Le général Petraeus a-t-il trahi Obama à Benghazi (2) ?
Il y a cinq ans déjà, ici même, presque jour pour jour, je vous avais rappelé cet épisode mémorable de fuite dans la nature, en Irak, de milliers d'armes, la plupart en provenance des anciens dépôts soviétiques, dont un sautera au bon moment (celui où l'on commençait à enquêter sur son fonctionnement), ou des immenses dépôts d'armes de Saddam Hussein, dont les américains avaient désormais la charge. Déjà, à l'époque, j'avais établi la lourde responsabilité du commandement américain dans ces pillages et ces détournements. Avec à la tête, déjà, de ce commandement, le général David Petraeus. Son éviction récente (car ça en est une, son histoire de fesse semblant bien anecdotique et disposée pour leurrer la presse) cache-t-elle d'autres malversations ? C'est possible, en effet, tant on sait que les dépôts d'armes Lybiens sont tout autant imposants et même plus dangereux encore, beaucoup dissimulant des missiles anti-avions qui pourraient faire des ravages au sein des terroristes du Sahel. A-t-on mis à l'écart Petraeus pour lui éviter la honte d'être rendu responsable de trafics douteux ? C'est bien possible, tant sa carrière baigne depuis toujours dans le sulfureux, et tant il avait jusqu'ici réussi à passer au travers des mailles du filet : jamais rendu responsable de quoi que ce soit, aidé par une science maîtrisée du langage diplomatique à offrir aux médias, Davis Petraeus avait gagné un surnom évocateur : "le général Téflon", celui sur lequel tout glissait... et même sur les enquêtes sur les crimes et les malversations de l'armée qu'il dirigeait.
J'évoquais avant hier les chars ex-soviétiques arrivés en Irak. Le coup des anciens chars russes refaits sera refait... avec Kadhafi. Les mêmes que ceux fournis à l'Irak. Ceux-là ; refaits par Defense Solutions, où apparaissait Barry McCaffrey, impliqué dans l'horreur de "l'autoroute de la mort", au Koweit, les 26 et 27 février 1991. Et le patron de Defense Solutions,Timothy Ringgold ainsi que le sénateur Curt Weldon, vice chairman of the House Armed Services Committee" et membre du "Homeland Security Committee", comme j'avais pu le dire ici." Car bien entendu, l'état des chars s'est révélé désastreux. Ce qui en fait arrangeait beaucoup Defense Solution, qui gagnait sur les coûts supplémentaires avant tout ! "Les pièces telles que les ventilateurs, les adaptateurs pour gaz d'échappement ou les garde-boue ont été trouvés manquants sur les tanks, et le prix pour les remplacer a été de plus en plus élevé. Parce que le contrat était lié au coût, plus les frais, le seul choix des Irakiens était sans hésiter de payer les coûts supplémentaires, en s'appuyant sur les estimations de coûts fournies par Défense Solutions . Ainsi, par exemple, dans un rapport intermédiaire, Défense Solutions indique un prix de 824 $ par tank pour les seuls ventilateurs. Est-ce trop payer ? Personne ne pouvait le savoir, parce que c'était le coût cité par Défense Solutions !" précise Wired. Personne ne connaissant le prix d'une pièce de tank de l'autre côté de l'ancien rideau de fer, on pouvait indiquer celui qu'on désirait... c'était bien de l'arnaque, et dans les grandes largeurs ! Le 5 avril 2011, dans le New York Times s'offrait une tribune pour jouer monsieur les bons offices au profit du dictateur lybien : il était en effet depuis longtemps le "first non-Libyan Board Member of the Ghadaffi Foundation" comme il s'en vantait. En juin, il effectuait même un séjour sur place "à titre privé". Or que retrouve-t-on aujourd'hui ? Une lettre, signée McCaffrey et adressée... à David Petraeus pour chaudement recommander Defense Solutions en Irak : "McCaffrey, selon les rapports du Times, a été embauché par Defense Solutions le 15 Juin 2007, pour plaider en faveur d'un accord similaire avec l'armée. Mais il n'a pas mentionné son affiliation, dit le Times, quand il a écrit une lettre au général David Petraeus pour « fortement recommander des solutions de défense et de son offre de fournir à l'Irak 5 000 véhicules blindés de l'Europe orientale. Aucune autre proposition n'est plus rapide, moins coûteuse ou, plus certaine de réussir, disait-il. " Petraeus, mouillé en Irak dans l'affaire des chars... et mouillé de la même façon jusqu'en Libye ?
Et ce n'est pas la seule affaire qui a failli éclablousser l'imputrescible Petraeus. Stoffel, mais aussi Levonda Joey Selph (accusé en 2008 d'avoir reçu de l'argent et des voyages contre des contrats avec des sociétés de mercenaires), Hirtle, Bell (accusés tous deux de pots de vins versés par John Cockerham qui héritera de 17 années de prison en 2009), Gloria Davis - en photo ici à gauche- retrouvée suicidée après avoir reçu 225 000 dollars de Lee Dynamics ; elle aussi payée par Cockenham)... cela fait beaucoup d’interrogations sur le supérieur de toutes ces personnes impliquées dans de bien vilains trafics. Le cas de Davis continuant à hanter la carrière de Petraeus. Car beaucoup de cadavres au décès inexpliqué ont été retrouvés derrière lui.
Ceux sous les ordres de Petraeus ont été impliqués, ou parfois même ont payé de leur vie leur implication, mais jamais leur véritable responsable. Sur le Daily Kos, une intervenante a bien résumé la chose, avec un portrait de "Petraeus-Betray us" au vitriol. La dame parle d’organisation pyramidale, ce que nous ne sommes pas loin d’admettre en effet, tant les morts qui jonchent le bureau de l’ex-responsable irakien sont tous impliqués dans des actes délictueux : " Il est évident maintenant pourquoi Betrayus a obtenu le poste de commandant suprême des opérations sur le terrain irakien : Son équipe a fait le plus d'argent pour Bush et Cheney via les ventes d'armes. C'est comme Amway, une escroquerie pyramidale (*). Vos personnes de niveau inférieur s'approvisionnent auprès des personnes de plus haut niveau, et l'argent coule vers le haut. L'assistant vend des armes, l'argent passe à Betrayus, qui en passe une partie à Vader Cheney ".
Ces détournements, j'en avais en effet évoqué la piste il y a cinq ans déjà, en citant quel était pour mois le véritable responsable (**) : le plus haut gradé du moment. Qui n'était autre que David Pretraeus, présenté partout comme un héros, pourtant, à force de communiquer avec la presse, son grand art. "Selon la BBC, les mitraillettes évaporées sur 3 ans représentent le 1/3 de ce qui aurait été distribué. 19 millards de dollars ont pourtant été accordés depuis 2003 à la sécurité de l’Irak par le Congrès américain. Sur ces 19 miliards, les armes en représentent 2,8. Une belle somme. Sur ce qui reste encore, le généralPetraeus a dû reconnaître qu’il n’en avait livré que les 2/3. Aujourd’hui, il manque donc plus de 9 milliards de dollars, envolés ou plutôt dérobés sur place. Pendant ce temps, bien sûr les attentats redoublaient dans l’ensemble du pays". L'affaire avait fait grand bruit pour retomber comme un soufflet : "la révélation est de taille : l’armée américaine a fait avec Al-Saffar ce qu’elle a fait dans d’autres domaines, à savoir le recours à une entreprise privée... sans exiger en retour de contrôles sur les livraisons. Aucun contrôle : on tombe de haut ! Les Américains, inventeurs du code barres pendant la guerre 39-45 chez Boeing (pour le B-17, le premier avion à dépasser le million de pièces !), n’ont pas été fichus de les apposer sur les armes distribuées dans le pays qu’il disent vouloir contrôler ! On croit rêver ! On rêve effectivement, tant la suite est encore plus alarmante". On avait trouvé un lampiste fort pratique, sans même entendre les soldats sur place qui avaient vu, pourtant, un tout autre manège : "selon Ted Nordgaarden, un soldat alaskan sur place, au dépôt principal de munition, et adjoint du responsable des policiers irakiens, pour lui, tout était nickel "la plupart des camions quittaient l’armurerie sous escorte de l’armée". La "plupart". Sachant qu’un apprenti-policier à Baghdad (qui risque sa vie comme traître pour certains) gagne 200 dollars, par mois et qu’un seul Glock se négocie 800 au marché noir... calculez... etc. Certains militaires américains, qui trouvaient que ça n’allait pas assez vite, pour se servir eux-mêmes et détourner les arrivées de matériel..., ont même foncé directement à l’aéroport, et pris les armes sans disposer des papiers officiels nécessaires : le soldat américain a semble-t-il lui aussi des fins de mois difficiles... (ses supérieurs aussi, voir plus loin). Des soldats vendants des armes à leurs propres ennemis ? Ce ne serait pas la première fois comme fait de guerre surprenant. La guerre entraîne le marché noir, invariablement. À part qu’à Baghdad ce sport a pris des dimensions inconmensurables". Et ce qui devait arriver arriva : des soldats US se sont fait tuer (en Afghanistan cette fois**) avec ces armes détournées, ce qui sera la révélation d'une autre piste, celle du pillage du dépôt de Gerdec, par le fils Diveroli, notamment, alors que ce dépôt était sous le contrôle de l'armée US, et que l'ambassadeur américain en Albanie viendra "délivrer" le jeune trafiquant, mêlé au propre fils du leader du pays, le principal bénéficiaire mafieux du trafic. L'associé du jeune américain de Floride étant retrouvé trucidé : "Kosta Trebicka, directeur de la firme Xhoi Ltd, retrouvé raide mort le 12 septembre 2008 sur un petit chemin d’Albanie. L’homme qui servait aussi d’intermédiaire avec le gouvernement Albanais, notamment Shkelzen Berisha, le fils du premier ministre (et ancien président !), et qui avait été approché par le Congrès américain, qui enquêtait alors sur ce trafic d’armes dans les Balkans".
On avait trouvé un lampiste, en Irak : "un Irakien, donc, le responsable présumé des détournements ? Ça tombe bien, ça évite de parler, par exemple, de American Logistics Services, devenu depuis Lee Dynamics International, qui a touché un contrat de 11 millions de dollars pour construire 5 entrepôts d’armement en Irak, en béton, et les gérer. Depuis, l’armée américaine a suspendu leur contrat. À l’arrière même des entrepôts, on trouvait de simples containers de bateaux appartenant à Al-Assan, qui y faisait là son commerce à ciel ouvert d’armes détournées. "Plein de camions sortaient sans aucune autorisation", note un responsable local de l’approvisionnement de la police irakienne. On y rencontrait dès 8 heures chaque matin le colonel Levonda Joey Selph, de l’armée américaine. Venu pour prendre le thé, sans doute, les Irakiens étant les maîtres en la matière. L’individu est aujourd’hui ciblé par une enquête de l’armée sur ces activités délictueuses. Le hic, c’est que c’est un adjoint direct du général Petraeus, le grand responsable des armées en Irak, chargé de veiller au bon fonctionnement de la nouvelle armée irakienne". Avec le volume d'armes volatilisé et transporté, il était impossible que le plus haut responsable n'aît pas été au courant, littérallement imposssible : à Sharjah, il fallait comptabiliser les rotations d'avions bourrés d'armes... les avions de Viktor Bout, dont le procès a bel et bien été escamoté. Dans un des épisodes pandable de cette fumisterie à grande échelle, un jour, des employés de la base US sur laquelle s'étaient posé un Ill-76 de Bout se tromperont même d'avion, qu'ils seront obligés de décharger, les armes contenues n'étant pas destinées à l'armée US mais directement aux talibans ! Il est impossible qu'au plus haut de la chaîne de commandement on ait pu ignorer les trafics de Gerdec et les magouilles de la famille Diveroli, qui conduiront elles aussi à des assassinats, tel celui de Kosta Trebicka !
Ça paraît simpliste, certes, mais plausible tant l’intérêt financier d’un Cheney et on appétit au sein d’Halliburton, qu’il a dirigé de 1995 à 2000, par exemple, n’est plus à prouver. "L'histoire Cheney-Halliburton est le classique militaro-industriel conte de fées. Comme secrétaire à la Défense sous Bush I, Cheney payé Brown and Root Services (maintenant Kellogg Brown and Root) 3,9 millions de dollars pour rendre compte de la façon dont les entreprises privées pourraient aider l'armée américaine comme Cheney couper des centaines de milliers d'emplois de l'armée. Ensuite Brown and Root a remporté un contrat de cinq ans pour assurer la logistique pour le Corps of Engineers de l'armée américaine dans le monde entier. En 1995, Cheney et Halliburton est devenu PDG est passé de 73e à 18e sur la Pentagone liste des principaux entrepreneurs, bénéficiant d'au moins 3,8 milliards de dollars de contrats fédéraux et des prêts assurés par contribuable, selon le Center for Public Integrity Cet individu sans foi ni loi avait tout intérêt à faire la guerre, et c’est bien ce qu’il a provoqué ! Pour lui comme pour eux, un conflit est un investissement, bien meilleur qu’un fonds de pensions ! Et pour cela, il faut des pions, haut placés. Petraeus n’est qu’un de ces pions." L'histoire d'Halliburton fait partie d'une plus grande dynamique qui ne doit pas être oubliée dans un débat sur la responsabilité de l'entrepreneur. Alors l'odeur d'Halliburton et de ses contrats de copinage flagrants, presque toutes les grandes firmes qui fournissent ce genre de travail sont liées à l'administration." Pour "écouler" une telle masse d'armes sans laisser de traces il faut trouver un moyen simple. Davis Petraeus avait imposé sa méthode : celle, aberrante, de recommander de ne pas tenir de registre des numéros des armes distribuées ! Il y aura bien une enquête, pourtant, qui ne fera que constater les dégêts : "L'U.S. Inspector General a conclu que que sur les 505 093 armes distribuées aux ministères irakiens de l'Intérieur et de la Defense ces 7 dernières années, des numéros de série pour 12 128 d'entrev elles seulement ont été enregistrées". On était à à peine plus de 2% de contrôlés... et on avait donc distribué 1/2 million d’armes à l’aveuglette ! Sans oublier dans tout cela un phénomène important : tout étant transporté par les avions...de Viktor Bout, dont le procès expéditif a bel et bien été escamoté, la presse n'ayant pas pu y assister dans le détail. Tout aura été escamoté dans ce gigantesque trafic d'armes dans lequel le "héros" Petraeus a eu une énorme responsabilité.
Derrière tout cela on retrouve des profiteurs de guerre. Ceux qui ont tout intérêt à en fabriquer, quand il n'y en a pas. C'est le cas de Weldon, qui a toujours été fort prolixe sur une implication de l'Etat Us dans le 11 septembre 2001, et qui est depuis tricard à Washington, pour cette raison ; pour avoir expliqué ce qu'était l'opération Able Danger ; comme je l'avais ai-aussi écrit ici. "L'informateur de Weldon s'appelait le Lt. Col. Anthony Shaffer, et il déposera lui aussi en révélant qu'Able Danger avait bien cerné la cellule terroriste autour d'Atta, en avait fait part à sa hiérarchie, mais que toutes les informations contenues dans le dossier, faisant plusieurs giga-octets de données avaient été détruites... sur ordre de cette même hiérarchie. Dedans, les dossiers sur Mohamed Atta, Marwan al-Shehhi, Khalid al-Mihdhar et Nawaf al-Hazmi, notamment. Shaffer avait TOUT trouvé AVANT que ça ne se produise. TOUT. Et n'avait pas été écouté. Pourquoi s'était-on adressé à Weldon pour divulguer cette bombe médiatique ? Pour l'instant, à part qu'il végète depuis toujours dans les pires eaux troubles, je n'en ai pas la réponse, à part que Weldon était réputé comme détestant la CIA : seul quelqu'un voulant clairement s'en prendre à la CIA comme investigatrice du 11 septembre aurait pu songer à le contacter : pour moi, c'est bien le sens du message que lui avait fait parvenir Shaffer... C'est le moment, je pense de songer aux ouvrages de cet homme. Petraeus, aux dernières nouvelles, est pressenti pour diriger la CIA : il y nagerait pour sûr comme un poisson dans l'eau, avec ce qu'il a pu couvrir comme trafics en Irak et en Afghanistan ! "
Il ne faut pas non plus oublier l'hérésie ayant consisté à armer les milices chiites, décidée elle aussi par David Petraeus : la politique de distribution d’armes aux milices chiites est un danger potentiel de les voir se retourner un jour ou l’autre contre le pouvoir en place (sans compter la distribution indirecte aux insurgés !). Deux échecs patents marquent en fait le règne de Petraeus : la perte du contrôle de Mossoul en 2008, et la formation de la police irakienne, inefficace, devenue un beau fatras (sinon un beau merdier) : quatre mois après son départ, des responsables policiers faisaient défection et passaient chez les Talibans ! Il avaient "été entraînés par... Blackwater... et arrivaient munis de leurs armes neuves, pour venir renforcer les talibans devant les caméras de la BBC, la barbe encore naissante. Ce n’est pas le sens des medias de Petraeus qui a pu rectifier ses échecs patents : ...." ce qui a ouvert la possibilité pour quelqu'un comme Petraeus d'atteindre le sommet, car il est clairement quelqu'un qui est sensible à la politique, qui cultive les médias et qui souhaite être considéré comme un homme d'idées, pas seulement comme un homme d'action. Mais l'image de Mossoul, comme dans la formation de l'armée irakienne, était boueuse. Quatre mois après le général Petraeus a quitté la ville, le chef de la police il a fait défection et il est devenu un bastion des insurgés "Pourtant, Les Collègues de Petraeus avaient prévenu :", Tel M. Kilcullen, un ancien lieutenant-colonel de l'armée australienne, qui concède également qu'il y a « des risques évidents" ̀à armer les milices tribales qui n'aiment pas on le sait les forces américaines ou les parties chiites du gouvernement ».
Petraeus, fin communiquant, avait toujours eu la réponse à tout et avait réussi à présenter ses échecs, ses magouilles ou ses erreurs, comme étant des victoires ou des actes honnêtes. "Nous avons tous fait des erreurs. La clé est de les reconnaître et de les admettre, à apprendre d'eux, et d'enlever les rétroviseurs -. de conduire de façon sûre et d'éviter de les faire à nouveau " avait-il un jour déclaré à celle venue l'interviewer et qui serait devenue sa maîtresse. Elle-même évoquant dans son livre une autre maxime qu'il énonçait souvent : "la chance est l’endroit où la préparation rencontre l’opportunité". En résumé, pour lui, profiter au mieux des opportunités qui se présentent compte plus que la simple chance, ce qu'il semble avoir adopté sous sa tente, sur son lit de camp, en face d'une allumeuse arriviste transformée en biographe.... il se présentait comme un nouveau Patton, il n'était qu'un des acteurs de "Mash". Lui qui citait Sénèque et avait couvert la distribution de Bibles aux soldats en Irak, aurait mieux fait de songer à une autre maxime du philosophe stoïcien, qui parlait ainsi des Dieux : "ils ne peuvent ni faire ni recevoir une injustice". Visiblement, David Petraeus, général adulé sinon déifié par sa propre propagande a voulu devenir un Dieu, mais il est redevenu simple être humain et a échoué en croquant la pomme. Logiquement, dans quelques jours, on devrait subrepticement découvrir un trafic d'ames de grande ampleur en provenance des dépôts lybiens, menant à l'Aqmi au Sahel. Il m'étonnerait beaucoup que le vieux DC-3 ressorti pour la circonstance par la CIA n'ait servi qu'à faire du tourisme...
(*) Amway a été l'une des premières à vendre de la sorte, en organisation pyramidale. Ses techniques de ventes ont été comparées parfois à une forme de secte religieuse. "Ces produits ne sont pas disponibles dans le commerce, mais vendus directement aux consommateurs par l’intermédiaire de distributeurs indépendants (PCI), qui en assurent la démonstration et la présentation aux clients, au moment et au lieu qui leur convient le mieux. Le recrutement de ces « distributeurs indépendant » s'apparente à un système de vente pyramidale illégal selon une analyse du groupe Les Sceptiques du Québec2. En effet, il apparaît que plusieurs de ces distributeurs n'ont pas obtenu le succès promis par « l'entreprise » ou plutôt par certains PCIs, qui, comme dans plusieurs entreprise, profitent du nom de cette même entreprise pour promettre aux nouveaux venus, le ciel, ou du moins, presque".
(**) j'ai relaté ici toute l'histoire des dépôts d'armes pillés :
1) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56366
2) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56392
3) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56500
4) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56444
5) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56475
6) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56637
7) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56657
8) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56548
Documents à visionner : l'interview dévastatrice de Michael Ware de chez CNN.
1) http://www.youtube.com/watch?v=-1Z_utJyjQA&feature=relmfu
2) http://www.youtube.com/watch?v=Sbm0PZMnEAM&mode=related&search=
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