Le grand nettoyage
Les victimes du virus Ebola se comptent par milliers, la peste fait son grand retour à Madagascar où l'on dénombre déjà une quarantaine de morts et voilà que la menace de la grippe aviaire refait surface en Europe...
Au moyen-age, la peste, c'était la grande faucheuse. Entre le taux de mortalité infantile, la durée de vie, les guerres et les épidémies pas de risques de surpopulation. Plus tard, bien plus proches de nous, ce sont les guerres fratricides qui ont régi la population de notre chère et bonne vieille terre et puis vint l'époque où l'espèce humaine ne rencontra plus autant d'obstacles à son développement et l'homme se multiplia et se multiplia encore pour atteindre les chiffres que l'on sait.
De tout temps, jusqu'à moins d'une centaine d'années, le mot surpopulation n'était pas à l'ordre du jour. Un peu comme si la nature, parfois avec l'aide destructrice de l'homme, arrivait à gérer son habitabilité afin de n'être jamais débordé. Puis, avec les progrès constants de la médecine, les conditions d'hygiène améliorées, la réduction des conflits armés, mis à part ceux qu'on entretient régulièrement dans les pays moins développés pour des raisons économiques, la balance s'est inversé.
Nous sommes actuellement dans une phase où la terre n'arrive plus que très difficilement à subvenir à nos besoins. Plus grave encore, à trop solliciter son essence et ses matières premières, nous sommes en train d'accélérer sa perte, et la notre par la même occasion. Dans notre recherche constante de nouvelles ressources, nous jouons avec la physique et la chimie et fabriquons même, dans l'urgence, des substances qui modifient nos animaux et notre agriculture sans avoir toujours complètement conscience des risques futurs.
Mais en observant la recrudescence actuelle de certains phénomènes, je me demande si notre mère nature n'a pas déjà commencé un travail de nettoyage dont l'homme n'a pas conscience, comme à son habitude et tout à son orgueil, ou ne veux pas l'avoir tout simplement.
Je sais bien que les catastrophes climatique actuelles, bien plus nombreuses que par le passé, sont dues au réchauffement climatique. On n’arrête pas de nous le rabâcher à cors et à cris mais n’empêche qu'elles sont là et bien là et que le nombre de victimes n'a jamais été aussi élevé. Pour couronner le tout, certaines de ses catastrophes en entraînent d'autres comme la destruction d'une centrale nucléaire. Un phénomène étouffé dont on entend très peu parler mais dont les effets radioactifs continuent doucement mais sûrement à empoisonner notre atmosphère et nos océans sans que personne n'ait l'air de s'en préoccuper.
Les conflits sur le continent africain sont en recrudescence et, pour la première fois depuis les croisades, un groupe important à tendance terroriste est en train de s'organiser et de prendre de plus en plus d'envergure. Allons-nous vers un nouveau conflit à l'échelle mondiale sur fond de religion ?
Enfin pour couronner le tout, voilà que mère nature nous remet sur le tapis les responsables de tant de morts par le passé, les grands spécialistes du nettoyage, j'ai nommé les virus. Après Ebola, qui est en train de faire un carnage en Afrique, voilà que la peste repointe le bout de son nez. L'OMS vient de tirer la sonnette d'alarme sur plus de 140 cas à Madagascar et sur une quarantaine de victimes. Si on y prête autant d'attention qu'à Ebola à ses débuts, ça promet. Et pour finir, on constate une nouvelle forme de grippe aviaire en Europe. Des mesures d'urgence et d'isolement ont déjà été prises pour limiter le phénomène en espérant qu'il ne se propage pas à l'homme.
Aussi, c'est à se demander si nous ne sommes pas en train de livrer une course contre cette nature que nous sommes en train de détruire et qui se prépare à nous le rendre au centuple...
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