• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Le point de vue du gouvernement italien sur la migration

Le point de vue du gouvernement italien sur la migration

L'immigration crée des défis et des opportunités pour l'Europe. La manière dont l'UE gère la crise des réfugiés et de l'immigration et les questions d'immigration et d'asile devient de plus en plus importante pour l'Italie. Hier, le ministre italien des Affaires étrangères, Enzo Moavero Milanesi, a fait une déclaration concernant la question de l'immigration lors d'une conférence de presse en marge d'une réunion bilatérale avec le ministre des Affaires étrangères de la Norvège Ine Marie Eriksen Søreide https://www.youtube.com/watch?v=-LgCkRBsaDQ

JPEG

L'augmentation de l'immigration vers l'Europe nécessite des réponses européennes dans plusieurs domaines. Celles-ci comprennent des mesures et une législation visant à lutter contre l'immigration illégale et, deuxièmement, des règles communes en matière d'asile à l'échelle de l'UE. L'Italie veut dépasser les règles dites de Dublin. Le règlement Dublin III définit quel État membre est compétent pour traiter les demandes d'asile au sein de l'UE. À l'heure actuelle, le système d'asile ne prend pas en compte la forte pression migratoire.

La crise récente des réfugiés et des migrants a également montré que des réformes et des mesures extraordinaires sont nécessaires pour préserver la sécurité des frontières et une répartition plus équitable des demandeurs d’asile entre les États membres de l’UE. La politique d'immigration de l'UE traite de l'immigration légale et illégale. En ce qui concerne l'immigration légale, l'UE détermine les conditions d'entrée et de séjour légal des ressortissants de pays tiers. Les États membres ont toujours le droit de déterminer le nombre de ressortissants de pays tiers autorisés à entrer sur leur territoire pour y chercher du travail. L'UE cherche à prévenir ou à réduire l'immigration clandestine dans le respect des droits fondamentaux, notamment par le biais d'une politique de retour efficace. En ce qui concerne l'intégration, aucune harmonisation des lois et des règles nationales n'est prévue. Cependant, l'UE a la possibilité de jouer un rôle de soutien, en particulier sur le plan financier.

L'approche globale en matière de migration et de mobilité adoptée par la Commission en 2011 définit un cadre général pour les relations entre l'Union européenne en matière de migration et les pays tiers. Le paquet repose sur quatre piliers : l’immigration légale et la mobilité, la lutte contre l’immigration clandestine et le trafic, la protection internationale et les politiques d’asile et la maximisation de l’impact de la migration et de la mobilité sur le développement.

La question des droits de l'homme des migrants est une question transversale dans cette approche.


Moyenne des avis sur cet article :  1.5/5   (8 votes)




Réagissez à l'article

12 réactions à cet article    


  • zygzornifle zygzornifle 11 octobre 2018 11:39

    L’augmentation de l’immigration vers l’Europe nécessite des réponses européennes dans plusieurs domaines.



    Hé bien on n’a pas fini de voir le Mélanchonus , pardon l’Aquarius faire des débarquements dans les ports méditerranéens, de voir des centaines de pauvres bougres passer de l’Italie a la France par Menton , on va se retrouver vu l’ampleur du problème a une taxe migrant ou une augmentation de la CSG des retraités par solidarité car cela va coûter « un pognon de dingue » ....

    • Zolko Zolko 11 octobre 2018 14:31
      "L’UE cherche à prévenir ou à réduire l’immigration clandestine dans le respect des droits fondamentaux, notamment par le biais d’une politique de retour efficace"

       
      euh ... vous êtes certain de ça ? Je sais bien que vous êtes un peu obligé de brosser l’UE dans le sens du poil, mais pas de dire des mensonges flagrants : non, l’UE ne veut pas limiter l’immigration, elle tape autant qu’elle le peut sur tous ceux qui le font (les gouvernement Italiens et Hongrois par exemple), et rien (d’efficace) n’est prévu pour le retour au pays.

      • microf 11 octobre 2018 14:44

        Pauvre Italie, a-t-elle oubliée que les avions qui allaient bombarder et détruire la Lybie d´oú proviennent une bonne partie des immigrés venaient des bases militaires installées en d´Italie ?, c´est bien fait pour eux, il faut assumer maintenant.


        • Zolko Zolko 12 octobre 2018 14:02

          @microf : vous avez un peu raison, mais ce ne sont pas les mêmes Italiens : c’est d’ailleurs pour cela que les Italiens ont changé de gouvernement.


        • Oceane 13 octobre 2018 19:07

          @microf

          Exact, Microf.


        • HELIOS HELIOS 11 octobre 2018 14:59

          ... les italiens, mais ils sont comme nous, ils ont le même problème que nous :


          Il vaut mieux etre bronzé, venir du sud et etre musulman pour rester dans un pays qui accueille les réfugiés, que blanc, europeen -de l’est surtout- et par dessus chretien !

          • Olivier Perriet Olivier Perriet 11 octobre 2018 15:40

            @HELIOS

            J’ai pas vraiment vu que les européens de l’Est, qui bénéficient de subventions payées par nous, de délocalisation industrielles venant de chez nous, et qui peuvent nous envoyer des travailleurs détachés, soient globalement persécutés dans cette UE, mais j’ai dû mal voir :

            heureusement que je vous lis pour être bien informé.

            C’est sans doute le programme caché de la Droite la plus bête du monde, et les raisons secrètes de son admiration pour la Pologne ou la Hongrie :

            (r)amener notre niveau de vie à ceux des pays de l’Est, tout en jouant les matamores contre l’immigration.

            N’est pas Donald Trump - qui va conditionner les exportations mexicaines aux USA à des exigences de salaires minimales) - qui veut, et surtout pas nos Marion-Laurent-Nicolas-Marine franco-français.


          • HELIOS HELIOS 11 octobre 2018 17:50

            @Olivier Perriet

            Désolé, les faits sont têtus !

            L’immigration du sud vers le nord est la plus importante, même si vous faites semblant de ne pas comprendre.
            Il n’est pas question de politique, il est juste question de savoir d’où viennent les flux. Et, ce ne sont pas les travailleurs détachés de Roumanie ou de Pologne etc qui posent problème, mais ceux qui refusent de s’integrer, alors que ceux qui nous ressemblent sont renvoyés là d’où il viennent : à l’est.

            Vous devriez écouter, lire, un grand homme qu’on aimerait accueillir en France Boualem Sansal, algerien, et vous comprendriez peut être....

          • Olivier Perriet Olivier Perriet 12 octobre 2018 09:38

            @HELIOS

            Je répondais à votre premier commentaire, qui nous tirait les larmes des yeux sur les pauvres pays de l’Est discriminés.

            Si les travailleurs détachés et les délocalisations ne vous posent pas de problème, c’est que vous n’êtes pas trop à plaindre économiquement. Retraité ? Fonctionnaire ? smiley

            N’est pas Trump qui veut.


          • mekihuhul 11 octobre 2018 15:02
            « BANG »

            Un pavé dans la belle vitrine du Reich.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité