Le nouveau visage du terrorisme
Le contrôleur général Daniel Hervouët, formé à l’École des forces spéciales et du renseignement, consacre désormais ses réflexions à la pédagogie qu’il convient de mettre en œuvre pour faire profiter les décideurs des leçons tirées du monde de l’extrême. Daniel Hervouët est également professeur associé de gestion, à l’Université Paris II.

Véronique Anger : Depuis la chute du Mur,
avec pour conséquence la perte de nos "repères" (disparition de la
confrontation Est/Ouest) l’Occident semble avoir remplacé la guerre
froide par la guerre contre le " terrorisme islamiste ". Certains
analystes pensent que ce fléau ne peut que s’aggraver, et que le " choc
des civilisations(1)
" est inévitable. D’autres, en revanche, assurent que nous sommes en
train de vivre les dernières années du terrorisme islamique. Qu’en
pensez-vous ?
Daniel Hervouët : Avant
d’aborder la question du terrorisme, il est fondamental de se poser
quelques questions préalables. En effet, par facilité de discours,
davantage que par volonté de manipulation me semble-t-il, certains
médias et quelques responsables politiques ont un peu trop tendance à
qualifier tout et n’importe quoi de " terrorisme ".
Or, à mon sens,
il est essentiel de garder la tête froide pour pouvoir faire face à ce
fléau avec lucidité. Dans la panique, on aurait un peu tendance à
oublier le droit à l’insurrection (on parle aussi de désobéissance
civique dans une version plus édulcorée), qui constitue un droit
extrêmement important, et reste l’un des principes fondamentaux de nos
démocraties. Ce droit à la révolte représente l’ultime recours du
peuple opprimé.
Pendant la seconde guerre mondiale, la résistance
était une forme de mise en oeuvre de ce droit à l’insurrection, à
travers le combat armé contre l’occupant nazi. Vous n’êtes pas sans savoir qu’à cette époque, les Allemands qualifiaient les Résistants de
" terroristes ". Mon exemple est basique, mais il n’a rien perdu de sa
valeur significative.
Plus près de nous, on a appelé " terroristes
" de nombreux groupes armés. Tout le monde connaît l’Irish Republican
Army (IRA) irlandaise ou encore le mouvement palestinien Hamas. Par
conviction personnelle(1), autant que par souci d’objectivité
historique, j’oppose ces deux organisations, car leurs buts, leurs "
visions du monde " (ce que les philosophes allemands appellent " Weltanschauung ") n’avaient absolument rien de commun.
Pour
tenter de distinguer ceux qui usent du droit intrinsèque de révolte de
ceux qui en abusent, la clé réside dans leurs objectifs, leurs
revendications politiques, mais aussi dans les méthodes utilisées et
dans leurs comportements adoptés à l’égard des êtres humains (populations
civiles, partenaires, adversaires...). Je vous cite un exemple,
historique et avéré. Au cours des dernières actions des républicains
irlandais en Grande-Bretagne, l’IRA avait décidé de tirer des obus de
mortier goupillés sur l’aéroport d’Heathrow, ce qui revenait à lancer
de gros cailloux... L’IRA exprimait ainsi clairement que sa volonté
n’était pas de bombarder des populations civiles et de tuer des
centaines d’innocents, mais bien de négocier politiquement. Sa capacité
à détruire était démontrée, mais non utilisée.
VA : Cela dit, le principe reste discutable...
DH : Bien
sûr, mais ce que je cherche à montrer c’est que, au-delà d’une
approche consensuelle simpliste, qui tient souvent de la peur collective
irrationnelle, il y a des réalités au fond desquelles il faut descendre
pour comprendre et agir. Parmi la cinquantaine de mouvements qualifiés
de " terroristes " par les médias, certains ne doivent pas figurer dans
cette catégorie parce que, au-delà du trouble qu’ils apportent à un
certain ordre, ils exercent leur droit à la révolte, sans porter
fondamentalement atteinte à la dignité humaine. Si on a les yeux de
Chimène pour les Kurdes aujourd’hui, cela n’a pas toujours été le cas...
Tous
les opprimés n’ont pas recours à la terreur pour obtenir satisfaction
(que ce soit à l’intérieur de leur propre mouvement ou vers
l’extérieur). En revanche, le Hamas, le Djihad islamique, le
Hezbollah... terrorisent au moins autant ceux qui dépendent de leur
autorité que leurs adversaires déclarés. Ceux-là sont effectivement des
terroristes.
Il existe aussi des formes de terrorisme " utilisées "
par des États dans le cadre de leurs actions secrètes. La plus connue a
porté différents noms : combattants de la liberté, résistants,
moudjahiddines... Je pense aux maquis afghans formés pour lutter
contre les envahisseurs soviétiques avant qu’ils ne deviennent
l’embryon d’Al-Qaida.
Après avoir été les héros de la lutte anticommuniste, ces combattants
sont devenus les terroristes que l’on sait. En réalité, tout semble
n’être qu’une question de point de vue, puisque notre jugement dépend de
l’endroit où l’on se situe, du regard que l’on porte sur les messages,
les valeurs ou les façons de procéder. Si l’on adopte une position
relativiste, la confusion infiltre notre jugement. C’est pourquoi, si
on veut qualifier ces " combattants " avec pertinence, il ne faut
jamais oublier quelle est leur " vision du monde ".
Pour
mieux comprendre, on peut se hasarder à quelques parallèles prudents.
Par exemple, depuis la chute du Mur, on s’est retrouvés dans une
situation assez comparable à la période de grande instabilité de
l’entre-deux guerres. Bien évidemment, cette comparaison se limite à
certains points précis : l’effondrement de notre système rappelle
l’effondrement des Empires après la guerre 14-18. Certains pays ne sont
ni vainqueurs ni vaincus, simplement délaissés, après avoir été des
pions de la stratégie indirecte des " grands ". Le faux calme qui suit
l’affrontement Est-Ouest laisse le temps de dresser le bilan de ce qui
n’a pas été fait, et de ressentir l’amertume de matins qui ne chantent
plus... Une période de grande frustration, de désillusion,
d’humiliation, de déception a commencé alors. Comme dans les années
1920-1930, on est dans l’attente d’une reconstruction qui tarde à
venir, avec beaucoup de souffrances individuelles dues à une situation
économique difficile. La question des nationalités est présente
également, avec tout ce jeu de frontières qui se déplacent, même si ce
référentiel a sensiblement évolué, c’est-à-dire que l’identité ne se
limite plus au territoire ou à l’ethnie.
D’autres éléments, qui
s’inscrivent davantage dans le long terme, tiennent à la grande
difficulté que rencontre le monde musulman pour s’adapter à la
modernité, puis à la post-modernité, sans avoir véritablement connu
l’étape précédente, avec pour conséquence une rupture forte entre le
monde musulman et le monde occidental.
Cette fois encore, les termes
nous égarent. Ce que l’Occident a tendance à assimiler un peu
hâtivement au " monde musulman " est en réalité une grande mosaïque
politico-culturelle qui regroupe des éléments épars et des
sensibilités très différentes.
VA : On a également parfois tendance à faire l’amalgame entre monde musulman et islamisme radical...
DH : En
effet, et c’est une grossière erreur. Je ne dis pas cela pour être "
politiquement correct ", mais simplement parce que cela ne correspond
pas à la réalité. Les populations musulmanes aspirent, comme tout un
chacun, au bonheur et à la prospérité dans la paix. L’amalgame, si nous
n’y prenons garde, risque de renforcer l’audience des extrémistes. A
propos du terrorisme islamique, j’aimerais également détruire un cliché
qui a la vie dure : celui du terreau terroriste lié à la misère.
Si
les pays pauvres représentaient la principale source de terrorisme dans
le monde, l’Afrique noire serait l’un des plus importants pourvoyeurs
de terroristes. Or, ce n’est pas le cas. Je pense que la raison
foncière de l’émergence de cette vague de terrorisme au sein du monde
musulman n’a pas pour origine la pauvreté.
En revanche, il est vrai
qu’il existe un " faisceau de sensibilités ", qui crée un contexte
favorable à l’émergence des mouvements terroristes islamiques. J’en
reviens au parallèle que j’établissais précédemment avec les années 1920
et 1930. De même que les mouvements nationalistes exacerbés européens de
cette époque ne représentaient pas la réalité de la sensibilité de
l’ensemble de l’Europe, une adhésion ponctuelle et locale (une espèce
de " vote Le Pen "...) a pu permettre à certaines populations,
frustrées par le contexte d’après-guerre et en difficulté économique,
de matérialiser leur besoin inassouvi de révolte. Rien de plus
explosif, en effet, que l’humiliation et les aspirations étouffées.
C’est
seulement une fois ce faisceau identifié, les éléments fins de ce
contexte définis, et les questions pertinentes posées (qui sommes-nous,
quelles sont les valeurs qui fondent notre union, quel est notre
projet, par quoi sommes-nous menacés, quelles actions peut-on
mener... ?), qu’on pourra envisager une analyse et des choix
stratégiques efficaces.
Je pense que la France -de même que ses
partenaires européens- doit développer, à cet égard, un raisonnement
européen, c’est-à-dire un raisonnement qui s’adosse à une vision du
monde collective, et non à une association confuse des égoïsmes
nationaux. Ce parti pris pose toutefois des difficultés : on doit
raisonner comme une addition de pays européens, chacun étant héritier
d’une histoire particulière qui a fondé des relations spécifiques avec
les pays musulmans. On hésite souvent à mettre un avantage en commun, ou
à exercer un regard critique sur ses propres pratiques.
L’étape
suivante consiste à traiter le danger lui-même. Pour cela, il faut
évidemment identifier la menace autrement qu’en la réduisant à un
libellé du type " le terrorisme islamique ". Il est nécessaire
d’analyser chaque groupe un à un, et chaque problématique une à une.
Lorsque la France a subi de graves attaques terroristes, à la fin des
années 1980, et qu’elle a fini par comprendre qui se cachait derrière les
bombes, elle a traité non pas la question de l’ensemble du terrorisme
islamiste, mais bien le dossier particulier du nucléaire iranien.
VA : Qu’étaient donc censés comprendre les Américains à la suite des attentats du 11 septembre 2001 ?
DH : Ces
attaques sont d’une autre nature. Depuis la série d’attentats de New
York, un phénomène nouveau est apparu. Désormais, on vit une espèce de
croisade inversée, une révolte contre le modèle occidental. Même si les
attaques sont le fait de groupuscules distincts et aux sensibilités
différentes. On observe une sorte de " franchisage ", les " franchisés
" (plus ou moins professionnels) disposant d’un degré d’autonomie élevé
; le mouvement salafiste en est le plus puissant inspirateur. Cette
révolte est désormais à la portée de tous.
Autant les terroristes
du WTC et de Madrid (mars 2004) étaient organisés et formés, autant
ceux qui ont sévi à Londres (juillet 2005) -tout en faisant d’énormes
dégâts- étaient nettement plus " amateurs ". Cette nouvelle forme de
terrorisme ressemble un peu à un cancer avec métastases... En réaction,
déclarer : " On va faire la guerre au terrorisme ! " revient à dire : " On va faire la guerre aux pays musulmans les plus agités !
", ce qui équivaut à jeter de l’huile sur le feu, sans traiter la vraie
question. On a besoin ici de microchirurgie, et non d’amputation.
VA : Face à ce "nouveau" terrorisme, nos méthodes sont-elles encore adaptées ?
DH : J’ai
bien peur que non, justement. Je regrette que les moyens encore mis en
oeuvre actuellement datent de la guerre froide, à quelques évolutions
de structure et d’équipements près. Mais les esprits ont un peu
changé.... Il est important de se donner les moyens de faire de la
prospective " socioculturelle ", du renseignement " social ", ce qui
permettrait d’identifier en amont les entités à tendance comploteuse.
Dans son livre " Le vrai visage des terroristes
" (Denoel Impacts. 2005) le sociologue Marc Sageman (qui a servi
autrefois à la CIA) a essayé d’identifier les principaux terroristes
impliqués dans toutes sortes de complots récents, en vue d’établir une
typologie. Il ressort de cette étude que la plupart de ces terroristes
ne sont ni des déséquilibrés mentaux, ni des fanatiques, mais des gens
plutôt cultivés, issus de familles bourgeoises, et plutôt plus heureux
que la moyenne de la population des pays dont ils sont issus. Les liens
principaux unissant ces terroristes entre eux reposent sur des
relations de nature familiale ou de camaraderie, des liens de " club "
en quelque sorte. Il s’agit généralement de jeunes gens d’une trentaine
d’années, qui ne sont pas encore véritablement établis dans la vie
sociale, et qui ressentent donc le plus durement les contrastes "
civilisationnels " et la perte des grands repères Est-Ouest qui
permettaient de focaliser la confrontation. Face à un monde qu’ils ne
comprennent plus, la tentation de l’absolu est une échappatoire. En
changeant de référentiel, en optant pour un référentiel transcendantal
(la référence à Dieu gommant les risques d’erreurs " idéologiques "),
certains pensent pouvoir accéder à une forme d’action supérieure,
proche de la sainteté, inaccessible par les voies classiques.
En
effet, quand un objectif est inaccessible par la voie classique,
l’humain a tendance à se reporter sur autre chose. L’histoire du XXe
siècle nous a montré que les religions idéologiques (stalinisme,
nazisme) ont utilisé cette sorte de paganisme politique, avec ses
comportements quasi religieux, comme le refus de remettre en cause le
dogme, et un fidéisme poussé à l’extrême.
Dans ce contexte, il est
nécessaire de se repositionner historiquement et politiquement (que
sommes-nous historiquement, sommes-nous une grande puissance ?).
Chacun, individu, pays, groupe ethnique... doit s’interroger sur
lui-même pour se repositionner dans le flux du vivant, et y trouver son
rythme.
Alors que la Chine et l’Inde sont en train de le faire avec
un grand dynamisme, les élites et les populations de nombreux pays
appartenant au monde arabo-musulman constatent que les réponses à ces
questions ne sont pas satisfaisantes chez eux. Quand un peuple ressent
un tel sentiment d’écrasement, d’injustice, de décalage, d’opportunités
manquées, alors que son pays détient des richesses (notamment du
pétrole) dont peu profitent, la haine ne demande qu’à s’exprimer.
Je
n’épiloguerai pas sur le mode d’exercice du pouvoir et de
répartition des richesses à l’intérieur même de ces pays, ou sur
l’obscurantisme dans lequel une majorité de la population est plus ou
moins volontairement maintenue par manque d’accès à l’éducation. Je me
contenterai de constater qu’un tel contexte ne peut que contribuer à
créer un terreau propice à la tentation terroriste, et à désigner
l’Occident et ses complices comme boucs-émissaires tout désignés des
difficultés de ces pays.
VA : Si je vous suis bien, le terrorisme aurait donc encore de beaux jours devant lui ?
DH : Malheureusement,
oui. D’autant plus qu’indépendamment du moyen qu’il offre à des
minorités agissantes de ponctuer leurs imprécations, le terrorisme
découle aussi de l’impossibilité pour des États de faire la guerre,
soit parce qu’ils sont trop faibles pour cela, soit parce que le
système international les en dissuade.
Aujourd’hui, face à un
conflit d’intérêts, il est difficile de régler ses différends autrement
que par la négociation, parce que la contrainte internationale est telle
- avec des moyens de rétorsion politiques, économiques et militaires
quasi illimités- que le conflit armé devient de moins en moins
possible. Le combat terroriste, c’est la guerre par d’autres moyens pour
paraphraser Clausewitz (" La guerre est la poursuite de la politique par d’autres moyens").
Le
terrorisme, en particulier lorsqu’il est médiatisé, représente un moyen
efficace pour marquer l’inconscient collectif mondial en signifiant : "
Voyez ce que nous pouvons faire ! ". Lorsque le président
iranien déclare qu’il faut rayer Israël de la carte, il offre un
soutien explicite aux groupes armés qui agissent pour l’éradication
d’Israël, allié des États-Unis, du Moyen-Orient...
Je pense, pour
ces raisons, que les diverses mouvances nées d’un Islam " dur " dans le
Sud-est asiatique, en Europe, au Moyen-Orient ou aux USA, vont
certainement poursuivre leurs actions pendant encore longtemps.
VA : Que faire pour sortir de cette situation ?
DH : Si
les pays les plus favorisés n’aident pas les pays connaissant le plus
de difficultés à retrouver leur équilibre, et les plus pauvres à sortir
de la misère dans laquelle certains s’enfoncent, c’est
le chaos assuré. Pour être acceptés, la richesse et le développement
doivent être partagés. Pourquoi ne pas développer une nouvelle
philosophie du Plan Marshall(3) ?
Au sortir de la seconde guerre mondiale, les États-Unis sont devenus la
nation la plus puissante, alors que l’Europe détruite peinait à trouver
un équilibre politique. Le déséquilibre social était tel que le
communisme -malgré ses exactions déjà connues- incarnait alors le " paradis du travailleur ". La main tendue américaine a évité le pire, en misant sur le soutien au développement et la coopération.
J’ai
l’impression que le monde actuel se trouve dans un schéma comparable.
De plus en plus désemparées, les populations " oubliées " risquent de
sombrer, dans un refus de ce que le post-modernisme désenchanté leur
propose, débouchant sur un terrorisme de désespoir, seul moyen de se
faire entendre, ou de prendre une sorte de revanche.
C’est pourquoi
j’insiste sur la nécessité, pour la sécurité des pays stables, de
comprendre pourquoi dans certaines zones du monde règne le chaos. Il
est fondamental de sortir d’une approche univoque et simpliste du
terrorisme, et de mener un travail approfondi d’investigation préalable
à une action ciblée, d’envergure, visant non seulement à neutraliser les
intentions criminelles, mais aussi à en tarir la source. Il reste peut
être également à s’interroger sur la place de l’Homme, dans notre propre
modèle, pour le rendre moins répulsif ?
(1) Pour Samuel P. Huntington, auteur du livre Le Choc des civilisations (Odile Jacob, Paris 1997. Livre né de l’article The Clash of Civilizations
publié dans la revue Foreign Affairs. 1993) la défaite de l’Union
soviétique avait mis fin à toutes les querelles idéologiques, mais pas
à l’histoire. La culture -et non la politique ou l’économie- allait
dominer le monde. Lire l’article du Monde diplomatique : Au nom du Choc des civilisations (octobre 01).
(2) Daniel Hervouët est l’auteur d’un roman d’espionnage intitulé L’Etau, qui traite notamment du terrorisme irlandais et palestinien..
(3) Le
Plan Marshall est né, en 1948, de la nécessité d’aider les pays
européens à se relever économiquement de la guerre et de contrer le
risque de mainmise du communisme sur tout le continent européen. Sous
la pression de l’URSS, l’Europe de l’Est sortira du Plan, menant ainsi
à la séparation du monde en deux, et préparant le lit de la "guerre froide".
*Saint-Cyrien, diplômé de l’IEP de Paris, du Defense Resources Management Institute, Naval Postgraduate School, Californie (États-Unis), membre du corps d’inspection ministérielle du ministère de la défense, ancien directeur des études de l’Institut des hautes études de défense nationale, Daniel Hervouët est, par ailleurs, auteur d’un livre de management : Mener des Hommes pour la premières fois (Éditions d’Organisation. 2005) et de plusieurs romans d’espionnage : L’Etau ; Mission Albatros (à paraître en 2006). Biographie
A lire également :
" LA GUERRE FROIDE CONTRE LE TERRORISME, OU L’ILIADE REVISITÉE " (Percy Kemp. Les Di@logues Stratégiques. 10/07/05)
DE LA DEMOCRATIE LIBERALE A LA DEMOCRATIE POPULISTE (Percy Kemp. Les Di@logues Stratégiques. Février 2005)
" A L’HEURE DE LA CONTROVERSE SUR LA TURQUIE, LE SORT DE L’EUROPE SE JOUERAIT-IL EN RUSSIE ? " (Mornevert. Les Di@logues Stratégiques. Janvier 2005)
" NOTRE CONCEPTION DE CE QUI EST ACCEPTABLE OU NON N’EST PLUS ADAPTEE AU MONDE DU XXIEME SIECLE " (Percy Kemp. Les Di@logues Stratégiques. Novembre 2002)
"Maîtriser l’intelligence économique : une nouvelle guerre mondiale ?" (Bruno Delamotte. Les Di@logues Stratégiques. Septembre 2000)
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