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Accueil du site > Tribune Libre > Le fan de Facebook

Le fan de Facebook

Vous souvenez-vous de ces séries télé américaines, se passant au lycée ou à la fac, dans lesquelles on trouve toujours un personnage de gros goon sans cervelle parvenant à drainer une immense popularité ? Dans Friends, un bel exemple de déculturation américaine sauce Coca-Cola, on voyait de temps à autre revenir ce genre de personnage. Souvent membre d’une équipe de base-ball, ou alors fan de musculation, avec des capacités physiques inversement proportionnelles à la taille de son cerveau. Ce genre de type, bien que particulièrement stupide, possède une capacité innée à se rendre populaire. Les pouffes de service le suivront en espérant se faire tirer par lui dans les toilettes du bahut, les moutons feront la même chose, pour que rejaillisse sur eux la popularité du type.

Divers témoignages indiquent qu’on trouve ce genre de phénomènes dans la réalité, et pas seulement dans Friends. Mais heureusement, on n’est pas obligé d’être un suiveur anonyme ! On peut être un suiveur sans être anonyme pour autant. Grâce à Skyblog, Myspace, Facebook et autres sites communautaires, il suffit d’un clic pour se créer un profil. Rien de plus simple, ensuite, que d’envoyer son profil à tous ses amis, copains, connaissances, inconnus et ennemis pour se faire mousser. "Regardez, j’ai un Skyblog et un Myspace, j’ai 200 amis sur le premier et 400 sur le second, je suis trop fort !". Ainsi, le jeune fan de Myspace/Facebook/Meetic/FlickR/Skychiotte se masturbe sur son propre profil, avec une vitesse d’éjaculation proportionnelle au nombre d’amis visibles dessus. Quand on n’est rien dans la vraie vie, quoi de mieux que de se sentir exister sur Internet ?
On parle souvent de Skyblog pour décrier ce genre de stupidités, mais Facebook n’y échappe pas non plus.

A l’origine, Facebook était un réseau communautaire pour étudiants. Les inscrits en fac y créaient un profil privé, en donnaient l’accès à leurs amis eux aussi inscrits, et c’était tout. Le site ne servait qu’à garder un lien entre étudiants, pour que chacun sache ce que deviennent ses anciens camarades après la fac.

Mais voilà, la vague deux-point-zéro-djeuns-trend est passée par là. Facebook s’est ouvert à tout le monde. Désormais, n’importe qui peut s’y inscrire. Tout le monde le fait, d’ailleurs. En effet, Facebook a repris le principe du parrainage, terriblement efficace, pour assurer sa promotion. Un mouton standard qui crée son profil n’a qu’une envie : le montrer aux autres. Tel un gamin de huit ans, pressé de montrer sa chambre à sa nouvelle baby-sitter, notre facebookeur va chercher des gens qu’il connaît parmi ceux déjà inscrit. Il les ajoutera dans ses amis, ce qui lui donnera accès à leurs photos, amis, etc. Mais quand quelqu’un n’est pas inscrit sur Facebook, on a beau taper son nom, on ne trouve pas son profil. Si un facebook-fan veut à tout prix augmenter le nombre de ses amis virtuels, histoire de montrer son profil au plus grand nombre de gens possible, il peut faire envoyer un mail à ses amis non-facebookeurs. C’est ainsi que beaucoup de gens ont reçu des mails du genre "Ton ami Machin Truc veut te montrer son profil Facebook". Bien entendu, il faut créer son propre profil pour avoir accès à celui d’un ami. Quand on vous disait que le côté privé de Facebook n’était qu’un leurre !

Puisque FB est un réseau social, il serait dommage de ne pas en profiter. Le fan de Facebook passe donc tout son temps dessus. Comme le skyblogueur, il laisse des commentaires sur les profils des autres dans l’espoir d’en recevoir en retour. Avec une patience d’archiviste, il épluche les photos de tous ses pseudo-amis dans l’espoir de s’y trouver dessus. Dans ce cas, il va se tagguer lui-même, c’est-à-dire qu’il reliera son profil à son visage sur la photo. Et hop, des visiteurs en plus ! Sans oublier, bien entendu, le commentaire réglementaire. Certains profils Facebook ressemblent à des skyblogs. Bourrés de messages sans intérêt du style "SaLu mA boTé sa va bi1 lOL ??! MDr mwA je suI a la TeuBOI 2 la ScAlA se SoIr loL sa va EtrE AmbIance ConTaKt XD !!". Les habitués du SMS n’ont rien à leur envier question orthographe. Comme on crée un profil en trois clics, comme on ajoute un "ami" en deux et que la recherche nous donne tout tout de suite, on écrit le plus rapidement possible, sans se soucier de bien écrire. La seule chose dont se soucie un fan de Facebook, c’est l’apparence qu’il donne. A voir tous ces "lol", "mdr" et autres "xd", on se dit qu’il doit au moins mener une vie joyeuse, avec de vrais amis... Eh non : ces petites initiales, si souvent utilisées, ne servent qu’à boucher les trous. Quand on n’a rien à dire, rien à faire et qu’on a le QI d’une moule, c’est dur de trouver des choses à mettre dans ses messages. Heureusement, il y a les LOL MDR XD EXPDR ROFL RIFK pour rajouter artificiellement des signes à ses messages. Sans parler de la typographie : quand on met des majuscules partout, ça ne rend pas le message plus consistant, mais moins lisible, d’où un temps plus long pour le déchiffrer et l’illusion qu’il a plus de contenu.

S’il n’y avait que ça, le fan de Facebook ne serait qu’un kikoolol comme un autre. Ce n’est en fait pas le cas. En effet, le public de Facebook est plus âgé que celui de Skyblog, et si les messages de profil à profil sont systématiquement mal écrits, il n’en va pas de même pour les groupes. Sur FB, il est possible de créer des groupes. Vous aimez le jambon Madrange ? Créez un groupe "J’aime le jambon Madrange" et invitez tous vos amis. Vous ferez partie d’un groupe, c’est-à-dire d’un espèce de tchat sous le haut patronnage du thème choisi. Grâce au groupe, n’importe qui peut se faire mousser et jouer les petits chefs informateurs sur le tchat. Si on regarde un groupe, on peut voir le nom du créateur sur le côté. Les membres du groupe peuvent aussi poster sur le tchat, nouant ainsi de nouveaux contacts. En somme, le groupe FB est à la fois un cyber-patch, qu’on ajoute à son profil comme on coud un patch sur son sac Eastpack, et un marqueur identitaire. Quoi de mieux que de montrer tous les groupes auxquels on appartient sur son profil ? Vos amis seront sûrement ravis de voir que vous aimez le jambon Madrange, que vous êtes antifasciste, que vous aimez vous lever tard le dimanche matin, que vous vous brûlez les lèvres en buvant un café à dix heures et que votre sens de l’humour est trooop méga lol. Cependant, les groupes ne reposent pas que sur les amis du créateur, auquel cas le groupe resterait tout petit. Il faut donc un nom accrocheur, un thème accrocheur (les groupes anti-Machin, du style "I bet I can find 1.000.000 person who dislike Bush/Obama/Sarkozy/Terzic" sont ceux qui marchent le mieux). Mais il faut aussi écrire un résumé. Pourquoi crée-t-on ce groupe ? Pourquoi existe-t-il ? Le créateur de groupe doit d’abord prouver ses talents littéraires. En général, il écrit deux ou trois lignes pour présenter son groupe miteux, puis ses amis viennent bavarder sur le chat et il reprend leurs idées à son compte pour les ajouter sur le résumé du groupe. C’est ainsi que l’on trouve des groupes dont les résumés sont d’immenses pavés, regroupant des dizaines de choses sans rapport dans le simple but de rallonger la page. Comme ces groupes doivent attirer des gens, les résumés sont en général bien écrits. Non pas qu’il n’y ait jamais de fautes (on en trouve quasiment toujours), mais ces fautes ne sont pas volontaires. Les gens écrivent plus ou moins mal, mais ils n’écrivent pas en SMS, et ne mettent pas d’accents n’importe où comme ces insupportables kikoolol de chez Skyblog.

Alors, les gens de Facebook, plus matures que ceux de Skyblog ? Détrompez-vous. La forme est peut-être moins mauvaise, mais le contenu l’est tout autant. La plupart des groupes FB ne servent qu’à une chose : gonfler l’ego de leur créateur. Un type dont le groupe cartonne a passé des heures à inviter des gens, y compris et surtout des inconnus, juste pour gonfler les rangs du groupe. Si ces groupes font mouche, et que comme les patchs de Chié Guevara ils attirent pas mal de monde, le créateur du groupe passera ses soirées (IRL) à se vanter de sa cyber-réussite. Ça ne lui rapporte rien, mais avec son groupe, il existe. Des tas de gens vont voir son profil, peut-être même qu’ils retiendront son nom et qu’ils le trouveront beau ! Facebook, c’est génial : tout le monde y fait sa pub sans soucis. De son propre profil à ses amis, en passant par les groupes, n’importe qui peut s’assurer un quart d’heure de gloire. Dommage qu’on retombe tout de suite dans l’anonymat. Qu’on soit un crétin ou un génie (et généralement, le fan de Facebook est plutôt un crétin), tout le monde est égal, ce qui signifie qu’il suffit d’un peu de travail pour monter au sommet des concours de quéquette. Ainsi, le fan de Facebook possède forcément SON groupe (même si on n’y trouve que dix paumés) et des centaines d’amis, ajoutés au hasard, juste pour augmenter le nombre de ses cyber-potes et dire : "Regarder G tellemn d’amis ke je C plu ki é Ki !! MDR !!". Il ne se rend pas compte qu’il n’existe que par ça, pour ça, comme si l’image miteuse qu’il projetait sur FB était plus importante que sa vraie personne... Remarquez, quand on voit ces cas sociaux en vrai, on comprend mieux pourquoi ils se sont jetés sur Facebook. Derrière un écran, on peut retoucher ses photos, avoir des amis même quand on est nolife, et jouer au warrior tout en montrant sa tête, histoire de se donner un côté "official". Eh ouais, Facebook c’est un truc de cyber-djeunz, pour les gens qui assument totalement d’exister par procuration. Avant, c’était Barbie, plus tard les Sims, ensuite un skyblog et aujourd’hui Facebook !

Ce portrait ne serait pas complet si on ne parlait pas des applications. Facebook a laissé à ses utilisateurs la possibilité de coder et d’installer des applications sur leur profil. A quoi servent ces applications ? A tout et n’importe quoi : tests de personnalité, jeux divers et variés, statistiques, "super wall" où on peut poster des images... Généralement, ces applications sont un moyen de "customiser" son profil en y rajoutant une somme de trucs inutiles. Mettez un test de personnalité, un diaporama animé, un jeu de poker, un jeu de vampire avec morsure virtuelle de ses amis, un super mur, un hyper mur, des liens super drôles vers des vidéos hyper connues, une série de stars dont on est fan, une liste multicolore des groupes auxquels on appartient, et avec tout ça, on obtient un profil qui ne ressemble plus à rien. On se retrouve avec un gros tas de code, rempli de texte et d’images qui empiètent les uns sur les autres. On se croirait revenu au temps des pages persos pourries, remplies de HTML défectueux et de gifs animés pompés ici ou là. Les applications permettent de faire la différence entre un facebookeur amateur, le genre de mouton qui vient ici parce que ses potes le font aussi, et le vrai fan de Facebook. Celui-ci en ayant vite marre des commentaires sans intérêt et des groupes (pensez donc, les groupes ne sont pas fréquentés 24/7, il faut attendre pour avoir une réponse, c’est horriblement ennuyeux !), il fait joujou avec des dizaines d’applications qui le divertissent à tour de rôle. Félicitons Facebook pour avoir réinventé le mouvement perpétuel : dès qu’on s’ennuie, on se distrait avec une nouvelle application sans intérêt, puis avec une ancienne, puis on retourne sur les commentaires et les photos... Une véritable vie dans la vie.

Certains fans sont pourtant plus atteints que d’autres. Beaucoup passent du temps sur Facebook, mais c’est pour mieux prolonger les conversations inintéressantes qu’ils ont dans la réalité. Ajouter des amis façon concours de popularité, laisser des über-méga-commentaires à ses potes, tagguer son visage sur les photos, cela sert avant tout à laisser sur le Web une trace de son existence dans la vraie vie. Comme ça, le jour où on s’ennuie, on n’a qu’à aller sur Facebook pour se masturber sur les petites choses vécues avec ses potes. "Ah ouais, alors là c’était la soirée du 22, on était en boîte et Jean-Edouard a vomi sur le dancefloor, c’était trop marrant, mdr !". Ce fan-là est généralement un gros blaireau, une espèce de boulet qui ne vit qu’à travers les histoires de ses potes et un quotidien sans intérêt qu’il rehausse à coups de lolmdrXD. Mais d’autres fans sont encore pires. Ceux-là ne vivent QUE par procuration, admirant sans cesse leur profil et ne communiquant plus que sur Internet, au détriment de leur vie IRL. Ceux-là sont plutôt des nolifes geekesques. Ils aiment Facebook parce qu’ils peuvent y dire des choses qui les feraient bannir sur un forum, tout en se donnant l’illusion d’agir pour de vrai, vu qu’on montre son nom et sa photo.

Qu’il soit un clubber fashion, un baba-cool crasseux ou un nolife amateur de World of Warcraft, le fan de Facebook est beaucoup trop accroché à son profil et à sa sacro-sainte image de marque virtuelle pour comprendre le véritable intérêt de ce site. Dans sa petite tête, l’intérêt est d’avoir une preuve tangible, concrète, de sa vie. Pour les gérants de Facebook, c’est la même chose. Chacun entre des données à propos de lui-même, montre qui il connaît, où il a été, ce qu’il pense, aime et déteste. Le fan de Facebook constitue, sur lui-même et sur ses amis, un véritable fichier que n’importe quel pouvoir peut utiliser. De plus en plus de patrons ajoutent leurs employés en amis, n’importe qui peut savoir ce que pense telle ou telle personne en regardant les groupes auxquels elle appartient... Pour Big Brother, c’est de l’or en barre ! Et le fan de Facebook ne le comprendra jamais, lui qui est trop occupé à tisser la toile qui l’emprisonne pour voir à quoi peut servir ce site tant adoré !

Pourquoi vous parler de ça ? Simple : vous passez votre temps à vous la péter sur Facebook. Vous écrivez votre message de statut en SMS. Vous vous affichez en photo en compagnie de vos potes, des membres de votre famille, de vos collègues de travail, de votre conjoint(e) en train de vous rouler une pelle ou bien tout(e) seul(e) en faisant une tête rigolote-méga-lol. Pêle-mêle vous exhibez fièrement les photos de vos bagnoles, de vos gosses ou vos clébards comme autant de signes de réussite. Vous postez 400 photos de vos dernières vacances au bout du monde, preuve irréfutable que vous êtes quelqu’un d’intéressant qui mène une existence épanouie. Pour vous, Messieurs, il suffit de poser fièrement sur quelques photos en tenue de foot, ballon sous le bras ou sur votre moto, casque sous le bras (ben oui sinon on ne voit pas pas votre tronche !), pour assurer vos pseudo-amis de votre pseudo-virilité. Si vous n’êtes pas sportif vous pouvez compenser par votre côté artiste en vous exhibant en train de jouer de la guitare ou en postant des photos de la répèt’ de votre groupe de musique miteux. Par contre, pour vous, Mesdames, c’est plus subtil : il vous faut apparaître sous un angle sexy et désirable mais sans avoir l’air d’une salope qui exhibe son cul sur Internet. Il s’agit donc de poster quelques photos de vous en maillot sur la plage mais pas trop, et d’autres où on voit votre décolleté mais pas de trop près sinon ça pourrait faire jaser.

A part ça, bien sûr, vous qui avez eu le courage de lire ce texte en entier, vous n’avez rien à voir avec les facebookeurs standard décrits plus haut. Bien au contraire vous faîtes une utilisation de Facebook modérée, pas du tout narcissique ni égocentrique ou exhibitionniste ! Vous êtes donc la preuve vivante que même parmi les facebookeurs il n’y a pas que des tocards et c’est tout à votre honneur !


Moyenne des avis sur cet article :  2.41/5   (17 votes)




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8 réactions à cet article    


  • hunter hunter 13 juillet 2010 10:58

    Jeffrey

    Je ne dirai qu’une chose :j’ai beaucoup aimé votre papier : style rapide, bien adapté au thème, une bonne analyse du « phénomène » Fesse Bouc, ou bien « fiche-toi tout seul avec Face Book ! La DCRI te remercie de ton travail ! »

    Par contre, étant un réfractaire à ce genre de choses (j’ai reçu de nombreux messages d’invitation, toujours déclinés), je voulais, pour ma gouverne personnelle, vous poser juste une question technique : A quoi correspond « XD » ?

    J’arrive grosso modo à maîtriser ce nouveau sabir moderne, le langage texto phonétique (je suis souvent obligé de lire à haute voix, pour mieux marquer les sonorités), mais je me rends compte à la lecture de votre papier, que j’ai encore quelques lacunes, aussi si vous pouvez m’éclairer..

    Même question pour un « kikoolol » ? Que désigne ce « substantif » ?

    En tout cas, votre papier résume bien la futilité absolue de ce genre de comportements, où l’on encourage le narcissisme, où les gens s’imaginent être des sortes de stars, parce qu’ils racontent en long et en travers, l’insupportable médiocrité de leurs pauvres vies inaccomplies.

    bonne journée

    H /


    • Firedog Firedog 13 juillet 2010 17:17

      Pas de réponse à ce message, alors je m’y emploie.
      Le XD, en fait, ça correspond à un visage présenté horizontalement, avec le X pour simuler les yeux plissée, et le D le sourire à pleine dents. Ca correspondrait en fait à « très drôle », « super marrant »...
      Pour les Kikoolol, cela caractérise un type de personnes, qui, je ne sais pas vraiment pourquoi, écrivent sur les blogs, FB et autres kikoo à la place de coucou et lol pour dire c’est drôle ou autre.
      En général, ce sont surtout les petits jeunes.
      Le pire que j’ai vu, c’est quand même une fille (18 ans), qui dans une discussion réelle (pas derrière un ordi), disait « lol » pour dire c’est drôle.
      Voilà !
      a+ ;)


    • Sorgel 13 juillet 2010 13:02

      Je ne comprends pas si la fin est ironique ou non.
      Si non, alors elle décrébilise l’article. Pourquoi ce brossage dans le sens du poil après un tel déversement de haine ? (que je partage en partie cela dit).


      • Bruno R. Bruno R. 13 juillet 2010 14:08

        Je ne comprends vraiment pas l’intérêt de cet article, plutôt fatiguant à lire car n’apportant aucune nouveauté à ce que tout le monde sait déjà : facebook et autres réseaux sociaux sont avant tout des outils ostentatoires.
        Un article d’une telle longueur pour cela ? Je ne crois pas. Surtout que vos clichés, vos amalgames et vos préjugés tournent votre billet sur le ton de l’ignorance et surtout de l’intolérance. Les « lol » et autres « mdr » ne sont pas que des acronymes utilisés par des débiles mentaux.

        De plus, je ne comprends pas non plus ce que viens faire meetic, flickr et myspace dans votre déluge de débilité. Tout ce qui est définie comme « sociaux » ou « web 2.0 » serait donc néfaste ? Supprimez votre compte agoravox alors. Car, au delà de l’esprit participatif, entre flickr, portail pour passionnés de photographie, et facebook, la différence est énorme.


        • Hermetique 13 juillet 2010 14:29

          Ce qui est amusant, c’est qu’il y a onze personnes qui aiment cet article via facebook.

          Des « bons facebookeurs » tres certainement.


          • hunter hunter 13 juillet 2010 15:17

            ou des « nonfacebokers » aussi !

             smiley

            H /


            • Firedog Firedog 13 juillet 2010 17:24

              Au contraire de Sorgel, je trouve que le dernier paragraphe sauve l’article.
              En effet, certaines personnes utilisent juste FB pour garder contact avec des potes qui parfois habitent de l’autre côté du monde. (Personnellement, je suis sur FB, j’ai 70 amis, tous connus, et j’ai même refusé des invitations de personnes que je connais, mais que je ne considère pas comme des amis, ni même des copains).
              Ah oui, et j’ai créé un groupe pour un délire entre potes, qui a le nombre faramineux de membres de...4 (dont moi !).
              Facebook, c’est un outil, on en fait bien ce qu’on veut. Y’a des blaireaux et des gens normaux, comme dans la vraie vie.
              Sinon, on pourrait également faire un parallèle avec les rédacteurs d’AV qui je pense pour certains, vérifient régulièrement leur pourcentage d’appréciation, leur nombre de commentaires, leurs « potes d’opinion » qu’ils se font sans se connaître...


              • Keuss 13 juillet 2010 18:57

                C’est rigolo cette haine anti-facebook sur Agoravox. Ça aurait presque pu être crédible, si les auteurs de ce genre d’articles savaient de quoi ils parlaient. La pire mentalité qu’on trouve sur internet, c’est pas les kikoos lol qui croient exister parce qu’ils ont 200 amis virtuels, c’est les pseudo intellectuelles qui se flatte l’égo en crachant dans l’assiette du voisin sans savoir ce qu’il y a dedans, juste parce que le voisin a une sale gueule.


                Pour ma part, je suis un fervent utilisateur de Facebook, j’ai même plein d’ami que je ne connais pas du tout !! C’est pour moi une plateforme promotionnel plus qu’autre chose, les gens ne trouverons rien de personnel sur mon profil, juste les dates de mes prochains concerts. 

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