Le Grindadráp : une tradition barbare
Comme chaque année vont se dérouler dans le cadre somptueux des Îles Féroé les chasses traditionnelles aux globicéphales noirs et aux dauphins. Dénommées localement Grindadráp, ces chasses sont en réalité des massacres abominables. Jadis perpétrées par nécessité, elles sont désormais devenues très largement inutiles. Au nom de la tradition, une minorité des habitants les perpétuent malgré tout, le couteau en main et les jambes baignant dans un flot de sang…
La tradition du Grindadráp* est très ancienne : elle daterait d’avant l’An Mille, et le premier document qui en atteste l’existence est un décret royal norvégien de 1298, communément dénommé « Lettre des moutons ». Mais en réalité cela fait belle lurette que cette chasse ancestrale ne répond plus aux besoins essentiels des habitants de ces îles danoises**. Leurs conditions de vie, austères en période estivale et particulièrement rudes en saison hivernale, ont en effet été nettement améliorées au cours des dernières décennies, grâce notamment à la modernisation des relations maritimes et aériennes entre l’archipel et le continent (Danemark et Norvège).
Il en est résulté une diversification des approvisionnements en nourriture appréciée par les habitants, et notamment par les plus jeunes d’entre eux, majoritairement attirés par un mode de vie différent. Peu à peu, ces changements ont induit une évolution des pratiques alimentaires, et cela d’autant plus que la publication d’études scientifiques a démontré que les globicéphales et les dauphins qui fréquentent les côtes féroïennes concentrent des doses plus ou moins importantes de produits toxiques cancérigènes. En l’occurrence des HAP et des PCB, mais aussi des métaux lourds, dont la présence dans les organismes des cétacés est directement liée à la pollution des eaux de l’Atlantique nord.
Au vu de ces constats, la consommation de chair et de graisse des globicéphales et des dauphins est déconseillée. Pour cette raison, de moins en moins d’îliens en constituent des réserves, contrairement à leurs aïeux qui en salaient ou en séchaient de grandes quantités qu’ils conservaient dans des locaux dédiés. À noter que quelques restaurants pour touristes proposent – couleur locale oblige – cette viande sur leur carte***. Et pourtant, cette année encore, des centaines de globicéphales et de dauphins vont être massacrés lors des Grindadráp qui auront lieu au cours des prochains mois. En 2021, il a même été décimé 2089 cétacés, dont 1428 dauphins en une seule journée, le 15 septembre !
La méthode de chasse est simple : dès qu’un groupe de cétacés a été repéré – on utilise désormais pour cela des moyens techniques modernes comme les sonars ou la VHF –, une flottille de bateaux se rend sur zone et forme, autour des animaux, un arc de cercle fermé par un filet afin de les rabattre vers une grève sableuse située au creux d’une anse ou au fond d’un fjord (il existe 23 sites officiels). Faute de pouvoir s’échapper de la nasse ainsi constituée, la plupart des cétacés s’échouent sur cette grève. Et ceux qui ne se sont pas échoués sont tirés vers le rivage avec des gaffes plantées dans leurs évents (les harpons ont été interdits en 1985). Le massacre peut commencer...
Les enfants invités au carnage
Seuls les Féroïens mâles – les femmes sont interdites de Dráp – se chargent de la mise à mort des globicéphales et des dauphins. Tous sont armés d’outils aiguisés pour l’occasion comme des lames de rasoir : le Mønustingari et le Grindaknívur (couteau traditionnel décoré, et transmis de père en fils). L’un sert à trancher le dos de l’animal pour sectionner la moelle épinière ; l’autre à lui ouvrir le cou, afin qu’un maximum de sang s’échappe en flots spectaculaires du corps en vue de faciliter la conservation des chairs, puis à le dépecer. Très vite, les eaux deviennent rouges du sang des animaux, pour le plus grand plaisir des acteurs de ce massacre et d’une partie des spectateurs, fascinés par cette orgie sanglante.
On imagine sans mal la terreur des cétacés, confrontés, impuissants, à la mise à mort de leurs congénères avant d’être eux-mêmes tués. Une pratique inadmissible aux yeux des militants de plusieurs associations, notamment Sea Sheperd Conservation Society, dont les membres se mobilisent depuis de longues années – et sont parfois lourdement sanctionnés – pour tenter de mettre fin à ce qu’ils considèrent comme des massacres devenus inutiles. Non sans raisons : les Féroïens consomment de moins en moins de viande de globicéphale ou de dauphin, et ils n’ont plus besoin d’huile animale pour s’éclairer, ni que l’on fabrique de vêtements ou autres objets en cuir de cétacé pour les besoins de la vie courante.
Bien qu’un nombre croissant de Féroïens soient opposés au Grindadráp ou s’en détachent peu à peu, la pratique de cette chasse, considérée, malgré son évidente cruauté, comme un élément culturel majeur de l’archipel, ne disparaît pourtant pas. D’aucuns, parmi les observateurs, pensent même que les actions menées par Sea Sheperd – ainsi que les campagnes d’opinion du WDCS (Whale & Dolphin Conservation Society) – ont un effet contre-productif sur la mentalité des Féroïens. Sans ces actions et l’écho médiatique qui leur est donné en Scandinavie, le Grindadráp serait, d’après eux, voué à une disparition progressive inéluctable.
Au lieu de quoi, les attaques dont ils sont l’objet incitent les Féroïens à perpétuer ces carnages par fierté identitaire, même si de telles chasses sont de moins en moins justifiées par le mode de vie moderne. Ici et là, les enfants des écoles sont même invités à assister à ce spectacle macabre sur fond de mer rougie par le sang des globicéphales et des dauphins ! Et c’est ainsi qu’en 2024 des centaines d’animaux marins seront massacrés sur les grèves féroïennes, comme 1,5 million d’autres cétacés avant eux depuis le 18e siècle. Et comme chaque année, les gouvernants du Danemark, pays pourtant signataire de la Convention de Berne sur la « Conservation de la vie sauvage », resteront muets, arguant du statut d’autonomie des Îles Féroé pour se laver les mains de ces actes barbares !
* Ce terme est une contraction des mots féroïen Grindhvalur (globicéphale) et Dráp (meurtre, mise à mort).
** Situées dans l’Atlantique nord, grosso modo à équidistance des îles écossaises Shetland, de la Norvège et de l’Islande, les Îes Féroé dépendent de la couronne danoise mais bénéficient d’un statut comparable à celui du Groenland. Comme ce dernier, elles sont régies par un gouvernement autonome.
*** Cela peut être sous la forme de steak ou du traditionnel Tvøst og Spik (littéralement viande et graisse) garni de pommes de terre.
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198 réactions à cet article
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« les attaques dont ils sont l’objet incitent les Féroïens à perpétuer ces carnages par fierté identitaire, »
c’est bizarre, ça me rappelle vaguement quelque chose qui se passe dans une sorte de désert, mais les cibles ne sont pas des globicéphales
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Bonjour, S. Lampion
Je m’attendais à ce genre de commentaire.
Oui, les « massacres » ou les « carnages » perpétrés par l’armée israélienne en réponse à l’attaque terroriste du Hamas sont « abominables » ; ce sont d’ailleurs les mots que j’ai moi-même utilisés à différentes reprises pour qualifier les actes criminels de l’état hébreu.
Mais c’est hors-sujet. -
@Fergus
c’est peut-être hors-sujet, mais je me préoccupe plus de mes congénères que des cétacés
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@ S. Lampion
Je suis d’accord avec vous, mais l’un n’empêche pas l’autre.
Ce ne sont d’ailleurs pas les occasions qui manquent d’exprimer la juste colère que l’on peut ressentir au vu du sort réservé aux Gazaouis qui manquent sur ce site. -
@S. Lampion je prefere avoir de la compassion pour le sort de ces cétaces qu à certains de mes congénères .
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Bonjour, mmbbb
Voilà qui n’est pas très chrétien, mon fils !
Parole d’athée. -
@Fergus j ai reçu une religion catholique mais ayant perdu du temps certain avec cet enseignement , j ai commence a comprendre que les hommes ( le genre humain ) ne se valaient pas .
Apprendre conjointement la philosophie et notamment Hobbes ou les les Caracteres de la Bruyere m eut ete plus utile a comprendre cet humain
Non je ne peux pas avoir de la compassion pour certains
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@ mmbbb
« ayant perdu du temps certain avec cet enseignement »
Même chose pour moi. Jusqu’au moment où, préadolescent, j’ai compris en observant les comportements des gens autour de moi que les croyants ne sont ni meilleurs ni pires que les autres.
Dès lors, j’ai définitivement rompu avec la religion pour me plonger dans la lecture des grands auteurs. -
@Fergus c est ce que disait Bernanos ou par convention sociale, beaucoup n avaient pas une reelle foi.
Il est évident qu adolescent ou cet enseignement dogmatique a pu inflechir ma raison et en me donnant une illusion de la nature humaine mais en m enlevant les armes de defense .
Le pape lui a des gardes suisses
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Bonjour, Clocel
Même réponse qu’à S. Lampion à 9 h 59.
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@Clocel
< On se croirait à Gaza... > ... ou en Cisjordanie !
Car, sur ces 20 dernières années, 1O.000+ Palestiniens ont été tués.
ici, les chiffres par année, jusqu’au 06 octobre 2023 :
https://ifamericansknew.org/images/Chart-comparison-preOct2023.jpg
Bien sûr, nos médias n’en parlent guère : ils sont Arabes chrétiens ou musulmans. Souvent, ce sont des jeunes, tués d’une balledans la tête ou au coeur.
Un exemple arrivé aujourd’hui dans mon mail (HAARETZ) :
Le pére revient des courses avec ses deux fils : 7 et 10 ans
Un soldat ’tire’ l’ainé à la tête.
https://www.haaretz.com/israel-news/twilight-zone/2024-03-16/ty-article-magazine/.highlight/he-was-shot-by-israeli-troops-in-front-of-his-father-and-died-in-his-brothers-arms/0000018e-4466-d1ed-a7ef-557737090000
C’est comme cela tous les jours. -
@Fergus
< Même réponse qu’à S. Lampion à 9 h 59.>
Il n’y a pas de hiérarchie dans les abominations.
Toutes doivent cesser d’être tues ou masquées.
Il y a aussi le traitement des animaux intelligents dans nos élévages et nos abattoirs : c’est à vomir.
Et ces ’’dauphins’’ sont des êtres qui doivent aussi être protégés.Nos religions du Livre mettent l’homme au-dessus de l’animal, et non ’’à côté’’ de lui. C’est une abomination.
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Bonsoir, JPCiron
« Toutes doivent cesser d’être tues ou masquées »
D’accord avec vous. Mais je ne pense pas qu’il soit pertinent de mettre les massacres subis par des hommes sur le même plan que ceux qui sont subis par des animaux.Il y a en effet beaucoup à dire sur les traitements infligés aux animaux dans certains élevages et certains abattoirs, les vidéos de L214 sont à cet égard édifiantes. Mais tous ne peuvent pas être stigmatisés.
« Nos religions du Livre mettent l’homme au-dessus de l’animal, et non ’’à côté’’ de lui. »
Sans aller jusqu’au terme « abomination », je suis assez d’accord avec vous. A cet égard, j’ai d’ailleurs récemment établi un parallèle, à propos de la fin de vie, entre l’euthanasie mise en oeuvre par certains pour leurs animaux domestiques en grande souffrance et le suicide assisté que les mêmes refusent — pour des raisons religieuses ou philosophiques — à des proches atteints d’une maladie incurable et exposés à des souffrances réfractaires. Cela n’a pas de sens, animaux et humains étant des êtres sensibles. -
"D’aucuns, parmi les observateurs, pensent même que les actions menées par Sea Sheperd – ainsi que les campagnes d’opinion du WDCS (Whale & Dolphin Conservation Society) – ont un effet contre-productif sur la mentalité des Féroïens. Sans ces actions et l’écho médiatique qui leur est donné en Scandinavie, le Grindadráp serait, d’après eux, voué à une disparition progressive inéluctable."
Tu cautionnes cette analyse foireuse ?
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@pasglop
Parce que les traditions sont solides et que prétendre que dénoncer des ignominies enracine ces ignominies c’est foireux, trouve moi un seul exemple sinon ?
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Bonjour, pemile
Cette « analyse » n’est à mon avis pas « foireuse » : il s’agit de constats sociologiques, pas de prises de position de nature politique.
Et à titre personnel, je suis plutôt porté à soutenir les actions de dénonciation des pratiques barbares, même si cela peut, ponctuellement, exacerber la radicalisation des partisans comme on le constate avec les corridas.
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@Fergus
sans « me-too », le machisme serait-il tombé en désuétude ?
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@ S. Lampion
Bien sûr que non, et c’est pourquoi je trouve très sain que ces campagnes aient été lancées par les femmes, même s’il a pu y avoir ici et là quelques inévitables (mais probablement marginales) dérives.
On ne peut toutefois pas comparer avec la lutte contre le massacre des baleines ou les tortures et mises à mort de taureaux dans les arènes : Me too remet en cause des millénaires de machisme, et les rapports entre les deux moitiés de la population mondiale !
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@Fergus « il s’agit de constats sociologiques, pas de prises de position de nature politique. »
Curieux de voir quels seraient ces « constats sociologiques » ! -
@ pemile
Ce sont des évidences qui n’ont même pas besoin de rapports officiels.
Néanmoins, vous devriez pouvoir trouver des textes sur le sujet si vous les cherchez. Personnellement, je n’ai pas archivé de références. -
@pemile comme l explique Fergus ( article bon ) ces cétacés qui se trouvent en haut de la chaine alimentaire ne sont pas des aliments saints .
Leurs tissus concentrent notamment les metaux lourds ce qui demontre que les oceans sont devenus des depotoirs .
Et que dans ces Iles la nourriture comme en Europe n est plus un problème .
In fine c est une tradition débile comme tant d autres .
PS le cannibalisme a ete aussi une tradition
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@pemile
Parce que les traditions sont solides et que prétendre que dénoncer des ignominies enracine ces ignominies c’est foireux, trouve moi un seul exemple sinon ?
En Espagne (bien d’intérêt culturel), Mexique (patrimoine culturel), Colombie et Pérou, la tauromachie avec mise à mort est toujours présente.
Je reste assez d’accord sur le fait que cela ne les renforce pas mais cela ne les arrête pas.
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@pemile
Pour être plus précis, en Espagne et au Mexique la tauromachie n’avait aucun statut politique, ce qui n’est plus le cas suite aux attaques par les anti-corridas.
En Espagne elle a été déclarée « bien d’intérêt culturel » depuis 2013 et en 2019.
Au Mexique la tauromachie a été déclarée protégée comme patrimoine culturel dans 7 Etats sur 32. Un juge fédéral est parvenu à interdire les corridas à Mexico, c’est dans cette ville qu’il y a plus les grandes arènes du monde (environ 50 000 places). La bataille fait encore rage ...
Il y a donc des démarches politiques pour ne pas permettre qu’on les arrête ...
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@Fergus « Ce sont des évidences qui n’ont même pas besoin de rapports officiels »
Étonnant que tu penses cela et botte en touche si rapidement !
Ou alors tu me parles du fait réel que « d’aucuns pensent même que » mais pas du fait que leur discours est foireux ?
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@ pemile
Je ne vois rien là de « foireux », juste le constat d’une réalité sociologique.
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@Fergus « Je ne vois rien là de « foireux », juste le constat d’une réalité sociologique. »
Ok, je reste très étonné de ta réalité et ce n’est pas la mienne, mais c’est qu’un détail, je pense que tu vas avoir du boulot pour répondre à ceux qui te disent qu’en Bretagne on a bien pêché la sardine et que cépareil
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@ pemile
Rien à voir ! La pêche à la sardine a un but alimentaire. La chasse aux cétacés, de moins en moins, et c’est bien là qu’est le problème.
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@pemile
Vous ne voyez pas la contradiction dans votre réponse, ou plutôt absence de réponse ?
Rien qu’en France et en Europe : chasse au renard et blaireau (vénerie) et autres espèces « nuisibles », dont des oiseaux et rapaces.
Quand je dis chasse c’est plutôt torture.
Corrida avec mise à mort.
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@pasglop « Quand je dis chasse c’est plutôt torture. Corrida avec mise à mort. »
Tu penses sincèrement que ces ignominies « traditionnelles » disparaîtraient et que c’est le fait de les dénoncer (comme tu le fais) qui les enracine ?
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Bonjour, pasglop
« Quand je dis chasse c’est plutôt torture »
C’est trop souvent vrai pour certaines espèces. -
@ pemile
« c’est le fait de les dénoncer (...) qui les enracine »
Disons que cela joue un rôle dans la crispation des partisans qui ont baigné toute leur vie dans la tolérance. Et pour cause : il n’est pas évident de remettre en cause son propre ressenti de ces pratiques.Fort heureusement, elles sont, j’en suis persuadé, appelées à disparaître tôt ou tard. D’autant plus que les jeunes grandissent en prenant conscience que les opposants — des militants pugnaces devenus omniprésents — ont à faire valoir de solides arguments que leurs parents refusaient d’entendre. Peu à peu, cela infuse.
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@pemile
Et oui, dans une certaine mesure, car les gens concernés se sentent agressés dans leur façon de vivre.
Au large de l’Ecosse, jusqu’au miieu du vingtième siècle, on allait chasser des milliers d’oiseaux sur une île dans des conditions dantesques, mais les gens se nourrissaient essentiellement de ça.
Cette chasse a régressé spontanément quand ils ont pu diversifier leur alimentation. -
@ pasglop
J’en ai parlé dans l’un de mes articles : Les fous de Sula Sgeir (2014).
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@pasglop « Cette chasse a régressé spontanément »
L’explication est plus simplement dans ton texte « dans des conditions dantesques »
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@Fergus
Oui elle existe toujours je crois, mais plus dans les mêmes proportions... -
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@Fergus
Pour ma part, je ne crois ni à l’efficacité de telles actions contre ces pratiques ni à la radicalisation qu’elle provoquerait chez les partisans. Ces traditions en général disparaissent au fil du temps par la raréfaction des adeptes ou des participants. Actuellement, seulement 20 % de la population des iles Féroé soutient cette pratique... Et cela va diminuer… jusqu’à la disparition complète…
La corrida va continuer à vivre tant qu’il existera une part de la société qui lui permet de continuer à exister financièrement. Il est à parier que l’absence complète du renouvellement à la fois du public et des participants suffiront à faire disparaitre cette pratique « traditionnelle ».
La chasse à cour échappe à cela, elle est un phénomène traditionnel, mais son caractère élitiste et les moyens financiers de ses adeptes sont tels qu’elle va continuer tant que l’État n’interviendra pas. Pour d’autres chasses comme celle des palombières, la baisse et le vieillissement des adeptes est le signe d’une disparition future de la pratique annoncée.
Ces traditions vont disparaitre à court ou moyen terme, par contre la biodiversité est largement mise en danger pour des raisons d’une nature plus difficile à contester : les raisons économiques, souvent fausses et presque toujours supposées incontournables.
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@Aristide
Pour savoir et acter la fins des traditions et celui du paganisme ambiant... il faudra attendre la fin d’une troisième guerre mondiale pour comprendre le monde d’après ! tout un programme -
Bonjour, Aristide
« seulement 20 % de la population des iles Féroé soutient cette pratique... Et cela va diminuer… jusqu’à la disparition complète »
Sans aucun doute. D’autant plus que, les années passant, la population a de moins en moins besoin de la chair, de la graisse et du cuir des cétacés.Assez d’accord également sur la pérennité de la corrida.
Idem sur les différentes pratiques de chasse. Même les chasses à courre sont en péril, les jeunes des milieux pratiquants ayant tendance à se détourner de ce loisir coûteux et en grande partie suranné.
Le point positif de la chasse à courre, ce sont les sonneries de cor : il en existe de très belles.Pour ce qui est de « la biodiversité (...) largement mise en danger », la responsabilité de l’agriculture intensive est très nettement engagée.
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@Fergus
Pour ce qui est de « la biodiversité (...) largement mise en danger », la responsabilité de l’agriculture intensive est très nettement engagée.
Il me semble que ce n’est pas l’agriculture en tant que telle, intensive ou pas, mais les pratiques qui sont à condamner, et pas seulement dans l’agriculture, la sylviculture, l’élevage, ... sont aussi en cause… Les programmes de remembrement ont malheureusement été accompagnés de la disparition des espaces de haies, des zones humides et autres milieux propices à la biodiversité.
Les programmes actuels visant à régénérer des haies, à réserver des zones en jachère, à créer des zones humides, furent-elles artificielles, sont un progrès indéniable. Insuffisant surement, mais tout de même un progrès...
Je ne crois pas à la désignation du responsable, surtout unique, c’est souvent une maladresse de croire qu’il suffirait de le supprimer pour que cela s’arrange naturellement. C’est le marché qui fait que le fournisseur s’adapte à la demande. Et dans le domaine de l’agriculture, la demande va depuis des décennies à une alimentation moins chère… et donc des conditions de production adaptées…
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@Aristide
Vivement une application * ADOPTE UN SANGLIER * hum -
@ Aristide
Il y a des exploitants agricoles qui travaillent sans pesticides ni engrais chimiques qui vivent plutôt bien de leur travail. Certes, ils perdent une partie de la récolte, mais ils économisent sur les produits phytosanitaires.
« Les programmes actuels visant à régénérer des haies, à réserver des zones en jachère, à créer des zones humides, furent-elles artificielles, sont un progrès indéniable. Insuffisant surement, mais tout de même un progrès. »
C’est vrai, mais certains tentent de s’en exonérer et y parviennent.« dans le domaine de l’agriculture, la demande va depuis des décennies à une alimentation moins chère »
Certes, mais on ne peut passer sous silence la quête de profits juteux de la part de l’industrie agroalimentaire qui est un frein puissant à la diminution des produits chimiques. -
@Fergus
’’D’autant plus que les jeunes grandissent en prenant conscience...’’
Quand on voit l’enfant chevauchant un cétacé égorgé, on voit que les traditions se transmettent en famille au fil des générations.
Les scandinaves dont on vante l’esprit policé et progressiste ont gardé des aspects de leurs ancêtres de l’époque des ’’grandes invasions’’. -
A propos de l’agriculture intensive, est-ce qu’une agriculture à l’ancienne nourrirait 8 milliards de terriens (puis 9, 10...) à prix abordable ?
Il faut garder de hauts rendements, tout en limitant les apports chimiques, on s’y achemine lentement... -
Bonjour, Eric F
Il semble quand même que les jeunes féroïens se détachent peu à peu de cette tradition. Mais elle reste très ancrée dans certaines familles comme le sont certaines pratiques de chasse dans notre pays.
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Je ne dis pas qu’il ne faut pas les dénoncer, je dis qu’il faut les interdire.
Les « traditions » de ce genre ne sont qu’un avatar morbide d’une « identité » complètement déphasée avec les besoins alimentaires ou les particularismes locaux.
Les traditions oui, la mort gratuite non.
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Bonjour, pasglop
« Les traditions oui, la mort gratuite non »
100 % d’accord avec vous.Voir à cet égard mes articles — référencés à la fin de mon texte — sur la corrida, le déterrage des blaireaux et même l’équitation de haute école (où, certes, il n’y a pas de mise à mort, mais des pratiques de torture).
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@pasglop
Mais je vois bien de quoi il s’agit... -
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@S. Lampion
Hors sujet, pardon...
La Nouvelle-Orléans a été peuplée d’un fort contingent de fuyards noirs, blancs et mulâtres dès les années 1790-1800, arrivés dans cette ville après la révolte des esclaves en Haïti.
Certains disent que ce sont leurs descendants qui ont « inventé » le jazz. -
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@ pasglop
« Certains disent que ce sont leurs descendants qui ont « inventé » le jazz »
Dès le milieu du 18e siècle, un compositeur né à la Nouvelle Orléans s’est clairement inspiré de leurs rythmes pour jeter les bases du ragtime, bien avant Joplin :
Gottschalk : du piano romantique aux sources du ragtime (2018). -
@Fergus
Ne pas confondre les tueries totalement injustifiées d’animaux juste pour le plaisir ou la tradition, avec la destruction de vrais nuisibles, les blaireaux le sont dans certaines régions, sans parler de la protection des rats parisiens. -
@ Eric F
C’est moins la destruction des blaireaux — il y a en effet des lieux où ils occasionnent des dégâts — que la manière dont ils sont capturés (par déterrage) et tués (souvent à coups de pioche) qui est inadmissible.
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@ Eric F
Les rats parisiens ne sont pas « protégés ». Il y a même régulièrement des campagnes de dératisation !
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@Fergus
Je ne connais pas les modalités d’action du déterrage des blaireaux, mais à propos de pioche, je dois avouer qu’il m’arrive de donner un coup de pioche vertical sur une taupinière lorsque je vois une remontée de terre -elles passent généralement à un endroit donné à heure fixe- ...le taux de réussite est faible.Pour les rats de Paris, il y a bel et bien des organisations animalistes qui prennent leur défense.
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@ Eric F
Cette organisation ne milite pas pour laisser proliférer les rats, mais pour dénoncer les méthodes utilisées afin d’en réduire la population, ce qui est très différent.
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@Fergus
J’ai en horreur ce genre de barbarie, mais je crois que je déteste encore plus les activistes sortis d’on ne sait où et qui cherchent toutes les occasions pour imposer leur morale à des gens qu’ils ne connaissent pas et qui ne leur ont rien demandé.
Je pense que ces pratiques anachroniques mourront de leur belle mort sans qu’il y ait besoin de montrer leurs auteurs d’un doigt accusateur.
Au fait, personne n’a vu la Greta sur son balai de sorcière ?
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@SilentArrow
"Au fait, personne n’a vu la Greta sur son balai de sorcière ?
Nân... Il parait que comme Voldemort, elle peut voler sans !
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Bonjour, SilentArrow
Votre point de vue est parfaitement respectable.
Les protestations n’en sont pas moins justifiées dans la mesure où elles ciblent le hiatus évident de nos jours entre la finalité de cette chasse et les motifs qui l’ont justifiée dans le passé.
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@Fergus
Dans vingt ans ils interdiront les randonnées pour ne pas déranger les insectes -
@Fergus
Bonjour
Les protestations n’en sont pas moins justifiées dans la mesure où elles ciblent le hiatus évident de nos jours entre la finalité de cette chasse et les motifs qui l’ont justifiée dans le passé.
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage -
Bonjour, charlyposte
Heureusement que l’on n’en viendra pas là.
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@SilentArrow
Le globicéphale est un animal protégé par la convention de Berne mais « on » tolère les pratiques des barbares complètement arriérés des îles Féroé, qui font partie de ce pays si « exemplaire » qu’est le Danemark. Vous vous référez à la morale et aux pratiques habituelles des autres mais ce n’est en rien un argument recevable, l’histoire des civilisations est là pour le prouver. Si nous tolérions tous les excès de nos ancêtres sous couvert de pseudo tradition, vous seriez le premier à vous en plaindre. Cette pratique détestable est une abomination injustifiée et injustifiable pratiquée par des débiles mentaux, sûrement un problème de consanguinité sur ses îles, et à laquelle il faut mettre fin de la manière la plus expéditive qui soit. Le patrimoine animal et végétal de la planète fait partie d’un tout qui n’appartient à personne et à tous, qui participe à l’équilibre de la Nature et donc à la vie sur Terre. Essayons de le respecter, pour notre avenir, plutôt que de l’exploiter sans vergogne ou encore de le détruire par pure imbécilité. Ces gens n’ont aucune excuse, être un imbécile n’en est pas une, ce massacre gratuit et préjudiciable à tous doit cesser sans délai. Votre passivité sous couvert de tolérance et respect des traditions a déjà entraîné la disparition de bon nombre d’espèces. Et je préfère les activistes éclairés aux gens comme vous qui regardent le monde mourir comme les vaches regardent les trains passer. -
@Com une outre
D’accord avec votre condamnation des ces pratiques barbares.
Je pense seulement que les auteurs de ces pratiques s’arrêteront d’eux-mêmes et que les attaques de militants ne fait que produire un repli identitaire qui retarde en fait l’abandon de ces pratiques.
Mais je peux me tromper.
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Au fond de la nature humaine, même civilisé, reste pour certains un plaisir de commettre un massacre, si possible sans risque.
Pas question d’aller trop s’exposer contre un gibier ou un adversaire qui pourrait se défendre à arme égale.
Mais avoir une certaine légitimité pour commettre des crimes créer les conditions, pour attirer nombre d’adeptes.
Comme on dit il faut de tout pour faire un monde.
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Bonjour, saint louis
« si possible sans risque »
Mais pas toujours : il y a des toreros encornés lors de certaines corridas ; et en 2015, une collision entre deux bateaux de Féroïens lors d’un Grindadrap par temps agité a fait... 14 morts.
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@Fergus
Que dire de la plus grande corrida de tous les temps qui se situe actuellement dans la plus grande arène qui de surcroît n’a aucune issues de secours, ni la moindre planche de salut .... cette arène s’appelle * la bande de Gaza * -
@ charlyposte
Voir en début de fil ma réponse à S. Lampion !
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@Fergus
C’est bien fait pour leur gueule, vous n’allez pas les plaindre quand même ? -
Bonjour, Com une outre
Je ne plains surtout pas les toreros, acteurs d’une tradition à la fois barbare et sadique motivée par la seule jouissance dans l’arène et dans les gradins.
Pour les Féroïens, cela a été un drame auquel je compatis, même si je désapprouve la perpétuation du Grindadrap : les marins à bord des bateaux portaient le poids d’une tradition millénaire que leur représentation justifiait encore pour des motifs alimentaires même si ce n’est largement plus le cas.
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Une tradition « barbare » ? le mot signifie étranger, soit par sa race, soit par son appartenance à une autre civilisation.
Peut-on invoquer l’humanité, ou l’inhumanité, dans ce qui n’est qu’une chasse traditionnelle ?
dont les formes peuvent heurter évidemment... les citadins surtout qui vivent hors sol tout en fréquentant la boucher et le poissonnier
Nous tuons combien de dindes pour Noël, c’est moins spectaculaire
Le mot « massacre » est -il approprié ? il supposerait sauvagerie, ce qui ne semble pas être le cas. Abattage peut-être plus approprié (?)
Le nombre de prises est très variable d’une année sur l’autre, très souvent moins de mille
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grindadr%C3%A1p#Chiffres
Combien de baleines, rorquals, bélugas et autres cétacés pêchés dans le monde chaque année par la pêche industrielle, quelque 300 000
faut relativiser les océans représentent les 4/5 de la planète...
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Bonjour, njama
Les mots peuvent sembler excessifs, je vous l’accorde.
Ils ne le sont pourtant pas, dès lors qu’une pratique essentielle à la survie des humains dans un lieu démuni cède la place à une tradition qui ne trouve plus de réelle justification.Autrefois, l’on pouvait parler d’« abattage », mais c’est de moins en moins vrai de nos jours, la tuerie prenant désormais la forme d’une fête barbare déconnectée des besoins des Feroïens.
Le « massacre » des 1428 dauphins en 2021 a parfaitement illustré cette dérive :à l’évidence, l’on a eu affaire là à une soif inextinguible de tuer dictée par la seule présence d’un énorme banc de cétacés, très loin des quotas habituels. Même dans l’archipel, cela a engendré de très vives réactions, y compris chez des partisans de la pérennité du Grindadrap.
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@Fergus
En fait, les traditions d’ailleurs viennent à nous petit à petit en nous faisant bientôt manger des sauterelles, des grillons,des scarabées, des vers , des araignées grillées, des petits serpents sans venin .... etc -
@ charlyposte
A mon avis, ce n’est pas demain que nous mangerons des bestioles de ce genre. Sauf dans des restaurants branchés.
Je pense que nombre de nos compatriotes feraient plutôt le choix de l’alimentation végétale au cas où la viande viendrait à manquer ou serait vendue trop cher.
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@charlyposte
que des petite bestioles, les globicéphales et les dauphins c’est trop gros forcément ...
en plus qu’on ne peut pas en faire de l’élevage faut les nourrir ! et pourquoi s’embêter à les nourrir puisque le font très bien tout seul -
@njama
Vous auriez mieux fait de ne rien écrire que ce tissu de fadaises. Restez-en à des sujets beaucoup plus politiques, vous y êtes bien plus éclairée, perspicace. -
@charlyposte
mdrrr j’ai un piètre souvenir d’un voyage professionnel en Corée du Sud où ils ont comme tradition de manger des insectes. La Corée du Sud s’est occidentalisée et l’uniformisation des pratiques avec, aujourd’hui ils mangent toujours des insectes mais sous forme de poudre ou autre. Mais il est vrai que quand tu dois manger des insectes encore entier (comme des scarabées, c’était le cas il y a 20 ans) ce n’est pas simple, surtout que le non respect des traditions est très mal perçu dans une société qui est encore attachée à sa culture.
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Sur les photos d’illustration les enfants n’ont pas l’air traumatisé...
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@njama
c’est en effet une des choses qui m’a choqué. -
@ njama
En effet, et c’est très choquant comme le souligne Eric F.
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@Eric F
C’est à vous de vous questionner si ça vous choque, et pourquoi ça vous choque...
C’est juste parce que vous n’avez pas été éduqué dans ces traditionsphoto de 1937
photo de 1937
photo de 1937Juste peut-être que vous n’avez jamais pratiqué la pêche, la chasse... (?)
On peut comprendre que les Parisiens, question d’éducation, ça leur donne des bouffées de chaleur, et ces citadins nous sortent la moraline (inadmissible, abominable, carnage, massacre, spectacle macabre, actes barbares, orgie sanglante, Convention de Berne...)
80 000 moutons vivent paisiblement en quasi liberté dans cet archipel, ils finiront tous en côtelettes en gigots,... mais c’est pas pareil, c’est plus civilisé, vu qu’ils sont domestiqués
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@ njama
Ce n’est pas une question de « citadins » : même aux Féroé, il y a de plus en plus d’opposants dans une population pourtant au contact quasi-quotidien des activités d’élevage et de pêche.
Ce qui est avant tout en cause, c’est — comme je l’ai déjà indiqué — la déconnection grandissante entre les besoins des Féroïens et la perpétuation de ces tueries de masse.
Rien à voir avec les moutons qui sont abattus strictement en fonction des besoins des îliens ! -
@njama
Vous comparez l’incomparable. Autant à une époque il s’agissait de pêche à but alimentaire, même si sa forme était déjà très critiquable, autant ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ce que vous appelez avec mépris moraline s’appelle en fait civilisation. On ne détruit pas par simple plaisir. Emmener des animaux à l’abattoir où il sont tués dans une réglementation précise n’est pas comparable et effectivement, c’est pas pareil, c’est plus civilisé. Quant à l’élevage, qui satisfait notre besoin de viande, vous devriez comprendre que vu le nombre que nous sommes aujourd’hui sur terre, nous ne pouvons plus être des « chasseurs cueilleurs » qui courent armés de leur arc, nus dans la forêt, à la recherche de leur repas et la fleur aux dents pour faire plus tradition niaiseuse. -
@ Com une outre
100 % d’accord avec vous !
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@njama
On peut faire beaucoup de mal aux enfants alors qu’ils semblent passifs. -
@Com une outre
Quant à l’élevage, qui satisfait notre besoin de viande, vous devriez comprendre que vu le nombre que nous sommes aujourd’hui sur terre, nous ne pouvons plus être des « chasseurs cueilleurs » qui courent armés de leur arc, nus dans la forêt, à la recherche de leur repas et la fleur aux dents pour faire plus tradition niaiseuse.
A votre propos nous pouvons y opposer aussi que l’être humain n’est en aucun cas un carnivore, ces caractéristiques corporelles démentent totalement le fait d’avoir besoin de viande pour vivre ; la viande n’est qu’un objet de consommation rentable qui n’a pas de nécessité véritable pour la vie humaine ; d’ailleurs nous sommes bien plus des chamoniards que des carnassiers puisque nous ne mangeons pas de viande fraiche.Aujourd’hui nous élevons de façon intensive et nous tuons de façon intensive des animaux pour des besoins superflus humains, cela peut tout autant être perçu comme une forme de barbarie puisque la viande n’est pas indispensable à la vie.
Si besoin pour déterminer de façon simple la classe entre carnivore, hominivore, herbivore, ... c’est la longueur de l’intestin qui détermine ce que nous sommes. Les carnassiers ont un intestin très cours, les carnivores cours, et nous il est long, les herbivores très long.
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@ Christophe
Les « chamoniards » ne sont pas tous des charognards !
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@njama
Même sans être citadin, l’égorgement sans nécessité alimentaire d’animaux non nuisibles, sous forme de défoulement festif, parait tout à fait déplacé. -
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@Fergus
Désolé pour la faute, je suis occupé à autre chose en ce moment.
Ce qui reste un point déterminant c’est quelle est la limite acceptable des pratiques des uns et des autres ? Qui fixe ce qui est acceptable et qui ne l’est pas ? Est-ce que tout ce qui est fait sur terre doit passer les fourches caudines de l’utilitarisme ?
Nous avons une forte tendance à nous offusquer, et même si personnellement je n’apprécie pas cette pratique, et je ne l’aime pas depuis que je l’ai connu il y a 30 ans, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de s’indigner, toute chose nait et meurt même les pratiques sociétales. Laissons faire donc ... Mais je reconnais que vous avez le droit de partager votre avis, pas de demander un changement.
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@ Christophe
Pas de problème pour la faute, il m’arrive également d’en commettre par étourderie ou en rédigeant des commentaires trop rapidement.
Si je condamne les actions violentes des militants de la cause animale, je suis quand même partisan de prises de parole et de rassemblements destinés à dénoncer la perpétuation de pratiques injustifiables. Illustration :
Chaque année à Pâques, et depuis la nuit des temps, la tradition du village de Manganeses (dans la province espagnole de Zamora) voulait qu’une chèvre soit jetée vivante du haut du clocher de l’église ; la pauvre bête, terrorisée, se fracassait sur le pavé !
Sans les actions des opposants, cet acte barbare perdurerait. Ce n’est heureusement plus le cas depuis une vingtaine d’années : désormais, la chèvre est descendue du clocher attachée à une corde ; c’est stressant pour elle, mais elle n’est ni tuée ni blessée. -
@Christophe
Les photos d’illustration vont jouer sur l’émotionnel, des émotions complétement étrangères au contexte local... pour influencer à dessein le jugement.
Les photos sont devenues des arguments, qui n’en sont pas en fait !
La mer rouge de sang.... ouh lalalala... cachez ce sang que je ne saurais voir ! grrrr... on va regretter les photos en noir et blanc ! c’était moins trash
ben oui, c’est juste des questions d’époque, l’indignation va toujours avec l’époque, comme une girouette avec le sens du ventgamin, le boucher avait sa boutique à 100 m de chez mes parents, chaque semaine il tuait, un veau, ou un bœuf, un ou deux cochons, des lapins, des poules, des pigeons, des cailles, des dindes, il dépiautait les lièvres qu’on lui ramenait... dans son arrière boutique ou derrière sa porte cochère pour le gros bétail, le sang coulait à flot vers le caniveau dans la rue... et puis, il passait un jet d’eau pour rincer la voirie
C’était juste comme ça, qui s’en offusquait, personne
Après des lois de la république ont interdit la besogne ouvrière à domicile, ah oui, l’hygiène, le microbisme la nouvelle phobie de la fin du siècle dernier ! ce boucher n’a jamais tué personne avec sa marchandise, toutes les bêtes venaient des fermes voisines, qu’il connaissait bien sûr... puis il fallut qu’elles fussent trucidées désormais en abattoir...
https://www.youtube.com/watch?v=_PRuf4naBWc -
Ce que je veux dire, c’est que la vision du monde est devenue aseptisée dans la foulée... même la mort d’un animal
L’auteur et bien d’autres cités s’offusquent de cette tradition locale, parce qu’elle est (encore) visible par le prisme amplificateur de médias, là où les mêmes pratiques à bien plus grande échelle par des navires de pêche usine sont invisibles, où tout ce qui n’est pas attendu sur le « marché », dans les criées, pris dans les filets, est transformé en farine de poisson... ou rejeté à la mer.
L’article ne répond pas à la question, les globicéphales, et les dauphins, étaient—ils des animaux comestibles, il faut croire que oui, ils l’étaient et le sont encore forcément.
Interdire cette pêche si singulière, si locale, quasi insignifiante en volume par rapport à la pêche halieutique sur tous les continents... pourquoi ? on se le demande surtout quand la vindicte est lancée depuis l’étranger, qu’elle prend des airs d’ingérence étrangère...
Çà me questionne...cui bono ?
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@njama
Je comprends très bien la position, puisque dans ma Bourgogne originelle, j’ai appris à tuer et dépiauter les lapins, tuer et plumer les poules, tuer un cochon par an avec mon père et un veau avec un de ses amis pour se le partager.Là où je te rejoins c’est que même si la méthode peut choquer, le volume d’animaux tués ne représente rien au regard de ce qui est tuer sur une année aussi bien dans la mer que sur terre, mais cela personne ne s’en offusque alors que manger de la viande et du poisson n’est pas impératif pour les besoins humains. Cela ne choque personne que nous tuions énormément d’animaux pour du confort, un choix de vie, pour assurer l’opulence.
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@Christophe
Concernant l’action de tuer des animaux pour l’alimentation, on se choque aussi des mauvaises pratiques cruelles dans les abattoirs, dès lors qu’existent les moyens d’éviter la souffrance inutile. -
Bonjour, Christophe
Etant d’une famille de paysans d’Auvergne, j’ai moi aussi connu ces moments où l’on tuait des lapins, des volailles, et surtout le cochon (on l’appelait respectueusement le « moussu »), plus rarement des brebis et des chèvres.
Cela faisait partie de nos vies. Et il n’y avait rien à y redire.Cela ne m’empêche pas de porter un regard sévère sur les pratiques qui perdurent ici et là alors qu’elles ne sont plus (ou sont de moins en moins) justifiées. Et le « volume d’animaux tués » n’y change rien.
A toutes fins utiles, voici ce que je viens d’écrire ci-dessous à Njama :
« La meilleure preuve (du fait que le plaisir de tuer a pris le pas sur le besoin) a été donnée par le massacre de... 1428 dauphins en 2021. En une seule journée, il a été exterminé 2 fois plus de cétacés que durant une saison entière ! Et cela à un moment de l’année (septembre) où les réserves étaient déjà très largement constituées ! » -
@ njama
Je vous ai répondu plus bas ce que je viens de poster ci-dessus à Christophe.
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@Christophe
L’être humain est par définition omnivore, c’est à dire qu’il a besoin de viande comme de plantes pour son équilibre alimentaire. Pour les protéines et acides aminés et pour la vitamine B12, que l’on ne trouve pas dans les légumes et céréales. -
@Fergus
« La meilleure preuve (du fait que le plaisir de tuer a pris le pas sur le besoin) a été donnée par le massacre de... 1428 dauphins en 2021. En une seule journée, il a été exterminé 2 fois plus de cétacés que durant une saison entière ! »— >
Dauphins : le Conseil d’État ordonne des zones d’interdiction de pêche pour les protéger
À qui profite le crime ? -
@njama
Oui, mon enfance a été biberonnée avec la trilogie Flipper le dauphin, Daktari et Skippy le kangourou.
Maintenant que j’ai l’occasion de rencontrer des dauphins dans mes baignades régulières. C’est à chaque fois une émotion très puissante, qui fait un bien fou, sans savoir si c’est le souvenir du feuilleton ou si c’est le moment de rencontre. Les deux, bien sûr, l’un qui alimente l’autre.Les gosses, les jeunes, aux Iles Feroé, comme tout le monde, sont sur Facebook, Twitter, TikTok.
La période Youtube a pas mal alimenté de vidéos naturalistes « prédators », la fascination morbide à voir des carnassier attraper des proies.
Les réseaux sociaux ont lancé depuis les séries « petits chatons », et diffusent maintenant constamment des vidéos rigolotes ou étonnantes sur l’intelligence des animaux, y compris qui sauvent les humains, l’empathie qui existe entre eux et nous.La nécessité alimentaire au massacre des cétacés ayant disparu, je pense que la gêne est croissante à perpétuer cette tradition avec la génération montante qui s’est remplie de toutes ces vidéos. Espérons que cette tradition s’éteindra au plus tôt.
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@Enki
Mon post a zappé vers un autre sous-ensemble d’échanges. Je réagissais à cette phrase :
Auriez-vous trop regardé Flipper le dauphin dans votre jeunesse ?
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-grindadrap-une-tradition-253643?debut_forums=100#forum6708548
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@Enki
Les animaux qui se laissent apprivoiser sont très nombreux, il suffit souvent de les retirer très jeune à leur mère... mais ce n’est pas dans l’ordre de la nature... on ne domptera jamais des animaux adultes qui vivent à l’état sauvage
Flipper le dauphin, un jeune dauphin capturé, nourri, élevé, « dressé » comme une bête de cirque... qui cajola les esprits des enfants... c’est vrai qu’il était super attachant Flipper (en fait cinq dauphins pour un Flipper)
Les dauphins sont la proie des orques... ah les lois de la mer, de la nature... les vociférations des terriens n’y changeront rien.Plus étonnant sur une côte de l’Afrique de l’Ouest (je ne sais plus où exactement), cette pêche qui avait filmée par l’équipe Cousteau. Des villageois de la côte se relaient jour et nuit pour frapper la mer avec un fléau au bout duquel il y a une boule en bois, un chaman récite des incantations (prières) pour faire venir les dauphins vers la plage... ! Au bout de trois jours l’équipe de tournage se désespérait, aurait-elle eu une fausse info sur cette pêche annoncée, assez improbable à priori ? rien ne se passait quand soudain l’équipe de Cousteau aperçoit quelques orques qui poussaient les dauphins vers la plage où ils s’échouèrent, et les villageois de rentrer dans l’eau pour, un peu comme le Grindadràp, de leurs lances les tuer... grande fête dans le village...
Comprenne qui peut cette relation à l’univers...
Je n’ai jamais retrouvé ce documentaire... peut-être a-t-il été mis au congélateur car trop subversif (?) -
Les orques ont amené les dauphins exactement là où se trouvaient les villageois ! pas à 100 m, 500 m... là où ils frappaient la mer avec leur fléau
Qui peut expliquer ça ?
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@njama
On est d’accord. Mais vous ne pouvez pas espérer pour demain, boum, un monde parfait. Si on parle de ceci, pourquoi on ne parle de cela ? Certes. Auquel cas on ne parle plus de rien, car résoudre un mal quelque part ne résoudra jamais tous les maux de la planète.
Pour Cousteau, je peux vous ajouter, qu’il jetait des explosifs dans les lacs pour ramasser plus facilement des poissons. Il était tyrannique et a forcé des plongeurs à rapprocher des requins, sans avoir le recul à l’époque sur leur comportement, pour ramasser de belles images. Et sans doute d’autres choses que j’ignore.
N’empêche que les émissions de Cousteau ont révélé au monde l’existence féérique de la vie sous-marine, que seuls les pêcheurs pas riches à l’époque et quelques plongeurs connaissaient. Ça a bougé le mental dans l’opinion publique. J’ai lu l’Almanach de Cousteau et l’inventaire de la vie terrestre : la pensée qu’il y a un stock, donc une limite, et qu’il va falloir s’en préoccuper.
Mes parents me disaient que les animaux ne souffrent pas, car ils n’ont pas d’âme (ça date de Descartes). Ben, merci Cousteau de m’avoir offert ses documentaires que je ne ratais pas. C’est un changement de paradigme dont j’ai bénéficié, ainsi que ma génération.
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@Enki
Si on parle de ceci, pourquoi on ne parle pas de cela ?
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@njama
Pas de réponse que les orques qui fournissent les dauphins aux humains. Les interactions animaux/humains sont bien plus diverses qu’on le croit. Et, hélas, la raréfaction des espaces sauvages y forcent.
Des singes, en tout cas en Thaïlande, chapardent les téléphones portables des passants. Il attendent alors que ceux ci leurs donnent des friandises pour les rendre. Et ils peuvent être exigeants : vu une vidéo où un paquet de friandises sucrées ne suffisaient pas à un singe chapardeur. Il lui en fallait deux.
les mouettes aussi, sont de plus nombreuses à à piailler et menacer quand on prend pique nique dehors. Ou bien elles volent carrément le sandwich que vous avez en main durant un vol rapide.
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@njama
Ici, un requin tigre qui apporte une tortue de mer coincée par un bout de filet à des voileux : https://twitter.com/other_livess/status/1764563903235707318
Peut-être que les orques ont compris que des humains ont quelque chose à faire avec des dauphins et viennent leur rendre service. Soit les orques n’ont pas compris que les humains voulaient les tuer, soit au contraire, en tant que prédateurs, ils l’ont très bien compris et c’était l’ordre des choses.
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Bonjour Fergus
C’est dégueulasse bien sûr, mais est ce différent de tous les autres massacres perpétués envers d’autres espèces ( y compris humaines ?)
En fait, voyez vous Fergus, il suffirait d’une Brigitte Bardot vindicative ( comme pour la tuerie des bébés phoques ) pour initier la fin de cette barbarie....Culturelle !
Mais bon, qu’avons nous sous la main actuellement ?
Pas grand chose, si ce n’est, notre « Première Dame de France » qui puisse faire leçon, aux phoques et aux lou-phoques, sans complaire à son dauphin, qui lui est aux prises de conscience, avec une affaire menant les hommes, à pareil cimetière.
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@ETTORE
On doit déjà s’occuper de l’Ukraine, de réfréner les velléités guerrières de Macron, celles des sionistes, s’occuper des JO 2024,... si en plus il faut s’occuper des 54 000 habitants des Îles Féroé qui ne nous ont rien demandé...
et les emmerder parce qu’ils consomment du poisson qui n’est pas du poisson d’élevage...
Laissez les vivre bon Diou ! -
Bonjour, ETTORE
On ne peut pas justifier des pratiques barbares par d’autres pratiques barbares.
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@Fergus
Si toute la chair de ces globicéphales et dauphins est consommée, n’est pas exportée, c’est le problème de Féroïens, une pêche raisonnée qui est de toute façon limitée par leur faible population....Invoquer la pollution pourquoi pas, mais alors ce serait toutes les ressources des océans qui seraient concernées !...
Je suspecte l’argument d’être en partie sinon de la propagande, du moins d’être un argument volontairement alarmiste pour dissuader ... d’autant que les références wikipedia, [62], [63] renvoient à Taïwan, au Japon
et les quelques autres [57] à [60] et [62], [63] qui évoquent l’impact du mercure libéré dans l’atmosphère forcement ne concernent pas que les milieux océaniques, mais peu ou prou tous les continents également, un peu comme le nuage de Tchernobyl a impacté toutes l’Europe -
Bonjour, njama
Le problème est que cette chasse est de moins en moins « raisonnée », et de plus en plus guidée par le goût de tuer dans un archipel où les besoins sont en nette régression.
La meilleure preuve en a été donnée par le massacre de... 1428 dauphins en 2015. En une seule journée, il a été exterminé 2 fois plus de cétacés que durant une saison entière ! Et cela à un moment de l’année (septembre) où les réserves étaient déjà très largement constituées ! -
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@Fergus
« Le problème est que cette chasse est ... de plus en plus guidée par le goût de tuer »Ça c’est votre interprétation, qui ressort d’ailleurs dans votre article "les eaux deviennent rouges du sang des animaux, pour le plus grand plaisir des acteurs de ce massacre et d’une partie des spectateurs, fascinés par cette orgie sanglante."
Œuvre perverse selon vous... du moins à vous lire !
Ce n’est pas avec les propos irrespectueux, blessants pour les Féroïens, dignes d’un ayatollah, que vous ferez avancer votre cause, on ne peut pas toucher à une culture séculaire en la balayant d’un revers de la main, qu’il s’agisse de cet abattage ou d’autres traditions, ça demande du temps, une évolution très paisible pour un virement de bord
Vous focalisez sur cette tradition alors que des dizaines de navires usine de pêche à longueur d’années viennent chaluter dans les eaux poissonneuses des Îles Féroé... qui attirent d’ailleurs ces cétacés
mais vrai un dauphin n’est pas un hareng, pas une morue ! c’est pas pareil comme dit l’autre !
Auriez-vous trop regardé Flipper le dauphin dans votre jeunesse ?
Vous ne confondriez pas l’océan avec l’aquarium Oceanopolis
Énervez-vous plutôt sur l’emploi militaire des dauphins poseurs de mines... -
@Fergus
Certaines années sont plus généreuses que d’autres...
Les migrations de ces cétacés ont été très certainement vues depuis longtemps par les pêcheurs comme une « manne » que leur apportait l’océan...
Quand vous partez en mer vous ne savez pas si la pêche sera fructueuse ou pas...
A aucun moment il est question de faire du chiffre, c’est la mer qui décide., il faut être là au bon moment, amplitude des marées, courants, étale, état de la mer, force des vents... n’importe quel pêcheur le dira
IL fallait une certaine audace à ces pêcheurs pour aller avec de petites baleinières côtoyer de très près ces troupeaux de cétacés pour les cornaquer vers la grève...
vous zappez ça ? c’est un savoir-faire ancestral -
@ njama
Soyons sérieux : même aux Féroé, de plus en plus de voix réprouvent le Grindagrap, précisément parce qu’il ne répond plus (ou si peu) aux besoins de la population des ces îles.
Et s’il est perpétué, c’est parce qu’il est motivé, pour une part plus ou moins importante des acteurs de ce genre de carnage, par le plaisir de tuer*. Une quête de plaisir parfaitement illustrée par le massacre du 15 septembre 2021 que rien ne justifiait et que vous évacuez comme s’il s’était agi d’une péripétie anodine !* Même chez, ce plaisir existe chez certains de nos chasseurs — certains ne s’en cachent d’ailleurs pas. Notamment ceux qui tuent en battue des dizaines d’animaux, avant de se faire photographier devant leurs corps sans vie, sans se soucier un seul instant de ce qu’il va advenir des dépouilles. J’ai bien connu naguère un kiné qui pratiquait ce genre de « sport » dans le Loiret.
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En moyenne, quelque 600 cétacés sont pêchés chaque année aux îles Féroé.
« Il est depuis longtemps reconnu au niveau international que les captures de globicéphales aux îles Féroé sont durables et que le stock de globicéphales dans l’Atlantique Nord-Est est abondant »
https://www.ledevoir.com/environnement/632850/les-iles-feroe-vont-evaluer-la-chasse-au-dauphin ?
Alors c’est vraiment chercher des poux dans la tête des Féroïens...
La bonne nouvelle si on peut dire, c’est la pollution des océans, métaux lourds et autres, car si elle touche ces gros poissons elles touchent aussi les petits...
Faut arrêter de manger du poisson alors !
Dans la logique il faut s’occuper des gros problèmes avant les petits...Arrêter le Grindadràp, ça n’arrêtera pas la pollution
Les écolos auraient-ils le cerveau monté à l’envers ?
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@njama
Une évaluation faite par le gouvernement, en toute transparence donc, comme chez nous. Arrêtez de défendre l’indéfendable, vos arguments ne tiennent pas la route.
"Arrêter le Grindadràp, ça n’arrêtera pas la pollution", et ça ne l’augmentera pas non plus. Elle est bonne non ?
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@Com une outre
et des évaluations faites par Greta Thunberg seraient plus crédibles d’après vous ?
« comme chez nous »... sauf que avec 54 000 habitants vs nous 67 M hab., le risque de corruption est forcément minimaliste.
Les Îles Féroé ne font pas partie de l’U€... elles font ce qu’elles veulent -
@njama
"Les Îles Féroé ne font pas partie de l’U€... elles font ce qu’elles veulent"
comme le Brésil qui brûle l’Amazonie, il fait ce qu’il veut...
ou les peuples qui excisent leur femmes, ils font ce qu’ils veulent... -
@Com une outre
Qui donc achète les terres (forêts) au Brésil... ? les pôôôvres indiens d’Amazonie à votre avis ? -
@Com une outre
comme le Brésil qui brûle l’Amazonie, il fait ce qu’il veut...
ou les peuples qui excisent leur femmes, ils font ce qu’ils veulent...La France défriche aussi sa partie d’Amazonie en la vendant à des exploitants de toute sorte. Je n’aime pas certaines pratiques comme l’excision mais il ne nous revient pas à nous de dire aux autres comment ils doivent faire, comment ils doivent évoluer. Etes-vous prêt à renoncer à ce qui ne plait pas aux autres dans les pays du monde ? Parce si nous acceptons qu’il faut qu’ils cessent leurs comportements sociaux pour se mettre en conformité avec les nôtres, nous devons aussi admettre qu’il nous faut nous mettre en accord avec les comportements qu’ils nous suggèrent pour contre-carrer ce qu’ils n’aiment pas chez nous.
Mais je suis intimement persuadé que la plupart de ceux qui donnent des leçons n’aiment pas en recevoir des autres.
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@Christophe
Il n’est pas question de dire aux autres comment ils doivent faire mais d’empêcher des pratiques d’un autre temps et préjudiciables à tous, irrespectueuses universellement. Que diriez vous si l’inquisition existait toujours, si la torture était toujours pratique courante en France, etc... ? Avec votre raisonnement, pourquoi critiquer l’intervention des israéliens sur les palestiniens ? Non, toute pratique n’est pas bonne, certaines doivent disparaître tout simplement. -
@njama
Hors sujet. Peu importe qui est l’acheteur, c’est l’autorisation du gouvernement à des méthodes plus que discutables qui est en cause. De plus, détruire l’Amazonie n’a pas un impact que sur le Brésil. -
Bonjour, Com une outre
Je suis d’accord avec vous. On ne peut pas se prétendre « civilisé » et « humaniste » si l’on continue de tolérer des pratiques obscurantistes souvent fondées sur le sadisme (voir à cet égard les corridas et les combats de dogues ou de coqs).
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@Fergus
On ne peut pas se prétendre « civilisé » et « humaniste » si l’on continue de tolérer des pratiques obscurantistes souvent fondées sur le sadisme
Vous pourriez compléter ce discours par exmple en écrivant
On ne peut pas se prétendre « civilisé » et « humaniste » si l’on continue de tolérer des pratiques obscurantistes souvent fondées sur le sadisme ou des pratiques religieuses d’un autre temps.
Il me semble que la cohérence voudrait que vous condamniez aussi clairement et aussi souvent ces pratiques religieuses…
PS : Vous avez commis en avril 2023 un article condamnant la corrida, c’est votre droit. Vous écrivez : « ... ce spectacle de souffrance et de mort dont la finalité se résume, n’en déplaise aux aficionados, à assouvir un plaisir hideux, né de la torture infligée au taureau, sous les acclamations d’un public surexcité par la vue et l’odeur du sang ! ». Sur l’abattage rituel, rien de plus que cela dans votre article : « un abominable abattage rituel dont on voudrait qu’il soit, lui aussi, définitivement interdit dans notre pays. ». Serait-ce donc que vous réservez aux aficionados toutes ces sévères qualifications ?
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Bonjour, Aristide
Vous avez raison concernant les abattages rituels. Merci de les avoir mentionnés.
Il y a toutefois une grande différence entre la corrida et l’abattage rituel : la première a pour objet de donner du plaisir à ses acteurs et ses spectateurs ; rien de tel avec la seconde dont la finalité est de respecter un dogme religieux.
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@Fergus
Il y a toutefois une grande différence
Vous me permettrez de contester cette grande différence. Le plaisir contre le respect !!! Cela me semble très réducteur. Pour ma part, je serais même plus sévère pour les religions qui transcendent l’humain que pour les distractions qui n’ont pour objet que de le divertir. Mais c’est votre affaire…Du point de vue de la victime, il me parait que la différence de souffrance doit être imperceptible…S’il existe une incontestable grande différence, c’est dans le nombre de victimes animales de ces pratiques… obscurantistes. 2 à 3 millions de bovins pour quelque 1000 taureaux. Obscurantistes
n’est pas de moi, mais c’est l’adjectif que vous utilisez…
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@ Aristide
« la différence de souffrance doit être imperceptible »
En effet, et je condamne sans ambiguïté les abattages rituels.Cela dit, je maintiens qu’ils sont certes choquants eu égard à la souffrance animale, mais ne sont pas guidés par la quête d’un plaisir sadique. D’autant plus sadique que les taureaux sont atrocement torturés durant de longues minutes avant d’être mis à mort !
Dès lors, peu importe qu’ils soient peu nombreux en regard des animaux abattus pour la consommation : leur sort est atroce ! -
@Fergus
Eu, ben, je suis pleinement d’accord avec votre article sur le massacre des cétacés aux Iles Féroé. Mais la centaine d’animaux abattus chaque année, comme les centaines (voire milliers) abattus dans les corridas, n’ont aucune comme mesure avec l’abattage, aussi dans la torture, de centaines de millions d’animaux, voir plus, selon une règle de l’Islam.
Le scandale est d’avoir accepté de généraliser la pratique de cet abattage en France, par rationalisation industrielle, alors que ce n’est pas un pays musulman. La religion historique du pays ne s’est jamais mêlé d’agriculture ni de cuisine, ce qui a permis de libérer les réflexions sur l’indignité du traitement à l’égard des animaux. L’Islam a introduit cette régression dans le pays.
Si le christianisme avait imposé cette tradition de couper la gorge des animaux, les tuant lentement, vous auriez dénoncé cette pratique barbare, comme l’abattage des Ils Féroé, comme les corridas.
Mais voilà : c’est musulman, donc c’est raciste et pas bien de dénoncer. C’est votre pensée qui bloque, ça ne rend pas service ni aux animaux ni aux humains. -
@ Enki
« C’est votre pensée qui bloque »
En aucune manière : j’ai toujours dénoncé les abattages rituels et affirmé que ce genre de pratique devrait être interdit dans notre pays.
Peut-être ferai-je un article sur le sujet pour donner plus puissamment de la voix (à mon modeste niveau). -
@Fergus
Ok. alors mon message devient nul et non avenu.
C’est votre distinguo entre tradition culturelle et règle religieuse qui m’a lancé. Elle existe, mais elle reste formelle, purement mentale. -
@Fergus
Et rien de choquant à laisser agoniser un animal égorgé sans étourdissement pour des raisons obscures de respect de traditions barbares !!!
Je suis sûr que la corrida disparaitra dans un futur proche, par contre le massacre de masse d’animaux égorgés suivant des rites religieux n’est pas près de cesser, au contraire même. Vous pouvez ignorer le nombre et vous concentrer sur la seule motivation, c’est assez commode pour ne pas se poser le vrai problème de la souffrance animale.
Vous pouvez rajouter la chasse, le cirque, les courses de chevaux…, à vos indignations, ce sont des activités ludiques et occidentales… Tout est réuni pour les condamner… Ahhh, wokisme quand tu nous tiens, même involontairement…
Ce type d’aveuglement ou de vision partielle n’est pas réservé à la souffrance animale, les violences envers les femmes ne sont vraiment condamnées que quand elles le sont dans nos contrées. Le fameux meetoo !!! L’absence de liberté, le port de voile et autres accoutrements, l’excision, l’inégalité institutionnalisée…, ne sont condamnables que dans notre occident par les féministes mal voyantes.
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@Aristide « par contre le massacre de masse d’animaux égorgés suivant des rites religieux n’est pas près de cesser »
Il a cessé au Danemark en 2014 sur une simple loi, comme la Suisse, le Liechteinstein, l’Islande, la Norvège et la Suède. -
@pemile
Effectivement dans notre occident décadent, mais dans le monde ?
Il est prévu... euhhh, plutôt prévisible que la religion musulmane soit largement majoritaire dans les décennies qui viennent…
Il me semble que l’on n’est pas au début du commencement du renoncement de ces pratiques dans tous les pays où l’islam est ou devient majoritaire ...
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@ Aristide
J’ai moi-même employé plus haut le mot « choquant » pour les abattages rituels !
Toutes les formes de chasse ne sont pas à proscrire, dès lors qu’elles ont une finalité alimentaire.
Au « cirque », les animaux sauvages ont d’autant moins leur place qu’ils vivent le plus souvent dans des cages !
Les courses de chevaux n’ont pas à être remises en cause : non seulement les animaux ne sont — en règle générale — pas maltraités, mais ils prennent plaisir à courir. Le dressage de haute école est en revanche à bannir tant il contraint les chevaux à des postures antinaturelles acquises au prix de véritables souffrances.
Rien à voir avec le « wokisme » et tout à voir avec le bon sens et la bienveillance ! -
@Fergus
Je ne suis pas surpris que vous soyez aussi droit dans vos bottes. Tellement persuadé que vous êtes l’incarnation de ce que vous nommez « le bon sens et la bienveillance(*) ». Dont vous êtes un grand adepte et complètement absent chez ceux qui ne sont pas pour le suicide assisté. Je sais…Essayez une seconde de douter de vos certitudes, vous verrez, c’est une pratique assez revigorante. Elle permet de se forger une vraie opinion.
Rien à voir avec le « wokisme » et tout à voir avec le bon sens et la bienveillance !
Au contraire, cela a à voir en plein comme on dit à Marseille… Vous limitez vos condamnations et vos pudeurs (bis repetita brevet JLM) à notre société occidentale. Vous auriez aussi intérêt à ouvrir les yeux sur le réel état du monde : de l’esclavage en Inde par exemple, de l’exploitation en Chine, des multiples limitations de toutes les libertés dans la plupart des pays qui se réclament de l’islam…, la liste est tellement longue.
C’est vrai que désigner les quelques assassins de quelques centaines de dauphins ou dénoncer le combat de nains est bien plus ... révolutionnaire !!!
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Le choc des photos, le poids des sushis !
Si on s’« aventure sur ce plan là, on pourrait parler du massacre des Raies en Inde, Pas mieux que celui des requins pour leurs ailerons, les deux basés sur des croyances d’érection mongolistiques, poour lesquels, les rhinocéros, eux, on déjà perdu leurs cornes d’abondance, dans ces histoires d’un autre monde.
Bien sûr qu’il faut en parler, bien sûr qu’il faut.... Interdire ? Mais comment ?
Ce qui se passe à l’autre bout de la terre, ne semble pas incommoder les bien pensants vicinaux, vu que »tant que ce n’est pas dans mon jardin", on s’en tape le coquillard !
( Pareil pour les VE, pareil pour les Palestiniens, pareil pour les autres minorité dans le monde, et même pareil pour nous, sous cette damnation macronide )
L’émotif et la raison, un mariage souvent impossible ! Sauf choc psychologique, fort !.
Mais, parfois la nature règle le problème elle même !
Parce que l’HôôôôôôôMMMM, est souvent son propre porc !
Si ces animaux sont tués et ingérés, il se pourrait bien, que la pollution engendrée par ceux là même, qui veulent les défendre, leur serve d’arme de répulsion à la consommation à l’avenir.
Mais est ce que les choses rentreront dans l’ordre naturel , pour autant...., ?
Tout est là !
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On se croirait après le passage de Poutine ....
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@zygzornifle
Tu veux sûrement dire après le passage de l’occident ( la liste des méfaits est longue )....très longue -
@zygzornifle
Question : tu es le nouveau porte-parole de MAC MACRON ou je me trompe ??? -
@charlyposte
Et toi celui de prout-ine ?
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bonjour et merci... Merci ? Non, en fait, pas tant que ça...
Il est des spectacles qu’on préférerait ne pas voir...
Récemment, une video sur tik tok a montré en Espagne une joute collective, dans l’arène, avec un taureau aux cornes enflammées... Moins sanglant, la bête ne semblent pas souffrir mais c’est tout aussi choquant (Taureau en flammes)... Et on rit moins... ou plus, c’est selon, lorsque l’animal a le dernier mot comme dans cette video...
Les « Hostia » de ces abrutis d’Espagnols ne nous émeuvent pas outre mesure...
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Bonjour, CATAPULTE
Les pratiques choquantes sont légion. Et c’est pour cela qu’il est utile de les dénoncer lorsqu’elles ne répondent pas (ou plus) à des besoins des populations locales.
J’ai entendu à la radio qu’une discothèque de Toulouse voulait organiser un... combat de nains. Devant la polémique, ce combat a été déplacé à Blagnac où le maire l’a fort heureusement interdit.
Cela prouve que les mobilisations restent nécessaires.
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