Le grand effondrement
Je ne prendrai pas parti ici sur l’origine du virus, sur la réalité de sa dangerosité, ni sur l’efficacité réelle des vaccins et leurs effets indésirables. Nous avons à ce propos des informations contradictoires et le système de communication est tel qu’il ne nous permet pas de trier le vrai du faux. Comme il est lui-même impliqué, il est partiel et non partial.
Je traiterai ici des mécanismes capitalistes à l’œuvre à partir du déclenchement de la crise.
Nous assistons à un bouleversement fondamental du capitalisme.
Par la crise sanitaire, je dirais grâce à elle, ce que j’appelle le turbocapitalisme est en train de gagner.
Il ne s’agit pas de la victoire de tout le système capitaliste, mais du remplacement du capitalisme traditionnel, celui qui fabriquait des voitures, des pneus, des produits chimiques, des avions, des trains, bref des produits réels, par le néocapitalisme, qui ne fabrique rien, mais justement créée une plus-value quasiment infinie grâce à ce rien qu’il crée et nous coûte cher, sans que nous ne le sachions.
Par les différents mécanismes type confinement, couvre-feu, interdiction de circuler, la crise du coronavirus met à mal toute l’industrie traditionnelle.
Le but des grands impérateurs du système capitaliste, est bien de profiter de cela pour détruire ce type de capitalisme.
Un triangle diabolique s’est créé entre la haute finance, les GAFAS, et le big pharma, pour mettre la planète à genoux.
Aujourd’hui, les grands capitalistes gafaïeux ont des fortunes colossales qui leur permettent d’orienter la politique planétaire, de contrôler les oppositions en les éliminant des réseaux, d’orienter les choix des gouvernements directement, et même de privatiser le spatial.
En matière sanitaire, leur intérêt est de continuer à confiner, donc de na pas faire de recherche sur des médicaments qui permettent la guérison, voire la prévention de la maladie. La plus-value créée par ces médicaments serait trop inférieure à celle espérée par un vaccin dont l’efficacité reste aléatoire.
Leur avantage est direct par les profits générés et indirect par l’effondrement de la concurrence capitaliste des industries classiques, qui, pour eux, contribuent à diminuer leur propre profitabilité. Ils ont donc un double intérêt à cet effondrement.
Quant aux GAFAS, il est clair que des gens coincés chez eux vont faire appel à leurs services de façon bien plus massive.
La récente rencontre de Davos et son concept du Great Reset * a salué cet effondrement qui sauvera la planète du réchauffement. Leur but réel n’est pas celui-là, mais l’optimisation à tout prix de la profitabilité des institutions financières. Ils peuvent aller jusqu’à s’accaparer directement l’argent placé dans leurs banques.
Il s’agit de détruire pour instaurer un ordre nouveau. Une sorte de destruction créatrice, à la Schumpeter. Sauf que les détruits seront les populations, c’est-à-dire nous-mêmes.
Ce sont des criminels planétaires qui agissent sans aucune retenue pour instituer une « solution finale » à un problème qu’eux-mêmes ont créé, mais qui en fait leur fait espérer un pouvoir sans borne et sans démocratie, car ils n’ont plus besoin de « démo », de peuple, pour étendre leur richesse tendant vers l’infini.
Grâce à la crise du coronavirus, via la stratégie de choc à un niveau jamais égalé, ils instaurent une dictature planétaire, où les gouvernements ne sont que des pantins inutiles pour amuser la galerie, mais où ceux qui prennent les décisions catastrophiques sont à l’abri de toute enquête médiatique, de toute enquête judiciaire, contrôlant les flux d’information, les flux financiers et les interversions sanitaires à la crise, faisant en sorte qu’elle se perpétue.
Bien entendu, ce jeu dangereux aura pour conséquence un effondrement économique sans précédent, un appauvrissement général de la population, lorsque ce ne sont pas des conséquences directes sur non corps, soit par les conséquences de leurs mesures sanitaires, soit par leur inaction à contrôler réellement le virus. En ne prenant pas en compte les médicaments traditionnels, en basant tout sur des vaccins à l’efficacité aléatoire, en prenant des mesures inadéquates, ils accroissent le désarroi d’une population qui se sent trahie par des élites qui n’ont d’élitiste que leur position dans un monde dont ils se contrefoutent, voire essaient d’exploiter jusqu’au bout d’une logique où se fait voir leurs addictions criminelles.
Mais cet effondrement sera le nôtre, et non le leur. Ils auront gagné, avec une planète nettoyée de sa population, saine, dégagée des nuisances industrielles, dans laquelle seuls leurs propres aéronefs pourront voyager de cités de luxe en cités de luxe, à travers des paysages dépeuplés, en évitant soigneusement quelques reliquats archaïques qu’ils n’auront pas encore pu éradiquer. Est-ce le futur que nous souhaitons ?
Si la réponse est non, l’urgence première est d’avoir un système de santé indépendant de la haute finance, au lieu de gouvernements qui en dépendent, c’est-à-dire au minimum une recherche publique, ainsi qu’un système de santé et pharmaceutique hors du système capitaliste, sans quoi nos propres corps sont pour ainsi dire eux-mêmes aux mains d’une oligarchie privatisée.
Au-delà, la « grande réinitialisation » devrait être celle des peuples contre les gouvernements qui cherchent à les détruire pour optimiser la haute finance.
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* Le forum de Davos, ici, l’explicite lui-même. Il suffit de bien interpréter ce qu’ils disent dans le sens de leurs intérêts propres . Klaus Schwab le dit lui-même : « The pandemic represent a rare but narrow window of opportunity to reflect, reimagine and reset our word » (La pandémie représente une occasion rare mais étroite de réfléchir, de réinventer et de réinitialiser notre monde). Voir ici une analyse inquiétante et intéressante.
Une autre phrase clef de leur site : « Il est clair que la volonté de bâtir une société meilleure existe. Nous devons l’utiliser pour assurer la Grande Réinitialisation dont nous avons tant besoin. Cela exigera des gouvernements plus forts et plus efficaces, bien que cela n’implique pas une poussée idéologique pour les plus grands. Et il exigera la participation du secteur privé à chaque étape du processus. »
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