Le « mur des illusions »

Salut prolog...

entièrement d’accord avec ton propos...

d’où le rôle vital de ce que on va ressentir comme une souffrance de vivre , entrecoupée de moments de plaisirs réussis éventuellement .
vital car c’est d’abord un symptôme d’erreur qui dit : là mon con tu te trompes !! et aussi un catalyseur qui si il est laissé libre va montrer l’erreur , la résoudre, la faire disparaitre,

ce qui est au delà du cerveau analytique est pour moi la partie du cerveau endormie pour nous hélas et qui n’est pas elle analytique du tout, qui ne compare pas, ne donne pas de valeurs ni ne hiérarchise entre autre ; elle marche toute seule quand le cerveau analytique ne dirige plus le cerveau...mais le sujet est long ,complexe , selon l’humeur j’y reviendrais un jours ici sur avox...mais tout ceci donne le gout étrange que de « je » il n’y a même pas en fait....

d’accord avec toi donc car en gros essayer d’aller au delà du cerveau analytique va rendre fou comme tu le dis, c’est clair...ce point est vital pour éviter que ce soit encore pire.

Tout tourne pour moi comme pour certains autour de la manière d’aborder ma propre souffrance, souffrance non recherché bien sur , on n’est pas du tout maso ..et qui pour moi n’est pas du tout un hasard mais probablement même une impérieuse nécessité pour des raisons dont j’en vois certaines mais pas la totalité bien sur...une étant,c’est un moyen puissant indirect donc involontaire d’aller au delà du cerveau analytique sans le rechercher..cette « opération » neutralise le cerveau analytique ( moi) en tant que leader du cerveau , ce qui fait place alors à des capacités perdues oubliés..et fait passer « moi » et mes choix au second plan, quand il y en a besoin dans des domaines pratiques de survie...d’avoir perdu cela a des conséquences catastrophiques bien sur, on a perdu le sens si je puis dire et conservé les moyens..en l’absence du sens le moyen se prends pour le sens...le sens n’est plus...comme dit un ami Indien (Indes) : on aurait du aimer les gens et utiliser les outils, mais on utilise les gens et adorons les outils ......

la méthode appliquée par l’humanité en guerre : courage fuyons cette souffrance......

moi je dis par expérience , tout sauf çà !!!! on doit arriver au moment ou seule cette souffrance existe....alors elle n’existe plus , l’autre partie du cerveau en panne jusqu’alors se met en marche toute seule selon sa propre « volonté » , ou plutot son propre programme ...l’éveil commence là involontairement, il ne peut qu’être involontaire si on trouve note guide sur ce chemin... l’excellent bouddha,..(prendre la voie de St Coluche), disait un peu la même chose comme krishnamurti aussi ..mais c’est un peu tard pour en parler avec eux...cela dit il reste des écrits..

désolé d’être trop bref....mais l’écrit est difficile sur ces sujets..amicalement

ps : ne pas aller bien est un symptôme catalyseur passif d’éveil à sa nature profonde si on sait quoi faire avec, sinon c’est bien sur une catastrophe si on ne sait pas quoi faire avec..ceci se voit au plan personnel..(anxiété,déprime, peur, terreur, suicide, mais aussi violence, haine etc etc et globalement et bien y’a qu’a regarder par la fenêtre pour voir....

re Salut prolog

je reviens sur le sujet car pour moi c’est UNE clé, sinon LA clé...

tu dis : « laissé libre »... toujours le même paradoxe, j’aimerais bien comprendre ce que t’entends par là.

je parlais de la souffrance laissée libre d’être ce qu’elle est...pour dire cela autrement, depuis des milliers d’années , tous les humains ne laissent jamais la souffrance être, ils la combattent mentalement, psychologiquement ...par combattre j’entends, nier le fait, essayer de l’expliquer , le refuser, le prier de s’en aller, le fuir par différents moyens, travail, amusements, alcool, violence ,haine , argent, pouvoir, guerre, suicide etc etc etc c’est sans fin....

tu fais bien , pour moi, d’utiliser le mot de paradoxe car il s’agit bien d’un paradoxe....de quelque chose de nouveau ,de différent que la pensée ne fait jamais et qui est : là je n’interviens plus, ça ne marche pas...pour faire une analogie qui peut etre un peu valable : le soleil, la lune sont là et je ne peux rien y faire, psychologiquement je n’interviens pas sur leur existence mais là bien sur parce que je n’y peux rien du tout....il faut en arriver là avec la souffrance de vivre....mais attention pas comme un autre but de « moi je » , là est le piège sans cesse renouvelée de la pensée analytique qui se cache partout y compris dans le rôle de la pensée qui laisse la souffrance être , ce qui cache encore une tentative de contrôle de la souffrance...

ceci est un acte inhabituel pour la pensée analytique (moi je) qui atteint sa limite de compétence, elle (je) ne peut rien de concret qui marche en ce qui concerne la souffrance psychologique, ni pénétrer l’inconnu car elle regarde sa propre mémoire seulement.....et pour une fois ,étincelle intelligente , elle (je)va renoncer a son leadership sous le poids de cette « souffrance » parce que j’en ai marre , je n’en veux plus, ma résistance est battue en brèche par ce que je trouve être un non sens total absolu..« je » est battu ,ceci n’est pas une vie , c’est stupide, débile ,merde ca suffit, je ne bouge plus ..et là la souffrance est !!! jusqu’à présent elle n’a jamais été mais refusée ....
ayant tout essayé et rien ne marchant, alors je la laisse être......

en clair « je » viens de se prendre une bonne raclée et je le reconnais comme tel, moi qui sait tout sur tout et a toujours raison se fait tout petit.....et prends ce fait pour ce qu’il est....si ce que je dis est une réalité profonde et que c’est réellement ce que je veux et fait mentalement, que de ne plus résister donc de rien faire, alors la souffrance vécue disparait immédiatement en même temps qu’elle est ....entre autre souvent par la vision de son origine qui se montre d’elle même et qui est en général inconsciente pour l’état ordinaire de la pensée ...un autre « procédé » du cerveau jusqu’à là endormi vient de se mettre en marche tout seul, car cette souffrance vient de l’intervention de la pensée analytique qui veut modeler la « lune et le soleil » à sa facon....ce qui ne marche pas du tout...la souffrance est entre autre la frustration hélas majoritairement située dans le non conscient de ne pas réussir à atteindre mes buts...d’un coté il y a le fait brut qui ne peut être changer par la pensée, de l’autre ma vision de celui ci......

j’ai découvert cela car depuis jeune je suis dans un état de souffrance assez profond (plus que hyper sensible), cella m’a forcé à aller sur cette route ou entre autre se sont produit des événements étranges, impossibles comme la kundalini mais aussi une sorte de contact intime avec l’Univers et des choses vraiment tres étranges aussi, comme cette sorte de plénitude involontaire , on se sent relié à l’Univers et les autres autour ressentent alors pour eux même(surtout les enfants en fait mais pas seulement) cette Énergie qui est là et qui n’est jamais personnelle ....qui n’est bien sur pas violente ni guerrière mais dans une sorte de « paix » non compatible avec la pensée, à chacun son travail dans le cerveau, la pensée à des compétences pour la survie (techniques etc etc), l’autre « programme » pour la vie !! .tout ceci est une constante pour le reste de la vie..je veux dire, une fois pris ce tournant....le retours à la normale n’est plus possible, on a trop compris....mais rien n’est permanent ni definitif , il va falloir alors prendre les choses plus comme elles viennent que comme je veux qu’elles soient .....sujet qui est je le dis dans une autre dimension que la notre......un autre paradigme...c’est un sujet pour toute une vie....

çà fait 5 ans que j’écris la dessus sur un site en anglais appelé kinfonet(site dédié à krishnamurti)....et on avance peu, le sujet est difficile , insaississable , etc..l’intérêt personnel pour cela est primordial..

bon salut...je suis conscient que ca n’est pas suffisant mais voila je ne peux faire mieux là par écrit....de plus je ne suis spécialiste de rien , ne voit qu’un peu de ce qui est ,et sais que cela doit etre avant tout vécu personellement..mais bon ça peut suffir a enclancher un changement de direction etc...dur dur pour un cerveau habitué à ne chercher que des certitudes....sans les trouver d’ailleurs 

amicalement..