Le nouveau mac-carthysme

Après Brice Hortefeux, filmé à son insu avec un téléphone portable et Eric Zemmour, pour ses propos sur deux chaines de télévision, la police de la pensée vient d’attaquer une troisième personnalité, Claude Guéant, pour ses propos tenus cette semaine sur Europe 1, propos qui étaient : "Les Français, à force d'immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux".
Cette fois ci, la première association à montrer les crocs est « Sos Soutien Ô sans-papiers », vous avez bien lu, qui a porté plainte contre le Ministre de l’intérieur pour « provocation à la haine ». Le nom de l’association laisse à lui seul rêveur, le terme « sans-papiers » n’étant que la version politiquement correcte du terme « immigré clandestin », « sans papiers » ayant pour vertu de faire passer un délinquant pour une victime. On pourrait ainsi imaginer, tant qu’on en est à défendre des hors la loi, « SOS violeurs en manque » ou « SOS braqueurs dans le besoin »…
Claude Guéant se retrouve donc, à son tour, envoyé devant les tribunaux comme son prédécesseur Place Beauvau pour ce qu’il faut bien appeler un délit d’opinion.
Il est pourtant la seconde victime de la semaine, la première étant une candidate suppléante aux cantonales dans l’Ardèche, Josiane Plataret, qui avait publié sur son mur facebook des blagues sur les arabes, les noirs et les homosexuels et qui a été immédiatement suspendue par Jean-François Copé sous les injonctions d’une autre officine de la police de la pensée et école des cadres du Parti Socialiste, SOS racisme, qui menace cette femme de porter plainte.
Ces affaires montrent la dérive totalitaire de ces associations aujourd’hui en France.
Premièrement, a-t-on le droit de s’exprimer en toute liberté dans un pays qui prétend être un pays de liberté d’expression ? La réponse est non, pour peu qu’un appareil électronique portatif vous filme ou vous enregistre ou qu’une personne s’introduise sur la page de votre réseau social, vous pourrez être traîné devant les tribunaux alors qu’il s’agit de conversations privées.
Secundo, dans le pays du bon vivre, des conversations de comptoir et des histoires souvent grivoises, allons nous être, comme dans les pays totalitaires, obligés de faire attention à tout ce qu’on raconte. Imaginons que dans une soirée entre amis vous racontiez une histoire sur les noirs, les arabes, les juifs ou les homosexuels et que quelqu’un vous filme à votre insu ou que vous fassiez la même chose en buvant votre « petit noir » sur le zinc du comptoir et qu’une des personnes entendant vos propos fasse partie de la même police de la pensée, vous pouvez désormais avoir à faire à la justice. Va-t-on avoir, désormais, une liste des histoires autorisées à raconter sans risque de passer devant les tribunaux ? Sur les arabes, les noirs, les juifs ? Non ! Sur les belges et les suisses ? Je ne sais pas. Et si demain des belges passant leurs vacances en France racontent une histoire française, seront-ils poursuivis ? Je ne pense pas non plus.
J’aimerais la même verve procédurière de la part des ces associations prétendument antiracistes quand des groupes de rap chantent qu’il faut « niquer la France » ou « dégainer sur des faces de craie ». Mais, comme disait Coluche, qui passerait son temps devant les tribunaux s’il était encore de ce monde : « Tous les hommes sont égaux, cependant certains sont un peu plus égaux que d’autres »…
Tertio, dans le cas de Claude Guéant, est-il illégitime de dire que "Les Français, à force d'immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux" dans un pays où des rues sont barrées pour la prière et où, dans certains quartiers, les français « de souche » ont disparu ? Poser la question c’est également y répondre et ce ne sont pas les cris d’orfraie des responsables du Parti Socialiste après les propos de Claude Guéant qui y changeront quoi que ce soit, le Parti Socialiste vivant dans son monde virtuel peuplé de bisounours contrairement aux français des quartiers populaires qui vivent dans la France réelle des bandes qui sèment la terreur et face auxquelles le gouvernement, par peur de tomber sous les foudres de la bien pensance, a capitulé.
Cette même bien pensance qui envoie désormais devant les tribunaux tous ceux qui ont l’outrecuidance de ne pas penser comme elle et face à qui il faut avoir une double réaction : supprimer les lois liberticides attentant à la liberté d’expression et couper les subventions à ces mêmes associations qui ne vivent que grâce à l’argent du contribuable.
Face à ce nouveau Mac Carthysme, il faut en effet frapper fort et vite.
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