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Accueil du site > Tribune Libre > Le jour du dernier rêve

Le jour du dernier rêve

Il était une fois un homme plein d'amour, de compassion, de sérénité, de tendresse qui vivait heureux et ne pensait qu'à s'accorder en offrant sa paix à autrui.

Un jour donc, que des hommes plein de calcul, avides et sans pitié s'approprièrent la maison de son voisin, il ouvrit la sienne pour l'accueillir. Tous deux s'organisèrent pour vivre d'une moitié de peu.

Les jours suivants, les hommes avides revinrent s'approprier la maison d'autres voisins et notre homme plein d'amour, de compassion, de sérénité et de tendresse qui ne pensait qu'à s'accorder en offrant sa paix continua à ouvrir sa maison à tous ceux qu'il pouvait accueillir, s'entraidant pour se procurer ce qui n'était plus suffisant.

La maison de notre homme plein d'amour, de compassion, de sérénité et de tendresse finit par déplaire et les hommes avides firent une loi pour le déposséder à son tour.
Notre homme se retrouva sans ressource ainsi que tous ceux qu'il avait accueilli.

Notre homme plein d'amour, de compassion, de sérénité, de tendresse et ses voisins attendirent alors la lumière qu'ils avaient toujours servi. Elle se présenta une nuit sous la forme de lampes torches venant nettoyer l'abri de fortune où ils avaient cru trouver un moment de paix.

Ses gens de peu durent se disperser et se retrouvèrent isolés et sans force. La maladie les gagna et notre homme plein d'amour, de compassion, de sérénité, de tendresse et ses voisins disparurent pratiquement de la surface du globe quand ils n'étaient pas suffisamment valides pour être occupés à faire tourner des machinommes avides.

C'est ainsi que l'amour, la compassion, la sérénité et la tendresse devinrent une culture en voie d'extinction cantonnés à titre de curiosité dans des parcs de l'ancien temps.

Les hommes avides se retrouvèrent assez peu pour continuer à se détruire encore et encore éliminant les dernières traces d'animalité. Ils se détruisirent encore et encore ainsi que tout ce qui n'était pas lui, tout ce qui pouvait ressembler à la vie.

On raconte qu'un jour l'un d'eux finira par atteindre leurs rêve, être vraiment seul et donc tout puissant.

Ce jour là et ce jour là seulement il saura qu'il est la seule et unique cause de son mal.


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5 réactions à cet article    


  • Ariane Walter Ariane Walter 14 juillet 2011 15:34

    Bonjour Marc,
    Joli conte !!
    J’espère quand même qu’on le zigouillera avant !!


    • Marc Viot Marc Viot 14 juillet 2011 16:42

      Ah mes tu es méchantes alors, mdr !

      Si on le zigouille, comment veux tu qu’il comprenne ?

       smiley


      • Ariane Walter Ariane Walter 14 juillet 2011 18:15

        Il comprendra en enfer ! Il paraît qu’il y a des leçons de rattrapage pour les Nuls !!


      • Marc Viot Marc Viot 14 juillet 2011 19:09

        L’enfer, l’enfer, ... J’ai pas ça dans mes liens ateliers documentaires.

        S’ils ont une meilleur méthode pour apprendre à être, je m’offre pour la diffuser gracieusement, ... pourquoi attendre !

         smiley


        • Marc Viot Marc Viot 15 juillet 2011 20:11

          >Je crois que leur faire prendre conscience que la démocratie peut leur donner véritablement le pouvoir est une bonne façon de les inciter à réagir de manière saine et constructive .. 

          Peut-être conviendrez vous que ce que nous appelons la démocratie est une perversion du concept original. A cet effet, je vous renvoie, si cela peut vous intéresser, à ce que pourrait être un véritable fonctionnement démocratique et qui pourrait éventuellement ressembler à l’offre politique que vous semblez appeler de vos voeux
          http://www.dailymotion.com/video/xiyzhh_etienne-chouard-conference-le-tirage-au-sort-comme-bombe-politiquement-durable-contre-l-oligarchie_news

          >Il faut décoincer la démocratie, et je suis certain que la population européenne est capable d’inventer une « nouvelle société » qui pourrait écrirre « liberté égalité fraternité » aux frontons des bâtiments publics sans faire rigoler tout le monde.

          Pour décoincer la démocratie, encore faudrait-il :
          - Convenir de ce qu’est un véritable fonctionnement démocratique ce que je peux concevoir
          - Susciter l’intérêt d’une majorité issue de conformisme, tellement habitué à être gouverné que cela devient beaucoup moins évident.

          En fait, je me demande même s’il ne serait pas beaucoup plus simple de se passer d’eux ...

          Avons nous vraiment besoin de quiconque fusse-t-il majoritaire en un lieu pour décider de ce qui est bon ou pas à partir du moment où un nombre suffisant et volontaire décide de faire autrement.

          Mais serait-ce vraiment démocratique ? smiley

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