Le perroquet de Le Pen is Marine
Un an avant les élections législatives et la présidentielle le jeu de quille a commencé à coup de boules puantes. De quoi de décourager les dissidences et favoriser les ralliements.
-Et la démocratie dans tout ça ?
Nous vivons une période obscène. Le spectre de 2002 plane sur la France des droits de l'homme et du citoyen. La question reste posée de savoir quelle ruse de la raison scélérate a poussé inexorablement le citoyen alarmé vers la torche du gugusse en question ?
Pen is Stone et l’imaginaire citoyen le donne champion de la virilité. Entre fantasme et métaphore, une matraque , un braquemard , un vit incarné. Il faut dire que le borgne amoché qui se vantait d'être " l’empêcheur de bander à quatre" n'a jamais eu peur de la baston.
La fille Le Pen termine vient de terminer sa logorrhée télévisée en promettant à ceux qui aurait l'étourderie de la croire de sauver le monde du travail et les français du pillage. Du travail, la famille n'en a pas vraiment l'expérience mais pour ce qui est du pillage et de la vie de château on peut hésiter à leur faire confiance.
Faut-il rappeler que si le clodoaldien n’a rien du clodo, ce n’est ni grâce au travail ni grâce à la peine mais à la flagornerie d’un discours aux relents fascisants. Parti de rien, le hussard d’opérette à réussi à embabouiner un galetteux illuminé et mal en point en lui repeignant ses pâquerettes en bleu blanc rouge. Le pauvre bougre en question n’a pas fait long feu, mais avant d’aller fumer les pissenlits il a laissé son bastion et sa fortune au folklorique pirate breton qui, bandeau sur l’oeil, s'est construit peu à peu une image médiatique au poil.
Sans héritier mâle, la flamme bleu blanc rouge est allée à la plus couillue de ses filles qui a hérité des cordes vocales et de la forfanterie de son de père. Le paquebot de la famille a fait naufrage ? Peu importe ! La marine va vaille que vaille, de port en port et de bite en bite, cherchant à faire vague et pourquoi pas tsunami ?
La Jeanne d'Arc en question mène son business du coup de gueule rondement. C'est ainsi que par un effet de projection naïve le citoyen inquiet est invité à pousser lui aussi son grand coup de gueule mais dans l’urne, pour que sa dîme tombe dans le tronc du FN comme le prévoie la nouvelle loi électorale.
La rapière bien pendue, la fille est préférée au père. On lui tend les micros pour colporter des idées simplistes qui n’ont rien d’un programme politique et tout d’un leurre dont l’essentiel consiste à enlever du menu bleu blanc rouge l’harissa et le pilipili.
C’est ainsi que toute une machitude du faisceau est partie gaillardement en saucissonnade, baguette sous le bras, contre la machitude du harem. Cette croisade fait fureur auprès du quidam fasciné par un chef dont le bélier n’enfonce que l’éthique citoyenne de la République Française.
Des peaux de saucisson devant les yeux et un pois-chiche en guise de cerveau, ces gentils citoyens qui se laissent ainsi remonter les ressorts n’ont pas encore compris que les pots de confitures sont gardés ailleurs que dans les pauvres gourbis auxquels la fille Le Pen veut s’attaquer et que délocaliser les tapis ferait perdre beaucoup plus de richesse qu’elle ne rapporterai de miettes.
La clinique des foules et des institution expliquerait la montée des communautarismes en terme de manipulation des inconscients. Rien de bien nouveau sous le soleil qu’un déni auquel prédispose l’envie et la peur. Peur de manquer , peur d’une sexualité à l’orientation incertaine , peur de l’étranger en ce qu’il est différent de soi peur de l’autre en ce qu’il est différemment sexué, peur des projections de sa propre pulsion de mort.
Rien de nouveau non plus dans les processus de défense à l’oeuvre dans la préférence schizoïde pour les positions tranchées, les réponses simplistes binaires en tout ou rien, l’autoritarisme et les punitions exemplaires (y compris la peine de mort), le bastion et le repli identitaire, la défense maniaque de vouloir tout contrôler.
On banalise le FN. Certains cherche même thouardement à faire un amalgame entre mélenchérité et lepenisterie comme si sincérité et fumisterie faisaient partie du même champ sémantique. Le premier mai, Jeanne d'Arc chassait les arabes de Poitier et l'odeur du muguet couvrait celle des chambres à gaz.
-Est-ce par souci de démocratie que l'on tend les micros à la famille Le Pen qui en appelle à la mobilisation générale et aux travailleurs ?
De ménardise en collarderie, les petits maîtres à penser , portes parole auto proclamés du "oser dire tout haut ce que les gens pensent tout bas " Dont envahi la scène médiatique. En démocratie on a le droit de tout dire et même des bêtises et des conneries . Mais la légitimité du droit de tout dire ne légitime pas pas pour autant ce qui est dit , ni dans l'ordre de l'éthique citoyenne ni dans celui de la vérité. Une opinion n'est pas une information. Elle n'a aucun statut objectif. Seuls en doutent ceux qui n'ont rien compris à la démocratie.
La famille Le Pen , profite à plein du business model de la désinformation médiatico- politique qui consiste à capter le voyeurisme et les inconscients apeurés. Pendant que des gens de cet acabit occupent la scène médiatico-politique en amusant les populations, l’autocratie religieuse en chambre de tous poils développe à sa guise le marché de la crédulité et l’autocratie de la thune continue à affamer et à polluer la planète pour en tirer profit .
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