Le grand chambardement. Ou retour au passé ?

2017, aura été l’année des grand bouleversements. Que ce soit sur le plan politique avec l’avènement de Macron, avec l’explosion des partis politiques PS, LR, FN, avec des tendances politiques de droite qui se prétendent de gauche, avec des politiciens de gauche qui affirment leur sensibilité de droite. Sans oublier bien évidemment des organisations syndicales qui préfèrent collaborer à l’exploitation des travailleurs en signant n’importe quels accords ou en refusant l’action unitaire des travailleurs.
Ces bouleversements ne servent que l’intérêt du grand Capital, des entreprises multinationales, des banques et autre spéculateurs financiers.
Derrière une politique de façade, Macron et son parti la République en marche tentent de jeter la confusion parmi les différentes composantes du peuple afin de les rallier à sa politique. Le but diviser tous les partis de droite et de gauche y compris les organisations syndicales pour mieux faire aboutir ses ordonnances.
On sent bien, derrière cette stratégie, la volonté des patrons qui sont à la manœuvre. La volonté affichée d’aggraver l’austérité pour les classes défavorisées et les classes moyennes, tout en protégeant les plus fortunés.
La « loi travail » ou la réforme du « code du travail n’a pour but que d’améliorer le pouvoir des patrons dans leur entreprise : tant dans la pratique des bas salaires, l’insécurité de l’emploi et l’aggravation des conditions de travail. La réforme des conseils de prud’hommes vient compléter cette politique inique et permettra aux patrons de ne pas être poursuivis et de ne pas être trop sanctionné en cas de pénalités.
Le pays s’enfonce dans une monarchie républicaine où les nantis, les patrons sont à la commande. Pour tout argument, ils parlent de la dette qui en réalité n’est qu’un aspirateur à l’échelle de l’Europe. Que ce soit au niveau du pays, de l’Europe, le Capital s’arrange pour s’approprier les richesses des Etats.
Bon nombre de français l’ont compris lors des élections présidentielles et législatives refusant de se rendre complices ces 55% d’électeurs ont choisi l’abstention, ce qui a permis à ces manipulateurs, comploteurs et autres profiteurs de toutes sortes d’être élus.
Très vite, contre l’orientation de cette politique gouvernementale et patronale, beaucoup de salariés se sont mobilisés et sont descendus dans la rue. Ils montraient ainsi leur désapprobation et entendaient faire respecter leurs doits. Quelques organisations ont été débordées par leur base qui malgré l’interdiction de leurs confédérations ont décidé de descendre dans la rue.
Malheureusement croire que l’on peut aboutir à négocier sans montrer notre détermination à lutter, c’est croire à des chimères, c’est mentir aux travailleurs, c’est soutenir consciemment ou inconsciemment les prétentions du patronat et de Macron.
C’est par l’union dans la lutte et dans la rue, par notre détermination à sauvegarder nos droits sociaux, nos libertés, nos droits au travail et à une vie descente que nous pourrons imposer notre dignité, notre statut de travailleurs.
20/09/2017
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