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Accueil du site > Tribune Libre > Le libre-arbitre existe-t-il ou sommes-nous prédéterminés par nos organes (...)

Le libre-arbitre existe-t-il ou sommes-nous prédéterminés par nos organes des sens et notre faculté de penser ?

 

 Que pouvons-nous dire du libre arbitre de l’homme ? Est-il que tous nos actes paraissent toujours déterminés lorsqu’on les considère après l’exécution, lorsqu’ils font partie du passé. Mais lorsqu’on les considère dans leur développement même, surtout si on essaie de déduire avant les événements à venir, on s’aperçoit que ce ne sont que des projections hypothétiques que nous pouvons mener mais sans jamais s’assurer de leur réalisation. En clair, l’homme ne peut que conjecturer.

H. Bergson appelle « liberté, le rapport du moi concret à l’acte libre qu’il accomplit. » Mais qu’est-ce que le moi ? Sinon tout ce qui fait l’existence dans le temps. Une liberté, une causalité qui est toujours au présent lorsqu’il est. Mais ce moi demeure indéfinissable, on a beau le cerner ce je, il demeure qu’il y a beaucoup d’inconnu en lui. C. G. Jung appelle l’ombre qui personnifie pour le sujet le côté inconnu, inquiétant, de lui-même, comme un être à la fois étranger et apparenté.

 Mais ces ombres noires, sinistres relèvent de l’existence ; dans le quotidien, l’homme n’est pas toujours objectif ; pris par son égoïsme, souvent cette pensée qui pense en lui pense qu’au fond il n’est pas égoïste. C’est simplement sa nature qui est ainsi. Bon quand il est dégagé, mauvais quand le côté négatif de sa nature prend le dessus. Celui qui fait du mal sent-il qu’il fait du mal ? Aussi, comment nous connaître ? Comment prendre prise sur soi, sur notre existant ? Comprendre nos joies, nos angoisses et apprendre à les maîtriser ? Et c’est important pour notre sérénité intérieure, pour lutter contre les projections des autres, contre nos propres problèmes refoulés de l’existence qui, remontant à la surface, prennent le pas sur nous.

Combien même on est serein, ou paraissant l’être, intérieurement on ne l’est pas et on ne le montre pas. Comment faire pour comprendre ce mal-pensé ? Qui, au fond, quoique l’on dise, est naturel puisqu’il prend en nous, et nous ne pouvions le plus souvent lutter contre ; nous sommes simplement ce que nous sommes, et le monde est ainsi fait.

Un aspect important est de penser que l’homme n’a pas de liberté réelle, au sens propre du mot, puisque le libre arbitre lui est donné par l’Essence. On n’a pas le choix pour définir l’homme autrement que par l’Essence. Il n’est pas homme de lui-même, il a été créé homme. Et cette vérité est très importante parce que si on ne la met pas en avant, en tant qu’elle le définit, l’homme restera toujours un être indéfinissable. On épiloguera longtemps sur le « je » et le moi, mais nous n’arriverons pas au cœur du problème de l’homme.

Dès lors le seul lien tangible qui peut nous exprimer est notre libre arbitre dans notre essence d’être. Il joue un rôle cardinal dans notre existence. Dans un essai sur le libre arbitre, Arthur Schopenhauer enseigne que : « L’hypothèse du libre arbitre doit être absolument écartée, et que toutes les actions des hommes sont soumises à la nécessité la plus inflexible, nous l’avons par là même conduit au point où il peut concevoir la véritable liberté morale, qui appartient à un ordre d’idées supérieur.

 Il existe, en effet, une autre vérité de fait attestée par la conscience, que j’ai complètement laissée de côté jusqu’ici pour ne pas interrompre le cours de notre étude. Cette vérité consiste dans le sentiment parfaitement clair et sûr de notre responsabilité morale, de l’imputabilité de nos actes à nous-mêmes, sentiment qui repose sur cette conviction inébranlable, que nous sommes nous-mêmes les auteurs de nos actions.

Grâce à cette conviction intime, il ne vient à l’esprit de personne, pas même de celui qui est pleinement persuadé de la nécessité de l’enchaînement causal de nos actes, d’alléguer cette nécessité pour se disculper de quelque écart, et de rejeter sa propre faute de lui-même sur les motifs, bien qu’il soit établi que par leur entrée en jeu l’action dût se produire d’une façon inévitable. Car il reconnaît très bien que cette nécessité est soumise à une condition subjective, et qu’objectivement, c’est- à-dire dans les circonstances présentes, par suite sous l’influence des mêmes motifs qui l’ont déterminé, une action toute différente, voire même directement opposée à celle qu’il a faite, était parfaitement possible, et aurait pu être accomplie, pourvu toutefois qu’il eût été un autre : c’est de cela seulement qu’il s’en est fallu.

Pour lui-même, parce qu’il est tel et non tel, parce qu’il a tel caractère et non tel autre, une action différente n’était à la vérité pas possible ; mais en elle-même et par suite objectivement, elle était réalisable. Sa responsabilité, que la conscience lui atteste, ne se rapporte donc à l’acte même que médiatement et en apparence : au fond, c’est sur son caractère qu’elle retombe ; c’est de son caractère qu’il se sent responsable. » (1)

Ce qu’énonce Arthur Schopenhauer est assurément une vérité. Tout homme est responsable de ses actes, même si pour lui, subjectivement il dit que son libre arbitre n’est pas engagé, que le choix dans son action relevait de son caractère dont il n’est pas responsable. Cet homme est conçu ainsi, en clair cela relève de ce qu’il est, donc nécessairement ce qu’il est par son essence. Schopenhauer poursuit son analyse : « Et c’est aussi de celui-là seul que les autres hommes le rendent responsable, car les jugements qu’ils portent sur sa conduite rejaillissent aussitôt des actes sur la nature morale de leur auteur. Ne dit-on pas, en présence d’une action blâmable : « Voilà un méchant homme, un scélérat, » ou bien : « C’est un coquin ! » – ou bien : « Quelle âme mesquine, hypocrite, et vile ! » – C’est sous cette forme que s’énoncent nos appréciations, et c’est sur le caractère même que portent tous nos reproches. » (1)

 Allons plus loin dans le raisonnement sur l’essence de l’homme. Qu’est-ce qui différentie un méchant homme d’un scélérat ? Ou simplement un honnête homme d’un malhonnête homme ? Nous devons d’abord considérer ce qui meut l’honnête homme et le malhonnête homme, sur le plan de l’essence ? Il est évident que ce sont leurs pensées respectives de ce qu’ils font de leur liberté dans leur existence ou leur libre arbitre qui vont régir leurs actions. Car, dans le fond, le libre arbitre comme leurs pensées qui se différentient, chaque homme a sa propre pensée – on parle ici du contenu de sa pensée et non la pensée elle-même qui n’est que le contenant, le véhicule du vouloir de l’être. Donc, de par son libre choix de faire, d’agir, qui est donné à l’homme par une essence dont il ne sait rien. Qu’Emmanuel Kant appelle une causalité puisqu’elle est celle qui « cause tout ». Quels que soient les hommes, ils ne pensent que par leurs tendances dans l’existence ; ils pensent donc et agissent de par ce qu’ils sont foncièrement.

 Pour avoir une idée de la pensée au travers de laquelle l’homme tire son libre arbitre, il faut d’abord définir l’homme intérieur avec son monde extérieur. Supposons qu’il n’a pas les cinq sens sensoriels, que serait-il l’homme ? Il ne serait rien ; il n’entend pas ; il ne voit pas ; il ne sent pas. Dès lors même qu’il a une pensée, sa pensée lui est inutile ; il ne peut penser ce qu’il ne voit pas, ce qu’il n’entend pas, ce qu’il ne sait pas. En clair, il existe sans exister. Ou simplement pourquoi il existe seulement pour exister alors qu’il n’a aucune prise ni sur lui-même ni sur le monde extérieur.

 Le monde qui l’entoure aurait-il un sens ? Le monde animal, chat, tigre, lion, etc., ou le monde végétal, arbres, fleurs, herbes, etc., ou simplement la nature qui l’entoure, le jour avec le soleil, la nuit avec ou sans lune. Et tant de choses du monde extérieur. Le monde extérieur aurait-il un sens ? A quoi servirait-il ? Pourquoi existerait-il ? S’il n’y a pas l’homme qui témoigne de son existence. Le sourd muet aveugle qui a le sens du toucher a besoin des hommes et du milieu dans lequel il est pour prendre conscience de son existence.

 On comprend dès lors pour que le monde existe, il a besoin de l’homme. Du moins, cette affirmation vient de la logique de sa raison. Évidemment, le monde peut exister sans l’homme si la Création l’a voulu ainsi. Mais se poserait toujours la question sur la finalité de la Création qui aurait existé à l’infini sans l’homme. Bien entendu, à cette question l’homme n’a pas de réponse. L’homme ne peut savoir l’absolu de l’Essence, i.e. Dieu. Il n’est pas « fait » pour savoir l’Essence par lequel il est. Tout au plus le sentirait-il cette Essence qu’elle existe en lui, et l’homme lui doit sa pensée en terme de véhicule et de contenu et ses cinq sens sensoriels qui communiquent leur contenu à sa pensée qui les traduit pour lui. N’est-ce pas un processus existential par lequel l’homme existe et dont il ne sait rien.

 Et même les sens sensoriels dont il est doté sont limités, ils ne lui disent pas tout. Ses yeux, sa vision, ne sont qu’une merveilleuse machine », un merveilleux organe biologique optique. Il ne voit par eux que les fréquences autorisées, i.e. les fréquences visuelles octroyées à l’homme. Il ne voit pas l’infiniment petit. Pour cela il a besoin d’un microscope optique, ou d’un microscope électronique qui fait grossir plus de 100 000 fois l’objet qu’il examine. Et encore cet examen optique est limité, il ne voit pas l’infiniment petit qui n’a pas de limite.

De même, il ne voit pas l’infiniment grand. Il ne peut voir ce qui se passe, par exemple, sur la planète Mars, ou sur une autre planète lointaine. Tout au plus il spécule sur des photographies de ces planètes prises au moyen de télescope dont il pousse l’agrandissement à l’extrême, et pourtant ce paradoxe si on peut appeler cette limitation paradoxe, ces moyens techniques que sa pensée lui construit ne lui fait voir que ce qu’il lui est autorisé de voir par l’Essence. D’autant plus que si on fait le compte, les yeux, instrument optique biologique, le microscope optique et électronique et les télescopes les plus perfectionnés qui sont le produit de son intelligence véhiculée par sa pensée, ne lui appartiennent pas en propre, dans le sens de l’« absolu ». Certes, doté de sens et de pensée, l’homme a produit mais lui aussi est le « produit » de quelque Force Infinie créatrice de l’Univers.

 Souvent l’homme ne s’aperçoit pas qu’il est un miracle de la Création et dans la Création. Pourquoi ? Parce qu’il a cette capacité unique du moins jusqu’à ce stade de la connaissance de l’histoire de penser l’univers. Seul à le penser, ce qui implique que l’homme n’existe pas seulement pour exister, et malgré ses facultés limitées, et qui lui permettent de les augmenter, il a aussi à marquer de son empreinte le monde. Une destinée en quelle que sorte ? Un monde qu’il met à son niveau, qu’il y construit selon sa raison. Dès lors, n’est-ce pas que ce qu’il fait entre dans sa destinée d’exister dans ce monde ; qu’il existe aussi une dépendance entre lui et ce monde.

Un monde dont il dépend sur tout alors que le monde qui lui est extérieur ne dépend pas de lui. Tout au plus il est dans un certain sens le miroir du monde extérieur puisqu’il témoigne de son existence. Le monde n’a d’existence que par l’homme, et l’homme n’a d’existence que par le monde. Deux mondes qui ne font qu’un seul, un miroir de l’un et de l’autre dans un seul miroir.

 Allons dans la diversité des hommes. Les hommes qui ont tous une nature humaine identique par la faculté de la pensée qui leur permette de penser, par leurs sens sensoriels, sont-ils un ? Ne sont-ils pas différents les uns des autres ? Par la couleur, la race, la religion, le caractère, la géographie et autres attributs, ils sont donc autre les uns des autres. C’est une Loi de la Nature, de la Création. S’ils ont tous la faculté de penser, cela ne signifie pas qu’ils pensent tous de la même façon. Cela doit être ainsi. Il existe certes entre eux des ressemblances, des affinités, de l’affection, de l’amour, de la suspicion aussi, de la haine, de la peur de l’autre, et tant de sentiments complexes et souvent indéfinissables, et ceci dans toute société humaine.

 Qu’en est-il de ces différenciations qui sont déterminées essentiellement par leurs pensées au travers desquelles toutes leurs facultés interagissent ? Les hommes ne prénomment-il pas souvent l’ensemble de leur être immatériel, i.e. leurs pensées et les facultés de la pensée, par âme. Cependant une âme n’a de sens que si une pensée vit en elle, pense en elle et pour elle. Donc, au-delà de l’âme, il y a toujours la pensée, et c’est elle qui est l’essence de l’âme ; que ce soit la conscience, la volonté, l’intelligence, la raison qui détermine l’action, l’imagination, le sentiment, la passion, l’ambition, l’intelligence…, toutes ces facultés humaines et tout ce qui dérive de ces facultés dérivent de la pensée.

Conscient d’une situation difficile que nous vivons, on ne peut le faire que par la pensée. On veut faire quelque chose, on ne peut le faire que par la pensée, de même résoudre un problème par l’intelligence ne se fait que par la pensée ; on est attiré par quelqu’un, qu’on l’aime ou qu’on le haïsse, on ne le fait que par la pensée que l’on a de lui et réciproquement. Faire le bien et éviter le mal ou le contraire ne peut se faire que par la pensée, et encore il faut situer les tendances pour chaque être. Cependant, la pensée et les cinq sens sensoriels qui nous ouvrent le monde obéissent à un principe de causalité, dont nous ne connaissons ni ne pouvons connaître la Cause initiale, parce que nous sommes créés par la Cause ultime, la Cause originelle.

Tout être créé, en particulier l’être humain qui est au-dessus de tout parce qu’il dispose de sa pensée pensante peut-il savoir la Cause absolue de l’univers ? Il est évident que non. L’univers, les forces de la nature sont déjà bien mystérieux pour l’homme, dès lors : « Comment peut-il connaître sa cause alors que son être relève de l’Instance suprême, qui est Dieu ? » Par sa pensée dont il est le véhicule et dont il ne sait rien ? Par ses sens qui sont limités et qui lui sont donnés. Et la pensée elle-même qui est le véhicule de ses passions, ses sentiments, ses ambitions, sa raison, et tant d’autres facultés ou sens qui font sa conscience, sa volonté d’être, peut-elle penser sa cause ? Si la pensée pensait sa cause qui l’a fait naître, l’homme l’aurait su. Mais la pensée pensante ne se pense pas, elle est pensée, donc soumise elle aussi à un Principe supérieur. 

 Dès lors le constat sur la situation de l’existence de l’homme fait ressortir en tant qu’être relevant d’une Cause ultime qu’il est forcément prédéterminé. Que sa liberté, et on entend par là le libre-arbitre de l’homme qu’il est tout-à-fait relatif ne peut être que vraie. Il y a donc sa pensée qui émane d’une Force naturelle commune laquelle cause le tout au sein duquel l’humain est uni au monde. Cette Force est le principe de toute explication ; elle est elle-même le substratum commun dans tout existant », comme l’énonce Schopenhauer.

 « Jamais aucune cause au monde ne tire son effet entièrement d’elle-même, c’est-à-dire ne le crée ex nihilo. Il y a toujours une matière sur laquelle elle s’exerce, et elle ne fait qu’occasionner à un moment, en un lieu, et sur un être donné, une modification qui est toujours conforme à la nature de cet être, et dont la possibilité devait donc préexister en lui. Par conséquent chaque effet est la résultante de deux facteurs, un intérieur et un extérieur : l’énergie naturelle et originelle de la matière sur laquelle agit la force en question, et la cause déterminante, qui oblige cette énergie à se réaliser, en passant de la puissance à l’acte.

 Cette énergie primitive est présupposée par toute idée de causalité et par toute explication qui s’y rapporte ; aussi une explication de ce genre, quelle qu’elle soit, n’explique jamais tout, mais laisse toujours en dernière analyse quelque chose d’inexplicable. C’est ce que nous constatons à chaque instant dans la physique et la chimie. L’explication des phénomènes, c’est-à-dire des effets, ainsi que les raisonnements qui ramènent ces phénomènes à leur source dernière, présupposent toujours l’existence de certaines forces naturelles. Une force naturelle considérée en elle-même n’est soumise à aucune explication, mais elle est le principe de toute explication. De même, elle n’est non plus soumise en elle-même à aucune causalité, mais elle est précisément ce qui donne à chaque cause la causalité, c’est-à-dire la possibilité de produire son effet. Elle-même est le substratum commun de tous les effets de cette espèce, et est présente dans chacun d’eux. » (1)

 Par cet énoncé, on comprend pourquoi Schopenhauer ramène tout à la Cause ultime, qui n’a pas d’explication, et bien que l’homme qu’il interroge lui dise « Je peux faire ce que je veux. Si je veux aller à gauche, je vais à gauche : si je veux aller à droite, je vais à droite. Cela dépend uniquement de mon bon vouloir : je suis donc libre », il le considère comme non libre. Il nie le libre arbitre.

En réalité, l’homme est libre et tout à fait libre, sauf que dans l’« absolu », il ne l’est pas puisqu’il est « dépendant » de ses facultés, des tendances caractérielles, des circonstances et d’un état mental qu’il ne commande pas. Et ceux-ci lui dictent malgré lui son comportement. Par exemple touché par un malheur, l’homme peut se retrouver accablé. Vu sous cet angle, l’homme forcément n’est pas libre puisqu’il dépend à la fois de son intériorité qui dicte sa réaction et de l’extériorité qui l’accable dans le sens qu’elle peut le combler de bonheur, ou des difficultés voire des maladies, des malheurs qui peuvent fortement l’éprouver dans l’existence. Ou simplement la monotonie, la routine quotidienne lui enlève la sève, la vitalité du sens de l’existence. Cependant, il doit assumer, et en assumant tout ce qu’il lui arrive, en bien ou en mal, il assume son existence.

En clair, il peut être heureux comme il peut se trouver à lutter contre le malheur soit en l’acceptant parce qu’il n’y a pas de possibilité pour le repousser, soit le refusant s’il pouvait s’en défaire.

 Une question cependant, dans la réalité du vécu quotidien de l’homme, est-il nécessaire de penser que l’homme n’a pas de libre arbitre d’autant qu’il n’a point besoin de cette vérité absolue pour exister ? Et l’absolu est du ressort de l’absolu. Or, l’homme existant ou l’existant de l’homme est du ressort de l’existence de tous les jours, minute par minute, seconde par seconde ; en clair, il n’a point besoin de philosopher, ou de concept philosophique pour vivre, vivre en sécurité, arriver à gagner sa vie, à assumer pleinement son existence.

Donc, au-delà du libre-arbitre, ce qui compte pour l’homme quel qu’il soit, qu’il soit le plus éclairé des hommes ou le plus commun des hommes. Exister dans une vie déjà complexe où l’homme le plus souvent se trouve dépassé par les événements de toutes sortes ; et par le plus élémentaire pour l’homme, et cela a rapport à son existentiel immédiat, il doit arriver à manger, arriver à dormir, en deux mots assurer son existence. Par conséquent, la réponse à ce besoin de cette vérité absolue pour exister est évidemment qu’il n’en a pas besoin du tout. Aucunement ; il vit tout simplement ; l’essentiel est de vivre son existence comme elle lui est donnée et surtout apprendre à vivre avec les autres comme avec soi-même.

 

Medjdoub Hamed
Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective
 

Note :

 1. « Essai sur le libre arbitre », Arthur Schopenhauer. Traduction de Salomon Reinach (1894)

 


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21 réactions à cet article    


  • Sirius Grincheux 18 août 2023 15:25

    Nous sommes surtout déteminés par des pulsions archaiques que nous partageaon s avec les chimpanzés (désir, plaisir, peur, colère, joie, tristesse), et par notre système hormonal qui régule plus ou moins bien tout ça en jouant sur les inhibitions et le recours à la violence.

    Notre « libre-arbitre » se limite à notre capacité à savoir différer les plaisirs et à échaffauder des plans pour l’avenir. Certains chimpanzés en sont capables, et la plupart des humains, mais pas tous et pas tout le temps.


    • Wladimir 19 août 2023 13:24

      Plus l’individu est matérialiste , plus il est soumis aux forces de son corps ... alors plus le libre-arbitre est restreint ... Sa vie le conduit selon les forces terrestres .

      Car le problème du libre-arbitre , c’est un choix entre 2 choses d’ordre moral ... la conscience affinée doit choisir entre 2 options ... dans de nombreux cas entre le bien et le mal ...

      Que de gens ont une conscience peu élevée . Et cela ne manque pas , ceux qui n’ont pas de scrupules ...

      Cela ne manque pas , les gens qui nient le bien et le mal ... On peut se poser la question : pourquoi nient-ils ? Souvent , il y a une faute dont ils sont coupables et dont ils refusent la responsabilité . En général , ce sont des matérialistes .

      Quelques-uns parlent de dualité non dépassée . Que je sache , ils ont eux aussi un corps ... et les forces du corps sont très souvent en conflit avec des conceptions existentielles supérieures .

      Celui qui a conscience des choix existentiels qu’il a vécu personnellement , lui ressent l’importance du libre-arbitre ... ce qui l’a amené à dire oui ou non ... les causes et les raisons de ses choix . 

      Le libre-arbitre , quand il peut se vivre sans contrainte , donc avec un consentement véritable , cela se traduit en réponse par oui ou non . 

      Demander si le libre arbitre existe , c’est se demander si les mots oui non existent ... Et se demander si le libre-arbitre de tel humain existe , c’est se poser la question si ses choix dans sa vie passée ont diminué les forces de sa conscience ou les ont fait progresser . Le libre-arbitre reste toujours puisque la conscience reste présente . Mais une conscience écrasée a bien du mal à accepter d’envisager une solution positive . On devient tout seul esclave de ses choix passés .

      Mais il y a toujours la possibilité d’un sursaut . Il n’est jamais trop tard pour attraper la planche de salut . Certains ont une crise de conscience et changent de camp ! Même dans les pires milieux , il est connu que certains réussissent à refaire surface . Des individus enfoncés dans le mal et qui se redressent , il y en a beaucoup .

      Le sujet du libre-arbitre , les 2 mots fondamentaux : oui non .


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 août 2023 13:31

        @Wladimir tout à fait d’accord. Prenons l’exemple du transgenrisme. C’est la tentation de matérialiser le vieux mythe platonicien de l’androgyne primordial. Mais cet androgyne primordial, comme dit dans le BANQUET, c’est clairement la Syzygie (la pleine lune ou la rencontre du soleil et de la lune : Trenet : le soleil a rendez-vous avec le lune...). Et donc toute sa vie l’homme recherche sa moitie perdue. Quand Dieu sépara l’homme à quatre jambes et quatre bras pour créer la femme. Le transgerisme êtes une pâle copie (je dirais même quelle s’enfonce dans le magma de psychose) du mythe primodial.


      • lesage 19 août 2023 17:34

        @Wladimir

        Votre raisonnement est simpliste ; vous croyez dire des choses justes sans penser que votre pensée peut vous laisser dans l’erreur. Pourquoi ?

        Tout simplement parce que vous êtes convaincu de vos propos sur le oui et non. Dans l’existence humaine, se pose la question du bien et du mal, et pourquoi le mal, par exemple, agit-t-il sur l’un mais n’agit pas sur l’autre.

        Et donc le libre-arbitre, comme vous le définissez :

        "Car le problème du libre-arbitre , c’est un choix entre 2 choses d’ordre moral ... la conscience affinée doit choisir entre 2 options ... dans de nombreux cas entre le bien et le mal ...

        Que de gens ont une conscience peu élevée . Et cela ne manque pas , ceux qui n’ont pas de scrupules ...

        Cela ne manque pas , les gens qui nient le bien et le mal ... On peut se poser la question : pourquoi nient-ils ? Souvent , il y a une faute dont ils sont coupables et dont ils refusent la responsabilité . En général , ce sont des matérialistes.« 

        S’ils nient le bien et le mal, il faut que vous répondiez pourquoi. Vous dîtes »ce sont des matérialistes.« C’est insuffisant ; pourquoi ce sont des matérialistes et non des idéalistes, par exemple. Là est le problème : »Pourquoi ?"

        Vous êtes vous VVladimir ; pourquoi vous êtes VVladimir ? Vous savez-vous ? Non, vous ne vous savez pas ; pourtant vous écrivez un commentaire et vous croyez que vous l’avez écrit, alors que dans l’absolu vous ne l’avez pas écrit.

        Posez-vous la question ; réveillez votre pensée, peut-être qu’elle vous répondre.

        Vous avez essayé dans cette analyse de commenter ; vous croyez avoir répondu ; non vous n’avez pas répondu ni à la lettre ni à l’esprit de cette lettre. Certes le sens de l’être humain est très complexe.

        Merci pour le post


      • lesage 19 août 2023 17:50

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

        Vous dîtes à VVladilir : « @Wladimir tout à fait d’accord. » Vous aussi, vous n’avez pas compris.

        Vous avez cru comprendre et seulement comprendre ; les mots bien agencés de VVladimir vous ont épaté alors que dans le fond vous n’aviez rien compris.

        Pour cause, vous vous appelez, « Mélusine et aviez ajouté à votre pseudo »ou la Robe de Saphir.« avec un point à la fin et trois majuscules. Passe pour Mélusine mais pourquoi »ou la Robe de Saphir« , avec deux majuscules ; et Saphir qui est une pierre précieuse, la robe faite de Saphir ou est-ce un saphir géant qui a une robe et certainement serait trop lourd pour vos faibles épaules.

        A mon sens, ce n’est pas vous qui vous vous êtes appelée ainsi, c’est quelqu’un d’autre en vous qui a voulu vous faire plaisir.

        Cette remarque rejoint ce que vous avez voulu dire dans votre commentaire ; à mon sens vous avez voulu épater mais aussi vous épater ; il demeure la question : »pourquoi ?" La réponse est dans votre pensée si elle voudra vous éclairer.

        Merci pour le post.

         


      • Gollum Gollum 19 août 2023 18:08

        @lesage

        Pourquoi vous amusez vous à essayer de tromper le lecteur avec votre pseudo lesage alors que vous êtes visiblement Hamed l’auteur de ce texte ?? et non pas un commentateur lambda ??  smiley


      • robert 19 août 2023 18:14

        @Gollum
        effectivement, double pseudo modérateur, normalement c’est la prison>....


      • lesage 19 août 2023 18:49

        @Gollum

        Merci pour le post. Pensez-vous avec un sujet aussi complexe que la pensée humaine, on cherche à tromper des êtres humains. L’auteur Hamed qui écrit des analyses métaphysiques les écrit-il de lui-même ?

        Pensez-vous qu’il peut écrire, en tant qu’auteur de son écrit, qu’il a réellement rédigé de lui-même, par lui-même cette analyse ? A mon sens, non, et même je dirais impossible. On ne peut écrire sur des sujets aussi complexes qu’est la source à la fois métaphysique et physique, ou mieux encore en tant qu’esprit et corps dont on ne sait pas de quel néant on est sorti et de quel néant nous y reviendrons.

        Et qu’est-ce que le monde, ce monde de jouissance à l’infini dont on ne comprends plus rien, et toutes ces stars, ces bienheureux qui ne savent que la vie est si courte, que dans ce tout qui périra, ne restera que l’éternité, et tous les êtres humains relèvent de cette éternité.

        Et vous Gollum, vous n’avez rien compris de votre être ; une chose cependant est positive en vous vous suivez pas à pas l’esprit qu’est Hamed, et que moi Lesage, un autre esprit qui suit cet esprit.

        Dans tout ce qui a trait à l’Esprit, ce n’est pas l’être humain qui écrit ; ce n’est pas Hamed qui écrit ; c’est sa pensée pure qui écrit et cherche à écrire ; ce ne sont pas les modérateurs qui font passer ses articles ; car si c’était ainsi Hamed en tant qu’esprit n’écrirait pas.

        C’est dieu, l’Esprit du monde qui décide de tout ce qui se passe sur l’Univers ; par conséquent, il y a écrit et écrit. Voilà, Gollum, apprenez de ce qu’écrit Hamed. Vous le lisez. Il retient votre attention. Sachez aussi que en vous aussi, ce n’est pas vous qui lisez Hamed, c’est votre pensée, c’est votre esprit qui cherche à comprendre l’autre esprit.

        Merci pour le post

         


      • lesage 19 août 2023 18:52

        @robert

        Merci pour le post.

        Même message que pour Gollum.

        Pensez-vous avec un sujet aussi complexe que la pensée humaine, on cherche à tromper des êtres humains. L’auteur Hamed qui écrit des analyses métaphysiques les écrit-il de lui-même ?

        Pensez-vous qu’il peut écrire, en tant qu’auteur de son écrit, qu’il a réellement rédigé de lui-même, par lui-même cette analyse ? A mon sens, non, et même je dirais impossible. On ne peut écrire sur des sujets aussi complexes qu’est la source à la fois métaphysique et physique, ou mieux encore en tant qu’esprit et corps dont on ne sait pas de quel néant on est sorti et de quel néant nous y reviendrons.

        Et qu’est-ce que le monde, ce monde de jouissance à l’infini dont on ne comprends plus rien, et toutes ces stars, ces bienheureux qui ne savent que la vie est si courte, que dans ce tout qui périra, ne restera que l’éternité, et tous les êtres humains relèvent de cette éternité.

        Et vous Robert, vous n’avez rien compris de votre être ; une chose cependant est positive en vous vous suivez pas à pas l’esprit qu’est Hamed, et que moi Lesage, un autre esprit qui suit cet esprit.

        Dans tout ce qui a trait à l’Esprit, ce n’est pas l’être humain qui écrit ; ce n’est pas Hamed qui écrit ; c’est sa pensée pure qui écrit et cherche à écrire ; ce ne sont pas les modérateurs qui font passer ses articles ; car si c’était ainsi Hamed en tant qu’esprit n’écrirait pas.

        C’est dieu, l’Esprit du monde qui décide de tout ce qui se passe sur l’Univers ; par conséquent, il y a écrit et écrit. Voilà, Robert, apprenez de ce qu’écrit Hamed. Vous le lisez. Il retient votre attention. Sachez aussi que en vous aussi, ce n’est pas vous qui lisez Hamed, c’est votre pensée, c’est votre esprit qui cherche à comprendre l’autre esprit.

        Merci pour le post


      • Wladimir 19 août 2023 20:20

        @lesage
        Vous parlez beaucoup de la pensée qui vient du travail du cerveau et donc des forces du corps . Par suite vous avez une réaction de matérialiste .
        Le texte de l’article semble manquer de vrai vécu . Beaucoup d’intellectualisme . Toujours du matérialisme .
        Ceux qui ont vécu des gros conflits de conscience savent que dans de tels conflits , il faut longuement soupeser le pour et le contre , cela tourne parfois à une forme de torture mentale individuelle .. Et c’est très impressionnant d’essayer par la suite , de comprendre tout ce qui s’est passé avant pendant après .
        Et une des choses les plus stupéfiantes , ce sont les cas de ceux qui ont sombré dans l’abime et qui finalement se redressent . Mais pour méditer sur un tel sujet , il faut avoir plus d’un exemple personnel sous la main .
        La pensée reste enfermée dans son domaine . Visiblement , vous restez esclave de la pensée alors qu’il faut se délivrer de cette prison . Il ne s’agit évidemment pas de tuer la pensée car il s’agit logiquement de conserver son cerveau intact . 
        Il faut faire confiance à son intuition , laquelle ne sera vraiment positive que bien affinée .
        Vous avez une réaction très agressive envers ceux qui ne vous approuvent pas . Ne vous apercevez-vous pas que vous êtes la seule personne vraiment négative parmi celles qui ont jusqu’à présent déposé un commentaire ? Vous voyez la poussière dans l’oeil des autres ... mais vous ne voyez pas la poutre dans le vôtre ! 
        Une erreur que quasiment tout le monde fait dans la vie un certain nombre de fois . Pourquoi seriez-vous une exception ?
        Il faut beaucoup de vanité pour s’afficher avec un pseudo tel que lesage .


      • lesage 19 août 2023 22:28

        @Wladimir

         Je vais essayé de vous répondre. Vous dîtes : « Le texte de l’article semble manquer de vrai vécu.Beaucoup d’intellectualisme . Toujours du matérialisme. » 

        Oui, vous avez raison de dire qu’il « semble », en effet, écrit « intellectuellement, spirituellement », le texte semble manque de vécu ; 

        Vous dîtes : "Ceux qui ont vécu des gros conflits de conscience savent que dans de tels conflits , il faut longuement soupeser le pour et le contre , cela tourne parfois à une forme de torture mentale individuelle .. Et c’est très impressionnant d’essayer par la suite , de comprendre tout ce qui s’est passé avant pendant après.« 

        Vous répondez vous-même que si l’auteur de l’article a mis beaucoup d’intellectualisme, c’est très probablement qu’il a été confronté à de graves conflits existentiels, qu’il a dû souffrir, au point qu’il a remis en cause son existence. Et ce sont ces grands conflits qui poussent l’être humain à s’humaniser, à humaniser sa souffrance par la pensée, la spiritualité, la sagesse, un peu comme dire »la vie est ainsi« .

        Alfred de Musset n’a-t-il pas écrit : »L’homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant quil n’a pas souffert. ”

        C’est la douleur physique et métaphysique dans la vie, dans notre existence et parfois, elle peut être suprême, excessive au point que l’on se rapproche du suicide, et figurez-vous « qui nous sauve de mettre fin à nos jours ? » C’est Dieu le Tout Puissant.

        Vous est-il arrivé de penser « réellement au suicide ? » ou « Aviez-vous des proches pas foncièrement familiaux, mais des amie (es), des camarades... mettre fin réellement à leurs jours ? Et cela marque notre vie. Et c’est la raison pour laquelle on se trouve à penser sa pensée qui nous invite, voire même nous ordonne à mourir, par exemple de mettre une corde à notre cou, ou de tirer une balle sur la tête, ou se jeter d’un pont.

        L’auteur de cet article ne peut être qu’un esprit comme vous aussi vous êtes un esprit et très probablement, vous avez été confronté à ces situations existentielles très ou trop complexes au point que vous avez une vision que vous donne votre pensée. Sauf qu’elle est incomplète. Et c’est normal. Vous êtes ce que vous êtes comme tout être est ce qu’il et ce qu’il doit être.

        Sachez que nous ne nous appartenons pas, du moins en partie.

        Vous dîtes : »La pensée reste enfermée dans son domaine . Visiblement , vous restez esclave de la pensée alors qu’il faut se délivrer de cette prison . Il ne s’agit évidemment pas de tuer la pensée car il s’agit logiquement de conserver son cerveau intact . 
        Il faut faire confiance à son intuition, laquelle ne sera vraiment positive que bien affinée.« 

        Vous avez raison et vous avez tort à la fois, ce n’est point de votre faute, mais de votre pensée. Vous-même n’êtes vous pas enfermé dans votre pensée ? Pouvez-vous vous délivrez de votre pensée qui est votre prison ? Sachez que ce n’est pas votre cerveau qui pense votre pensée, votre cerveau ne pense pas, il n’est que le traducteur d’ondes qu’il reçoit de la pensée.

        Vous êtes comme un poste radio, un poste TV, vous recevez un coup très fort à la tête, vous vous évanouissez, le poste radio, TV, smartphone s’éteint. Sauf que même »sonné« , »évanoui« , votre cerveau, en fait votre ordinateur fonctionne dans l’état végétatif, il reçoit des signaux, des ondes, et même vous vous trouvez à rêver.

        Votre cerveau est toujours vivant, en fait un outil qui vous lie toujours au monde humain. Si votre cerveau ne fonctionne plus, et donc plus d’ondes de l’Esprit du monde, qui »fait votre esprit, vous êtes alors mort. Votre pensée, votre âme rejoint son néant qui en fait son Univers de l’Eternité. Parce que en vous il y a l’Eternité ou plutôt vous faîtes partie de ce qui est éternelle. Votre vie sur terre est juste passagère.

        Et là on entre dans l’absolu de la métaphysique, et je pense que ça ne vous concerne pas vu que ce n’est pas l’objet de votre réponse.

        Vous me dîtes : "Vous avez une réaction très agressive envers ceux qui ne vous approuvent pas . Ne vous apercevez-vous pas que vous êtes la seule personne vraiment négative parmi celles qui ont jusqu’à présent déposé un commentaire ? Vous voyez la poussière dans l’oeil des autres ... mais vous ne voyez pas la poutre dans le vôtre ! 
        Une erreur que quasiment tout le monde fait dans la vie un certain nombre de fois . Pourquoi seriez-vous une exception ?« 

        Là aussi, vous êtes dans l’erreur, ou plutôt votre pensée vous laisse dans l’’erreur, elle ne vous éclaire pas.

        En fait l’agresseur, ce n’est pas moi, mais vous qui »voyez vous-même votre agression en vous« , par le fait que j’ai remis en question votre jugement de pensée, c’est votre pensée qui vous maintient dans la négation, alors que moi, je me sens simplement en esprit qui a compris l’esprit de l’auteur, et même affirme que ce n’est pas l’auteur qui l’a écrit mais son esprit.

        Matériellement, ce n’est pas son cerveau, mais son esprit, sa pensée.

        Alors que vous, c’est le contraire, vous restez »matériellement« dans l’affirmation qui ne relève de votre esprit, mais l’esprit-pensée en vous vous laisse à votre matérialité que vous croyez chez les autres.

        Et vous l’affirmez même ; vous dîtes »Il faut beaucoup de vanité pour s’afficher avec un pseudo tel que lesage." 

        Merci pour le post


      • Wladimir 20 août 2023 13:24

        @lesage
        Il est possible que j’essaie de donner quelques commentaires plus tard ou demain .


      • Wladimir 21 août 2023 21:36

        @Wladimir
        Un texte qui semble manquer de vécu ? Cela ne semble pas être vécu avec ses tripes . Cela semble quelque peu déshumanisé . Abstrait .

        Le suicide n’est pas mon domaine de réflexion . Cependant , parmi les cas rencontrés , il y en a d’étranges .

        En voici un . Il ne s’agit que d’un cas particulier . Je ne dis pas que c’est un cas général .
        Exemple réel et non pas théorique d’un homme qui s’est suicidé . Puisque c’est une histoire de quelqu’un que je connaissais . Un acte décidé précipitamment ? Sous l’emprise d’une émotion excessive ? Non ! Il annonçait plus de 15 ans auparavant qu’il se suiciderait ! Dans ce cas , cela vient de loin . L’acte final est l’étape finale . Mais il y en avait eu d’autres avant . Car déclarer qu’il se suiciderait était déjà une grosse marche . Il y avait déjà beaucoup derrière . Par suite , ce qui l’a fait basculer dans cette idée , je l’ignore . Ainsi donc , il faudrait être bien souvent à la place de l’individu pour savoir le pourquoi et le comment . Celui qui esr extérieur n’en voit que certaines manifestations . Le libre-arbitre est dans ce cas une longue histoire . Il y aussi un engrenage .

        Un cas plus classique : celui qui a commis un acte très grave , disons monstrueux ... Par exemple qui a tué .... Ne respectant pas la vie des autres , pourquoi respecterait-il la sienne ? Il y a aussi ceux qui ne peuvent plus soutenir le poids de leur culpabilité ... par rapport à eux-mêmes et aux autres . 

        Et ceux qui se droguent ont d’une certaine manière perdu le respect de la santé de leur corps .
        Attention ! Je ne dis pas que tous les assassins sont portés au suicide ... ainsi que les drogués .... Heureusement que non !

        Et ce qui est très sujet à méditation , c’est celui qui refait surface car il trouve une solution positive alors qu’il ne voyait que du négatif . Car il s’agit de sortir d’un abime de solitude , de culpabilité , de désespoir , de destruction (chaque cas a ses mots qui lui correspondent ...) . Trouver une raison de vivre et non pas de mourir ! Une raison de vivre plus forte que celle de mourir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


      • Rinbeau Rinbeau 20 août 2023 10:22

        Le libre arbitre consisterait peut être à couper le sifflet au règlement afin de laisser libre cours à son imagination.. 


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 20 août 2023 11:43

          Peut-on vouloir désirer ? Freud était clair : l’homme n’est pas libre en sa demeure. Cela ne nous empêche pas d’avoir à notre portée un outil qui nous guide dans la vie et que René Girard a parfaitement décrit : il est vain de vouloir ouvrir une porte fermée. C’est alors que commence le malheur. Ou alors de se mettre toujours en position de victime (c’est la porte qui ne veut pas s’ouvrir...). 

          - Ce n’est pas de ma faute, donc la société et les autres doivent réparer mes torts, je mérite une compensation.

          - J’ai été victimisé, donc je mérite une exception.

          - En raison de mon passé, je n’ai pas à adhérer aux mêmes normes que les autres.

          - Les autres ont plus de chances que moi, je suis dans le matériel, je n’ai pas d’argent, mon travail, ma formation, mes enfants me prennent mon temps donc je n’ai ni le temps ni les moyens à consacrer à la métaphysique...

          - Je ne peux pas pardonner parce que ce que j’ai subi est impardonnable.

          - Je souffre, donc je mérite d’être au centre de l’attention, le monde me doit quelque chose.


          • Wladimir 20 août 2023 13:23

            @Mélusine ou la Robe de Saphir.
            Cela soulève la question du karma . Aussi du bouc émissaire .
            La difficulté de pardonner . Pour chacun , c’est déjà si difficile de pardonner des petites bricoles . Alors pardonner des choses très graves , cela devient un exploit ... Quand je parle de choses graves , c’est pour celui qui les a subies . Il y a une différence colossale entre celui qui connait une histoire et celui qui a subi . L’un écoute ou lit alors que l’autre , il l’a ressenti dans sa chair . 
            Pardonner est donc un authentique exploit . Toute une démarche ... Et souvent une grosse lutte . Car il peut y avoir une rage de destruction de l’autre . Rage qu’il faut calmer ou refroidir . Une véritable épreuve . 
            Vaincre le démon de la vengeance ... une vengeance qui peut prendre mille formes différentes . Et ici , voici un exemple de situation de libre-arbitre , vouloir la vengeance ou pas . Il y a toutes sortes de vengeance . Une d’ordre simple à comprendre : la peine de mort .


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 20 août 2023 13:43

            @Wladimir hé oui, les ancêtres se bousculent dans notre boîte noire et réclament leur dû. 


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 20 août 2023 11:53

            Un autre outil est l’analyse de nos rêves qui eux recèlent une forme de vérité puisqu’ils ouvrent la porte à l’inconscient. C’est ainsi que quand l’inconscient devient conscient, nous sortons de la Caverne (PLATON) de nos illusions. Mettre de la lumière sur l’ombre permet aussi de ne pas se fourvoyer.


            • Ruut Ruut 22 août 2023 11:04

              Le libre arbitre est la frontière qui sépare le bien du mal.

              Tout ce qui garanti le libre arbitre est le bien.

              Tout ce qui altère ou restreint le libre arbitre est le mal.

              Le bien conduit à un environnement de vie paradisiaque.

              Le mal conduit à un environnement de vie infernal.


              • JPCiron JPCiron 23 août 2023 18:15

                @Ruut

                Le libre arbitre est la frontière qui sépare le bien du mal. >

                Le libre arbitre, c’est la possibilité de choisir ce que je veux, indépendament de ce qu’en pensent les uns ou les autres qui, souvent, ont été gavés dès l’enfance de clichés et de préjugés qui leur ont donné illusion d’être libre de donner les bonnes leçons.


              • Claude Courty Claude Courty 22 août 2023 15:33

                « Tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre considération un consommateur » Gaston Bouthoul (1896-1980), in Traité de sociologie, éditions Payot 1968, tome II, p.180. Et parce qu’il doit impérativement se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort, comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire. Il se double ensuite d’un producteur, dès qu’il est en âge de travailler, devenant ainsi un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement.

                Plus le nombre de ces agents a augmenté au cours des millénaires, plus leurs besoins se sont accrus, outre ceux qu’ils se sont inventés toujours plus nombreux, plus ils ont produit, consommé ; ont échangé et se sont enrichis, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de gestion de ressources non renouvelables comme de déchets, ou de pollution, les atteintes à l’environnement ont ainsi toujours augmenté avec la population humaine, ses besoins et leur industrie telle que nécessaire à leur satisfaction, ajoutant de la sorte aux effets des caprices d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

                Tous les malheurs du monde que l’homme a la capacité de maîtriser en découlent et sont aggravés par le caractère incontournablement pyramidal de sa société, selon lequel :

                1° – Les hasards de sa naissance et l’héritage génétique, social et culturel qui en résulte, assignent à chacun sa place au sein de cette pyramide sociale, quels que soient : les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite ; les effets de la compassion la plus sincère éprouvée pour les plus déshérités ; les corrections et compensations que puisse offrir la société à ces derniers

                2°– Richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité. Sans riches point de pauvres et réciproquement ; le bonheur étant une richesse qui se partage comme toute autre.

                3° – Pour des raisons purement structurelles, toujours liées au caractère pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est celle de l’humanité, les pauvres s’y multiplient à une cadence qui est moyennement 6 fois celle des riches.

                C’est dans ces conditions, que sous la pression des centaines de milliers d’êtres humains qui viennent de nos jours s’ajouter quotidiennement à leur population mondiale, leur pyramide sociale s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant.

                Or les êtres humains, en dépit de la conscience qu’ils ont d’eux-mêmes – à moins que ce soit précisément pour cette raison – prêtent peu attention à ces réalités. Sous l’emprise croissante de sentiments et d’émotions que leur dictent d’obscures peurs ataviques et une angoisse existentielle augmentant avec le nombre et les difficultés de gouvernance qui en découlent, ils préfèrent, à l’observation de faits et chiffres incontestables, les dogmes lénifiants de croyances religieuses fondées sur le mystère et les certitudes de doctrines politiques et sociales qui en tiennent lieu pour les laïcs. Ceci d’autant que depuis qu’ils existent, certains d’entre eux ont compris les avantages qu’ils pouvaient tirer, de cette spiritualité – faculté par laquelle chacun tente de s’expliquer ce qui lui est inaccessible et que seule une patiente démarche rationnelle semble en mesure de révéler.

                https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/03/schema-sans-commentaire.html

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