Le général Petraeus a-t-il trahi Obama à Benghazi (1) ?
Les révélations des semaines précédentes sur les événements de Benghazi, rapportées notamment par le Wall Street Journal, toujours aussi bon enquêteur (c'est lui qui avait découvert le matériel secret français utilisé par Kadhafi pour espionner son peuple, rappelons-le) démontrent, comme je le laissais moi-même entendre, que la CIA était bien présente en Libye, officiellement pour débusquer les terroristes, mais aussi pour sécuriser les dépôts d'armes lourdes saccagés par la population lors de la chute du dictateur. Or, on sait aujourd'hui que cette équipe de la CIA résidait à deux pas du bâtiment attaqué... mais n'a pas bronché durant l'assaut. Son plus haut responsable responsable, David Petraeus, au bilan si peu flatteur en Irak et en Afghanistan, et lui-même un temps prétendant à la course présidentielle (un cancer de la prostate déclaré l'en ayant empêché), a-t-il sciemment ou non (dans ce cas par incompétence) laissé ses hommes ne pas intevenir afin d'embarrasser Obama, certains se posent la question, et imaginaient déjà son limogeage après la réélection de celui qui l'avait pourtant nommé à ce poste, pensant ainsi le contrôler d'avantage, en l'exposant moins aux médias, que cet intriguant général a toujours choyé. Hier soir, Petraeus et l'administration Obama se sont trouvés une autre solution surprise pour régler l'épineuse situation... sans aborder vraiment le fond du problème... et sans que Petraeus, qui s'était construit une image de héros dans la population, ne se retrouve banni piteusement de l'armée. Avouons quand même que l'explication trouvée laisse plutôt abasourdi (*)...
Pris la main dans le sac de la non intervention, pendant que les mercenaires recrutés par une société anglaise (Blue Mountain) se faisaient tirer dessus comme des pigeons, l'encombrant David Petraeus (ici à gauche en photo lors de son arrivée à West Point) a eu une série de propos affligeants, déclarant en premier "que ce n'était pas lui" le responsable de la non assistance à gardes d'ambassade en danger. Rejetant ainsi obligatoirement la faute sur Obama et son administration, comme l'indiquent le 26 octobre le Weekly Standard et ABC News . Un Barack Obama qui, interrogé sur la question, avait auparavant répondu qu'il n'avait pas été prévenu d'une quelconque attaque, et qu'il l'avait apprise alors qu'elle était en train de se produire seulement. Ce qui signifiait aussi à la clé que la CIA n'avait pas fait son travail en Libye, ayant été incapable de prévoir l'assaut à l'avance. Petraeus, selon l'excellente formule du Wall Street Journal, était ce jour là tombé "asleep at the switch" during the attack on the U.S. mission in Benghazi", Selon le Weekly Standard, l'affaire ne faisait aucun doute : "Petraeus à jeté Obama sous les roues du bus" titrait méchamment le journal. Un coup tordu de plus de celui dont Obama s'est toujours méfié, selon le journal. Son départ fort peu glorieux n'est donc pas une surprise.
William Kristoll, du Weekly Standard, sur la question de la responsabilité avait été très clair en effet : "alors, qui dans le gouvernement a fait dire à "ceux qu'on ne peut pasx nommer" de ne pas aider ceux qui étaient dans le besoin ? Quelqu'un a décidé de ne pas envoyer de moyens militaires pour aider les opérateurs de l'Agence. Le Secrétaire de la Défense prendrait-il une telle décision de son propre chef ? Non. Cela aurait été une décision présidentielle. Et il y aurait eu sans doute une justification pour une telle décision. Laquelle ? Quand et pourquoi, et sur quelle base, dont les conseils obtenus dans quelles réunions ou lors de conversations, le président Obama aurait-il décidé d'être contre l'envoi de moyens militaires pour aider les Américains dans le besoin ?" Selon Kristoll, cette décision semblait fort improbable en effet. La faute revenant à celui qui en premier a dénié n'avoir joué aucun rôle dans l'affaire : "aujourd'hui également, le Département d'Etat a éludé les questions des journalistes au sujet de la Libye lors d'une conférence de presse à Washington. "L'administration, dans son ensemble, semble avoir décidé de ne rien dire de plus sur Benghazi jusqu'à l'après l'élection - à l'exception de Petraeus, qui a été directement mis en cause par le fait que la CIA a échoué pour apporter de l'aide, et qui a ainsi été contraint de fournir une réponse qui pointait inexorablement vers l'homme dans le bureau ovale".
On le voit, c'est clair, le torchon brûlait désormais entre l'impétrant Petraeus et l'actuel président, juste reconduit, qui avait remis après sa réélection de statuer sur son sort, car il sortait tout juste de coupage de quelques têtes au sein même de l'armée comme j'ai déjà pu le dire ici. Nul doute qu'a près la réélection des choses allaient êtres dites et que Petraeus vivait là ses dernières heures de responsabilités à la CIA. Et comme plusieurs têtes avaient été déjà coupées, le chef de Petraeus de plus au score d'Obama aurait fait désordre en pleine élection. A bien étudier le cas de ce général-anguille, qui louvoie depuis toujours dans les eaux troubles de l'irresponsabilité (il n'est jamais responsable de quoi que ce soit et transforme ses ratés mémorables en victoires, dans les médias, comme lors de l'épisode du "Surge" irakien), ce n'est pas vraiment un hasard : Obama l'avait bien nommé à ce poste-clé pour ne pas lui voir briguer une quelconque influence directe au sein de l'armée. Car Petraeus est avant tout un intriguant, qu'il valait mieux caser là où il fera le moins de dégâts. Les turpitudes connues de la CIA semblant avoir été le meilleur choix pour Obama, et aujourd'hui sa démission grotesque bien la preuve de magouilles cachées de sa part. Le grand gagnant étant Barrack Obama, enfin débarrassé du boulet Petraeus !
Un Petraeus, qui, pour cacher son incompétence a avoir détecté les signes avant-coureurs de l'attaque (ceux que montrent aujourd'hui les opposants favorables à Romney) s'était retranché derrière l'improbable excuse d'une attaque consécutive à la diffusion du fil inepte sur Mahomet. Oubliant par la même la date même de l'assaut.... qui a eu lieu, rappelons-le, un 11 septembre, date anniversaire suffisamment chargée de sens pour tout le monde... sauf pour David Petraeus. Un général qui pratiquait l'art de présenter les faits pour se disculper, comme il a pu le faire devant les membres du Congrès réunis en commission spéciale sur le sujet : ainsi avait-il convaincu à moitié Dutch Ruppersberger (ici à droite), député démocrate du House Intel, de sa version des faits : "Autour de Benghazi, au début, nous avons eu l'impression que c'était spontané - la protestation parce qu'elle a duré pendant deux ou trois heures, ce qui est très pertinent parce que si c'était quelque chose qui avait était prévu, il auraient attaqué directement," a déclaré Ruppersberger, après la séance d'information d'une heure par Petraeus. "A ce stade, il semble qu'il y eu une situation spontanée qui s'est produite et suite à cela, des groupes extrémistes qui ont probablement été liés à Al-Qaïda ont profité de cette situation, et après l'attaque a commencé." Or, on le sait aussi aujourd'hui, des mails échangés avant et pendant l'attaque, démontre que cette dernière, si elle a bien utlisé au départ une manifestation spontanée, celle-ci a croisé sur sa route une autre, qui avait bien été prévue à l'avance, ce que la CIA n'aurait absolument pas vu venir (ou laisser faire, ce qui revient au même résultat) : c'est d'incompétence qu'il s'agît là, en ce cas, avant tout, en ce qui concerne la CIA. La réponse récente de Petraeus est bien une manière de se défausser : comme le dit fort justement le Washington Post, qui semble bien lui aussi avoir tout compris, "le général Petraeus est bien l'homme manquant dans la débâcle visible de Benghazi".
Selon la Maison Blanche, en effet, c'est bien la diffusion du film qui est seule responsable des événements : ce qui signifie aussi qu'aucun mémo sur une situation dangereuse en Lybie n'a été transmis à l'administration d'Obama par la CIA. La faute en était avérée, mais rien ne pouvait être décidé avant l'élection, Petraeus pouvant toujours espérer... l'élection de Mitt Romney, qui aurait sans doute sauvé son scalp. La question alors était plutôt de savoir ce que savait aussi Charlène Lamb, du Département d'Etat, alors qu'elle suivait en direct ce qui se passait en Libye (au téléphone et non via des images de drone), dès le déclenchement des émeutes. Pourquoi donc aussi n'avait-elle pas reconduit le contrat de 60 jours de présence, pour la troisième fois, des 18 personnes du Mobile Security Detachments (MSD) et des 16 du Site Security Team (SST) ces derniers étant ceux chargés de protéger l'ambassade. Selon certaines sources, la non-réponse immédiate de Lamb à une demande de prolongation avait été interprétée comme un refus catégorique d'accorder une troisième période de présence sur place aux mercenaires. Le motif semblant être le coût exhorbitant demandé par ces mêmes mercenaires. En ce cas, les profiteurs de guerre sont les vrais responsables de l'affaire de Benghazi, au final. Des profiteurs de guerre qui ont toujours gravité dans les jupes du général Petraeus.
Car le général Petraeus (ici en train de prêter serment devant Joe Biden, avec sa femme à ses côtés !), sous des allures de chat matois, le dos courbé, un est intriguant empêtré depuis toujours dans des coups tordus, dont il a toujours réussi à se sortir grâce à une habilité poliitique assez démoniaque, et l'affaire de Benghazi n'est qu'une péripétie de ses nombreuses participations a des intrigues fort douteuses. Ava se traînait en effet de belles casseroles militaires, qui ont commencé en Irak avec sa gestion plus qu'aléatoire des dépôts de munitions de Saddam Hussein, où l'on entrait comme on voulait après avoir donné un bakchich aux militaires chargés de les surveiller. Si d'aucuns ont parlé à cette époque de cas isolés, dont bien sûr Petraeus lui-même, la hiérarchie militaire était impliquée, ce qu'ont démontré par l'exemple des suicides de responsables, tous impliqués dans un circuit de vente sauvage d'armes. Certaines familles d'officiers décédés n'ayant pas accepté les maigres explications données par les autorités militaires américaines et l'inertie à enquêter. Aucune enquête sérieuse n'avait été faite, l'armée se retranchant derrière le secret d'opérations "sensibles". L'exemple du mercenaire Stoffel est significatif de l'étouffement d'affaires menant jusqu'à la porte du bureau de Petraeus. L'enquête sur le pillage des dépôts de munitions va vite s'arrêter d'elle-même : l’inspecteur principal Howard Krongard, nommé pour faire le toute la lumière sur la disparition des armes, avait comme propre frère, un ancien de la CIA, à la tête, justement, de Blackwater, la société qui les écoulait !!
Et cela est allé encore plus loin avec du matériel lourd, et l'incroyable histoire des chars T-72 "offerts" par la Roumanie, et qui se sont retrouvés revendus au gouvernement irakien une fois remis à neuf ou plutôt seulement repeints !) via une société américaine dans laquelle un sénateur douteux avait de grandes responsabilités. L'histoire est purement mafieuse, car le vendeur final n'est pas celui à l'origine du projet. C'est un mercenaire, Dale Stoffel, qui avait flairé le bon coup à faire, et n'avait eu qu'un seul tort : celui d'aller tout raconter à Petraeus. Au sortir de son bureau, dans lequel Petraeus semblait l'avoir assuré de son soutien (et preuve que les magouilles ne le rebutaient pas !) le pauvre Stoffel se faisait trucider, son 4x4 se retrouvant criblé de balles de partout.
. Son interpète, lui, s'en sortant indemne (et s'enfuyant même !). Stoffel et son associé se prenant chacun 3 balles dans la tête, un vrai "contrat" d'assassinat ! Un communiqué d'un groupe terroriste inconnu ("Brigades of the Islamic Jihad"), dont la vidéo révélait des gros bras bien blancs, envoyé très vite après l'assassinat de Stoffel, avait renforcé les soupçons de manipulation portant sur une exécution téléguidée par des gens qui n'avaient rien d'islamistes, et encore moins des membres d'AlQaida. Dans la vidéo, Stoffel était grossièrement accusé "d'être un agent de la CIA et de G.W.Bush" ! Stoffel avait trouvé une mine d'or et on lui avait subtilisé, façon gangster de Chicago subtilisant une livraison d'alcool frelaté. La société de Stoffel, CLI, Inc, disparaissant le jour-même de l'Irak. L'ombre des méthodes d'Al Capone plane derrière les magouilles irakiennes.
Le mercenaire Stoffeĺ, qui n'en était pas à son coup d'essai pourtant : "des armes, de la nourriture, ou tout simplement le cuivre ou le laiton des douilles des obus, denrée fort prisée avec la remontée fulgurante des cours du métal rouge. un document étonnant évoque en effet le détournement par Stoffel de près de 70 000 tonnes de cuivre en Irak, pour 350 millions de dollars. L’équivalent d’une caravane de 3500 semi-remorques ! Déposés en plein Falludja, dans une usine construite en 1988 par une entreprise autrichienne. Le cuivre devait être vendu à des ukrainiens". Mais Stoffel avait crû décrocher un autre contrat juteux en 2004, avec le "refurbishing" (la remise à neuf) des anciens chars T-72 de Saddam saisis pendant le conflit pour construire les rudiments d’une armée irakienne munie de matériel lourd. A savoir ce que des chars lourds peuvent faire en ville contre des insurgés est un autre problème : au nom de la "reconstruction", on est prêt à tout, semble-t-il" avais-je écrit. "Reconstruire" consistait dans ce cas en 28,3 millions de dollars afin que l'Irak puisse avoir une brigade de chars neufs .... pour l'armée irakienne. Ce qu'une brigade de chars pouvait faire contre les insurgés est une autre question" précise Bush Planet. Un accord passé par le général Petraeus, tenu au courant de l'affaire constamment. "L'homme en charge de la mise en œuvre de cette stratégie était le lieutenant-général David Petraeus, qui a dirigé l'entraînement de la 101e division aéroportée à Bagdad et dirige maintenant le Security Transition Command en Irak, ou MNSTC. En Irak, il est phonétiquement appelé comme étant le "Minsticky".
Revenu aux USA plaider sa cause, Stoffel, pas vraiment démocrate, pensait obtenir le soutien des républicains en rencontrant un assistant de Rick Santorum, républicain réactionnaire qui a tenté cette année l'investiture présidentielle en jouant les trouble-fête. Santorum, le chantre d'une association contre le mariage gay intitulée "Proposition 8" et "inventeur" de la bombe irakienne et lui aussi dans l'orbite des mercenaires d'Erik Prince : : "Blackwater nageait donc bien dans le milieu de la droite réactionnaire des chrétiens ou des évangélistes fondamentalistes ! La famille Prince étant même à l’origine financièrement de la droite religieuse américaine : Edgar Prince avait fourni l’argent à Gary Bauer, ancien conseiller du président Ronald Reagan, pour créer l’ultra-réactionnaire Family Research Council, et toute la famille avait pour ami Chuck Colson, un des évangélistes parmi les plus virulents, ancien bras droit de Nixon pour les coups fourrés durant le Watergate (c’était lui derrière dans les enregistrements où Nixon sortait des vannes antisémites !). Dans l’entreprise, on trouvait aussi Joseph Schmitz, leader d’un mouvement de suprématie blanche, "Restoring the American Dream," raciste et ouvertement homophobe, formé à la John Birch Society qui avait aussi été inspecteur général du Pentagone, chez Donald Rumsfeld. Marié à une sœur de la femme de Jeb Bush, Columba : le monde de W.Bush est bien petit ! Joseph Schmitz, comme par hasard lui aussi Chevalier de l’Ordre de Malte, membre de la Federalist Society, un groupe de conservateurs, et d’une famille assez singulière... question sexualité. Un individu en fait plombé par une sombre histoire d’abus sexuel sur bébé de 13 mois datant de 1982 : sa carrière politique s’était arrêtée ce jour-là sur cette terrible accusation. Sa propre sœur, Mary Kay Letorneau, ayant écopée elle-même d’années de prison pour actes sexuels sur mineur en 1996 (institutrice, elle avait 34 ans et son amant 12, elle a eu entretemps deux enfants avec et a été libérée en 2004). Plutôt glauque, la famille" avais-je écrit en 2009. Ces gens-là ayant tous des liens avec Ahmed Chalabi, celui que G.W.Bush essaiera vainement d'imposer à Bagdad.
Pour couronner le tout, comme contact à la CIA, Stoffel avait Cofer Black (ici à gauche), qui deviendra comme par hasard de 2005 à 2008, le vice-président de Blackwater USA ! Mais comme l'affaire traînait toujours en longueur, Stoffel avait envoyé un mail vengeur à Petraeus en le menaçant de révéler la magouille, celle dont des intermédiaires souhaitent s'emparer : Stoffel craignait alors pour sa vie, tant les sommes étaient énormes. Rassuré au téléphone par Petraeus en personne, Stoffel, redevenu confiant, avait donc pris rendez-vous avec le général US le 7 décembre 2004, huit jours après, pour faire avancer les négociations avec l'Etat Irakien et s'expliquer sur le rôle de son intermédiaire Zayna, dont il commençait à se méfier. Mal lui en avait pris : au lendemain de la réunion, il tombait dans une embuscade dont personne n'aurait pu sortir vivant, tant son 4x4 avait reçu d'impacts. D'aucuns savaient pourquoi et l'ont même écrit : le melheureux Stoffel s'était fait subtiliser son projet qui lui assurait la fortune par son propre intermédiaire. Ce que ne pouvait ignorer Petraeus.
Son intermédiaire, un franco-libanais Raymond Zayna, et sa compagnie, General Investment Group" avaient effectivement touché intégralement, à la place de Stoffel, les 24,7 millions de dollars du contrat prévu : c'est cela, justement, qu'avait voulu dénoncer Stoffel dans son mail envoyé à David Petraeus. Celui-ci ; se sentant menacé par la révélation des mails embarrassants, coupera des têtes derrière lui, pour se débarrasser de l'affaire en forçant à démissionner le lieutenant -colonel Ronald W. Hirtle, de l’US Air Force et le Colonel Anthony B. Bell, rendus seuls responsables selon lui de l'affaire des chars irakiens. Petraeus a toujours eu l'art d'hériger des pare-feux dès que l'incendie approchait son bureau. En 2008, c'est une colonelle, Levonda Joey Selph, qui était prise la main dans le sac, à travailler avec un firme, Lee Dynamics International, qui revendait les armes volées dans les stocks US. Une firme mise en cause également dans le suicide de la major Gloria D. Davis, 47 ans, qui s’était tirée une balle dans la tête le 12 décembre 2006 après avoir été accusée de détournements d'armes pour un montant qui n'avait pas pu être évalué... 110 000 AK-47 et 80 000 pistolets Glock, n'ont jamais été retrouvés dans les inventaires US en Irak !
Demain, nous verrons d'autres turpitudes de celui qui vient de démissionner avec surprise pour lui éviter une honte nationale... méritée. Toute la vie de David Petraeus n'aura été qu'intrigues et tripatouillages divers.
(*) Une solution élaborée jeudi soir à la Maison Blanche elle-même, où Petraeus avait été convoqué par Barrack Obama. Que se sont-ils dit ? Qu'Obama s'estimait trahi, et que Petraeus devait partir en trouvant lui-même une raison plausible à un départ précipité, cachant une éviction évidente pour trahison véritable ? Démissionner aurait-été reconnaître ses erreurs de jugement à Benghazi et sa tentative d'embarrasser son président en pleine campagne électorale...(pour Obama, ç'eût été un peu la même chose, en rappelant que c'était lui qui avait choisi Petraeus à la tête de la CIA). En tout cas le coup de la relation extra-maritale, franchement, personne n'y croît. Petraeus n'a jamais couru le jupon. Obama, qui tenait la tête de Petraeus sur le billot, lui a très certainement proposé de choisir entre plusieurs solutions, dont celle de la cour martiale qui l'attendait s'il désirait révéler les méthodes sournoises du général prétentieux. Dans un site, un lecteur le rappelle : "pour ceux qui ne connaissent pas la façon dont l'armée américaine gère ce genre de choses ... Dans le Code ordinaire de justice militaire (UCMJ), ce serait probablement classé comme « conduite indigne d'un officier et d'un gentleman." Il s'agit d'une infraction du niveau de la court martiale et pour un officier, la fin d'une carrière. Il a de la chance de s'en tirer sans avoir été rétrogradé en ayant ses prestations réduites". Petraeus a choisi une honte moins douloureuse pour le versement de sa pension de retraite : seul le ridicule l'atteint aujourd'hui avec une maîtresse surgie de nul part.
Une enquête de The Gardian montrait peu de temps après l'annonce de la démission surprise que personne n'était convaincu par la déclaration du général évincé... à noter que la femme de David Petraeus, Holly, travaille dans le domaine de ma défense du consommateur, comme assistante de l'Office of Servicemember Affairs au Consumer Financial Protection Bureau. De son nom de jeune fille Holly Knowlton, elle est aussi la fille du General William A. Knowlton, qui a été superintendent de West Point, où elle a rencontré son mari prétendu volage. Quant à l'identité de la maîtresse supposée, beaucoup pensent à Paula Broadwell, l'auteur d'un biographie plutôt dithyrambique de Petraeus. Elle l'avait rencontré en 2006 alors qu'elle était étudiante en journalisme à la Harvard University’s Kennedy School of Government, puis avait rejoint l'Army Reserve.. Dans sa lettre de départ, Petraeus parle de son mariage depuis 37 ans, ce qui signierait que sa "démission" a été remise il y a quelques temps déjà... mais qu'Obama a attendu son élection pour s'en débarrasser...
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