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Accueil du site > Tribune Libre > Le grand défi des États-Unis pour retrouver dignité et crédibilité

Le grand défi des États-Unis pour retrouver dignité et crédibilité

Noam Chomsky, dans une entrevue récente, qualifie son pays « d’État voyou », d’État agresseur et terroriste. »  Cette déclaration, venant d’un de ses grands intellectuels, met à nue le mal profond qui le ronge.

De toute évidence, il y a un malaise profond dans la gérance de cet État qui occupe le centre des préoccupations du monde. On dit que sur les 237 années de son existence, il en a vécu 222 en guerre. Qu’y a-t-il donc en lui qui le rend si différent des autres ?

Dans le cas des personnes dont nous sommes, les psychologues, les psychiatres, les médecins en arrivent à détecter les causes de certains comportements qui nous font perdre notre dignité tout en rendant la vie impossible à notre entourage. Ce sont souvent des dépendances plus ou moins profondes qui en sont l’explication. Pour certains, ce sera la dépendance aux drogues, à l’alcool, au jeu, au sexe, ou encore à un « EGO » subconscient qui fait de la personne un minable ou un roi.

Je crois qu’il en va de même pour les États dont des dépendances collectives, conscientes ou inconscientes, peuvent en faire des États voyous, agresseurs et terroristes.

Je ne suis ni psychologue, ni psychanalyste, mais ce que j’en observe, les États-Unis d’Amérique souffrent d’une dépendance profonde d’un « EGO » surévalué, se croyant investi de tous les pouvoirs pour assurer la gouvernance du monde. Un « EGO » qui se situe au-dessus de tout et au centre de tout. Pour certains, cette croyance repose sur une mission divine qui en fait les grands artisans d’un monde placé sous leur gouverne. Pour d’autres, cette mission leur viendrait de leur génie créateur tout autant que de leur intelligence supérieure leur permettant ainsi de mieux connaître et comprendre ce qui est bon et mauvais pour l’humanité. Il y a enfin ceux qui justifient cette domination du monde par la force de leur armée et par la puissance de leur pouvoir financier. Pour ces derniers, ils sont les plus forts et les plus riches.

Dans les trois cas, plus haut mentionnés, les États-Unis d’Amérique se considèrent au-dessus des lois internationales et de ce fait se reconnaissent toute légitimité pour agir et intervenir là où bon leur semble et de la manière qu’ils jugent bon de le faire. Cette justification d’une légitimité transcendante sera d’autant plus forte et convaincante si des croyances religieuses, Églises, Mosquées, Synagogues et autres sectes, se joignent à cette gérance mondiale du monde. Ce n’est pas pour rien que ces divers courants religieux sont courtisés par les représentants de cet empire et que plusieurs, malheureusement, s’y laissent entraîner.

L’heure semble arrivée, où cette puissance dominante des États-Unis d’Amérique doit retrouver sa véritable identité au cœur des Nations ainsi que toute sa dignité comme peuple. Son « étoile  » pâlit et son « aura  » comme puissance porteuse de valeurs morales s’estompe. Voici l’extrait d’une entrevue que donnait, en 2008, le politologue Francis Fukuyama, peu de temps avant l’Assermentation d’Obama pour son premier mandat :

« La tâche primordiale du nouveau président américain consistera avant tout à rétablir la crédibilité des États-Unis dans le monde (…) le nouveau président aura d'abord pour tâche de redonner une certaine crédibilité à la fois au discours politique des États-Unis et à sa politique économique qui sortent tous deux très mal en point de la présidence de George W. Bush. »

En 2015, nous sommes en mesure d’affirmer que le président OBAMA a magistralement failli à cette tâche. Le peu de crédibilité qui pouvait exister au terme du mandat de G.W. Bush aura été définitivement enterré avec le président Obama. C’est triste à dire, mais c’est comme ça. Un jour, il dit une chose et le lendemain, il en dit une autre. Un jour, il pose un geste concret, le lendemain, il en pose un autre, tout à l’opposé. Toutefois, à sa défense, il faut rappeler qu’il est avant tout un subalterne, soumis à ses maîtres qui tirent les ficelles de tous les pouvoirs de cet État puissant.

Quel est donc ce grand défi à relever pour que le peuple des États-Unis d’Amérique retrouve son identité et sa dignité ? À mon humble avis, il lui faut se soumettre à une thérapie collective qui le conduira à se départir de cette prétention d’être le maître du monde. Elle lui réapprendra à vivre des relations normales de respect et de coopération avec les autres peuples de la terre sans devoir toujours imposer ses volontés par la force, le chantage ou la menace. Cette même thérapie lui réapprendra à discuter d’égal à égal avec les autres et à y trouver plaisir et satisfaction. Les conditions semblent réunies pour que cette thérapie puisse donner les résultats escomptés.

Ces jours-ci, le jeune Snowden, celui qui a mis à jour toutes ces pratiques illégales d’espionnage du gouvernement des États-Unis à l’endroit des personnes et des gouvernements étrangers, déclarait que les Américains renonçaient à l’idée d’une domination du monde.

 " Je crois que nous commençons à nous détourner de l'idée selon laquelle les États-Unis doivent être assis au sommet du monde et dicter le résultat de toute décision dans toutes les sociétés",

Si tel est réellement le cas, le monde devrait s’en réjouir et seconder ce peuple dans cette démarche fondamentale de renaissance comme nation et comme État au sein d’un monde multipolaire et multicentrique. Le peuple étasunien, à retrouver sa véritable identité, il deviendra un apport important dans cette lutte pour un monde plus juste, plus équitable, plus solidaire et plus compatissant. Cette conversion, confirmée par des gestes qui donneront la mesure de sa détermination à aller en ce sens, en fera un nouvel allié de tous les peuples qui avancent sur cette voie depuis des générations. Cette conversion sera d’autant plus forte et durable que ses alliés traditionnels, religieux et autres, en feront tout autant.

La conclusion que l’on peut tirer de toutes ces missions de gérance du monde est que leur crédibilité ne repose finalement que sur deux grandes colonnes, celle l’ambition du pouvoir et celle de l’ambition de l’avoir. Dans la symbolique des trois tentations rapportées dans les Évangiles, ce monde, du pouvoir et de l’avoir, est celui du Malin, de Mammon ou du Diable, les trois noms se référant au même personnage. Le premier fait appel à son caractère astucieux, le second renvoie au pouvoir de l’argent, tandis que le troisième personnifie tout ce qui est mensonge, manipulation et tromperie.

Les Évangiles concluent que le Règne du Père n’est pas de ce monde, à savoir de celui de l’astuce, de l’argent, du mensonge. Il est plutôt un règne de vérité, de justice, de compassion, de solidarité et de miséricorde. Les plus grands se font les plus petits et les plus petits deviennent les plus grands. Le maître se fait le serviteur et le serviteur devient le maître. Il n’y a pas à s’y tromper, ce règne n’a rien à voir avec celui des grands et des puissants de ce monde fondé sur le pouvoir et l’avoir.

Le peuple des États-Unis d’Amérique, en redevenant un peuple comme les autres, retrouvera son identité, sa dignité, son âme et, du fait même, le respect de tous les autres peuples de la terre.

 

Oscar Fortin

Le 23 mars 2015

http://humanisme.blogspot.dom


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24 réactions à cet article    


  • Baasiste 2 24 mars 2015 13:45

    image antisémite 


    • oscar fortin oscar fortin 24 mars 2015 13:53

      @Baasiste 2 : Je m’excuse, mais je ne vois pas le lien. 


    • marc23 24 mars 2015 15:42

      @oscar fortin
      Faut pas s"inquiéter , le sionisme et devenue une maladie mentale, de l’hystérie ou de la paranoïa selon les cas. Pauvres malheureux !


    • Baasiste 2 24 mars 2015 17:12

      caricature faisant référence à la théorie du complot juif très en vogue dans les années 30.


    • Diogène de Tours 24 mars 2015 22:32

      @Baasiste 2

       ?


    • karibo karibo 25 mars 2015 12:12

      @Baasiste 2
      Ils sont tous là, pour moinsser ...


    • julius 1ER 24 mars 2015 17:23

      De toute évidence, il y a un malaise profond dans la gérance de cet État qui occupe le centre des préoccupations du monde. On dit que sur les 237 années de son existence, il en a vécu 222 en guerre. Qu’y a-t-il donc en lui qui le rend si différent des autres 

      @l’auteur, 
      je dois dire que ces chiffres sont bluffants !!!
      cela veut dire quand-même si ces chiffres sont exacts que c’est un Etat belliqueux..et ce n’est pas une injure que de le dire.
      d’autant plus qu’il assure le leadership du monde depuis plus d’1 siècle aussi ne faut-il pas s’étonner que le monde soit un tel bordel .....autant remettre sa destiné entre les mains d’un psychopathe......
      j’ajouterai que lorsque l’on parle de l’égypte antique on sait qu’il y a eu de longues périodes de plusieurs dizaines d’années sans guerre, aussi la guerre n’est pas un état naturel des choses mais c’est bien le fait d’une mauvaise gouvernance ....

      • oscar fortin oscar fortin 24 mars 2015 17:35

        @julius 1ER : je vous trouve bien généreux d’utiliser le terme leadership au lien de celui de dominateur.... Un leadership s’exerce sur la bas de consensus et non sur celle de la menace et de la guerre.


        avec tout mon respect

      • julius 1ER 25 mars 2015 07:54

        @oscar fortin,


        leadership ou domination..... that’s the question ????
        rappelons -nous que c’est Clémenceau qui a mis fin à la domination de la langue française sur la diplomatie puisque pendant plus de 2 siècles,( le français était la langue diplomatique par excellence ) en rédigeant le Traité de Versailles en Anglais, erreur funeste !!! 

      • julius 1ER 25 mars 2015 18:52

        @Alex

        c’est assez intéressant que l’on puisse débattre sur ce sujet car il est vrai que dans les sociétés primitives, les guerres tribales ont certainement été la règle mais je pense que dans des sociétés plus élaborées et plus complexes, il n’en était pas ainsi....
        un lien pour étoffer le débat :


        je crois que dans une société telle que la nôtre complexe et très technique la guerre ne doit même plus être une option, c’est je crois un immense aveu de faiblesse et de lâcheté pour les peuples qui ne savent pas ou ne veulent pas faire autrement .....

      • Gogonda Gogonda 24 mars 2015 18:59

        @Oscar Frotin


        Merci pour cet article fort intéressant Oscar.

        Si les USA ne se reprenne pas très vite, ils vont perdre beaucoup plus que si ils admettent leur intention hégémonique et se réforme par la diplomatie et les négociations avec les autres pays notamment la Russie plutôt que par les conflits, les sanctions et les guerres, non seulement pour sauvegarder leur intérêt mais également pour préserver les droits de l’homme et la démocratie si important pour les peuples.



        • soi même 24 mars 2015 19:20

          C’est là que vous trompez Oscar , l’Amérique n’est pas dans se grand défi des États-Unis pour retrouver dignité et crédibilité.
          Il en a rien à fiche de ces considérations latines !


          • oscar fortin oscar fortin 25 mars 2015 01:22

            @soi même : on peut tout de même le confronter à ce défi, ne serait-que pour mettre à nue ses véritables priorités.


            Merci pour votre commentaires



          • coinfinger 24 mars 2015 20:34

            Je comprends que pour s’exprimer faut utiliser des convenances qu’on appelle mots ou phrases .
            Mais bon le défi là , c’est vraiment un gros défi , à tel point qu’on se demande s’ils ont conscience qu’il y a un défi . Alors c’est pas les Américains , c’est les Etats Unis . Mais c’est peut étre méme pas çà , peut étre que çà se réduit à l’Etat des Etats Unis et encore ... On a tellement de mal à trouver une cohérence dans son comportement qu’on peut se demander si y a encore un état aux Etats Unis . Je veux dire que çà pourrait trés bien suivre les caprices de lobbies divers et variés , avec l’apparence d’un état qui décide ...
            Un etat , je me référe à Hegel qui je crois en connaissait un rayon là dessus , c’est quelque chose qui essaye de faire la synthése au dessus de quelque chose comme le monde de la reproduction , de la famille , et du systéme des échanges impersonnels , économiques , on va dire , parce qu’autrement l’égoisme pure et simple , c’est la mort de la société , ne serait que parce que la reproduction çà peut pas marcher comme çà . Entre une pute et une femme , y a une différence .


            • Dom66 Dom66 24 mars 2015 22:04

              Merci Oscar Fortin pour votre article, comme dab toujours intéressant à lire.

               Le l’état le plus dangereux du monde

               "Les États-Unis d’Amérique souffrent d’une dépendance profonde d’un « EGO » surévalué, se croyant investi de tous les pouvoirs pour assurer la gouvernance du monde."

              Les sauveurs, les gentils abruti aux films genres Rambo où le héros tue des centaines de méchants Viets qui eux ne savent pas viser….les nuls !   

               Regardez combien de $ les US dépense pour la guerre

               https://www.nationalpriorities.org/cost-of/?redirect=cow


              • Dom66 Dom66 24 mars 2015 23:34

                @Dom66
                oups Le l’état...... abrutis.......désolé


              • oscar fortin oscar fortin 25 mars 2015 01:28

                @Dom66 : Merci pour votre commentaire et le lien que vous nous proposez.


              • ddacoudre ddacoudre 24 mars 2015 22:29

                bonjour Fortin

                 j’ai lu avec intérêt ton article car il m’a surpris. je ne vois pas comment cet état renoncerait à sa puissance sans y être contraint. déjà il à perdu au profit de la Chine le leader chips il n’est plus que second au palmarès des PIB. Et je n’ai pas connu de puissant qui aient abandonné leur puissance sans résistance, et les maitres de Obama je ne pense pas qu’ils aient l’âme humaniste, ils se sont toujours réuni autour de la guerre et les lobby militaire y sont très puissant. actuellement le marché transatlantique USA/ UE n’a pas pour objet de faire un quelconque partage mais bien d’offrir aux USA le marché européen et établir un rapport de force face au BRIC, cela à déjà commencé avec l’Ukraine, avec la guerre en Syrie. cela n’enlève rien a leur capacité technologique et aux talents qu’ils ont, mais je ne pense pas qu’il aillent vers ou dans la direction que tu espères.
                cordialement.


                • oscar fortin oscar fortin 25 mars 2015 01:33

                  @ddacoudre : Vous avez sans doute raison et c’est d’ailleurs pour cela que les guerres deviennent pratiquement inévitables. Le mérite d’un article comme celui-là, si mérite il y a, est de mettre à nue la mauvaise foi qui est bien implantée chez ces gouvernements avec lesquelles aucune négociation n’est possible parce que la bonne foi n’y est pas.Ils ne sont pas du genre à concéder quoi que ce soit de substantiel. 

                  Merci

                • karibo karibo 25 mars 2015 12:17

                  @oscar fortin

                  Bonjour.
                  Par ce que vous croyez que netanyahou oui ?

                • Ecométa Ecométa 25 mars 2015 12:16

                  Il est difficile de trouver une société plus dans l’individualisme, dans le matérialisme et le financiarisme, que des mots en « isme », que des « paroxysmes », et en même temps plus « bigote », que la société ou l’État américain : tout ceci à la fois !

                  Sans pour autant faire de l’anti-américanisme, le premier à avoir tiré la sonnette d’alarme, à nous avoir ouvert les yeux, est Albert Einstein, grand savant et grand philosophe : « Les États-Unis d’Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation ».

                  Société individualiste, c’est bien de la sorte que nous « qualifions » nos modernes sociétés ! Plus qu’une simple naïveté : n’y a-t-il pas là comme un non-sens, une antinomie, même une vraie contradiction de langage et de concept ?

                  Nous devons nous interroger, nous aussi société française : est-il normal qu’une société, voire qu’un « État », cultive exactement les mêmes tares, comme par exemple la « cupidité », que les individus qui la composent ? Certains, et en ce qui me concerne ce sont des simplistes, diront que oui et quoi de plus normal ! Dans ce cas de figure, une autre question se pose, au regard du « phénomène d’émergence », le tout étant plus, même beaucoup plus que la simple somme de ses parties : à quoi sert alors le concept émergent d’une collectivité d’individus : le concept de « société » ! La société, le fait de faire société, le fait sociétal, ne devrait-il pas être là pour corriger les dérives individuelles ? Ce devrait, sauf à construire une « société individualiste », ce qui semble être une véritable négation du concept même de « société », comme nous le faisons, en niant un « concept d’émergence » qui est dans la nature des choses, celles physique, purement physiques, comme métaphysiques humaines ! 

                  Le problème des États-Unis, c’est, qu’assez généralement, la force et la puissance font rarement bon ménage avec l’intelligence, avec la bonne intelligence, celle de l’entendement ; assez généralement la force et la puissance ont plus à voir avec la mauvaise intelligence qu’est la malignité : avec la manipulation en tout genre !


                  • Ecométa Ecométa 25 mars 2015 12:26

                    Les États-Unis, bien sûr, mais nous aussi, la France et l’occident d’une manière générale, car si nous n’avions pas sacrifié nos « valeurs républicaines », notre « principe d’Humanité », tout ce qui figure dans nos différentes déclaration d’intention… toutes ces « Chartes Internationales » réellement empreintes d’Humanité ; si nous n’avions pas sacrifié tout cela sur l’autel du « libéralisme économique » et de son corollaire le « libre-échangisme » : notre Humanité, notre civilisation s’en porterait certainement bien mieux !


                    • mmbbb 29 mars 2015 20:13

                      a l’auteur vous oubliez ceci sous le president Wilson les Etas unis ne voulaient pas intervenir dans les affaires du monde La premiere guerre et la deuxieme guerre ont force cette nation a intervenir dans nos guerres tribales L industrie militaire s’est vraiment developpee avec la seconde guerre mondiale par exemple le B 29 de Boeing que personne n’etait capable de construire en Europe en si grande quantite et la machine s’emballa et Eeisenhower dans son celebre discours dans les annees 1960 mis en garde sur ce complexe militaro industriel Ne sommes nous pas un peu partie prenante dans cette affaire ? meme le conflit en Yougoslavue fut une affaire americaine accord de Dayton alors que nous fumes bien incapables d ’arreter ces combats Je ne niepas que desormais les USA ont des volontes hegemonique mais ils n’ont pris que le relais des francais et anglais qui se partageaient le monde au XIX siecles.


                      • oscar fortin oscar fortin 29 mars 2015 23:19

                        @mmbbb : Merci pour votre commentaire qui fait bien ressortir qu’Anglais, Français et USA font bon ménage dans ce projet de domination du monde. Le leadership est évidemment passé aux mains des USA et les autres suivent comme des alliés. Les tireurs de ficelles ont le contrôles des gouvernements des trois États.


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