Le libre arbitre ou l’émancipation par la volonté raisonnée
La notion de libre arbitre est la plupart du temps assimilée à la religion, elle permet de dédouaner Dieu le tout puissant de la responsabilité du mal en reportant cette dernière sur ses créatures. Dieu nous a offert en cadeau notre destinée, à nous d’en faire bon usage en notre âme et conscience. Toutefois, ici je m’intéresserai à une approche plus rationnelle du libre arbitre et de son emploi.
Le libre arbitre ou libre arbitre de la volonté, est une notion fondamental pour tout un chacun. Il implique qu’à chaque instant j’effectue un choix librement. Le choix de me lever le matin, ou de ne pas le faire par exemple. Toutefois, nombre d’entre nous me dirons que ce choix n’est pas le leur, qu’il leur est imposé voir conditionné culturellement. Je leur répondrais alors qu’ils ont renoncé à leur libre arbitre par leur passivité.
La recherche de l’émancipation, de la liberté ne peut se faire qu’en deux façons conjointes. En acceptant les contraintes sur lesquelles je n’ai pas d’emprises au lieu de me torturer l’esprit. Il s’agit là du lâcher prise, le lâcher prise est l’acceptation de ce sur quoi on n’a pas d’ascendants. Il s’agit là de contraintes extérieures sur lesquelles ma volonté ne peut agir, en les acceptants je libère mon esprit de son illusion de contrôle. Ces contraintes se trouvent en dehors du champ d’exercice de mon libre arbitre.
Mais s’il y a des contraintes en dehors du champ d’action de mon libre arbitre, ce dernier est toutefois immense et bon nombre d’entre nous l’oubli. La première chose à se mettre en tête lorsqu’il s’agit de libre arbitre est que ce processus est un processus actif. Je prends mes décision et fait mes propres choix, je ne me contente pas simplement de répondre aux écueils que la vie me lance. Tout est action et réaction, l’exercice du libre arbitre est action et non réaction.
Les déterministes critiquent la notion de libre arbitre en suggérant que ce dernier est une illusion puisque de toute façon, tous nos choix sont induits culturellement ou prédisposés par la force des choses. Même si l’approche est hautement amorale (je ne suis pas responsable de mes choix, puisque ces derniers sont prédéterminés) et passive, la critique n’en reste pas moins constructive. Effectivement l’exercice du libre arbitre ne peut se faire que par une personne consciente qui fait sciemment un choix.
Pour faire un choix sciemment il faut donc avoir du recul sur soi et sur ce qui nous entoure. Ici, deux adages prennent tout leur sens. Le premier « la connaissance est le pouvoir », cet adage s’inscrit dans la logique de libre arbitre, plus on a de connaissances, plus notre capacité à choisir devient grande et plus nos choix sont libres. Le deuxième, « connais-toi toi-même » est encore plus important, dans la mesure où notre propre auto-conditionnement est l’une de notre plus grande limite.
La connaissance général et de soi-même permet à la raison de choisir librement et à la volonté de réaliser ce choix. Exercer son libre arbitre est une démarche active de l’esprit et une formidable source d’émancipation. Nous avons le pouvoir de structurer notre réalité, prenez le contrôle de vos vies.
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