Le peuple et la démocratie
Dans l’esprit populaire, la démocratie est synonyme du droit de dire ce que l’on ressent, de participer, d’exprimer ce que l’on voudrait, sans distinction d’âge, de sexe, de couleur, ou de situation sociale. Autrement dit souveraineté du peuple. Selon Abraham Lincoln cela voulait dire : « Gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Mais qu’en est-il en réalité ?
Pouvons-nous parler de démocratie quand celle-ci est assujettie à une dictature de l’argent. Mais ce n’est pas nouveau ! Depuis que l’homme s’est organisé en cités, en état, il a imposé par la force, par la ruse ou par l’argent sa volonté de disposer de la plus grande majorité de ses congénères en les contraignant à l’obéissance, à la servitude voire à l’esclavage.
Il y a eu la monarchie qui consacrait les pouvoirs d’un seul souverain, puis vint l’oligarchie avec les pouvoirs entre les mains d’une minorité d’hommes. Pour finir, à ce que nous vivons, une démocratie truquée, bricolée pour servir les intérêts d’une ploutocratie.
Ce qui vient de se passer en Grèce est une illustration parfaite : impossible pour un pays de l’Union européenne d’en finir avec le racket des banques, d’en finir avec ces politicards de droite ou socialistes libéraux. Bien que le peuple dans sa majorité avait décidé dans un référendum de refuser l’austérité l’aggravation de la misère sociale. Le Parlement européen, dirigé par une Allemagne dirigiste aux ordres des américains a usé de menaces, de pressions allant jusqu'à bloquer le droit au peuple de disposer de leur argent déposé en banque. Cette pratique odieuse s’apparente plus à une dictature qu’a la liberté de choisir.
C’est la démocratie qui est en cause, muselée par une poignée d’hommes avides d’argent et de pouvoirs qui dirigent l’Europe.
Nous sommes dans un système Capitaliste où seule la politique libérale est de mise. Faire du fric coûte que coûte pour satisfaire les appétits insatiables d’une infime majorité de nantis.
Pour les possédants, la démocratie ils en parlent mais ne soutiennent que la leur. Ils décident de ses limites et de son application. Au niveau européen nous pouvons mesurer en quoi elle consiste.
Les promesses faites sur le futur Eldorado que serait l’Europe se traduit particulièrement, pour les pays du sud, par un appauvrissement social, par un pillage de l’économie des états.
Ces adeptes du « Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais » ou « obéissez et taisez vous » utilisent la démocratie comme un miroir aux alouettes.
Le peuple n’est en rien responsable de cette situation, sinon que d’être naïf et sensible au chant des sirènes, abusé par des politiciens acquis au pouvoir de l’argent, par un patronat détenteur de tous les leviers du pouvoir.
Il est évident, et l’histoire en témoigne, qu’on peut tromper les gens un certain temps mais pas tout le temps.
Le réveil sera dur, car à trop vouloir profiter des peuples la résistance s’organisera contre cette démocra-dictature de l’argent. Contre ces politiciens libéraux de droite et ces socialos réformistes qui nous gouvernent.
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