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Accueil du site > Tribune Libre > Le monde selon Karp
#19 des Tendances

Le monde selon Karp

Détenteur d’une licence d’arts libéraux de l’Université de Haverford en Pennsylvanie, d’un titre de « Juris Doctor » (common law) de l’Université de Stanford, sans avoir passé l’examen du barreau, certes, et d’un doctorat en sociologie néoclassique de l’« Université Johann Wolfgang Goethe » à Francfort, le directeur et co-fondateur de la société californienne, Palantir Technologies, (1) spécialisée dans la collecte et l’analyse de données (Data Mining (2)), Alexander C. Karp, peut se targuer d’une carrière professionnelle éclectique et d’une fortune personnelle confortable de 7,3 milliards USD.

Néanmoins, Alexandre Karp se considère comme un « progressiste dans l’âme ». La mission qu’il souhaite accomplir, grâce au know how de Palantir, c’est, avant tout, barrer la route à l’extrême droite », car, faut-il le rappeler, Palantir Technologies, à l’aide de ses logiciels de surveillance et d’analyse de données, en collaboration avec la police de New York et de Los Angeles, réussit dorénavant à prévenir de nombreux attentats terroristes, grâce à une méthode d’investigation révolutionnaire, qu’on appelle communément « pre crime » (3) ou ce que l’écrivain britannique George Orwell décrivit dans son roman « 1984 » comme « thought crime » ou délit d’opinion.  

Ainsi, lors d’une causerie au coin du feu, devant un parterre de spectateurs acquis du « World Economic Forum » en 2023, avec le financier David M. Rubinstein, accessoirement président du « Council on Foreign Relations », un laboratoire d’idées, dédié à l’analyse de la politique extérieure des Etats-Unis et son positionnement stratégique dans le monde, également co-fondateur, avec Frank Carlucci, mort en 2018, du fonds d’investissement « Carlyle Group » (4), le « Whizz Kid » de la scène « High Tech » dévoile les raisons du choix de son parcours professionnel atypique et la motivation qui l’avait amené à entrer dans le capital de la société « Palantir Technologies » en 2003, sur invitation de son camarade d’étude, l’investisseur Peter Thiel, « le désir d’améliorer le sort du monde, en établissant un code de conduite, valable pour la communauté internationale ».

Davos 2023 : A conversation with Palantir's Alex Karp | World Economic Forum

Sa « modeste contribution », selon ses dires, au modèle d’affaires de la société « Palantir Technologies », résiderait dans « la mise en place d’une norme de protection des données », une sorte de feuille de vigne sans doute, en mémoire des luttes pour les droits civiques de ses parents, on imagine.

En outre, il se trouverait que, selon Karp, des ingénieurs auraient tendance à fabriquer des produits et services dans le seul but de satisfaire leur curiosité scientifique, mais qui seraient d’une « utilité sociétale limitée », alors qu’un directeur des opérations, doté d’un background éclectique comme le sien, permettrait la création d’applications qui satisferaient un besoin réel, sans que le public cible se rendrait compte de son impact, ni forcément de son utilité. » Fin de citation

Le temps où il fallait dénicher des livres poussiéreux, souvent dépassés, dans d’obscures bibliothèques, si on voulait connaître les faits et méfaits de l’état profond, sont révolus. Aujourd’hui il suffit d’assister aux nombreuses conférences et séminaires publics où ses serviteurs se pavanent en toute quiétude, tel que l’ancien directeur de la CIA, Mike Pompeo, le 15 avril 2019 devant un public hilare de l’Université A & M du Texas.

« Quand j’étais élève à Westpoint (5) ils nous avaient inculqué des valeurs, tu ne mentiras point, tu ne tricheras point, tu ne voleras point. Et qu’avons-nous fait à la CIA ? Alors quand j’occupais le poste de Directeur (du 23 janvier 2017 et le 26 avril 2018 ndlr) nous avions menti, nous avions triché et nous avions volé. Nous avions même instauré des cours de formation à cet effet. » Fin de citation

https://youtu.be/DPt-zXn05ac We lied, we cheated, we stole

On ne sait pas trop pourquoi, mais la transcription officielle du texte a été retirée du site web du Département d’Etat Page not found - United States Department of State

« Bien sûr que nous avons un état profond » s’exclama le professeur Jeffrey Sachs, éminent économiste américain et Conseiller spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterrez, lors d’une récente interview face à un journaliste ébahi et incrédule, « un état profond dont l’élément principal est la CIA et dont l’objectif primordial, depuis 1945, était la destruction de l’Union Soviétique (et le maintien de l’hégémonie américaine sur le reste du monde https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/nouvel-ordre-mondial-236780 ndlr) et, depuis 1991, sinon sa destruction, l’affaiblissement de la Russie. »

« En ce qui concerne le Moyen Orient nous connaissons la liste (du Département de la Défense des Etats-Unis ndlr) du général Wesley Clark de 1990, stipulant les noms des pays qu’il faut « mettre en conformité », la Syrie, le Liban, l’Iran, la Libye, le Soudan et la Somalie, une liste, par ailleurs, qui correspond à celle, établie par Benjamin Netanyahou, lorsqu’il devint Premier Ministre d’Israël en 1996. » Fin de citation

Ainsi, il faut considérer la création de Palantir Technologies, en 2003, comme une continuité, dans un contexte historique, plutôt que d’un phénomène nouveau, celui de la surveillance des masses par une, ou des entités, qui agissent comme des électrons libres à l’intérieur de la « sphère » de l’Etat de droit.

En effet, ce fut avec l’avènement du Président Ronald Reagan en 1981 et la renaissance du libéralisme sous sa forme totalitaire, le néolibéralisme, avec son fétiche, devenu le standard dans la gestion de la chose publique, le Partenariat Public Privé PPP, que les choses commencèrent à devenir véritablement incontrôlables.

On se souvient de l’opération Iran-Contra des années 1980, l’approvisionnement illégal en matériel de guerre à l’Iran par l’administration Reagan entre 1981 et 1986, en violation d’un embargo, décidé par le Congrès, en prenant comme prétexte la libération de sept otages américains, détenus au Liban, par le groupe paramilitaire Hezbollah, en échange d’une livraison d’armes et de pièces détachées à l’Iran. Considérant sans doute que, le jeu, le maintien du Moyen Orient dans l’instabilité, l’Iran se trouvait en guerre contre l’Iraq, et l’effort de garder les Russes à distance dans la région, en valait la chandelle, le soutien financier logistique, également illégal, car interdit par le Congrès, aux forces contre-révolutionnaires, les Contras, qui luttaient contre le gouvernement sandiniste, d’obédience marxiste-léniniste, au Nicaragua, sans parler des recettes de la vente de drogue en provenance d’Amérique Latine, destinée au marché américain, par l’intermédiaire de la CIA, en passant par l’aéroport municipal de Mena dans l’Arkansas à cette même époque, lorsque Bill Clinton y fut Gouverneur, à des fins identiques.

Conseiller à la Sécurité Nationale entre 1985 et 1986, John Pointdexter (successeur Frank Carlucci), condamné pour cinq chefs d’accusation dans le cadre de l’affaire Iran Contra, conspiration, obstruction à la justice, parjure, escroquerie du gouvernement, ainsi que modification et destruction de preuves, connu pour sa remarque : « Je considère mon devoir, de cacher au Congrès de l’information sensible » fut à l’origine du programme TIA « Total Information Awareness » un programme de surveillance de masse, établi par l’IAO « Information Awareness Office » dans le cadre du programme DARPA du Département de la Défense, un programme rebaptisé plus tard « Terrorism Information Awareness », afin de s’insérer dans le courant de la lutte contre le terrorisme, suite aux attentats du World Trade Center au mois de septembre 2001 et des changements législatifs majeurs, opérés par la suite par toutes les administrations successives, démocrates et républicains, dans le but d’éliminer un à un les droits civiques fondamentaux des américains. 

Il se trouve que lors de de la création de Palantir, en 2003, Richard Perle prit aussitôt le téléphone et appela John Pointdexter, lui suggérant qu’il serait « juste la bonne personne » que Peter Thiel et Alexander Karp seraient « avides de rencontrer », ayant eu, comme eux, des « ambitions similaires », ayant fondée l’agence de surveillance de masse TIA au Département de la Défense. 

On voit donc bien que la conception de tels logiciels et programmes de surveillance est loin d’être une nouveauté, car il s’inscrit parfaitement dans le courant du néolibéralisme et le Partenariat Public Privé, l’externalisation de telles opérations, ultra sensibles, dans le but de les soustraire à l’œil vigilant des pouvoirs publics, le Congrès américain en l’occurrence.

Ainsi, l’administration Reagan, encore elle, et ses serviteurs, encore eux, se saisirent, des mauvaises langues diraient « volèrent » à son concepteur, la société INSLAW Inc,, du logiciel PROMIS (Prosecutors Management Information System), une sorte de moteur de recherche comme GOOGLE, développé pour le Département américain de la Justice en 1979, logiciel qui faisait la une des journaux en 1985, lorsque INSLAW porta plainte devant les tribunaux pour piratage.

Des bruits courent que l’homme d’affaires, magnat presse britannique et membre du parlement britannique, Robert Maxwell, mort dans des circonstances suspectes sur son yacht au large des îles canaries en 1991, père de Ghislaine Maxwell, une mondaine, actuellement incarcérée pour complicité de trafic sexuel avec son amant, Jeffrey Epstein, mort en prison en 2019, faisait commerce avec ce logiciel (PROMIS) à l’époque, en créant une « backdoor » pour le service secret israélien, le MOSSAD, afin que celui-ci puisse se procurer « un aperçu du fonctionnement des institutions américaines », et que sa fille, Christine Maxwell, en créant à la fin des années 1990 la société d’analyse de données Chiliad Inc. qui, travaillant pour le FBI (Federal Bureau of Investigation), ouvrit la voie aux logiciels de surveillance et programmes d’analyse de données de Palantir en quelque sorte, en abandonnant le volet « intelligence et surveillance » pour se consacrer à l’analyse de données médicales, à l’intention des Ministères de santé publique de ce monde.

Le magazine économique britannique « The Economist » appelle « Big Data » la matière première stratégique du 21ème siècle, prenant le dessus sur le pétrole.

L’analyse des données est une chose, la collecte c’en est une autre.

« Carbyne911 » est une société de technologie israélienne, crée en 2014, dans le but de « révolutionner » le système d’appel d’urgences américain « 911 », la façon dont sont traitées ces appels, par des prestataires de services privés d’une part, mais également par des administrations publiques.

Il se trouve qu’un de ses financiers et pendant un temps Directeur du Conseil d’administration fut l’ancien Directeur des services secrets israéliens et ancien Premier Ministre d’Israël, Ehud Barak, connu pour ses connections avec le financier Jeffrey Epstein, un délinquant sexuel, mort en prison en 2019, également un investisseur de première heure dans l’opération, aux côtés de l’investisseur Peter Thiel, co-fondateur de Palantir, et d’autres. En tant que conseiller externe figuraient, entre autres, un ancien employé de Palantir, Trae Stephenson, ainsi que Michael Chertoff, ancien Secrétaire à la Sécurité intérieure dans l’administration de George W. Bush.

L’actuel Directeur des opérations, Amir Elichai, qui avait servi dans « Unit 8200 » une unité d’élite des services secrets israéliens (surveillance, cyber-warfare, code-decryption) et qui fait partie du Ministère de la Défense israélienne IDF, avait également recruté Pinchas Buchris en tant que directeur, un ancien commandant de « Unit 8200 » et membre d’AIPAC (American Israel Public Affairs Committe).

Carbyne911 fonctionne déjà un peu comme un dispositif « pre-crime » décrit ci-dessus, dans le sens que ses appels sont enregistrés et stockés, et, grâce à un logiciel qui permet d’analyser des modèles comportementaux selon les appelants, d’en déduire les mesures à prendre, dans le sens d’une intervention ou en cas de besoin coercitifs.

Source « One Nation under blackmail », Chapitre 21, « From PROMIS to Palantir, the future of blackmail », Whitney Webb 2022

Considérant ce qui précède, il n’est guère surprenant que ce fut devant un auditoire de la « Fondation Ronald Reagan » que le whizz-kid progressiste, Alexandre C. Karp, trouve les raisons, « Pourquoi la Gauche Woke a perdu contre MAGA. »  

« Le peuple américain, un peuple qui craint Dieu, est également le peuple le plus aimant et le moins discriminatoire de la planète, mais un peuple qui veut être rassuré que l’Etat le protège contre ceux qui lui veulent du mal, qui le prennent en otages et enferment ses citoyens dans des cachots, contre des pouvoirs étrangers qui leur envoient du Fentanyl pour les empoisonner (La Chine ou le complexe médico industriel américain ndlr ? https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/painkillers-204161ndlr) .

Il faut qu’ils sachent que des choses terribles arriveront tous à ceux qui s’en prendraient aux citoyens américains et à tous ceux qui, de près ou de loin, seraient impliqués dans de tels efforts. On s’en prendrait à leurs cousins, leurs amis, leurs comptes bancaires, leurs amants, car vous savez, l’Amérique dépense près d’un billion de Dollars chaque année pour sa défense et malgré cela ces gens continuent à garder nos citoyens en otage, les torturent et attaquent nos allies, au sein de ce qu’on appelait autrefois fois les Nations Unies, une organisation discriminatoire contre le « Bien ».

Nous devons nous élever contre ces gens et faire en sorte à ce qu’ils nous craignent. Heureusement, Palantir, dispose d’une gamme de produits et de services qui comptent parmi les meilleures au monde, car il faut bien se rendre à l’évidence que nos adversaires n’ont pas les scrupules moraux que nous avons, et que s’ils profitent de notre gentillesse et de notre seul désir de vivre en paix dans nos foyers au Nebraska et au New Hampshire, il faut qu’ils sachent qu’ils se réveilleront toujours dans l’angoisse et la peur. Où qu’ils soient, nous les traquerons et nous les trouveront.

Les américains se moquent des discours Woke des intellectuels de la faculté de Berkeley. Les américains veulent se savoir protégé. Palantir est là, au service du peuple américain et de ses soldats qui se sentiront davantage en sécurité et plus heureux, car nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir à ce que nos ennemies vivent dans la crainte, car nous disposons de la meilleure technologie au monde et nous allons vaincre. » Fin de citation 

 

  1. Palantir Technologies est une société de droit privé, spécialisée dans la programmation de logiciels d’analyse et de surveillance (Big Data), crée en 2003, grâce à un apport de fonds de 2 millions USD de la part du financier Peter Thiel, ainsi que de 2 millions USD du fonds d’investissement officiel de la Communauté du renseignement des Etats Unis, « In-Q-Tel », communauté fondée en 1981 par décret du Président Ronald Reagan, au statut d’institution publique à but non lucratif, incluant les 18 services de renseignement officiels, dont la CIA, qui devient vite le plus important client, et avec laquelle, ainsi qu’avec le Département de la Défense, s’opère rapidement un vif échange d’experts et d’expertise à travers les années, dont celui avec la future directrice de la CIA Avril Hanes, (2013 – 2015), actuelle directrice du Renseignement National DNI depuis janvier 2021 (poste crée en 2005), supervisant l’ensemble des agences de renseignement. Palantir Technologies est également très active à l’étranger. En 2016 Palantir décroche un contrat de 10 millions USD avec la DGSI française, le service de renseignement intérieur et de police judiciaire. La société dispose de bureaux à Copenhague, Londres, Munich, Oslo, Paris, Stockholm et Zurich, mais également à Canberra, Sydney, Tokyo, Abu Dhabi et, last but not least, à Tel Aviv et à Kiev où les gouvernements respectifs profitent de la technologie militaire made in Silicon Valley, car selon Alex Karp, le progressiste, les meilleurs prestataires en technologie militaire se trouveront dorénavant en Californie, Ukraine et Israël. 
  1.  Data mining : Le tri et l’analyse d’un large ensemble de données afin d’établir des modèles de comportement ou de relations entre individus ou institutions, dans le but de prédire des tendances futures, permettant de prendre des décisions informées.
  2. Le concept de Pre-Crime se base sur l’hypothèse que la survenance d’un crime peut être prédit avant qu’il arrive, ce qui permet, en l’occurrence, l’arrestation et le placement d’individus supposés commettre un crime.
  3. Crée en 1987 dans les salons de l’hôtel new yorkais Carlyle, par quatre juristes dont David Rubinstein, ancien conseiller du Président Jimmy Carter et Frank Carlucci, ancien Conseiller à la Sécurité nationale et Secrétaire à la défense dans l’administration du Président Ronald Reagan, Carlyle Group, 400 milliards USD sous gestion, une broutille comparée aux 10 billions USD de Blackrock, dédie ses activités à l’investissement dans des sociétés, fournisseurs au Département de la Défense américaine. Suite à la conférence annuelle des investisseurs, le 11 septembre 2001, on apprit que l’invité d’honneur de l’événement fut l’investisseur saoudien Shafiq bin Laden, un membre éminent de la famille Bin Laden, qui, au mois d’octobre suivant, se sépara de ses investissements dans le groupe.
  4. Westpoint, la plus prestigieuse académie militaire des Etats Unis

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14 réactions à cet article    


  • Eric F Eric F 20 décembre 10:16

    Je suis impressionné par la précision de l’investigation contenue dans l’article. Certains diront que c’est idéologiquement orienté, mais quand bien même, voilà des informations tangibles sur la surveillance opérée sur l’ensemble des données et informations privées qui s’échangent par milliards d’octets chaque seconde.

    Cela s’applique pour les services étasuniens (publics et des relais privés), avec selon l’article une imbrication avec les services israéliens, mais on peut s’attendre à ce qu’il en soit de même, avec moins de moyens, par d’autres pays et blocs rivaux.

    L’auteur qui déroule la ficelle est donc certainement fiché, et peut être que les grandes oreilles ont tous les lecteurs de l’article à l’oeil, enfin, façon de parler.


    • leypanou 20 décembre 10:40

      Il faut qu’ils sachent que des choses terribles arriveront tous à ceux qui s’en prendraient aux citoyens américains et à tous ceux qui, de près ou de loin, seraient impliqués dans de tels efforts  : ce ne sont que des mots ça, sinon allez dire ça aux familles des victimes de l’affaire USS Liberty de 1967 (apparemment, il reste un survivant).

      Sinon article instructif (comme d’habitude de l’auteur), qui détonne des articles bidons réguliers sur agvx.

      L’auteur aurait pu aussi rajouter que beaucoup de compagnies de VPN appartiennent plus ou moins à qui vous savez.


      • rogal 20 décembre 11:22

        Très bon article, en effet.
        Un éclaircissement, idéologique sans doute, paraît souhaitable. Dans le premier paragraphe on lit que :
        « La mission qu’il souhaite accomplir, grâce au know how de Palantir, c’est, avant tout, barrer la route à l’extrême droite », car, faut-il le rappeler, Palantir Technologies, à l’aide de ses logiciels de surveillance et d’analyse de données, en collaboration avec la police de New York et de Los Angeles, réussit dorénavant à prévenir de nombreux attentats terroristes, grâce à une méthode d’investigation révolutionnaire (...)  ».

        Terrorisme et extrême-droite semblent ainsi très liés. Le communisme ne fait plus peur, bien sûr ; restent tout de même certaines religions.
        Pourriez-vous donc nous préciser ce que Karp et consorts entendent par terrorisme ?


        • Bruno Hubacher Bruno Hubacher 20 décembre 11:39

          Ce que Karp entend par terrorisme, ce n’est que Karp qui peut vous l’expliquer.

          A titre personnel, je dirais ceci. L’instrumentalisation de la dichotomie « gauche droite », qui n’en est plus une, car elle a perdu son sens politique, fait partie de cette stratégie de contrôle totalitaire de la part de ce qu’on peut appeler « l’état profond », la division de la société par l’effacement du débat politique. Divide et impera


          • rogal 20 décembre 12:36

            @Bruno Hubacher
            Vous me laissez sur ma faim. Le texte recopié est pourtant de vous (chacun pourra vérifier le jeu des guillemets).


          • Bruno Hubacher Bruno Hubacher 20 décembre 12:38

            Développez !


            • anaphore anaphore 20 décembre 14:13

              @Bruno Hubacher

              rien à foutre !

              LE PROCHAIN ICON DE Seph : 

              https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/30/Fennec_fox.jpg

              autrement c’était le retour de la momie : 

              https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTc4tBEvESYafIQP_7w_dVZHbMNl3xXogWk9A&s


            • rogal 20 décembre 14:44

              @Bruno Hubacher
              À vous le micro !


            • anaphore anaphore 20 décembre 16:50

              @rogal
              bof 


            • juan 21 décembre 10:42

              Les ’élites’ du moment, dépassées par leur succès matériel, ne se rappellent plus d’où ils sortent. Ils sont prêts à s’accoquiner avec tous les alchimistes pour obtenir la baguette magique qui leur permettrait de garder leur hégémonie sur ceux qu’ils ont piétiné pour arriver là où ils sont (pour l’instant !) Lors de la libération, en bien plus modeste ; certains crémiers s’affichaient le jabot gonflé, ayant fait fortune grâce au marché noir. On les appelait les B.O.F. (beurre-œuf-fromage). On retrouve actuellement ce comportement parmi certains politiques, qui dépassés par leur charge, se mettent à faire n’importe-quoi... suivez mon regard...


              • anaphore anaphore 21 décembre 14:18

                Alexander C.Karp, sur la photo World Economic Forum... Groupe issu du Club de Rome.

                Pour revenir à la récente polémique sur le DEI (Diversité Egalité Inclusivité ) programme Woke qui finance le jeu vidéo dans le monde... (180 milliards d’euros de chiffre d’affaire contre 40 milliards pour le cinéma )

                Donc le WEF, via baby. Ink et d’autres associations injectent de l’argent dans le jeu vidéo pour conditionner les joueurs... le PDG d’Ubisoft touche 1 000 000 de dollars de prime de fin d’année et peut avoir accès aux marchés financiers. 

                Notre temps de cerveau disponible les intéresse ...




                • SilentArrow 22 décembre 15:16

                  Et tous ces logiciels de prédiction des attentats terroristes n’ont pas pu vu venir celui du 11 septembre 2001.

                  Étrange !


                  • pemile pemile 22 décembre 15:50

                    Un article sur ce genre d’outils et d’infrastructure mais en cas de guerre.

                    Le chiffrement peut-il sauver des vies ? La messagerie sécurisée et son infrastructure comme lieux de convergence entre la cyberguerre et la guerre conventionnelle : Le cas de l’Ukraine

                    https://hal.science/hal-04834148v1/file/proofsMWC.pdf


                    • Palantir et Anduril, deux des plus grandes entreprises américaines de technologie de défense, sont en pourparlers avec une douzaine de concurrents pour former un consortium qui travaillera conjointement sur des projets du gouvernement américain. Ce consortium devrait inclure SpaceX d’Elon Musk pour obtenir une plus grande part du budget de la défense américaine de 850 milliards de dollars

                      Le consortium réunira l’essentiel des entreprises les plus précieuses de la Silicon Valley et exploitera leurs produits pour trouver un moyen plus efficace de fournir au gouvernement américain des capacités de défense et d’armement de pointe

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