Le discours de la méthode du président Sarkozy
L’intervention surprise du président de la République, au soir de la mobilisation importante des personnels de la Fonction publique de jeudi 15 mai 2008 contre les réformes gouvernementales qui les frappent, paraît bien inaugurer un nouveau style présidentiel.

L’annonce d’une loi organisant un service minimum d’accueil dans les écoles en cas de grève comme réponse à l’inquiétude exprimée sur l’avenir de la Fonction publique est une méthode qui en dit peut-être plus long que le contenu du projet de loi lui-même.
1- Un leurre de diversion
Il s’est agi manifestement pour le président d’activer de toute urgence un leurre de diversion qui détourne les conversations et les commentaires médiatiques du succès de la mobilisation. Même les comiques fourchettes contradictoires d’estimations policières et syndicales ne descendent pas au-dessous des 100 000 manifestants dans les rues. Et, de fait, l’intervention a fait son effet : les médias ont aussitôt relayé le message présidentiel, reléguant les manifestations et leurs revendications à l’arrière-plan.
2- Un mépris affiché
En second lieu, cette réplique à ce mouvement d’inquiétude par un nouvel encadrement du droit de grève ne pouvait mieux exprimer la considération du chef de l’État pour les personnels de la Fonction publique : nous voulons un service public de qualité, disaient-ils. Justement, leur répond un président pince-sans-rire, commençons par assurer l’accueil des enfants dans les écoles les jours où vous faites grève ! Ce mépris, ouvertement exprimé devant le pays, ne l’est plus derrière les portes capitonnées : il s’affiche ouvertement.
3- Le jeu de la division
Le président joue à l’évidence, en troisième lieu, sur les divisions du pays en opposant les fonctionnaires grévistes et les parents d’élèves « victimes » des grèves qui leur compliquent la vie pour faire garder leurs enfants.
Les représentants de la majorité chargée de relayer la décision présidentielle n’ont pas tari de compassion avec des accents pathétiques pour parler des parents qui n’ont pas les moyens de faire face à ces situations dramatiques. Sur le plateau d’À vous de juger, sur France 2, jeudi soir, Mme Kosciusko-Morizet, qu’on a connue mieux inspirée, faisait chorus avec un entrepreneur habitué de cette émission qui parlait de ses « collaborateurs » obligés de prendre une journée de RTT au risque de désorganiser la journée de l’entreprise.
Reste à savoir si les échaudés du pouvoir d’achat se montreront aussi sensibles à cette compassion que confiants dans la concurrence des supermarchés pour pouvoir acheter plus sans gagner plus.
4- Un droit de grève indolore
Enfin, cette nouvelle contrainte dans l’exercice du droit de grève s’inscrit dans une stratégie qui tend à rendre la grève indolore et donc inefficace. On accepte le droit de grève, inscrit dans la Constitution, mais à condition qu’elle ne gêne personne sauf évidemment les grévistes qui y perdent leur salaire. Ainsi pourront-ils faire grève tant qu’ils voudront, ou du moins tant qu’ils le pourront financièrement. Comme si la grève n’était pas le dernier recours des salariés qui n’ont pas eu d’autres moyens pour se faire entendre !
Pour se lancer dans cette opération dangereuse, il faut que le président ait eu d’impératives contraintes. Il est vrai que la situation tend à lui échapper : des promesses non tenues sur le pouvoir d’achat et sans doute intenables, une cote de confiance au plus bas après seulement un an de pouvoir, une majorité indisciplinée malgré ses rappels à l’ordre. Que lui reste-t-il, sinon à sonner la mobilisation de son électorat pur et dur, représenté par ces gens dont les médias recueillent systématiquement l’opinion outrée les jours de grève sur les quais de gare ou à l’entrée des écoles ? Mais c’est prendre le risque de n’être plus le président de tous les Français. Il l’a pris. Paul Villach
83 réactions à cet article
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Eh oui !
Provoc frontale, sachant qu’il dispose, sur ces mesures, d’une majorité d’opinions favorables au sein de la population (parents embêtés avec leurs enfants, réactions anti-grévistes, etc...).
Dans l’entreprise de démolition globale du système social, c’est une offensive de plus, cette fois-ci en direction du droit de grève, largement orchestrée, d’ailleurs, par l’ensemble du gouvernement, dont plusieurs membres ont déclaré la grève (je cite) "ringarde, dépassée, coûteuse, injustifiée", etc, etc....
On va voir la capacité de réaction des syndicats. Perso, si j’étais à leur place (mais je n’y suis pas), je déclarerai une grève totale et illimitée, histoire de répliquer dans les mêmes termes, en rapport de forces.
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@ Sisyphe.
Grêve totale et illimitée. Chiche !
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Une METHODE chez cet individu ? Première nouvelle, ça fait un an que c’est le championnat de France de l’improvisation chaque mercredi matin... l’homme est grillé. Et même auprès de ces propres troupes ! En un an, c’est un record. On va finir par croire que le plus intelligent du lot c’était Estrosi, surnommé depuis toujours Bac -15 par le Canard.
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@ momo,
Toujours aussi fûté Momo !
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@ Paul Villach,
Je pensais bien que vous saisiriez cette perche tendue généreusement.
Je voudrais quand même revenir sur la "méthode" : depuis quelques jours, Xavier Darcos insistait sur la négligence des enseignants à avertir les parents de cette grève. Faut pas prendre les gens pour ce qu’’ils ne sont peut-être pas.
D’ailleurs, pourquoi s’en prendre aux enseignants parmi toutes les catégories de la fonction publique en grève ? Infantilisation, diabolisation ?
Le gouvernement a réussi à monter l’opinion publique contre les cheminots "privilégiés" l’automne dernier. Cette fois, ce sont les enseignants. Quoi de plus normal ?
Petite précision : nous en sommes à 60 agressions/ jour dans le personnel de l’Education nationale. Continuons !
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@ Villach,
Vous n’allez tout de même pas utiliser l’argument des 60 agressions par jour dans l’Education Nationale pour défendre votre point de vue ?C’est invraisemblable et tout à fait lamentable ! Les dirigeants des Collèges et Lycées sont responsables de la discipline à l’intérieur de leurs établissements et veulent surtout ne rien faire pour qu’elle soit respectée (car celà ferait des vagues qui nuiraient à leur carrière !) ! Ils ne veulent surtout pas non plus l’intervention de la Police ! Une grande partie de ces dirigeants sont des NULS en matière de Management que ce soit pour l’Enseignement ou pour la Discipline et la Sécurité. La merde dans les Lycées, c’est de la faute à leurs dirigeants, merde dans laquelle ils se complaisent d’ailleurs !
En plus, ils ne soutiennent qu’une fois sur 2 les professeurs agressés. Lamentable.
Et pourquoi la Discipline est-elle mieux respectée dans le Privé que dans le Public. C’est uniquement une question de volonté et de sens des responsabilité, ce n’est pas une question de moyens.
Quant à faire garder les enfants lorsque les professeurs font grêve, c’est une question de bon sens, c’est un droit pour les parents.
Il y a trop de petis Cons dans l’Education Nationale. Il va falloir que çà change. 5% sont irrécupérables (complètements politisés à gauche et donc indécrotables) à mettre en retraite anticipée, 20à 30% doivent changer d’état d’esprit. Et je peux vous dire qu’ils vont devpooir changer.
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@ 5A3N5D,
Mes excuses à Paul Villach, mon commentaire ci-essus s’adresse à 5A3N5D et pas à lui.
Le "Mauvais" c’est 5A3N5D", vous aviez compris.
Sorry
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Ca ne fait pas de bien, c’est nul et lamentable. Vous emmerdez tout le monde et vous en êtes fier. hihihirrécupérable.
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On supprime sans cesse des postes pour encadrer les élèves et après on s’étonne que la violence augmente, pour finir par en appeler à la police ! Commençons par remettre des surveillants, bordel !
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Du grand n’importe quoi !
On pensait que la croissance française atteindrait 1,9% en 2007, voilà qu’elle culmine finalement à 2,1. Aussitôt se pâment nos gouvernants : Sarkozy estime que ces chiffres "témoignent de la nécessité de garder le cap", Fillon juge que "C’est une très, très bonne nouvelle", y voyant une conséquence "des mesures que nous avons prises en faveur du travail" et Lagarde ne craint pas de se féliciter : "Vous accueillez ce matin un ministre de l’Economie qui se réjouit et qui jubile. Contre vents et marées, je n’ai cessé de dire que nous serions au moins à 2 %". C’est vrai, mais elle visait davantage, comme le lui rappelle le PS dans un communiqué, en s’étonnant "que Mme Lagarde puisse "jubiler", selon ses propres termes, d’une croissance revue à 2,1% en 2007, alors qu’elle-même avait promis une croissance de 3% au mois de juin, ramenée à 2,5% en septembre, puis à 2,25% en octobre et enfin à 2% en décembre". Ceci posé, on a tout de même une embellie de 1,9 à 2,1. Justifie-t-elle les déclarations extatiques gouvernementales ?
Voyons ce qu’en dit l’économiste Nicolas Bouzou, qui dirige la société d’études Asterès, qu’il a créée, et enseigne à Sciences-Po et à l’Université Paris VII. L’homme est un néo-libéral pur sucre, comme l’atteste ce concentré de propagande patronale que l’on peut lire sous sa plume dans son ouvrage Petit précis d’économie appliquée à l’usage du citoyen pragmatique, publié en mars 2007 : "Nous ne travaillons pas assez, les entreprises investissent trop peu, notre système fiscal pénalise la création de richesse et la croissance future. Quant à notre marché du travail, sa rigidité protège les salariés en place, mais ferme les portes de l’ascenseur social aux plus fragiles. L’Etat enfin, gaspille de précieuses ressources sans compter. Ces assertions reposent chacune sur des faits tangibles, et non sur des a priori idéologiques". Tu parles ! Que les Français ne travaillent pas assez est faux (voir Durée du travail en France : un mensonge d’État), la dénonciation du système fiscal est typique de la droite (purement idéologique, donc) - ce sont de semblables positions qui justifient le scandaleux bouclier à 50% - et le marché du travail, jugé trop rigide, est constamment flexibilisé depuis des années sans que jamais les travailleurs en bénéficient ! Pour preuve, depuis 1980, "la proportion des travailleurs à temps partiel est passée de 6 à 18% de l’effectif salarié total, et celle des autres formes d’emploi atypiques (intermittence, intérim, etc.) de 17 à 31% du salariat" (Le Monde, 30 novembre 2007). Dans le même temps, "le revenu salarial net n’a pratiquement pas augmenté depuis ces vingt-cinq dernières années" (Les Échos, 30 novembre 2007), tandis qu’ont explosé les profits des entreprises : "les approximations optimistes concèdent 16% d’augmentation seulement (des salaires) entre 1987 et aujourd’hui. C’est aussi en 1987 que naissait le CAC 40, avec un indice 1000. Il cotait 5697 points le 11 décembre dernier : + 470%, donc" (Le Monde diplomatique, janvier 2008). Voilà donc à quoi mène le flexibilisation du marché du travail que Bouzou appelle de ses vœux ! Toujours est-il que cet économiste, qui propage de façon aussi éhontée les dogmes libéraux, devrait se montrer enthousiaste à propos de l’embellie de la croissance qui fait sauter de joie le gouvernement. "La trentaine de mesures en faveur du pouvoir d’achat n’ont pas empêché la consommation des ménages de freiner fortement", estime-t-il pourtant, interrogé dans l’édition d’aujourd’hui des Échos. "Le gouvernement se réjouit de bons chiffres dont pas grand-chose de tangible ne montre qu’ils puissent être mis à son crédit", conclut-il.
Michel Sapin, secrétaire national du PS à l’Economie et la fiscalité et ancien hôte de Bercy, est encore plus sévère en fustigeant "la fanfaronnade sidérante du gouvernement" : "Ce niveau de croissance atteint en 2007 reste faible, surtout au regard des résultats obtenus par nos principaux partenaires européens (2,6% pour l’ensemble de la zone euro, 2,5% pour l’Allemagne et 3% pour le Royaume-Uni). L’analyse des enquêtes de conjoncture montre une dégradation profonde et durable des indicateurs économiques en France". Exemple : "la production industrielle se tasse (-0,8% en mars 2008, NdA). L’autosatisfaction dont fait preuve le gouvernement est dès lors totalement déplacée et à tous égards inacceptable."
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@ tous,
Comme vous pouvez le voir, Bonnet est sorti de la cuisse de Jupiter ! Il est fort ce mec !
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Divide et imperare, la "méthode" n’a rien de nouveau, et ne vise certainement pas améliorer la vie des gens.
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Nous ne pouvons pas être d’accord avec vous quand vous écrivez "au soir de la mobilisation importante des personnels de la Fonction publique de jeudi 15 mai 2008 "
Car,comme nous l’avons constaté tous (ceux qui sont sur Paris),il y avait très peu de manifestant (15.000) alors que l’on nous avez prédit un nouveau mai 68
De plus,le rejet par les français du corporatisme exacerbé des fonctionnaires qui ne pensent qu’a leur privilège est devenu indécent pour une majorité de citoyen qui ont des problèmes plus important
De plus,les citoyens dans leur gande majorité approuvent la loi organisant un service minimum d’accueil dans les écoles et en cela,le Président à leur soutien
Le mépris affiché est plutot de la corporation de fonctionnaire qui n’accepte pas le partage avec les citoyens qui travaillent dans le privé et c’est un mépris total,que de manifester pour demander à remplacer les départs de fonctionnaires par d’autres fonctionnaires
Dans se pays,on voudrait nous faire croire que si l’on réduit le nombre de fonctionnaire (5 millions !) la France va s’écrouler !
Oui,l’Etat doit réduire le nombre de fonctionnaire et optimiser les agents sur un éventail de postes qui correspondent aux besoins du service public et des citoyens
L’histoire des grêves avant et après les vacances,nous en avons un peu marre ,d’autant que les plus pénalisés sont toujours les mêmes !
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Michel LERMA – Citoyen français
Actuellement hébergé jusqu’ au 14 novembre 2007 chez
xx xxxxxx
Portable xx.xx.xx.xx
MINISTERE DU LOGEMENT
ET DE LA VILLE
Me Christine BOUTIN
MINISTRE DU LOGEMENT
Paris le 02 novembre 2007
Lettre recommandée A/R
A l’attention de Madame la Ministre ,Madame Christine BOUTIN
Je viens de prendre connaissance qu’une association reconnue comme d’extrème gauche "DAL" ,qui actuellement instrumentalise une minorité de communautariste africains sur des problèmes de logements n’a pas remis "une liste de noms "« jugées comme prioritaires pour le logement selon les critères de la loi sur le logement opposable »
Je fais parti des personnes qui n’ont pas de logements dans mon pays LA France et je vous propose de soumettre mon nom sur la liste, car à ce jour ,je suis un travailleur français, sans logis, sans compte bancaire et sans adresse et je trouve scandaleux de voir des méthodes anti-démocratiques s’imposer par la force devant une représentante de la République afin d’en faire profiter des communautaristes réfugiés économiques dans notre pays qui disposent de problèmes de logements importants et dont les aides sociales à la famille ne correspondent pas aux critères des familles africaines (polygamies, excision sous location de logement hlm………..)
Madame, la Ministre je vous demande de retenir mon nom sur cette liste en priorité
Michel LERMA
47 ans – informaticien (oui !)
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Bulgroz 16 mai 2008 11:58J’instituerai donc la liberté de présentation au premier tour des élections professionnelles et seuls les résultats des élections permettront de dire quels sont les syndicats représentatifs.Après huit jours de grève, un vote à bulletin secret sera obligatoire. Chacun pourra continuer à faire grève même en cas de vote négatif, mais une minorité ne pourra plus faire croire qu’elle représente l’avis de la majorité.
Je crois résolument dans le service public, à son rôle pour l’égalité des chances. C’est pourquoi il est essentiel d’assurer sa présence dans les quartiers en difficulté, en milieu rural, outre-mer. Mais je veux que le service public soit au service du public.Je souhaite que son fonctionnement et ses horaires d’ouverture répondent mieux à vos attentes. Dès l’été, une loi créera un service minimum garanti en cas de grève. En échange des efforts que je leur demanderai, nos fonctionnaires seront plus considérés, mieux payés et leurs carrières seront plus valorisantes.
["Mon Projet" - Nicolas Sarkozy- Mars 2007]
Pour la suite du programme et éviter de faire l’étonné après, consulter la tableau de bord des engagements de l’UMP et de Nicolas Sarkozy :
http://tableaudebord.u-m-p.org/
"Je veux tout dire avant pour pouvoir tout faire après." Nicolas Sarkozt (15 Mars 2007)
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Ca y est : bulgroz a sorti le matos pour son président chéri !
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@ Sisyphe,
Cà vous emmerde bien que Nicolas Sarkozy fasse ce qu’il avait annoncé, il y a plus d’un an avant d’être élu ! Eh bien moi, comme beaucoup d’autres, nous nous en réjouissons. Enfin quelqu’un qui fait en politique ce qu’il a dit ! Nous trouvons même que celà ne va pas assez vite...Et pour le service minimum dans les Ecoles, 60% des Français le soutiennent, çà vous emmerde bien cà aussi ! Là encore, nous nous en réjouissons, d’autant plus que ce sont les salaires non versés aux grêvistes qui rémunèreont les personnes qui garderont les enfants, et celà çà vous fait triplement chier, bien fait !
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Enfin quelqu’un qui fait en politique ce qu’il a dit !
Exact . Et on voit ce que ça donne pour le pouvoir d’achat, sa "priorité."
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Bêtise, naïveté ou malhonnêteté, That’s the question.
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Bulgroz 16 mai 2008 20:57J’instituerai donc la liberté de présentation au premier tour des élections professionnelles et seuls les résultats des élections permettront de dire quels sont les syndicats représentatifs.Après huit jours de grève, un vote à bulletin secret sera obligatoire. Chacun pourra continuer à faire grève même en cas de vote négatif, mais une minorité ne pourra plus faire croire qu’elle représente l’avis de la majorité.
Je crois résolument dans le service public, à son rôle pour l’égalité des chances. C’est pourquoi il est essentiel d’assurer sa présence dans les quartiers en difficulté, en milieu rural, outre-mer. Mais je veux que le service public soit au service du public.Je souhaite que son fonctionnement et ses horaires d’ouverture répondent mieux à vos attentes. Dès l’été, une loi créera un service minimum garanti en cas de grève. En échange des efforts que je leur demanderai, nos fonctionnaires seront plus considérés, mieux payés et leurs carrières seront plus valorisantes.
["Mon Projet" - Nicolas Sarkozy- Mars 2007]
Pour la suite du programme et éviter de faire l’étonné après, consulter la tableau de bord des engagements de l’UMP et de Nicolas Sarkozy :
http://tableaudebord.u-m-p.org...
"Je veux tout dire avant pour pouvoir tout faire après." Nicolas Sarkozt (15 Mars 2007)
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Les chiffres de l’Insee sont contestés. Demandez autour de vous si le pouvoir d’achat des vrais gens augmente ! Avec la stagnation des salaires et l’explosion des loyers, de l’énergie et des prix de l’alimentaire...
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Bon. Comme j’avais proposé un article, hier, en rapport avec la grève, qui n’a pas eu l’heur d’être accepté par les modérateurs, je vous le poste ici, puisque c’est en relation directe avec le sujet :
Tous azimuts.L’entreprise de démolition générale Sarko, Fillon, Medef and Co, après ses offensives contre le code du travail, le contrat de travail, la durée légale du travail, les rmistes, les chomeurs, le smic, s’attaque désormais au droit de grève.
Mettant en pratique les consignes patronales de démolition du programme du Conseil national de la résistance, voilà le nouvel objectif de notre droite des complexés.
En ce 15 Mai de grève, alors que, dans toute la France, les fédérations de fonctionnaires -en tête desquelles celles de l’Education- ont appelé à la grève et à des manifestations pour dénoncer les suppressions de postes et la Révision générale des politiques publiques (RGPP) dans laquelle les syndicats voient un "plan social déguisé", que tous les secteurs de la Fonction publique (Etat, Hospitalière et Territoriale) seront touchés par le mouvement que les syndicats annoncent "très suivi", on assiste, de la part du gouvernement, à une offensive concertée, un véritable tir groupé.
A tout saigneur, tout tonneur : c’est d’abord Xavier Darcos (ministre de l’Education Nationale),qui, après avoir essayé de désamorcer le mouvement, a décidé, comme le 24 janvier lors d’une précédente grève, d’organiser un Service minimum d’accueil (SMA) dans les communes qui le souhaitent pour prendre en charge les enfants du primaire.
La mesure, qui devrait concerner près de 3.000 communes selon le ministère, a provoqué comme en janvier une levée de boucliers des syndicats qui y voient une "remise en cause" du droit de grève, d’autant que Xavier Darcos menace d’en passer par la loi pour obliger les enseignants à déclarer leur intention de faire grève 48 heures à l’avance.Devant le refus des mairies d’assumer une charge qui ne leur revient pas légalement (mais revient à l’état) , il en profite pour dénoncer"la grève des professeurs, mais aussi des maires socialistes" ; histoire de ratisser large, et de désigner à la vindicte populaire ; non seulement les enseignants, les élèves, mais également l’opposition (on comprend que sa non-réelection comme maire lui reste un peu en travers de la gorge)
C’est ensuite André Santini (secrétaire d’état chargé de la fonction publique) qui emboite le pas, jugeant "la grève comme un mode de déclaration daté", lui préférant le petit bandeau "à la japonaise", avec, évidemment, continuation du travail.
C’est encore Eric Woerth (ministre du budget et de la fonction publique), qui estime, jeudi 15 mai, sur i-Télé, que "défiler avec des pancartes pour dire ’je veux plus de moyens’, c’est une manière très égoïste de voir les choses".
On connait la chanson : "prise en otage" des contribuables, pleurnichements pseudo-compassionnels sur les mères qui se retrouvent avec leurs enfants sur les bras (snif !), coût inutile de la grève, et mauvais impact sur le fonctionnement des services publics ; l’éternel refrain victimaire cherchant, comme d’habitude, à opposer des catégories de français entre eux pour les diviser : rien que du très classique orchestré par les violons de la droite-medef.
Mais, là, évidemment, le mouvement s’inscrit dans l’entreprise générale de démantèlement du service social, venant après les remises en cause successives de tous les autres acquis sociaux énoncés plus haut.
Datée, surannée, égoïste, coûteuse, pénalisante, la grève est ainsi désignée comme la prochaine victime expiatoire offerte en sacrifice au dieu-libéralisme, et à la toute-puissance triomphante du marché-roi.
Car, ne nous y trompons pas : cette attaque concertée est loin d’être ponctuelle : elle intervient comme ballon d’essai de prochaines offensives beaucoup plus radicales, cherchant, au bout du compte, à se débarrasser définitivement du droit de grève.
Sous des dehors d’apparente cacophonie, ce gouvernement et cette majorité sont finalement très cohérents : ils s’appliquent à mettre en oeuvre la politique des organismes et de la classe qu’ils servent : le medef, et les détenteurs des puissances financières, dont ils ne sont que les valets zélés.
Ce sera donc aux travailleurs, aux citoyens, de se montrer, de leur côté, aussi déterminés, solidaires et résolus, sous toutes les formes possibles : syndicats, associations, comités d’entreprises, pour empêcher ces atteintes à leurs libertés fondamentales.Plus que jamais, s’éprouve la nécessité de nous regrouper, pour mettre en échec l’énorme tentative de démolition du peuple français, mise en oeuvre par ses adversaires au pouvoir.
VIVE LA GREVE !!!!(cet article a été proposé AVANT l’intervention du TzarKozy, qui n’a fait que confirmer cette analyse)
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Oui, vive la grêve !
Mais tant que vous n’aurez pas compris que l’argument prise d’otage est utilisé CONTRE les enseignants par des plus malins que vous, vous continuez à perdre les batailles les unes après les autres. Mettez les parents d’élèves de votre côté désactivez cette argument car c’est LUI qui va vous manger et pas l’inverse.
Pendant que Sarkozy fait la lune, les imbéciles regardent le doigt et ses copains oeuvrent tranquillement à défoncer le système...
Que font les enseignants ? Ils ne regardent ni la lune, ni le doigt, ils regardent leur nombril, et, comble de la stupidité, ils le cherchent dans le dos...
Aidez nous à vous aider, bordel !
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Bonjour,
Pourquoi l’auteur de cet article ne demande t il pas lui aussi le référendum d’initiative citoyenne qui mettrait immédiatement sous contrôle l’Etat SARKOZY ?
Et en rappelant que le RPR l’avait promis dans l’année...93 que N.Sarkozy avait dans son dscoiurs d’investiture évoqué :" ce peuple français qui qui ne veut pas que l’on décide a sa place.." !!
voir la vidéo sur www.ric-france.fr rubrique Vidéo choc
Ceux qui veulent des réformes justes doivent demander pour être crédibles le RIC pour que les CITOYENS PUISSENT les contrôler et même pour faire leur propositions alternatives.
Selon un sondage BVA de juillet 2007 66% des Français souhaitent que l’on donne les nouveaux pouvoirs aux CIROYENS contre 28% au parlement et 6%NSPP
et 82% pour le RIC selon sondage sofres de 2003
Pas un syndicaliste ne le demande, pourquoi ?
Yvan Bachaud
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Manipulations que tout cela. Il n’y a pas de hausse du pouvoir d’achat, sauf pour une minorité de privilégiés. hihihirrécupérable
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Bulgroz 16 mai 2008 13:05Sisyphe et ces oeuvres, on en redemande.
A X
Mais dis moi, espèce de débile profond, Pétard, je me répète, mais c’est pas humain d’être aussi con : FERME TA GUEULE !!!
A X
Décidément.... ta guueule !!!!! ...
A X
A tous les facistes :Ach ! La noztalchie du Fuhrer !Tous les bulgroz, les drzzz, les lyon, tombent le masque, et nous dévoilent leur vraie gueule de petits salopards racistes, collabos avec le pouvoir en place, veules et bavants...
A Lerma : Mais qu’est-ce que tu peux être con, mon pauvre lerma : c’est pas possible, là : tu le fais exprès ? Oui, pauvre tache ...
A Dalziel :chacune de tes interventions est frappée du seau de la bétise la plus crasse : continue à te caricaturer comme ça :
A hgo04 :Et toi, tu mériterais d’être dénoncé pour accusation calomnieuse sans preuve, patate !Si t’as que des conneries comme ça à avancer, dispense toi d’écrire : ça fera de l’air à tout le monde : merci !
A Polo : T’as raison : des mecs comme toi, c’est dangereux de les autoriser à se regrouper en famille d’esprit
A Dalziel :Et toi Dalziel, tu leur préfères quoi ?... le droit-de-la-connerisme ?
A Dalziel :On ne sait pas de quelle "souche" tu es dalziel, mais ce que tu prouves, à chaque instant, c’est que tu en tiens une fameuse.... couche ! Et puis, les souches, ça ne sert à rien : ça s’arrache, et ça se fait bruler ! Au feu, les "de souche" !
A lui même : Jusqu’à preuve du contraire, le procureur devrait fermer sa gueule, en attendant une enquête et un jugement.
A personne en particulier mais à tout le monde à propos d’un article sur Mai 68 :Qu’est-ce qu’on peut lire comme conneries !
Sur un Article de Morice : Ah ! Un nouveau coup de pied dans la trollinière, et les voilà lachés, remontés comme des coucous. Les bulgroz, les hihan, les weinstein, les calmos, bruxman, etc.... ceux qui n’ont jamais rien à dire sur les sujets, mais de l’insulte et du rejet plein les doigts, la bouche, la gueule...Faut bien qu’ça sorte ; alors, ça se défoule : allez, les trolls, profitez : vous devez être tellement frustrés dans votre vie Mais gaffe à l’analyse et à la réflexion : vous savez que face à elles, vous risquez de disparaitre (c’est ce qui se passe, d’ailleurs, à voir tous vos posts foireux repliés ; et ça, je dois dire que c’est un vrai plaisir)
A Seb59 (intrégralité du post) :“C’est bon de sucer Bush ? “
A Bulgroz :Ne te gène surtout pas : gave toi ; tu débarrasseras le plancher un peu plus vite, et ça fera du bien à tout le monde...
A son ami Morice pour venir à son secours :On ne vous demande pas d’écrire un article, parce que ça, vous n’en êtes pas capables, mais au moins de nous épargner vos petits cacas nerveux : merci d’avance.
A Dalziel :si tu avais le 10ème du 1/4 de son intelligence, tu ne nous gartifierais pas de posts plus stupides et abjects les uns que les autres. Retourne à l’école.
A Lyon :Espèce de vieille patate, si tu savais lire, tu aurais vu que le texte cité n’est pas de moi.Ah ; c’est pas beau de vieillir... ? Fais gaffe, lyon : on va retrouver tes coordonnées, et lancer une fatwa contre toi -
@ Calmos,
" Un peu de modestie......cette photo de toi t’avantage trop......"
La vôtre également, Calmos.
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Ce sont vos commentaires nuls et haineux qui attirent en retour ce genre de réponse. Vous êtes un pollueur bas du front, aigri, xénophobe et réactionnaire. Sarkoziste, en somme.
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@ Bonnet,
Vous vous prenez pour qui le communiste anti-Sarkosyste de service ?
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Une fois de plus j’applaudis à l’analyse et le soulignement du leurre, mais pour une fois, et ça fera plaisir aux ’anti-Villach" de métier, je me permets d’être en désaccord, et je le fais à ma façon : cash, et sans faux semblants :
L’Education Nationale, tout le monde connaît pour l’avoir vécu à un moment donné de sa vie, de l’intérieur. En tant qu’élève ou parent d’élève. Personnellement je suis prêt à me battre pour sauvegarder "l’Ecole de la République", mais je trouve que ce serait pas mal que le corps enseignant m’y aide un peu.
Sarkozy s’appuie (là ou ça fait mal) sur un détail important que le corps enseignant néglige : les enseignants vivent dans une bulle et ne sont pas vraiment conscient de la vie des "gens du dehors", les parents d’élèves... j’en prends pour exemple le jour ou on m’a annoncé une grève pour le jeudi un mardi soir. Je fais quoi de mon gamin moi ? Ben je ne bosse pas, je m’en occupe... on m’a répondu : "vous n’avez qu’à le faire garder pas sa grand mère". Ai-je besoin de développer l’imbécillité de la réponse ? Dans le cas d’espèce les grand mères sont à des centaines de kilomètres...
Alors voilà, je pense que les enseignants prenaient conscience de la réalité du reste du monde, ils auraient encore une chance de sauver leurs petites fesses du grand méchant loup. Il est difficile de s’opposer à l’argumentation de la "prise d’otage" parce qu’elle repose une réalité de faits. Si le corps enseignant organisait lui même la "permanence de l’accueil", il n’offrirait pas de prise aux tentative de destruction des différents gouvernements. Au point ou on en est, si l’éducation nationale ne prend pas conscience de ça, c’est elle même qui se sabordera, et on est plus très loin.
en attendant on se débrouilles, les gars, on est avec vous, mais les désertions se multiplient et si vous ne vous réveillez pas, c’est vous (et nos enfants) qui paierez les pots cassés. Il est temps que nous nous réconcilions et qu’ensemble nous défendions notre système d’éducation.
C’est bien joli d’enseigner la philosophie platonicienne, mais il est temps de l’appliquer
Gros bisous, les gars, les filles
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Sarkozy s’appuie (là ou ça fait mal) sur un détail important que le corps enseignant néglige : les enseignants vivent dans une bulle et ne sont pas vraiment conscient de la vie des "gens du dehors", les parents d’élèves..
Ah bon !
Parce que les enseignants ne sont pas parents, sans doute !!
Encore un qui tombe dans le panneau de la division, de l’opposition des français les uns contre les autres : "ah ben oui, mais moi, alors, comment je fais avec mes enfants ..."
Prise en otage, avantages injustifiés, gnagnagna....
Pendant ce temps, les patrons d’écoles privées (subventionnées par l’argent de TOUS les contribuables, même ceux qui mettent leurs enfants à l’école publique laïque et gratuite), se marrent, et se gavent de fric..
Encore un touché par le syndrome nimby....
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@ Sisyphe,
Je vous signale qu’en payant mes impôts, je finance aussi les salaires des profs de l’Ecole Publique, ce qui me fait particulièrement suer !
Il se trouve qu’il y a 30 ans, j’ai fait les 2 systèmes (Public/Privé) et qu’à l’époque j’étais particulièrement satisfait des 2. Il y avait alors dans le Public un haut niveau de conscience professionnelle qui depuis a fondu comme du beurre au soleil !
NON A L’IRRESPONSABILITE DES 25 à 35% DE DIRIGEANTS ET DE PROFESSEURS DU PUBLIC QUI SABOTENT LE SYSTEME PAR LEURS INCONSEQUENCES ET LEUR ENGAGEMENT POLITIQUE GAUCHISTE !
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Je vous signale qu’en payant mes impôts, je finance aussi les salaires des profs de l’Ecole Publique, ce qui me fait particulièrement suer !
Eh bien, moi je paie mes impôts, alors qu’ils servent à payer les fonctionnaires des impôts. Un vrai scandale ! Sans ces fonctionnaires, je ne paierais rien !
Raisonnement puéril, car vous financez aussi les écoles privées et même les officines de cours privés (payées en CESU.)
Mias, bon, il faut faire des choix. Personnellement, je pense que tant que vous n’aurez pas fait l’expérience de la privatisation de l’enseignement, vous ne comprendrez pas. Alors, privatisons le plus tôt possible, et basta !
http://en.wikipedia.org/wiki/General_Agreement_on_Trade_in_Services
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Et voià...
Le parfait exemple du pourquoi ça va s’écrouler sur la tête du système...
Le corps enseignant est complètement autiste : "ah bon ? Les enseignants aussi se reproduisent ? Non, sans dec ?"
Il me prend pour un con lui ? Non, il a la tête dans le guidon et il manque de recul. Mon commentaire est constructif, et la critique peut l’être aussi, on devrait le savoir en tant qu’enseignant. Mais bon, quand on ne veut pas entendre, on se bouche les oreilles. Alors je vais faire un petit effort : LE problème qui va retomber sur la tête des enseignants du public (dont je soutiens la cause, andouille), c’est que dès qu’on aborde le sujet, on ne réfléchi plus, on se contente de ce genre de contre argument complètement con. Et je te le prouve : oui, les enseignants on des enfants, mais non, les enseignants ne travaillent pas en horaire décalés par rapport à leurs enfants, au contraire du reste de la population. Je serai certainement un des dernier à défendre le corps enseignant dans son ensemble, par principe, et malgré la présence en son sein d’un sacré paquet d’imbéciles obtus dans ton genre. Alors sers-toi un peu de ton intelligence et comprends que je te tends la main au lieu de tendre le bâton pour te faire battre.
J’ai eu cette discussion des dizaines de fois et l’attitude en face est toujours la même : une position fermée et une argumentation qui ne tient pas la route 10 minutes, et ça se termine toujours par des "je hausse le ton"... heureusement que connais des instits et des profs intelligents, ça compense le paquet de couillon qui n’est pas foutu de voir qu’elle se tire une balle dans le pied : ce n’est pas en se mettant à dos un nombre croissant de parents que vous allez résoudre le problème (qui est bien réel et encore une fois je soutiens le fond de vos revendications), mais ta réponse démontre simplement que tu n’a même pas compris le fond de mon propos.
C’est pourtant hyper simple : il faut justement désamorcer cette manipulation qui consiste à dresser les uns contre les autres et ça, il n’y a que les enseignants qui le puissent. Tout ce que je cherche à faire passer comme message c’est "donnez-nous les moyens de vous aider, bande d’abrutis" et moi, de mon côté, si mon gamin est géré par les enseignants les jours de grève, ça me libère et je viens défiler avec toi, pauvre con
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@ 5A3N5D,
Comme je l’ai déjà dit, j’ai fait les 2 systèmes
5 ans de Public en primaire dans mon village (Excellent)
6 ans dans le Privé de la 6ème à la 1ère (Excellent) - Mention Bien en 1ère partie de Bac
1 an en Terminale dans le Public (Excellent) - Mention Bien en Math-Elem
2 ans de Classes Préparatoires auc Grandes Ecoles dans le Public (Excellent)
3 ans dans une Grande Ecole d’Ingénieur (Public) (Excellent)
Aujourd’hui, c’est le Public qui marche à côté de ses chaussures, c’est clair. Je ne dis pas pas qu’il faut supprimer le Public, il faut le réformer et lui faire reprendre conscience de ses responsabilités. Le déclin dure depuis logtemps, il est temps que celà cesse. Trop de fumistes et de gauchistes dans le Public, c’est clair. La merde du Public c’est le Public qui l’a semée, à lui de la rammasser !
Quand je paye mes impôts je sais que je paye pour le Public et pour le Privé et que je paye aussi pour mon percepteur ! Je suis comme vous !
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Ce n’est pas le "gauchisme" qui est à remettre en cause, c’est la bétise, et ça, on la trouve à droite comme à gauche... et moi, en bon gauchiste, je suis dégoûté de la concentration de cette bétise sur les 25 ou 35% dont tu parles...
Et crois moi, ça m’emmerde vraiment de donner raison à un imbécile de droite, mais que veux-tu, je n’y peux rien, personne n’est parfait, surtout pas moi...
’tain... il a réussi à me mettre les nerfs, ce sujet, une fois de plus
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@ Lucien Lacombe
Ce n’est pas parce qu’on se comprend pas direct, qu’il ne faut pas rester correc...
Quant au "au bout de 10 minutes, ils ont plus d’argument..." ; tu m’excuseras, mais là, tu te la joues : ce n’est pas parce qu’on n’a pas la même stratégie qu’on a, pour autant, pas réfléchi et analysé le problème, et les rapports de force. La stratégie, ça se discute, ça s’adapte...
Sinon, désolé de te décevoir, mais je ne me trouve pas plus con que toi ! ..
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Et bien vu le salaire des profs vous ne devez pas payer beaucoup d’impôts !
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Et tous les Ministres qui pondent des réformes immédiatement suivies d’autres avant d’avoir évalué la précédente ! C’est bien facile de mettre tout le monde dans le même sac sans connaître le réalité !
Les élèves ont changé depuis Jules Ferry et même depuis Luc Ferry, mais les commentaires du café du coin ne changent pas !
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Ce que vous ne comprenez pas c’est que garde d’enfant organisé ou pas… les enfants paieront les pots cassés de la politique de Nicolas Sarkozy contre l’éducation national…
Même si les enseignants n’organisent pas la garde comme vous leur souhaitez, je vous conseille de vous ranger au cotés des enseignants… enfin il me semble. Autrement tout le monde sera perdant… Les enseignants et les parents sur le long terme… et la garde de vos enfants ce jour de grève vous paraitra bien futil face a ce que rencontrerons vos enfants plus tard…
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Si l’école est un service public… je ne crois pas qu’elle soit en premier un service public de garde d’enfant mais bien un service public d’enseignement.
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@ Pelmato,
Alors dans ce cas là, il faut interdire la grève dans l’Education Nationale, commen Allemagne. C’est simple !Il faudrait d’ailleurs interdire les grèves dans tous les services publics. !
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Allez voir les conditions des enseignants en Allemagne et en Autriche avant de proposer cette solution en France.
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Le service public comprend tout les service vitaux de la nation. C’est d’ailleurs pour cela que ces secteurs cles, sont confie a l’administration et non a des operateurs.
Le but du controle de ses services par l’administration est d’en assure la continuite.
Le principe de continuite du service publique est l’un des principes fondamentaux du droit publique. Ce principe est la justification principale du maintient de ces services vitaux sous le giron de l’etat.
Alors, non. Le Droit de Greve ne doit pas remettre en cause la continuite du services public. Ces deux droits constitutionnels doivent cohabiter.
Je me demande d’ailleurs la tete que ferait les francais si les personnels hospitaliers decidaient de faire greve et fermaient tous les hopitaux peudant plusieurs jours. Ca n’est pas possible ? ah, oui, parceque la sante est un service vital... Comme l’ecole.
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@ Doge,
Merci Dogen, tout à fait d’accord !
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Alors, non. Le Droit de Greve ne doit pas remettre en cause la continuite du services public. Ces deux droits constitutionnels doivent cohabiter.
On voit tout de suite le spécialiste de droit constitutionnel à l’oeuvre !
Vous proposez quelle solution ?
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Quelle solution ?
Le service minimum, est un minimum.
Je sais pas si c’etait ironique, mais je suis pas specialiste de Droit constitutionnel. J’ai une maitrise de Droit (pas specialise dans le droit administratif) et je bosse dans la finance o_O
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Le service minimum, est un minimum.
Génial, cher maître, mais peu réaliste. En ce moment, se déroule une grève des marins-pêcheurs. Que comptez-vous faire contre le blocage des ports ou des raffineries ? Instaurer un "service minimum ?"
Tant qu’une grève ne dérange personne, elle n’est pas écoutée.
De plus, vous vous trompez de cible : la grève est précédée d’un préavis. Ce n’est pas à un spécialiste du droit que j’apprendrai que, de la date du dépôt de préavis à la date prévue pour la grève, "les parties sont tenues de négocier."
Donc, la grève n’est pas toujours le fait de ceux qui la font, mais de ceux qui l’ont rendue inévitable. Pour beaucoup, c’est l’ultima ratio. Et je me permettrai d’ajouter que, s’il y a des grèves à répétitions dans l’Education nationale, c’est parce que les fonctionnaires de cette administration n’ont aucun moyen de se faire entendre. Et le peu qu’il leur reste, on veut le leur retirer !
Savez-vous, par exemple, pourquoi il ne peuvent faire grève que le mardi ou le jeudi ?
@ Dogen,
Quelle solution ?
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Génial, cher maître, mais peu réaliste. En ce moment, se déroule une grève des marins-pêcheurs. Que comptez-vous faire contre le blocage des ports ou des raffineries ? Instaurer un "service minimum ?"
Droit de greve = droit de bloquage ? ah bon ?
Tant qu’une grève ne dérange personne, elle n’est pas écoutée.
La greve, ce sont des gens qui arretent de travailler (pour manifester generalement) Cela derange toujours quelqu’un.
Ce n’est pas à un spécialiste du droit que j’apprendrai
Je ne suis pas plus que vous un specialiste du Droit.
Donc, la grève n’est pas toujours le fait de ceux qui la font, mais de ceux qui l’ont rendue inévitable.
Certes, mais nous avons assiste ces derniers annees a des mouvement de greves preventifs ?!?
Pour beaucoup, c’est l’ultima ratio. Et je me permettrai d’ajouter que, s’il y a des grèves à répétitions dans l’Education nationale, c’est parce que les fonctionnaires de cette administration n’ont aucun moyen de se faire entendre. Et le peu qu’il leur reste, on veut le leur retirer !
Je n’ai pas dit que je souhaitais la suppression du droit de greve dans l’education nationnale. Simplement qu’il soit ammenage de maniere a etre concilie avec le principe de continuite du service public. Ne vous en deplaise, les fonctionnaires ne sont pas des salaries comme les autres. Ils sont investis d’une mission de service publique qui a ses specificites. Si vous leur retirez cela, ils n’ont plus de raison d’etre et sont remplacable par des salaries du prive.
Savez-vous, par exemple, pourquoi il ne peuvent faire grève que le mardi ou le jeudi ?
non
Quelle solution ?
Pour un prochain message. Je manque de temps
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5A3N5D & Dogène,
Tout d’abord si je suis d’accord avec Dogène sur la nécessité de continuité du service public, si je conçois que cela évite un trop grand disfonctionnement dans les hôpitaux ainsi que dans les transports en commun, exprimer que le service minimum dans l’éducation nationale, dont le but est la transmission des savoirs, permettra d’assurer la fonction est irréaliste.
Déjà, avec les effectifs actuels, la continuité ne peut être assurée avec une telle solution ; après une réduction drastique du nombre d’enseignants qui engendrera une hausse des effectifs par classe, cela devient une pure ineptie. Si vous préférez Dogène, il ne me semble pas que l’école soit uniquement une garderie, mais je peux me tromper !
Il a existé le même type de problème dans les transports. L’orientation, particulièrement à la RATP, fût la recherche de l’amélioration des relations sociales dans l’entreprise et tout cela fût approuvé par les organisations syndicales. Dans un climat social serein, les grèves sont peu nombreuses ; même si il existe dans les organisations syndicales quelques jusqu’au boutistes. Mais notre Président préfère mettre en place un service minimum, ce qui en dit long sur l’état d’esprit.
L’amélioration des relations sociales passe par un respect mutuel et un dialogue ouvert, nécessitant souvent des périodes de négociations plutôt que des décisions unilatérales sans discussions aboutissant généralement à des oppositions fortes. L’orientation du Président est donc claire : il ne souhaite pas dialoguer mais prendre les décisions qu’il juge devoir prendre sans consultation ni négociation ; le service minimum venant donc combler les effets négatifs de ce type de comportement. Il respecte cependant son slogan de campagne de supprimer un fonctionnaire sur deux ; mais l’argumentaire sur la qualité de l’enseignement est non recevable, c’est une décision purement comptable pour faire des économies et la qualité de l’enseignement devra s’adapter.
C’est un choix comme un autre, mais le service minimum, quel que soit le service public auquel il s’applique restreint ou ne compense pas du tout la continuité du service. Dans les transports en IDF, si en temps normal il faut x métros pour transporter les quelques millions de personnes aux heures de pointe (x étant déterminé en fonction du nombre de passagers journalier) et que le service minimum assure y (y < x) métros pour le même nombre de passagers, le service minimum ne pourra assurer le flot normal. Pour l’école, c’est pire, car aucun enseignant ne fera classe à 25 * 2 (ou 3) élèves ; c’est donc un pansement sur une jambe de bois. Mais cela fait plaisir aux français d’après les enquêtes d’opinion ; ce qui me pose souci sur la perception qu’ont les parents de l’école ... une simple garderie durant la journée ?
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Le pire dans tout ca, c’est que ces archaisme vont exactement a l’encontre de toutes les valeurs de gauche.
La degradation de l’enseignement universitaire rend les ecoles prives beaucoup plus competitive. Ecole que les pauvres ne peuvent pas se payer. Les riches s’en foutent pas mal en revanche...
Idem pour l’ecole. L’enfant socialement favorise apprendra toujours a parler un francais correct. Il aura des parents qui pourrons l’aider, lui payer des cours de plus, voir l’inscrire dans une ecole prive.
Rien a faire. On peut tourner le probleme dans tout les sens. Degenerescence du systeme d’education publique, ce sont les pauvre qui trinque. C’est l’egalite des chances, la valeur de gauche, qui est demolie pierre par pierre.
C’est ecoeurant
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Je ne peux qu’abonder dans ton sens...
L’attitude d’une certaine partie du corps enseignant, s’appuyant sur un discours complètement bancal et qui ne tient pas deux minutes la route, va à l’encontre des valeurs qu’elle est sensée défendre... un peu comme le PS qui est le pire ennemi de la gauche.
Le petit mec à talonnettes est bien moins bête que je me plais à le dire et il est en train à la fois de mettre une grosse banane aux enseignant et de démolir le système. Cette attitude suicidaire m’est incompréhensible, et le pire dans tout ça c’est qu’à la fois une majorité de Français est prête à défendre cette profession et les principes de l’éducation publique tout en étant majoritairement aussi excédée par l’autisme de la frange décérébrée de la profession. En ce qui me concerne je retourne à mes occupations professionnelles en laissant ce débat toucher le fond de lui-même
Ciao
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@ Dogen,
Le pire dans tout ca, c’est que ces archaisme vont exactement a l’encontre de toutes les valeurs de gauche.
Dans l’amalgame, on peut difficilement faire mieux. Enseignement public = gauche. Il fallait le trouver !
Je crois qu’il est inutile de discuter face à de tels préjugés. Vous faites glisser le sujet du social vers le politique.
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Vous interpretez mes propos de facon errones.
Ce que je dis, c’est que dans un systeme d’education qui ne fonctionne plus, ou en tout cas, qui fonctionne mal, les premieres victimes sont les enfants defavorises. J’attends donc des forces de gauches, partis, syndicats et autre, de veritables propositions, et pas une opposition sterile.
La droite veut supprimer des postes. Comme je l’ai deja dit, c’est une mesure de finance publique, pas une reforme de l’education nationale. Ca laisse le probleme de l’education, et donc de l’egalite des chances, entier. Car la premiere source de discrimination en France, c’est celle basee sur l’education... loin devant toute les autres.
Apres, pour la politisation du debat, vous etes franchement de mauvaise foi. Le debat est totalement politique, il n’a pas besoin de moi pour cela.
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C’est l’egalite des chances, la valeur de gauche, qui est demolie pierre par pierre.
C’est ecoeurant
Par qui cette "égalité des chances" est-elle démolie, pierre par pierre ?
Par une droite populiste qui contraint les enseignants à accueillir dans leurs classes des enfants "en grande difficultés", voire caractériels ou véritablement handicapés, le tout, avec "obligation de résultats" et sans redoublements.
Les auxiliaires de vie scolaire sont bien là, payées 700€ par mois pour donner la main, mais ils n’ont aucune compétence ni formation pour s’occuper de ces enfants.
Le système est parfaitement ignoble, écoeurant, comme vous le dites. Les officines de cours privés pullulent et ne se sentent plus de joie : les parents les plus aisés peuvent limiter les dégâts en payant des cours particuliers ou autre soutien scolaire. C’est vraiment l’école à deux vitesses. Et ce ne sont pas les enseignants qui sont responsables de cette situation (dont on les accuse néanmoins.) Ils ne font que vous avertir de la situation préoccupante, rien de plus.
Lorsque les parents d’élèves auront compris ce qu’on leur prépare, les éléphants seront roses et voleront. Pour l’instant, il est plus intéressant pour ces messieurs du gouvernement de créer des antagonismes entre enseignants et parents d’élèves, entre salariés du public et du privé.
Alors, je demande à tous les beaux parleurs qui ont passé leur bac dans les années de l’après-guerre s’ils sont prêts à faire deux expériences :
1°/ repasser leur bac (juste pour rigoler, et ça risque d’être rigolo) ;
2°/ d’aller dans une classe et essayer de tenir une journée en dispensant leurs "connaissances" durement acquises à l’école de la vie.
Des amateurs ?
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Mon frère est professeur dans le secteur public, il est athée et il vote socialiste.
Il a toujours mis ses enfants dans les écoles publiques.
Ce ne sera plus le cas à la prochaine rentrée scolaire, il vient de les inscrire dans une école privée confessionnelle.
Pourquoi ? parce qu’il habite dans ue banlieue lyonnaise et que la dégradation de la situation dans les écoles publiques est terrifiante :
vols, rackets, violence continuelle.
Devinez quelle est la cause de cette dégradation. Ce sont les deux pilliers de la société française, l’Ecole Publique et la Sécurité Sociale qui sont en voie de ruine aujourd’hui.
Ceux qui mettent leurs enfants dans les écoles privées payent aussi leurs impôts, ils demandent que les coûts de l’école privée soit déductible des impôts qu’ils payent..
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Tres bien, mais que proposer ?
Le remplacement de l’ecole publiaue par l’ecole prive n’est pas du tout une solution acceptable.
Et si les suppression de postes que veut faire le gouvernement dans l’education nationale me paressent tout a fait justifier, cela ne constitue en RIEN une reforme susceptible d’ameliorer le service public de l’education. Ces suppressions de postes sont une reforme de finance publique pas d’education.
Alors que proposer pour ameliorer l’education ?
(j’ai bien quelques idees, mais elle ferait descendre bien plus d’enseigant dans la rue qu’il n’y en a deja : )
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Et si les suppression de postes que veut faire le gouvernement dans l’education nationale me paressent tout a fait justifier,
Au moment même où Mme Bachelot veut rendre l’école accessible à des milliers d’enfants autistes (lubie du moment ?)
Je n’ai rien contre ces enfants, mais il faut bien comprendre que ce n’est rendre service à personne : élèves et enseignants feront les frais de cette décision.
cela ne constitue en RIEN une reforme susceptible d’ameliorer le service public de l’education.
On ne vous le fait pas dire ! Un moment de lucidité ?
Chaque petit ministre, se croyant dépositaire de la vérité, fait sa réforme. Il y en a en moyenne une à chaque changement de gouvernement. La dernière (avant la prochaine), date de l’an dernier (2007.)
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Le remplacement de l’ecole publiaue par l’ecole prive n’est pas du tout une solution acceptable.
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Qui propose le remplacement ?
Il faut seulement supprimer le zonage et supprimer l’autorisation administrative préalable pour la construction de nouvelles classes dans le secteur privé.
Ce n’est qu’alors que le problème apparaitra dans toute son horreur !
Car l’enseignement public se videra au profit de l’enseignement privé. N’oubliez pas que la réalité et la dimension réelle du problème sont occultés par des mesures de controles administratifs et par des contraintes qui pèsent sur le secteur privé et qui limitent son expansion.
Attendons d’avoir pris la mesure réelle du problème avant de proposer des solutions. Et commençons par libérer l’enseignement.
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Car l’enseignement public se videra au profit de l’enseignement privé.
Une petite remarque d’abord : trouvez-vous normal que les enseignants d’une école privée soient payés par l’Etat, bien que n’étant pas fonctionnaires ?
Ensuite, si l’enseignement public se vide au profit de l’enseignement privé, j’ai un doute sur les points suivants :
- l’enseignement privé acceptera-t-il les enfants "à problèmes ?" ;
- tous les parents d’élèves auront-ils les moyens de payer ce service à leurs enfants ?
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l’enseignement privé acceptera-t-il les enfants "à problèmes ?" ;
Ca depend de l’ecole et ca depend de l’etendue des problemestous les parents d’élèves auront-ils les moyens de payer ce service à leurs enfants ?
Surement pas... -
En proposant cette loi,
Notre gouvernement, supprime l’effet néfaste de la grève, l’effet "prise d’otage " des parents en les obligeant à prendre des jours de congés où au moins à mettre en place un système D de garde des enfants.
Donc beaucoup moins de possibilités pour les grévistes enseignants de se faire comprendre par les parents, voir soutenir,
car à partir du moment où vous n’êtes plus vraiment concernés car vos gamin seront gardés, votre principal soucis disparaissant, vous serrez moins enclins à vous préoccuper des soucis des enseignants de vos enfants.
Donc les futures grèves seront rendue indolore pour la plupart des français (sauf pour les enseignants eux même qui verront leur salaires amputés).
Maintenant, posons nous la question de savoir, si le droit de grève implique aussi le droit de faire chier l’ensemble d’une population.
Je ne crois pas que le droit de grève soit défini comme cela, mais il est vrai que celui-ci s’il n’emmerde plus personne perd son pouvoir de négociations.
Regardez les intermittents, je ne crois pas que leurs statuts aient vraiment évolué depuis 2004.
Donc, si les français travaillant dans le privé, on un droit de grève, qui leur permet de faire pression sur leur direction, car si pas de boulot pas de bénéfice, les fonctionnaires, eux avec cette proposition perdent leur principal moyen de pression.
Cela les obligera peut-être à se syndiquer un peu plus, à élire des représentants modérés et ouverts à la discussion, qui ne brandiront pus à tous bout de champs la grève.
Enfin peut-être que certains enseignants commencent à regretter leurs choix d’urnes de l’année dernière.
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Si la mobilisation enseignante est forte, le service de l’education nationnale sera profondement perturbe, avec ou sans service d’acceuil des enfants.
Des lors, les enseignents se feront entendre par le gouvernement.
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Parce que vous pensez que les autorités se soucient du bon fonctionnement de l’Education nationale ? Vous rêvez ! Tous les profs de France et de Navarre pourraient bien se mettre en grève : si le mouvement ne gène plus personne (et surtout pas les consciences de nos dirigeants), une grève est inutile. Mieux, elle rapporte quelques dizaines de millions d’euros à l’Etat. Que demander de plus ?
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Tout cela est bien compliqué.
Je vais seulement soumettre un " point de détail " à votre sagacité.
Qui, pour se venger d’Allègre en 2002, a voté à l’extrème gauche et ainsi installer Jospin en 3 ème position derrière Le Pen ? Qui a bien pu se tromper de combat et reconduire ainsi le pauvre Chirac ? Qui nous a foutu dans cette m.... ?
On connait trop bien la suite.
Ce que je prédis est simple : les syndicats et principalement , les plus revendicatifs ,vont se faire avoir comme le syndicat des mineurs à la grande époque de la Dame de fer, ouvrant une autoroute aux réformes du right man at the right place du MEDEF. J’ai nommé SARKO.
Mais compte tenu du personnage et des paramètres qui lui échappent, on ne peut que s’interroger sur l’issue du "débat ". Revoir peut-être à cet effet les manuels d’histoire ? Relire Hugo, Vallès, Louise Michel ,Marx, Hegel ... ?
Réveillez-vous les damnés de la terre ....avant que les multinationales ne vous envoient au casse-pipe pour le pétrole ou autre prétexte ! ( consulter le site europe2020.org ,ça peut aider).
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Et pendant ce temps, on ne parle plus des suppressions de postes à venir.
Magnifique rideau de fumée.
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Exact !
Et c’est tout à fait prémédité !
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Oui,enfin !
La rupture promise par le Président Nicolas Sarkozy durant sa campagne comme candidat à l’éléction presidentielle est arrivée
Enfin,un Président va écouter la demande majoritaire des citoyens de moderniser l’administration public pour une meilleure justice sociale pour tous
Durant des années,le corporatisme à guidé la France,livré à une voie sans issue et qui à couté tres chere !
Oui,le service minimum est un droit,
Non ,ledroit de grêve n’est pas remis en cause
Oui,il faut réduire le nombre de fonctionnaires et la voie serait d’en transfert une grosse quantitée dans les Conseils Régionaux ou dans les territoires de communes,qui eux,embauchent dans leur coin des fonctionnaires pour leur administration
C’est une abération de rajouter des couches administratives de fonctionnaires sans faire la réforme de l’Etat
Voila pourquoi,le Président sera toujours soutenu par les français dans leur majorité pour réformer au plus vite notre pays dans son fonctionnement
Les dettes de l’Etat sont en parti importante dû à la masse salariale trop importante par rapport à la qualité du service public reçu
Le ratio doit etre amélioré et nous comptons sur le Président pour mener à bien sa mission
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Omniprésident n’a pu s’empêcher de ne pas changer.
Président prétend que lorsqu’on veut on peut.
N’ayant pas un divorce à annoncer à chaque grève, que faire ? De la communication compassionnelle, bonne vieille méthode. Quand on n’a pas un fait divers sordide ou un enterrement sous la main, recyclons une ancienne intervention : sauver tous ces pauvres otages de parents dont j’ai fait partie, mes parents aussi, mes enfants actuellement : sans faire partie des privilégiés nous avons toujours pu trouver un moyen pour faire garder nos enfants, sans aucun frais.
Et bien non nous explique Président : en 2007-2008, s’organiser relève dans une époque môôderne et pragmatik, de l’impossible, Messieurs-Dames !
Dans l’intérêt de l’enfant, du parent, de l’entreprise, du PIB, de la croissance ?
Comptez sur Sarkozy pour râtisser large et entarter le benêt : ce seront donc les parents et leurs enfants.
Le droit de grève, Sarkozy compte bien aussi "réformer" car il y va de l’intérêt des parents devenus incapables de trouver une solution à ce désagrément qu’est une grève, aléa plutôt léger de la vie, lesquels devraient être capables de faire face jour après jour pendant au moins quinze ans à ce qui s’appelle Education ; accessoirement, faire face à la paupérisation à laquelle s’atèle Sarkozy jour après jour. Mais non, il n’y a pas de contradiction dans son discours cent fois recyclé, quand "on" ne réfléchit pas.Sarkozy s’y retrouve-t-il dans ses discours sans cesse contradictoires ? Sans aucun doute : c’est la caractéristique première du propagandiste professionnel ayant toujours une explication à sortir de sa manche.
http://philosophie.blogs.liberation.fr/noudelmann/2008/05/sarkozy-le-deal.html#more
Si, pour lui, respecter la loi (et la constitution), que dis-je : ses lubies, c’est la contourner (une fois de plus), qu’il ne s’étonne pas que "l’adversaire" y joue un jour. Je rigole, Sarkozy ne s’étonnerait pas, il s’indignera devant la teve et déléguera les schtroumpfs bleu-chinois pour faire la police.
Santini (traînant ses casseroles) a trouvé une jolie solution pour faire grève sans gêner personne : porter un brassard. Ce qui donnerait, par comparaison avec les innovations sarkoziennes, contrairement à ce que croit penser Cigare-pétard-mouillé, un nouveau droit dans la constitution de porter un brassard avec préavis de 48h afin d’afficher son droit anti-grève. Sont fortiches à l’ump.
J’ai encore (eh oui) une question idiote (eh oui) qui me turlupine : Que va "réformer" Sarkozy si le "personnel accueillant", les mairies se mettent aussi en grève ?
Je propose d’ouvrir un droit au ministre de l’éducation pour donner des cours à la teve sur le passé antérieur et la règle de trois et au président de s’exprimer sur :
- "Faites ce que ce que dis, pas ce que je fais"
- "Auto-critique de ma communication inchangée"
Exemples pratiques à l’appui, ce qui s’appelle si je me souviens bien la pédagogie de l’alternance.
Que s’est-il passé à Saint-Quentin, Monsieur Xavier Bertrand ?
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le service public est comme son nom l’indique au service du public ,et non l’inverse ,l’usager ( je trouve ce terme d’ailleurs dépassé )est donc en droit d’attendre le service dû au citoyen ,qui finance par son impôt ce service public ...
il y a donc un contrat passé entre l’usager et ce service public ,il y a donc rupture du contrat lors d’une grêve ,cependant la constitution de 1946 autorise la grêve à condition d’émettre un préavis ,sauf à certains fonctionnaires ,ceux assurant la sécurité publique et territoriale ...
les syndicats sont maintenant minoritaires et restent cependant implantés en force dans certains corps d’état ,ceux où le corporatisme reste le plus fort ,exemple l’éducation nationale ,majoritairement à gauche et même extrême gauche ,où les enseignants encouragent les enfants à défiler et manifester ,ceci pour défendre leurs privilèges ..
l’éducation nationale est chez nous une des institutions ayant le plus de moyens vis à vis d’autre pays d’Europe qui réussissent mieux avec les moyens moins conséquents ..
comment expliquer qu’il y ait 23000 enseignants sans poste ,payés à rester à la maison ,où détachés à des postes loin de leur vocation de base : enseigner ......
il y a donc une sérieuse réforme à appliquer ,mais evidemment ,les partis politiques de gauche trouvent là le moyen de faire pression pas tous les moyens pour défendre un clientèlisme tout trouvé qui les fait vivre ...
alors le droit de grêve ,oui bien sûr mais règlementé ,l’école n’est pas une cellule politique au service d’un parti ,mais un service publique destiné au public ....
et le public dans sa majorité a voté pour que les réformes soient faites !
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@ Maxim,
le service public est comme son nom l’indique au service du public ,et non l’inverse ,l’usager ( je trouve ce terme d’ailleurs dépassé )est donc en droit d’attendre le service dû au citoyen ,qui finance par son impôt ce service public ...
Que pensez-vous d’un "service public" qui est aussi délégué à des institutions privées (écoles privées sous contrat, ou hors contrat ?)
Peut-on encore parler de "service publique" quand l’Etat rémunère les profs de ces institutions ?
Non, monsieur, l’Education nationale n’est pas un monopole d’état, et depuis bien longtemps. Alors, parler de "service public" qui serait un "dû pour les citoyens", c’est un peu excessif.
D’ailleurs, ce n’est pas le sujet. Parlons plutôt des suppressions de postes.
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Ce jeudi soir le gouvernement a mis en avant un problème a cours terme (garde des enfants des jours de grève) contre un problème a très long terme et grave, la mise en petit morceaux de l’éducation national…qui aura POURTANT bien plus de répercutions sur les enfant qu’un problème de garde pour un jour de grève !
Je suis choquée que les enseignants soient si peu entendu et méprisé…Qu’ils appliquent dans ce as cas les même méthodes que le gouvernements et qu’ils déclarent la grève illimité…
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@ Paul Villach
Le mépris clairement affiché du Président de la République pour les enseignants ne s’exerce qu’à l’encontre des enseignants du service public : en effet , le gouvernement lève en catimini des fonds publics pour que soient créées des écoles privées dans les zones dites " sensibles " :
Ainsi , la politique affichée de limitation des dépenses de l’Etat s’arrête là ou des intérêts privés ( des établissements d’enseignement confessionnels ) souhaitent des subventions supplémentaires , qui sont de plus dans la logique des discours anti-laïques de Riyad et Latran !
Illustration supplémentaire du principe de base qui est à la source de la " pensée " Sarkozyenne : transformer la République française en Réprivée .
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Oui, nous sommes bien d’accord, il faut développer l’enseignement privé. D’ailleurs ce sont les parents qui le demandent en y envoyant de plus en plus leurs enfants, face à l’incapacité du Public .
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Un grand service public du babysitting, Sarkozy pris dans son propre piège ? :
http://www.marianne2.fr/Un-Grand-Service-Public-du-babysitting,-enfin- !_a87196.html
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Paul VILLACH a écrit :
"Comme si la grève n’était pas le dernier recours des salariés qui n’ont pas eu d’autres moyens pour se faire entendre !"
Je voudrais que l’on m’explique pourquoi les syndicalistes ne demandent pas, cette période de réforme de la
Constitution, je voudrais que les syndicalistes qui représentent les salariés nous expliquent pourquoi ils ne
demandent pas l’instauration du référendum d’initiative citoyenne (RIC) qui leur permettrait de soumettre directement aux citoyens
les lois et décisions de l’exécutif qui ne leur conviennent pas. pour les supprimer..Cela sans un jour de grève donc sans perte de salaire et sans gêner par exemple les parents d’élèves ou les usagers
des transports et en plus les plus défavorisés de ceux-ci.
De plus 82% des Français sont POUR et tous les partis le promettaient en 1993.. !
Quelques exemples en Suisse qui sur des sujets que nous connaissons…. Voir www.ric-france.fr
-Flexibilité du travail 1996 :
Par RIC 67% pour la suppression d’une loi jugée inéquitable pour les salariés. Le Gouvernement a du revoir sa copie.
- Loi sur le marché de l’électricité. ( 22/09/2002) Refus de la privatisation..
Question : Acceptez-vous la loi du 15/12/2000 sur le marché de l’électricité. NON 52,6% « Les Suisses ne font pas confiance à la libre concurrence dans le marché de l’électricité. » dans « Le Matin. »
- Fin novembre 2005 , vote d’un moratoire de 5 ANS sur les OGM.
55,7% des votants se sont prononcés en faveur d’une initiative émanant des écologistes, de groupes de gauche, d’associations d’agriculteurs
et de consommateurs, qui estiment que les lois suisses actuelles sur les OGM sont insuffisantes.
Il faut être sérieux la 1ère demande des syndicats –s’ils souhaitent défendre les salariés - devrait être de leur donner l’initiative et le vote de la loi.
Yvan Bachaud
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@ Yvan Bachaud
Votre proposition mérite attention, c’est vrai, même s’il ne faut pas trop se faire d’illusion sur l’efficacité de ces modalités de démocratie directe.
Mais il ne s’agit pas pour autant de détourner les yeux du problème que j’ai posé : la méthode choisie par le président de la République est-elle la meilleure pour garantir la paix civile ?
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@ Yvan Bachaud, je crains que cette idée de dire : "on veut faire telle chose comme tel voisin" soit illusoire. Chaque pays d’Europe s’est construit de bric et de broc. Il me semble que si un pays accordait à ses citoyens l’un des avantages spécifiques qu’ont en propre les citoyens d’un autre pays, l’OMC estimerait que cet avantage là dans ce contexte là viole les engagements de l’UE.
L’on sait que la politique européenne est d’aller vers un nivellement par le bas des avantages démocratiques ou sociaux, à marche forcée, par effet cliquet déjà largement évoqué ailleurs. A ce sujet, la démarche féministe actuelle qui consiste à demander que soit accordées à toutes les européennes les clauses nationales des plus favorisées d’entre elles est à suivre de près : ou bien ça marche, et cela pourrait constituer un tremplin, ou bien ça échoue et cela confirmera cette thèse que j’avance ici.
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