Le Père Noël et les masques sanitaires
Le gouvernement va-t-il légiférer pour obliger le Père Noël à porter un masque sanitaire au mois de décembre 2020 ? La question mérite d'être posée.
Le Père noël et les masques sanitaires
Il était une fois, au Royaume de « Grégaireland », un bon prince qui aimait son peuple. Il était désintéressé, loyal, plein de sollicitude, de bienveillance et de commisération envers ses sujets qui le lui rendaient bien.
Un beau jour, vers la fin de l'hiver, un ennemi masqué se présenta aux portes du Royaume et demanda audience au Prince. Il menaçait de décimer une partie de la population si le Prince ne promettait pas d'interdire certaines médications que les habitants du Royaume utilisaient depuis fort longtemps. En contrepartie, il garantissait de se montrer indulgent et de préserver de son courroux mortifère, au moins les jeunes gens du Royaume. Le Prince, dans sa clairvoyance et dans cette volonté affichée de préserver son Peuple des foudres malveillantes de cet ignoble personnage, accepta les conditions de cet étranger venu de contrées lointaines bien au delà des montagnes où le jour se lève. Ce méchant individu indiqua au Prince, pour preuve de sa bonne volonté, qu'il serait attentif à préserver la santé des habitants qui se tiendraient assis. Mais ceux qui se déplaceraient dans les salles de banquet et les hostelleries du Royaume, sans se masquer le visage, seraient foudroyés sur place.
C'est ainsi que l'armoise annuelle, que les apothicaires du Royaume appelait de son nom latin « artémésia », mais plus connue sous son nom grégairelandais d'« hydroxychloroquine », et dont la décoction guérissait de bien des maux, fût interdite au Royaume. Par un acte princier, dûment calligraphié et affiché sur tous les bâtiments publics, le Prince enjoignait ses sujets de respecter les consignes du vil personnage. Chacun devait donc, s'il voulait ne pas périr d'un mal soudain, et dans d'atroces souffrances, porter un masque s'il se déplaçait debout. Le Prince, si aimé, rassura ses sujets en leur indiquant que s'ils restaient assis, sans leur masque, rien de dommageable ne pouvait leur arriver. Ces fortes paroles du Prince furent retenues par la population grégairelandaise, qui, ayant une confiance absolue en leur Prince, qui réfléchissait pour eux, surent mettre le masque lorsqu'ils pénétraient dans un lieu festif et le retirer ensuite lorsqu'ils avaient pris place sur les bancs, les sièges ou les bas-flancs. S'ils devaient se déplacer pour rejoindre les lieux d'aisance, ils replaçaient le masque sur leur visage et revenaient docilement se rasseoir pour ôter leur masque. Et tout ces gens ne mouraient pas parce qu'ils respectaient les consignes du Prince et que l'ignoble personnage, lui même, tenait ses engagements. Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes de Grégaireland, comme en témoignait une vieille légende rapportée par un ancien conteur du Royaume du nom d'Aldous Huxley qui avait, curieusement, anticipé l'arrivée de ce vil personnage masqué. Une histoire que l'on se racontait de génération en génération et dont personne ne se doutait qu'elle se réaliserait.
Le méchant personnage avait tenu sa parole et les habitants de Royaume purent continuer à vivre au rythme de leurs déplacements : debout avec un masque et assis sans le masque. Le Prince gagna encore en prestige pour avoir su sauver ses sujets de morts atroces et certaines. La morale de cette histoire nous montre combien les Princes bienveillants peuvent rendre le Peuple heureux en les protégeant des atteintes nombreuses qui les menacent, à condition que les sujets accordent une totale confiance à leur Prince et s’abstiennent de réfléchir, ou de faire des mises en perspective, ce qui n'est évidemment pas leur rôle, cette tâche éprouvante et harassante étant réservée au Prince qui ne lésine jamais à payer de sa personne. La morale de cette histoire nous montre combien il est important d'obéir à son Prince.
Il y a, cependant, toujours une morale cachée dans les contes. Celui-ci ne fait pas exception à la règle. Si les enfants, parvenus à un certain âge, ne croient plus au Père Noël, c'est parce qu'ils sont en mesure de réfléchir, de faire des mises en perspective, de rassembler certains faits et d'en tirer des conclusions.
Avec le coronavirus covid19 les gouvernements, très généralement, se sont montrés bon prince puisqu'une certaine forme de vie reste toujours possible, est finalement « autorisée », et que la population n'est plus strictement confinée. En effet, le masque est devenu aujourd'hui obligatoire dans l'espace public dans certaines villes de France. Dans les bars et les restaurants, si l'on se déplace debout, il faut porter un masque afin de protéger « les autres ». C'est une sage application du principe de précaution parce que, actuellement, aucune étude scientifique ne démontre l'efficacité des masques respiratoires pour empêcher la propagation des virus respiratoires aérosols. Mieux vaut donc être prudent, on ne sait jamais. Dans les espaces clos, bistrots, cafétarias et autres lieux de restauration, sitôt assis à sa place, le virus perd de son ardeur et de sa virulence. On se croirait presque à Grégaireland ! Le masque est obligatoire lorsque l'on rejoint sa table, mais, une fois assis, les études scientifiques sont unanimes, selon nos gouvernants avisés et tenus informés par un aréopage de chercheurs : le virus perd de sa virulence, il ne se propage jamais depuis une station assise. C'est scientifique !
Le coronavirus covid19 est un virus respiratoire aérosol dont la propagation se fait principalement à l'aide des fines particules aérosols, invisibles à l'oeil nu, en suspension dans l'air. Une transmission par « gouttelettes » est aussi possible mais elle est bien moins efficace que la transmission par aérosols. La transmission par « contact » n'est pas davantage pertinente en ce qui concerne les virus respiratoires aérosols. Une personne infectée rejette autant de virus par sa respiration que par les gouttelettes qu'elle projette et émet. Les masques sanitaires protègent de la projection des gouttelettes mais aucun étude scientifique ne valide l'intérêt des masques pour se prémunir des virus respiratoires aérosols (1). Par ailleurs, si les masques sont d'une « certaine » utilité en milieu hospitalier, pour se protéger de certains agents pathogènes, c'est parce qu'ils sont portés selon un protocole bien précis, bien particulier et très rigoureux. Il est probable que 99% de la population ne respectent pas ces protocoles contraignants. Ceci veut dire que le port du masque, en population générale, est totalement inefficace pour lutter contre la propagation des virus respiratoires aérosols comme le coronavirus covid19. C'est d'ailleurs ce que valide un rapport, du 25 septembre 2015, du Haut Conseil de la Santé Publique – HCSP-, dans son point 2.1, « état des connaissances sur les masques » en cette forme : « Dans la prévention de la grippe saisonnière, l'analyse des sept essais, qui constitue le plus haut niveau de preuve atteignable pour l'évaluation de ces interventions, ne met pas en évidence d'efficacité des masques respiratoires en population générale ».(2). Il est question, vous l'aurez remarqué, « du plus haut niveau de preuve atteignable ». D'autres arguments scientifiques seraient-ils, depuis 5 années, venus apporter la preuve contraire ? Il semble bien que non. En effet, le ministre de la santé Olivier Veran, qui est un médecin neurologue, au mois de mars 2020, a fait la déclaration suivante : « l'usage des masques est inutile en dehors des règles d'utilisation définies ». Et ces règles sont parfaitement connues de tout le monde médical. Il existe d'ailleurs, dans tous les hôpitaux de France, des Comités de lutte contre les maladies nosocomiales -CLIN-. Au sein de ces structures, il est parfaitement identifié que les masques sanitaires ne protègent pas de la propagation des virus respiratoires aérosols. Ils protègent contre de nombreux agents pathogènes mais pas contre les virus respiratoires aérosols. La porte parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, toujours au mois de mars 2020, déclarait qu'elle ne savait pas porter un masque, qu'il s'agissait de mettre en place un protocole pour le faire. Elle fut la risée de tout le pays. Et pourtant, c'est bien elle qui avait raison, parce qu'elle ne faisait que restituer ce que les études scientifiques les plus récentes enseignaient. Elle a simplement péché par manque de pédagogie. Parce que l'usage des masques sanitaires, en milieu hospitalier, pour qu'ils présentent une certaine efficacité devant les agents pathogènes, doit être réalisé avec une rigueur toute particulière, absolument impossible à atteindre en population générale. Le virage à 180° pris par le gouvernement à ce sujet reste inexpliqué puisqu'aucune étude scientifique n'est venue remettre en question les conclusions des études précédentes et que la méta-analyse effectuée par le physicien-chercheur canadien Denis Rancourt, spécialiste des nanoparticules, ne peut conclure à l'efficacité des masques sanitaires dans la lutte contre la propagation des virus respiratoires aérosols. (1)
D'aucuns, pour des raisons inexpliquées, ont voulu laisser croire que la propagation des virus respiratoires aérosols se faisaient uniquement par le biais des gouttelettes « expectorées » dans l'environnement immédiat, ce qui a conduit à considérer le port du masque et la distanciation sociale comme des facteurs protecteurs. Mais il se trouve que la respiration, la simple respiration, émet et propulse autant de virus dans l'air ambiant que les gouttelettes. Une étude (3) de novembre 2007, par exemple, intitulée « mécanisme de la transmission aérienne des agents infectieux » montre comment les virus respiratoires se propagent. Faudrait-il « oublier » cette étude pour ne retenir que la transmission par gouttelettes ? Ceci n'a véritablement pas de sens. Aujourd'hui, l'obligation du port du masque est intimement liée à la fausse idée de la transmission du virus par projection de gouttelettes. Un grand nombre de personnes, manipulé et trompé, a retenu que le virus se propageait par le biais de ces gouttelettes sans prendre en considération que la respiration met en circulation dans l'air les virus par le biais des fines particules aérosols.
La dynamique des fluides nous prouvent que les mécanismes de propagation des virus respiratoires aérosols se font à travers les fines particules invisibles en suspension dans l'air. La dynamique de déplacement et de sédimentation (retombée au sol) des fines particules aérosols font l'objet de calculs complexes mais connus. « De manière générale, le comportement des aérosols va résulter de l’interaction entre les grandeurs caractéristiques de l’aérosol (diamètre aérodynamique, mobilité électrique,...), des conditions thermodynamiques du fluide porteur (température, pression, hygrométrie, …). Pour ceux qui voudraient en savoir davantage (4).
Les porteurs de masque ont « l'illusion » d'être protégés parce qu'ils n'ont pas compris, parce que l'information ne leur a pas été donnée, que ce sont les « nanoparticules », présentes dans l'air, qui permettent aux virus respiratoires aérosols de se propager et d'être « respirés » depuis l'air ambiant et ainsi de pénétrer les poumons et les voies respiratoires.
Les masques protègent leur porteur des bactéries et d'autres agents pathogènes. Malheureusement, aucune étude ne vient accréditer l'idée que les masques peuvent arrêter les virus respiratoires aérosols (3). L'être humain vit depuis la nuit des temps entouré de virus et de bactéries. Un système immunitaire remarquable lui permet de combattre efficacement ceux-ci et de perpétuer l'espèce. Ce sont les organismes les plus faibles qui succombent aux attaques des virus selon les mécanismes de la sélection naturelle. C'est une hystérie furieuse que de vouloir « aseptiser » notre environnement. L'obligation du port du masque est une mesure totalement inefficace, parfaitement ridicule, une monstruosité en quelque sorte. Que ceux qui veulent porter un masque le fasse, c'est un chose, l'imposer à toute une population, c'est autre chose.
Tout être humain, au delà de 7 à 8 ans, l'âge auquel la croyance au Père Noël disparaît, doit être en mesure de comprendre qu'une personne infectée par un virus respiratoire aérosol, si elle est assise, émettra dans le volume d'air du lieu où elle se trouve, autant de virus que si elle était debout sans masque (bien que le masque, après chaque respiration, laisse échapper les virus respiratoires aérosols qui ne peuvent être retenus par celui-ci parce que, d'une part, leur taille leur permet le passage à travers la trame du matériau du masque, et, d'autre part que, tout simplement, il ne soit pas strictement appliqué sur la peau du visage ou encore qu'il baille à certains endroits. La barbe des hommes, les plis de la peau, les boutons, les branches de lunettes, les rides, l'entourage du nez, provoquent des mini orifices par lesquels les virus respiratoires aérosols peuvent s'infiltrer).
Comment en est-on arrivé à avaler de telles couleuvres ? En situation assise, une personne infectée par un virus respiratoire aérosol n'est donc pas dangereuse pour son environnement ? Cette affaire est aussi crédible que la croyance au Père Noël. Ce n'est plus la raison qui gouverne les gens mais la peur. La peur fait perdre ses repères cognitifs, la peur est mauvaise conseillère, la peur fait de nous des lâches, la peur nous avilit. « La peur bloque la compréhension intelligente de la vie » : Jiddu Krishnamurti.
Seule notre intelligence et notre capacité à faire des mises en perspective peut nous sauver de cette mascarade grotesque du port du masque. Faire une distinction entre la position « debout » et la position « assise » pour se prémunir d'un virus respiratoire aérosol, relève d'une manipulation des esprits par la peur. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas prendre toutes les précautions nécessaires pour protéger les personnes à risque des virus en période épidémique, tout particulièrement les personnes ayant une immunité affaiblie. L'aération permanente des locaux étant l'une des meilleures solutions afin de renouveler l'air ambiant dont les nanoparticules pourraient être chargées de virus respiratoires aérosolisés c'est à dire en suspension dans l'air.
Pour conclure une question ouverte : est-ce que le gouvernement va obliger le Père Noël à porter un masque sanitaire cette année ? Il faudrait quand même y réfléchir sérieusement.
(2) https://www.mesvaccins.net/textes/hcspr20150925_preventiongrippe.pdf
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