Le monde d’après
L’heure n’est plus à polémiquer sur l’importance planétaire de la catastrophe nucléaire de la centrale électrique de Fukushima. A part les médias dominants dont le silence assourdissant sur la question n’a d’égal que leur soumission aux Lobis politiques et économiques nucléaires en place, les arguments scientifiques, les informations et photos qui filtrent et leur décryptage patient, les réactions de dissidents démissionnaires de haut postes administratifs au Japon, les mesures de radioactivité faites par des organisations non gouvernementales, tout ce faisceau d’indices donne à ceux qui ouvrent les yeux une vision de l’ampleur réelle et planétaire des évènements en cours.
Liens : http://www.euractiv.com/fr/sante/le... http://leakspinner.wordpress.com/20... (en anglais)
Moins de trois mois après le début de cet accident nucléaire daté du 11 mars 2011 et comme je l’avais écrit dans un article intitulé "coup d’accélérateur nucléaire" et publié le 29 mars 2011 sur Agoravox : « A cause de la contamination aérienne, l’hémisphère Nord sera, en l’espace d’un an tout au plus, le premier à être entièrement impropre à une grande partie de la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui sur terre. L’hémisphère Sud finira lui aussi par être contaminé par la voie des airs mais le sera plus sûrement par la circulation océanique. La grande proximité de la source radioactive et de la mer assure un contact direct et continu et, à la différence des courants aériens, les courants marins se répartissent rapidement dans la masse océanique qui baigne les deux hémisphères ». La persistance de l’émission par le complexe de centrales nucléaires en ruine de Fukushima de particules radioactives dont certaines ont une demi-vie allant de 30 ans à 24000 ans semble confirmer malheureusement cette analyse sur le moyen terme. La vie telle que nous la connaissions avant ce drame nucléaire continuera sans doute comme elle à persisté aux alentour du site de Tchernobyl ainsi que dans les régions voisines mais elle sera à n’en plus douter différente de ce qu’elle a été. Il y aura bien un avant et un après Fukushima comme il y a eu un avant et un après Tchernobyl. Rappelons qu’alors l’explosion du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl a contaminé un territoire d’environ 320 000 km² (l’équivalent de près des 3/4 de la superficie de la France) en Ukraine, Biélorussie et Russie. 4 millions de personnes vivent toujours dans ces zones rurales et en exploitent les terres.
Dans l’impossibilité dans laquelle nous sommes de pouvoir intervenir sur le site de Fukushima ou même d’avoir une quelconque influence sur les autorités japonaises dont l’incurie, les négligences répétées et la lenteur criminelle des interventions condamneront bientôt une grande part de leurs territoires à la stérilité et leurs populations dans une zone d’au moins 100 km autour de la centrale Fukushima à la fuite ou à une mort rapide, il nous faut maintenant envisager pour le Japon et la planète entière des modes de décontamination et de productions agricoles qui garantissent à tous une sécurité alimentaire, un contrôle, des mesures accéssibles à tous et une signalétique des contaminations. Il faut également promouvoir des techniques pour produire et commercialiser une quantité suffisante de nourriture non radioactive pour tous. Ces activités de marché concernent la société toute entière et les Etats doivent impérativement avoir un rôle moteur et de contrôle dans l’organisation du nouveau système de production alimentaire. La transparence des données et des contrôles sera indispensable au rétablissement de la confiance. Ils devront être traités démocratiquement et ne pourront être laissés au bon vouloir du privé.
Les techniques agricoles permettant la réduction de l’absorption des radionucléides par les plantes en utilisant des amendements contenant du Calcium et des sels de potassium, l’assainissement des fourrages par des absorbants actifs, le traitement des animaux d’élevage par le Bleu de Prusse sont quelques unes des pistes possibles ouvertes par les 20 années de recherche liées à la catastrophe de Tchernobyl. Ces techniques existent et ont été mises au point au cœur de cette catastrophe et en particulier en Biélorussie. L’institut « Belrad » a dans tous ces domaines de précieuses informations, contes rendus d’expériences et tests médicaux qu’il est temps maintenant de diffuser au plus grand nombre et à grand renfort de publicité auprès des exploitants agricoles. Cacher la réalité de ce qui est n’est pas politiquement responsable. Plus que jamais dans le domaine de l’atome, la transparence, l’indépendance de la recherche et de la connaissance sont nécessaires à la survie de l’humanité.
Pour le Japon qui ré ouvre des écoles primaires dans un rayon de 30 kilomètres autour de la ruine de Fukushima , il serait prudent de prévenir des conséquences de l’accumulation chronique de certains radionucléides par des additifs alimentaires comme le "Yablopect®"produit en Ukraine et maintenant Vitapect® – de la pectine avec des vitamines – qui favorise l’évacuation des radionucléides hors de l’organisme. Des techniques existent, des recherches ont été effectuées qui permettent de pallier à certains effets de la radioactivité. Il serait criminelle de ne pas en informer les populations directement concernées sous couvert d’éviter la panique. Prévenir vaut toujours mieux et coute beaucoup moins cher que de guérir !
Toujours dans des études médicales relayées par l’institut « Belrad » des éléments de preuve « suggèrent non seulement que l’irradiation perturbe directement le système nerveux central, mais que l’irradiation à faible niveau provoque paradoxalement le plus de dommages. Le modèle de stress psychologique, psychosomatique et social que l’OMS (soumise par contrat via l’AIEA aux Lobis nucléaires) insiste à présenter comme la cause de la morbidité croissante et généralisée dans les populations exposées aux radiations serait en fait essentiellement le résultat de troubles neuropsychiatriques radio-induits. Ainsi s’expliquerait l’incidence accrue des syndromes de fatigue chronique et des troubles schizophréniformes par la disruption des systèmes de l’hémisphère gauche cortico-limbique ».
Ou encore « Ces résultats montrent que l’exposition chronique aux faibles doses et à long terme, des mammifères sur plusieurs générations, aboutit à une accumulation transgénérationnelle de l’instabilité génomique, avec des effets cellulaires et systémiques manifestes sur la cellule et le système. Cette conséquence transgénérationnelle à long terme de l’exposition chronique aux faibles doses est nocive dans la mesure où les génomes des animaux des générations récentes sont plus sensibles à l’impact des doses de radiation très faibles, en comparaison avec les génomes d’animaux des premières générations. Il y a aussi de solides preuves de l’instabilité génomique induite par la radioactivité sur les progénitures F1 et F2 dans les populations humaines, consécutivement à l’exposition du père ou des deux parents avant la conception. » Lien : http://premiumwanadoo.com/lesenfant...
Donc il apparaît scientifiquement que le mensonge que l’on nous rabâche sur l’innocuité des faibles doses de radiations « qui sont sans conséquences sur la santé » ne soit effectivement qu’un tissus d’inepties anesthésiantes. Des précautions peuvent et doivent dors et déjà être prises, même à très grande distance de la source, en Europe et en France, pour éviter et prévenir le prévisible.
L’augmentation planétaire de la radioactivité serait cause d’un saut évolutif qui caractérise toujours les évolutions de masse lorsqu’elles se sont produites par le passé. Il s’agit toujours d’à-coups évolutifs qui touchent de très vastes ou la totalité des territoires ainsi que de très grandes quantités d’individus, plutôt que d’évolution graduelle et localisées. Les mutations qui créent de nouvelles lignées évolutives sont toujours liées à une cause extérieure globale. Elles touchent alors presque tous les individus ce qui permet sa perpétuation rapide et à l’échelle planétaire. Prenons garde que notre grand saut de conscience annoncé à grand renfort de prophète ne se fasse pas dans une « quatrième ou une cinquième dimension » idyllique et rêvée mais dans la décérébration radioactive des masses laborieuses soumises aux élites terrées dans leur bunkers de plomb !
Erik Gruchet, Saint Pierre
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