Le festival des Cannes et sa Montée carpette
Vitrine du monde occidental : le cinéma fait son cinoche tout au ras du purin sur la red carpet ! Faut dire que depuis des années, c’est à celles qui seront les moins bien fagotées dans des tenues improbables, découvrant nibards, miches et plus si curiosité ; à croire que d’être presque à poil, rehausse des manques de talents, produits dans des films plantés entre la travée de navets et les carottes sont cuites. C’est le défilé chaque année du Titanic, sans son iceberg, car ce sont tous ces baltringues qui jouent le rôle des glaçons ! Les remplisseurs de colonnes people appellent ça « une pluie de stars », ca ressemble trop à du crachin breton, teinté d’arc en ciel LGBTBLXZ. Elles, ils, sont si laids que photographiés ensembles on a l’impression d’un remake des 12 salopards déguisés pour pignole. (Note : Voir les 29 photos du figaro du 22 mai)[i] Cannes, comme le reste de la France est dominé par ces bourgeois bien pensant, cette caste repue, ces influenceuses qui poissent et ces filles et fils de… Sortie de là, ce festival qui se veut de cinéma, n’est juste digne qu’être une rencontre de gens qui bougent et barbarisent sur grand écran de salle de cinémas désertés, vides. Mais qui s’en tamponne le coquillard de tout ce micmac, subventionné pour le rayonnement au rayon des soldes de la culture française dans le monde et plus loin ?
Si on compare en Europe la Mostra de Venise, l’Ours de Berlin, ça a tout de même une autre gueule, car, là, on sent que tout le monde est venu honorer le dieu cinoche et sans oublier le Sundance Festival qui a révélé tant de talents. Mais za Cannes… Tout est dans le mal paraître, quant à la forme ? Elle réside dans la chute de reins des femmes dévoilées au vu et su de tous, c’est tout !
Le truc nouveau, ce sont les dénonciations par des femmes sur le retour en panne de contrat qui mitraillent contre ces sales mâles lubriques. Le mouvement #MeToo est devenu l’incontournable et la Godrèche, très godille nous conte ses misères de jeune nymphe, détournée du droit chemin par un metteur en scène sans scrupule qui lui fit perdre son « innocence ». Elle y traine sa pauvre fille Tess de 19 ans, aux trois quarts nue, avec une tête de déterrée et un sourire en berne. Personne n’a rien à raconter d’intéressant, alors ils sont là comme des glands, sur le tapis rouge à faire tapisserie comme une bande de rombières surmaquillées qui feraient groupe juste après les vêpres, ou comme ces vieux alcolos accoudés au comptoir qui descendent du gros rouge. Toute cette bronca sous les flashes des photographes qui comme au zoo, tirent le portrait de l’otarie en faisant des signes pour qu’elles bougent de la queue. Derrière les barrières, un amas de quidams se massent et gueulent des noms incaptables tellement il y a de tintamarre. C’est une foire aux bestiaux, un salon de l’agriculture bis, sans les bonnes vaches normandes et pourtant, on ne compte plus les pis en balconnet… Et ca rouspète du « patriarcat », de ces machos qui plein de leur pouvoir abusent des pauvres filles victimes et tout ça… J’ai bossé + de 20 ans dans ce marigot, aussi bien en France qu’à Hollywood, et ce que j’ai vu est que dans la vie on se bat avec ses armes… Des jolies demoiselles dans ce milieu il y en a à la pelle, et donc, comment, sans jeu de mot, monter tout en haut de la pile et faire son trou ? Seulement, le temps des beautés fraiches est aussi passagé que les giboulées de printemps et pour la majorité, l’âge venu, il ne restera plus que le talent… D’une infime minorité, c’est ainsi, de la dure loi de ce business. Il est vrai aussi, que certains hommes usent et abusent d’une situation de domination, producteurs et réalisateurs ne sont pas en reste. J’ai moi-même subi du harcèlement sexuel, de la part de Jean Claude Brialy, qui sur le tournage d’une pub où j’étais son assistant mise en scène passa la semaine à me coller des mains aux fesses et m’acculer contre les murs pour me parler à trois centimètre du visage, ca devait l’exciter cette gêne qu’il sentait ; j’avoue que ca a été vraiment stressant et chiant, car, malgré moi, je ne pouvais m’empêcher d’être sur mes gardes sentant qu’à n’importe quel instant il referait ces gestes merdiques. Sur le plateau certains riaient en disant « t’inquiète, il est comme ça le Jean Claude ! »… Et moi, je ne sais pas comment je ne lui ais pas mis un bon direct du droit en pleine poire, paix à son âme !
Arrive la palme et tous les accessits : Le, la président(e) fait son discours rassembleur, puis à tour de rôle les primés montent sur la scène et, ça doit être Français, faut balancer autant de conneries qu’il est possible d’en cracher en moins de cinq minutes. Que ce soit pour la cause féministe, animale, sioniste et autre palestinienne, ukrainienne, j’en passe, alors qu’ils, qu’elles sont là pour dire merci de leur bonne fortune et se casser fissa afin d’accueillir les prochains palmérisés. Qu’est ce qu’on n’a pas entendu sur leurs tourments et malheurs supposée, des états d’âme à la pelle, quant à leurs opinions politiques ? Zont ka adhérer à un parti ou entrer à la CGT, ou mieux, s’engager dans les armées qui sont en pleine castagne actuellement. Il faut absolument que ces ânes braient, cependant pas trop hein ! La galette est trop bonne, l’entre soi si douillet, puis cultiver son melon qui grossit qui grossit, occupe fort leur nombril. Enfin, plus personne ne regarde cette cérémonie à la TV à par quelques isolés statufiés (tartufiés) de l’ile de pâques ou de la Trinité.
Silence ! Moteur, ça tourne !!! ACTION !!! Roule ma poule.
Georges ZETER/mai 2024
Vidéo : L'insoutenable arrogance des vedettes du cinéma français
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