Le prince Harry, largué, veut voler en Afghanistan : c’est la Royal Air Farce !
Commence sérieusement à m’énerver, le rejeton royal, là : il ne se passe pas une semaine sans qu’il trouve moyen de faire parler de lui. Ces jours-ci, c’est parce que sa petite amie l’a quitté parait-il, ce pauvre bichounet. Pour une fois que la dulcinée délurée aurait fait preuve d’intelligence, on ne va pas lui rapprocher. En lui signalant sur Facebook qu’elle était redevenue libre, elle lui a joué un tour pendable, la Chelsy (et non pas la "Chesty"). Car le fameux Prince Harry, celui qui m’horripile tant, n’est pas vraiment un cadeau. Pour ses fiancées comme pour son pays. Pour personne. De même que son frère, d’ailleurs, car les deux font la paire, question imbécilités. Figurez-vous que leur père, remarié à un pied de table (désolé mais je ne saurais jamais la décrire, la duchesse machinchose, là) s’est mis en tête d’en faire... des aviateurs. Et c’est là où ca devient grotesque.... car ils sont aussi faits pour tenir un manche à balai que Mohammed Atta, et c’est ce que je m’en vais vous expliquer, encore tout courroucé. Non, franchement, j’en ai assez d’ouvrir un journal et de tomber sur leurs "exploits"...
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Mais ce n’est pas l’idiotie du comportement que nous retiendrons aujourd’hui, mais bien plutôt l’incroyable duplicité des médias anglais, brossés dans le sens du poil par le staff de communication de la famille royale anglaise. Sur le sujet, lors des premières révélations, la propagande officielle de la famille s’était aussitôt mise en place, de manière assez grotesque : un communiqué officiel était allé jusqu’à dire que d’aller conter fleurette pouvait être un bon entraînement... pour aller se battre en Afghanistan ! "These highly honed skills are used daily in conflict zones such as iraq and Afghanistan." Atterrir au fond du jardin immense et dégagé d’une propriété anglaise serait un entraînement pour voler sous les tirs des Talibans à Kandahar ? On croît rêver ! Pire encore, dès la sortie connue, le ministère de la défense se fend dans ce même communiqué du’un mensonge éhonté : "the sortie on April 3 was fully authorised and planned and was an agreed part of Prince William’s attachment to the RAF." Car aujourd’hui, les révélations de l’état major de la RAF indiquent tout le contraire : les supérieurs de l’inconscient ne savaient rien de ses plans de vol supposés, et auraient même plutôt interdit au jeune prince de le faire s’ils avaient été prévenus à l’avance. Et pire encore lorsque la presse révèle le lendemain que les deux frangins en goguette, déposés par hélicoptère, sont allés faire la java pendant 5 heures dans les pubs de Cowes... ou dansaient des go-go girls seins nus et tournaient autour d’une d’entre elles surnommée "Gigi La Chance". On croît rêver une deuxième fois : que sont donc ces princes fêtards sans cervelle ? Car le second n’est pas en reste avec son aîné, bien au contraire. Dans le genre, il serait même...pire.
Et lui aussi a droit à une propagande incroyable, chargée avant tout de redorer une couronne bien ternie par ses frasques à répétition. Le prince Harry nous avait-on dit à grands renforts de communiqués officiels, était bien "allé se battre en Afghanistan", à "s’approcher des Talibans", casque sur la tête, mitraillette au poing, ou juché sur sa tourelle de char ou au milieu des célèbres éléments népalais (les Gurkhas) de l’armée anglaise. L’art de la pose, le sourire béat aux lêvres, tout l’art de la belle propagande au bois dormant en réalité. Des clichés volés révèlent en fait que son expédition afghane a davantage ressemblé au Club Med qu’autre chose. Ces clichés "de guerre" ont été indubitablement mis en scène. Harry en Afghanistan, c’était une opération de commmunication avant tout. Le temps de faire les photos et on rentre : manque de chance un journaliste évente l’événement et on est obligé de rapatrier le client du ClubMed afghan. Et là encore, on organise le retour précipité en parlant de "problèmes de sécurité". L’intéressé saute sur l’occasion pour parler de "honte" à propos de ce retour : il y a tout intérêt, sinon ç’eut été avouer que tout avait été planifié au départ. Pour quatre jours pas plus. " Pour se racheter une conduite", lâchent même les médias !
Officiellement, Harry était devenu "contrôleur aérien" lors de son stage accéléré (c’est fou ce qu’ils apprennent vite ces princes !) : "the prince, who graduated from the Sandhurst military academy, had worked as a battlefield air controller in Afghanistan since December, the army said". Le hic, c’est qu’on a pas eu le temps de faire les photos le montrant en train de guider les frappes aériennes ou les avions sur place... à part un seul bref cliché à bord d’un centre de commandement, bien au chaud. L’individu a quand même le temps de le montrer là encore en train de faire le zouave, son activité favorite . Au total, il passera 4 jours "sans se laver" avouera-t-il, comme si sa baignoire aux robinets dorés lui manquait déjà : "in interviews, Prince Harry revealed that he had not washed in four days and that he was enjoying a life of semi-normalcy among regular soldiers." Les journalistes sur place avouant eux aussi au final pourquoi ils étaient là : "British reporters unleashed into the public domain all the material they had been saving for later : interviews and video scenes of him discussing his deployment, wearing fatigues and firing his machine gun". Faire du stock de photos le plus vite possible, l’ordre a bien été donné en haut lieu. A dispatcher longuement au retour : "le prince Harry sur son char", "le même dans son char", ’le prince Harry au combat" (sans adversaire !), "le prince Harry contre les talibans", "le prince Harry mange des sandwichs SNCF comme tout le monde", "le retour du prince Harry II", mais surtout pas le "prince Harry joue au foot avec ses surveillants du Mi6", bref on stocke de quoi faire la une des journaux pendant des mois à partir d’un séjour de 4 jours. Sans oublier "papa Charly vient me chercher à l’aéroport." Le prince Harry, c’est le concurrent direct de McCauley Culkin. Même carrière. On se moque du monde, on se fout de la presse, et celui qui se prête à cette désinformation est un forban et non un prince. Ou alors, il est le prince du bel air de la désinformation. A son retour, on avait appris que les pertes anglaises du conflit venaient juste de franchir le cap des 300 morts (124 en Afghanistan, 176 en Irak). Les Falklands en avaient emporté 250... Il y en aura-t-il un pour faire le parallèle entre cette mise en scène gerbante et la réalité des pertes anglaises dans les deux conflits ? J’en doute.
A son retour, bien entendu il hérite d’une médaille, notre bon prince... sans avoir réellement combattu. L’honneur de la famille est sauf. Pas le sien. Elle lui est remise par sa propre tante, on reste en famille. Il peut aussitôt aller recourir la gueuse et hanter les cocktails, les filles à ses pieds. La rente royale attire des convoitises. La conclusion d’un spécialiste des tabloïds peut alors tomber "this was a fantastic publicity coup for Buckingham Palace.” A moins de retomber dans ses frasques d’enfant gâté, c’était parfait. Manque de chance, notre écervelé gâche tout dès le 24 juin de l’année, après son retour précipité de février 2008 :"Une série de douze clichés a été publié sur le site internet de News of the World. Sur l’un d’eux, pris samedi à 03H00 du matin, on peut voir le prince Harry, trébuchant par terre et que l’on aide à se relever devant un night club huppé dans le west-end. " Le prince est à nouveau surpris raide saôul, et ça en devient lassant. Les belles images du fier soldat si précautionneusement collectées et mises en évidence sont à mettre à la poubelle. En une seule nuit de beuverie, il vous ruine une si belle campagne de pub, ce sagouin ! Dans le milieu people, remarquez, ça semble assez fréquent. Ça valait le coup de le faire revenir avec son gilet pare balles enfilé à la hâte lors de sa descente d’avion... "En décembre 2007, Harry était parti combattre en Afghanistan dans le plus grand secret" ose tenter de nous faire croire aujourd’hui le Figaro. La honte, oui, au regard de ce que vous savez maintenant. "Au sein de l’aviation légère de l’armée de terre britannique, Harry pourra piloter des appareils de reconnaissance comme des Gazelle ou des Lynx ou des hélicoptères d’attaque Apache". Imaginez ce dernier engin de terreur aux mains d’un pareil nightclubber !! Des scènes de ce genre, il risque d’en faire d’autres. Non, franchement, comme ils disent si bien de l’autre côté de la Manche, c’est tout simplement "disgusting" !
"Disgusting" encore, le fameux Harry, quand on le surprend à tenir des propos racistes. Lors de ses classes, en 2006, il avait taxé un de ses potes de "paki" (pour pakistanais) et un autre "d’enturbanné". Il avait filmé lui même l’exploit, une cassette qui avait fini par aboutir ce mois de janvier on ne sait trop comment (son ex ?) au News of the World, autre torchon anglais, qui avait révélé les insultes. Le moins qu’on puisse dire, c’est son manque de...tenue, au fils de Diana. Bidasse plus que moyen, le prince rouquin aurait pu faire parti du générique du film des Charlots, ou de la 7eme Compagnie. Le sang royal, désolé, mais à la vue de la performance d’Harry, ça n’existe pas.
De toutes ces frasques, obligeamment véhiculées par des Sun, (à qui nous empruntons le titre, désolé, mais il était trop bien choisi !) VSD, Closer et autres, il en ressort quoi, en définitive ? Que les monarchies sont des verrues dans un monde qui se voudrait démocratique, et que ce mauvais exemple qui vient d’en haut et une vraie calamité pour la jeunesse. Que faire à son égard ? J’ai bien une solution, remarquez, qui remonte à plus de deux siècles ... mais bon, on va encore me trouver un tant soit peu excessif... c’est ça, ou un référendum. Personnellement... je n’aime pas les référendums.
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