Le plus dangereux chez Zelensky : Sa lucidité !
Le plan de "victoire" proposé par Volodomyr Zelensky ne mènera à rien et tout le monde l’a déjà enterré. Seulement, il en dit long sur la manière dont le dirigeant Ukrainien analyse les motivations de ses partenaires de négociation et il convient de l’écouter pour comprendre les buts de nos dirigeants !
C’est terrifiant !
Nous passerons sur les points un à trois, fondés sur l’idée plus d’armes, plus de frappes sur la Russie pèseront sur la psychologie "fragile" de Vladimir Poutine et le contraindront à venir mendier le pardon de l’Ukraine et du monde. Ce fut la prémisse de l’offensive de Robotnye, des attaques de drones sur la Russie et de l’offensive de Koursk.
Si Poutine et le peuple russe ont perdu leurs esprits à cette occasion, il faut avouer que les psychiatres russes sont excellents, car cela ne s’est pas vu !
En réalité, on assiste à une resucée de la stratégie Harris pendant la seconde guerre mondiale où le bombardement des villes allemandes devait contribuer à provoquer une révolte des populations demandeuses d’une paix avec les alliés ! L’avez-vous vu ? Pas davantage que la capitulation russe ou de reddition du nord Viêt Nam !
Mais bon, les généraux de l’arme aérienne doivent justifier leurs budgets et trop souvent les politiques se laissent convaincre par une stratégie qui évite de payer le prix humain de la victoire. Si cela marchait : SI !
L’important n’est pas là, l’armée ukrainienne subit mois après mois, l’ascendant de l’armée russe ! Sur 29 mois de guerre, l’armée Ukrainienne n’eut l’initiative que quatre ou cinq mois, cet implacable constant démontre le caractère déséquilibré de ce conflit ! Zelensky reconnaît d’ailleurs dans son point cinq que l’armée ukrainienne est fatiguée et a besoin de se refaire.
Même une fourniture massive d’armes occidentale, serait insuffisant pour le renverser, car si les dépôts peuvent encore éventuellement fournir des chars et des blindés (En réalité j’en doute, tant nombre de matériels semblent avoir été cannibalisés pour maintenir à flot le reste des flottes), quid des obus, des missiles AA dont la consommation dépasse tous les scénarios d’avant-guerre ?
En réalité, le plan de la victoire de Zelensky se réduit à une demande d’un gros paquet d’argent pour qu’il continue à envoyer la population ukrainienne au massacre avant de partir au moment où ses recruteurs seront incapables de remplir les tranchées de cadavres (Pardon recrues, le passage au cadavre nécessite un ou plusieurs obus russes).
Seulement, Zelensky est lucide, il connaît la difficulté de ses partenaires confrontés à de lourdes crises budgétaires et des opinions dont une frange (Souvent un tiers) est ouvertement hostile à l’aide au banderistan tandis que le reste se préoccupe davantage de l’impact des budgets sur son sort que de la défense de l’Ukraine seule fière courageuse et indépendante.
La meilleure preuve en est l’absence des mouvements classiques d’enthousiasme populaire pour une cause. Voyez-vous des collectes dans la rue pour l’Ukraine ? Des trains ou des avions emplis de volontaires pour les brigades internationales de son armée ? Pour l’Espagne, on vit des choses différentes, mais le gouvernement républicain défendait peut-être une cause digne d’estime !
Où sont les Malraux, les Hemingway de cette guerre ? Le banderistan n’a que ses Brasillach ou Drieu La Rochelle (Enfin, eux écrivaient bien tout de même) occupées à nourrir "l’enthousiasme" depuis le cœur de Paris ! Le succès de leur cause est à la hauteur de leur engagement personnel et de leurs sacrifices pour celle-ci ! Cela préservera leur santé pour les présenter en bon état à la cour d’assise spéciale (Enfin, espérons que la justice passera sur les défenseurs des intérêts US en plein Paris !)
Face à cette hostilité des populations aussi lassées par les mensonges répétés de la propagande ukrainienne, Zelensky devait proposer du lourd. Pas aux peuples occidentaux dont il n’a que faire, mais à ceux qui aujourd’hui encore détiennent nos carnets de chèques.
Il offre donc les points quatre et cinq : Une invitation à se servir dans les actifs du pays et surtout une milice ukrainienne pour protéger l’Europe !
Le point quatre montre bien le prix auquel un dirigeant corrompu devient un héros de la démocratie et de la liberté : il ouvre son pays au pillage par les multinationales occidentales. Il est certain que Kadhafi coupable d’avoir dilapidé l’argent du pétrole pour assurer le niveau de vie de son peuple ou le Venezuela sont bien moins démocratiques que le régime de monsieur Kagame, qui fait rentrer le Coltane du Congo au Rwanda (Quoi ? Des morts, le terrorisme du M23 ? Vilaines rumeurs complotistes…). Monsieur Zelensky passe la surmultipliée et invite les occidentaux à se servir en Ukraine. Après tout, si un gouvernement pro russe arrivait à Kiev, il pourrait remettre en question les ventes d’actifs Ukrainiens aux multinationales occidentales. Monsieur Niel, un mot de vos rachats dans les télécoms ukrainiens ?
Zelensky le sait, il offre le pillage final, sans filtre ni doute avec l’espoir que les profiteurs inviteront leurs gouvernements à financer la poursuite de la boucherie le temps de se rembourser sur la bête !
L’ampleur est nouvelle, la méthode classique, l’Ukraine brade ses actifs depuis sa naissance pour assurer la fortune de ses oligarques et les conglomérats occidentaux ont bien sûr pris une part croissante au moment où ce territoire passait sous influence US. L’entreprise Ukrainienne retrouve ainsi sa dimension de pillage et Zelensky agit comme le mandataire de ce dépeçage puisqu’il a échoué à obtenir le gros lot : provoquer la chute du gouvernement russe, se trouve réduit à vendre son pays !
Mais passons, tout fut dit dans ce domaine au moment où le sénateur Graham a déclaré que l’Ukraine avait douze-mille milliards de ressources naturelles. L’entreprise de pillage reprenait le dessus sur l’objectif géostratégique, rien ne se perd sous la botte de l’Hégémon américain.
L’important est ailleurs, la guerre, perdue, le bénéfice envolé, l’Amérique transfère la facture sur l’Europe et là se trouve la véritable monnaie dans laquelle Zelensky tente de payer : Qu’est-ce qui peut encore motiver nos dirigeants à s’engager dans ce broyeur qu’est l’Ukraine ?
Nous l’avons vu, nos dirigeants sont confrontés à une opinion publique toujours plus hostile tant les soubresauts de l’agonie de l’empire américain laissent un océan de ruines et de factures qui ne seront jamais honorées ! La France peine à boucler un budget et l’ont peut faire le procès d’intention sur les perdants à venir : Je vous aide, ça ne sera pas ce cher monsieur Niel.
La situation sociale explosive inquiète et nous avons vu croître l’inquiétude de nos dirigeants à l’aune de leurs appels à la censure pour écraser les discours de l’opposition (Pas les partis politiques complices et non opposants bien sûr). On sent la tentation de s’accrocher au pouvoir, seulement, plus les tensions s’accumulent plus une répression exige une force capable d’y procéder.
Là, Zelensky entre en jeu et sous couleur de guerre en Ukraine on peut interpréter son deal de la manière suivante :
« Je vous débarrasse de vos armées qui se sentent une obligation envers vos peuples et je vous fournis la meilleure force européenne pour casser du civil. En échange vous me financez ! »
Ainsi, l’appareil banderiste pourra abandonner le territoire de l’Ukraine qu’il a ruiné pour tabasser, violer, racketter les peuples européens, activités bien plus lucrative pour eux.
On pourrait estimer cela comme l’idée désespérée d’un dirigeant aux abois confronté à l’échec de la politique suivie depuis des années, mais cela va plus loin ! Regardez la petite musique mise en place : Dès le plan de paix retiré et oublié dans la tourmente de l’actualité, le renseignement ukrainien lance l’histoire suivante : Des troupes nord coréennes seraient en route vers le front.
Alors, faute d’être présent sur le front, nous ne validerons ou n’invaliderons pas ! Et est-ce même important ?
Dans une guerre où les différents camps utilisent des mercenaires (L’Ukraine semble avoir engagé un beau patchwork), l’intervention de troupe nord coréennes changerait-elle quelque chose ?
Pas sur les effectifs, les Russes ont de l’aveu de Vladimir Poutine 600K soldats dans l’opération militaire spéciale. Ajouter 10-20K combattants relève de l’épaisseur du trait dans le rapport de force. Autant les obus, apparemment livrés en grande quantité ont joué un rôle, autant les troupes sont négligeables !
Seulement, depuis le temps que l’on répète que la Corée du Nord est l’axe du mal, il est possible de bâtir sur les réflexes pavloviens d’une frange de la population. Zelensky (Ou ses commanditaires ?) joue là-dessus.
Des gens seraient prêts à surréagir simplement sur un mot ? Je n’ose le croire et pourtant, cette histoire est bien relayée pour une raison !
La Corée du nord est-elle une menace pour nous ? Si vous avez de la famille ou des intérêts en Corée du Sud, la réponse peut-être oui, mais sinon ? Son armée est concentrée sur la zone démilitarisée du 38ème parallèle ! Est-ce une menace pour l’Europe ? Sans doute, si vous jouez à Risk ou Call of Duty, mais en histoire militaire réelle, jamais une force de combat n’a suivi un tel itinéraire.
Alors, bien sûr, ces vilains disposent de l’arme nucléaire, mais dans le cadre d’une confrontation coréenne pour dissuader les pays soutiens du gouvernement de Corée du Sud d’aider ce pouvoir. On peut reprocher, mais cela demeure une stratégie régionale et la menace concerne au maximum la Californie ! (Les spectateurs d’alertes à Malibu peuvent se sentir un amour pour cette région, mais les porteuses de maillot de bains ont vieilli, donc, continuez à regarder vos vieilles cassettes au lieu d’intervenir dans un débat de paix et guerre !)
Voila quoi penser de la polémique sur les réseaux sociaux français : La nouvelle aurait dû être accueillie d’un haussement d’épaule : Grand bien fasse aux russes s’ils ont envie de s’offrir d’intégrer une division basée sur des doctrines et une langue de travail différente. Le gain n’en vaut pas la peine. Seulement, non, nos médias ont relayé et nourri l’hystérie !
Sentez-vous la pente savonnée ? La volonté de favoriser la proposition de Zelensky ?
L’aide à l’Ukraine fut un déni de démocratie, désormais elle devient une menace pour la démocratie et Zelensky est décidé à offrir à nos dirigeants le knout dont ils rêvent pour mater leurs peuples si jamais l’appui US venait à être retiré !
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