplement, et très logiquement, des marchands qui parcouraient tout le bassin méditerrannéen ?

                    L’Oeuf est-il judaïque ou grec ? La mandorle est-elle oeuf ou symbole du vagin ? Que dire de l’association symbolique entre Marc l’évangéliste et le lion ?

                    Merci

                    Spartakus FreeMann


                    • Emile Mourey Emile Mourey 29 juillet 2009 14:49

                      @ Spartakus FreeMann

                      Monsieur,

                      Les mots ont un sens. L’islam est une religion, l’islamisme une idéologie et l’islamisme radical un terrorisme religieux qui condamne l’infidèle que vous êtes à avoir la tête tranchée.

                      Pour le reste, lisez mes ouvrages et mes articles.


                    • Spartakus FreeMann Spartakus FreeMann 29 juillet 2009 17:05

                      Monsieur Mourey, je vous entends bien, mais que viennent faire les islamistes dans cet article ? Voudriez-vous, par omission, nous laisser accroire que le druidisme serait une solution idéale à la paix religieuse ? Ou bien êtes-vous un néo-païen pleurant sur les temps des anciens dieux ? C’est là que le message n’est point clair, du tout.

                      Quant à me faire couper la tête... Innâ illali wa innâ illayli rajî’ûn...

                      J’ai lu vos articles, mais pas vos ouvrages. J’aime habituellement vous lire, mais je trouve que ces derniers temps vous amalgamez quelque peu des éléments assez dissemblables.

                      Quant à l’influence que vous imputez aux juifs, je la réfute. Ceux-ci furent toujours mis à l’index, même et outre plus dans les sociétés « polythéistes », du fait de leur profession de foi monothéiste. Comment comprendre, autrement que par des contacts marchands épisodiques, un transfert d’éléments culturels juifs dans le monde de la Gaule pre et post-romaine...

                      Cela dit, vous répondez comme un adjudant-chef, mais je ne suis pas troufion de première classe... Je passerai donc la corvée des patates et de leurs épluchures.

                      Cordialement

                      Spartakus FreeMann


                      • Emile Mourey Emile Mourey 29 juillet 2009 17:12

                        @ Spartakus FreeMann

                        Vous avez le sens de l’humour, c’est bien. Mais mon affaire est trop compliquée et trop longue à expliquer. Et puis, je suis pris par mon travail Je vous prie de m’excuser.


                        • Spartakus FreeMann Spartakus FreeMann 29 juillet 2009 17:39

                          Est-ce à dire que vous esquivez à la manière reprochée à l’académisme face à vos thèse ?

                          Sans dialogue, sans réponse aux questions, la frustration est évidente... Aux questions que je vous posais en 2008, ici même, vous étiez alors plus réactif.

                          Moi qui voulais introduire une question sur les liens entre la naissance de la Kabbale en Provence et vos thèses, je me retire en un mutisme de bon aloi.

                          Tous mes vœux pour vos recherches

                          Spartakus FreeMann

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