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Accueil du site > Tribune Libre > Le PS : une saine querelle

Le PS : une saine querelle

Quand j’écoute les commentateurs et les médias, je lis les articles et commentaires j’ai l’impression de ne pas regarder le même monde. J’ai souvent l’impression que beaucoup de faiseurs d’opinions construisent des pièces de théâtre toujours dramatiques.

  Nous vivons dans une économie capitaliste depuis l’avènement de l’industrialisation, et l’histoire des événements que nous avons compilés nous expliquent clairement que les possédants n’ont, sauf charité, jamais redistribué sans y être obligés. Ce n’est pas insultant que de faire état de cette réalité des comportements humains.

Si les tenants du capitalisme continuent de nous expliquer que c’est grâce à eux qu’a pu se développer la prospérité de nos peuples, la réalité de la mondialisation qui s’accompagne du triomphe du capitalisme dans les nouveaux pays nous en donne une preuve inverse.

 Vivant donc dans un pays capitaliste nous perpétuons par notre réglementation économique sa prégnance et avons même, en reconnaissant la loi du marché réduit le rôle de l’ÉTAT, même s’il intervient toujours, mais il ne dispose plus de la puissance que donne la capacité d’émettre de la monnaie.

Faire donc ce constat c’est admettre que la majorité (y compris ceux qui sont clairement opposés au libéralisme) de la population vit suivant des principes capitalistes et est devenue favorable à la loi du marché du moins jusqu’à ce retour de manivelle du libéralisme (la crise financière) qui peut-être modifiera un temps soit peu la donne, mais pas dans le fond.

Ainsi s’opposer actuellement au système dominant sans avoir un projet de société comme le fut en son temps le communisme, rend impossible la gouvernance du pays et laisse obligatoirement ses pourfendeurs dans l’opposition jusqu’à ce que se dégage de nos intrications un projet fiable nourrissant une nouvelle espérance.

Nous avons vu nettement avec l’accession au pouvoir des socialistes en 82 que les comportements de consommation capitaliste et libérale des français ont eu raison de sa philosophie socialisante.

L’on ne transforme pas le capitalisme sans transformer les comportements qui le renforcent. Ce n’est donc pas en changeant de leader que l’on peut socialiser le capitalisme si je puis m’exprimer ainsi, mais en ayant un projet de culture sociétale (elle est en marche par la force des choses et non de par la volonté des hommes, mais cela sera long).

Avec le développement de la social-utopie grâce à des intellectuels sont nées des aspirations qui en donnant corps à une classe ont permis à ceux qui la composaient d’établir un rapport de force avec le capitalisme et le contraindre à la redistribution même si ce capitalisme par ses acteurs a su en tirer le meilleur profits par le consumérisme et le crédit, dont aucun citoyen aujourd’hui ne saurait se passer.

Si nous avons encore dans notre pays ce que nous appelons l’exception française, c’est que les conquêtes sociales et la solidarité sont encore maintenues par des institutions sociales (syndicats) et une culture socialisante dans le principe, de citoyens d’après guerre qui ont formé le gros des troupes de la Gauche, et qui, si certains l’on quittée, restent attachés aux systèmes de solidarité (SS, mutuelle, caisse de retraite) que les libéraux voudraient voir se fondre dans un système d’assurance concurrentiel.

Il y a donc un paradoxe entre des citoyens dans leur majorité aux comportements je vais dire libéral capitaliste et leurs attachements à des acquis socialisants.

La fin du communisme soviétique a mis un terme au débat d’idéologie politique qui c’est focalisé exclusivement sur les luttes de pouvoir des uns et des autres, donnant un large écho aux thématiques populaires et à la recherche du chef suprême salvateur, et à la quasi idéalisation de l’Entreprise au point que certain expliquaient que l’ÉTAT devaient se conduire comme tel. Ainsi s’entretenait une confusion entre entreprise et capitalisme au point que qui conteste le capitalisme se voit attribué la contestation de l’entreprise.

Or l’entreprise n’est qu’un lieu où se réalise le travail productif tandis que l’exploitation des individus en son sein est organisée par des lois et règlements que font et qu’appliquent des hommes.

Dans l’ensemble de cette situation le PS a suivi une évolution qui l’a conduit au pouvoir sans être en mesure de s’opposer au capitalisme dont il est devenu par réalisme un « protecteur » en essayant de le contraindre à quelques mesures de redistributions devant la quasi disparition du rapport de force en faveur de la classe la plus exploitée qui s’est fortement désyndicalisée (pour un ensemble de raisons qui seraient trop longues à développer).

Le PS continuerait paisiblement s’il n’y avait eu le paradoxe du vote de la constitution où la majorité des Français qui sont « libéral-capitalistes » votent contre une constitution libérale, alors qu’ils élisent majoritairement des assemblées et des présidents qui s’y réfèrent, et ainsi les militants du PS devenus « libéraux » votent majoritairement pour cette constitution qui institutionnalisait la loi du marché.

A cette occasion les nonistes se font entendre au sein du PS et débute l’épopée qui se poursuit aujourd’hui. Ce vote négatif de la constitution fait espérer un renouveau de la Gauche socialisante qui essaie d’imposer ses orientations à la candidate aux élections présidentielles, qui elle considère qu’elles sont la cause de son échec. Et sur cet échec au présidentielle se met en tête de conquérir la direction du PS pour prolonger l’espoir de changement qu’elle a fait naître. Nous sommes là dans le discours rhétorique car sur le fond rien n’a changé, nous nous comportons toujours comme des « libéral-capitalistes », si ce n’est que le président élu prépare l’adaptation de la société à la compétition des salaires et niveaux de vie découlant de la mondialisation.

Nouvelle donne, la crise vient bousculer les prévisions de la candidate, car cette déconfiture, passagère des vertus du libéralisme, redonne un coup de fouet aux valeurs socialisantes et alors commence au PS le positionnement des tendances qui détermineront le futur rang des présidentiables.

L’espoir qu’a fait naître cette crise d’un renouveau de la gauche ne pourra pas conduire ses acteurs aux commandes de l’ÉTAT. Parce qu’ils n’ont pas de projet Socialisant opposable au capitalisme et en auraient ils un qu’une fois au commande ceux qui les auraient élus ne les suivraient pas car ils seraient toujours acteurs de comportements « libéral-capitalistes ». C’est pour cette raison que sans débat d’idéologie de longue durée la Gauche ne pourra occuper qu’un statut d’opposition profitable en réactualisant un rapport de force dans le présent.

Reste aux autres socialistes à se positionner clairement pour ce qu’ils sont, des libéraux capitalistiques qui veulent faire faire du social au capitalisme sans le réformer, comme si l’exemple des subprimes n’était pas édifiant de cette impossibilité.

Alors l’on peut les mettre au centre, mais pas au centre gauche car en se moment dans la rhétorique le président est le centre gauche à lui tout seul.

Ainsi souvent nous oublions ce qu’est la réalité de nos comportement qui conditionnent notre existence pour tenir des discours d’à propos et parfois relayer seulement les faiseurs d’opinion au point que nous en arrivons à nous plaindre d’un processus démocratique du PS qui donne lieu à des railleries, alors que la compétition est partout dans notre monde et l’on trouve déplacé celle que se livrent des postulants à un poste de dirigeant pour un futur présidentiable. Cela en dit long sur l’évolution de l’image que nous pouvons avoir de la démocratie qui de plus en plus s’apparente pour certain à la désignation d’un dominant ce qui nous conduira inévitablement vers la dictature avec l’aval du peuple.

La lutte pour la dominance est inscrite dans nos gènes il n’y a donc aucune honte à en parler sauf que nous avons estimé à un moment de notre histoire que les dominés avaient aussi le droit à la parole et au respect en tant qu’humain, ce fut un pas important vers l’hominisation, et aujourd’hui il nous faut presque accepter devant la complexité de notre monde un retour vers la dictature des plus forts et la recherche du chef père du peuple.

C’est une bonne chose que le PS se querelle car la situation intérieure de ce parti le justifie et c’est aux militants de trancher quitte à se séparer s’ils ne peuvent plus vivre ensemble, mais certainement pas à demander à la justice de trancher leur différend.

Je comprends aussi que les français sont de plus en plus habitués à fermer leurs gueules, la fermer dans l’entreprise, la fermer dans la rue, et maintenant la fermer sur le net pour insurrection d’opinion, alors quand certains se querellent comme au PS cela fait désordre. Mais il faut bien reconnaître que le phénomène anormal est que les français la ferment.


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22 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 25 novembre 2008 10:54

    cette querelle prouve à l’opinion que les femmes valent les hommes quand à leur ambition et leur soif de pouvoir ! celle qui gagnera ne récoltera qu’un champ de ruines , mais elle n’en ont cure.


    • ddacoudre ddacoudre 25 novembre 2008 21:25

      bonjour le chat

      Tu n’as pas tord, souvent nous voulons préserver ce qui nous parait essentiel et je fais aussi partie de cela car c’est un comportement trés humain étant donné que nous en avons rempli notre mémoire, sauf que les événements ne sont pas toujours en adéquation avec nos désirs. ta remarque est jusdicieuse concernant le comportement de ces candidates mais il faut admettre que nous avons une éducation machiste et quand nous reconnaissons la valeur d’une femme ce n’est pas pour sa différence mais parce que nous en avons fait une femme aux comportements "masculins" car nos organisations cooptent ceux qui correspondent aux profils antérieurement définis par une organisation patriarcale.

      il n’y a qu’a voir les diférence dans les entreprise qui pénalisent par le salaire le fait d’être une femme. pour avoir négocié de longues années l’amélioration de la condition féminine, je pourrai d’édifier de ceux qu’en pensaient les employeurs.

      cordialement.


    • ddacoudre ddacoudre 25 novembre 2008 21:27

      bonjour le chat

      Tu n’as pas tord, souvent nous voulons préserver ce qui nous parait essentiel et je fais aussi partie de cela car c’est un comportement trés humain étant donné que nous en avons rempli notre mémoire, sauf que les événements ne sont pas toujours en adéquation avec nos désirs. ta remarque est jusdicieuse concernant le comportement de ces candidates mais il faut admettre que nous avons une éducation machiste et quand nous reconnaissons la valeur d’une femme ce n’est pas pour sa différence mais parce que nous en avons fait une femme aux comportements "masculins" car nos organisations cooptent ceux qui correspondent aux profils antérieurement définis par une organisation patriarcale.

      il n’y a qu’a voir les diférence dans les entreprise qui pénalisent par le salaire le fait d’être une femme. pour avoir négocié de longues années l’amélioration de la condition féminine, je pourrai t’édifier de ce qu’en pensaient les employeurs.

      cordialement.


    • Webes Webes 25 novembre 2008 11:26

      @ l auteur
      Excuse moi, mais le capitalisme est une source de prosperite. Que ses fruits soient mal partages et une autre histoire. Le centralisme a ete un echec !

      Moi, ce que je trouve choquant par dessus tout, c est cette fraude aux votes.
      Royal meme si elle gagne, doit aller jusqu au tribunal, pour que les responsables de ces magouilles dignent d une republique bananiere soient mis devant les projecteurs pour etre diffinitivement zappes du systeme politique francais.


      • geko 25 novembre 2008 12:26

        "Moi, ce que je trouve choquant par dessus tout,..." c’est qu’on est besoin d’une maman qui vienne vous secouer un hochet sous le nez en vous chantant une petite ritournelle, et surtout que les neuneus rassurés par la mélodie infantile soient convaincus qu’elle est la bonne personne pour parler de votre avenir et ceux de vos enfants !

        J’espère que notre nouvelle "chantal goya" nationale et son valet du Bildeberg iront racler leurs canines hors du paysage politique !


      • Webes Webes 25 novembre 2008 12:46

        Eh bien !!!!
        Si y a rien choquant pour toi a ce que des gens qui aspirent au pouvoir supreme, bourrent des urmes.
        Baaaa va vivre au Togo, Russie ou autres , ca va etre la plenitude pour toi mon toto !


      • geko 25 novembre 2008 13:06

        Excusez moi Webes je ne suis pas encarté  !

        Les histoires internes du PS ne me regardent pas mais puisqu’on les étale sur la place publique, j’ai ouï dire que des voix avaient été malencontreusement attribuées à S.R. sur Bordeaux ! L’aide de la médiacratie n’aura pas suffit à S.R.

        Autre chose : J’ai voté pour S.R. au second tour non parceque je pensais S.R. plus compétente et plus sincère mais parceque je ne voulais pas de notre locataire actuel ! Nous sommes très nombreux dans ce cas là ! Passe le mot à ta maman ! Mon bulletin de vote ne lui appartient pas !

        Bisous l’ami !


      • Webes Webes 25 novembre 2008 14:27

        Sego ma maman ???? Chouette si elle remplace Sarko, je te ferai fouetter en place publique !


      • geko 25 novembre 2008 14:37

        Le clan S.R. crie au scandale alors que les pratiques dénoncées comme tricherie sont les us et coutumes du PS depuis des années ! C’est ce que dit Mr Moscovici sur la vidéo de cet article !
        Soit ! Un parti s’organise comme il le souhaite mais il ne faut pas nous faire passer cette tentative de holdup pour une revendication aux valeurs démocratiques devant l’assistance médusée ! Quelle mauvaise foi-itude ! Finalement ça fonctionne bien le hochet !


      • ddacoudre ddacoudre 25 novembre 2008 21:42

        bonjour webes

        je pensais que je rencontrerai ton commentaire, il est inévitable depuis que la tendence à se faire valoir en lavant propre est devenu une stratégie électoraliste, ne prend pas ces propos pour toi.il y a plus d’une vingtaine de code qui fixent des régles pour que l’on ne magouillent pas.

        la première et la plus courante que pratique les français est celle sur l’impôt. alors bien sur l’on peu condamner que la ferveur militante ou l’intérêt politicofinancier conduisent certains à des abus mais tous les partis politiques comme les syndicats disposent d’une commissions des conflits que l’on saisi dans ce genre de litige.

        A force de laisser les uns et les autres confondres luttes d’influances, et tricherie comme celle que nous rencontrons durant toutes les périodes électorales, s’entretien une mauvaise presse du monde politique à partir de quelques cas mis en exergues.

        Heureusement que les partis politiques existent malgrés leur imperfection humaine sinon nous serions dans une réelle dictature.


      • ddacoudre ddacoudre 25 novembre 2008 21:50

        bonjour geko

        La situation fait qu’idépendenmant de la personalité de Me Royal, qui joue son rôle comme chez tout un chacun avec ce qui attire ou rebute les uns et les autres elle est la représentation d’une réalité de tendence et le fait d’éloigner éventuellement Me Royal n’inversera pas la tendence.

        cordialement.


      • ddacoudre ddacoudre 25 novembre 2008 21:58

        re geko

        tu mets à juste titre l’accent sur cette manipulation où les acteurs du deuxième tour s’attibuent le vote de départage, alors que leur véritable score est celui du premier tour. ensuite c’est la raison de chacun qui positionne son vote du deuxième tour. mais ce deuxième tour s’il ne justifie pas que la majorité acrédite le programme débatu, sauf s’il est une synthèse des coalitions, donne un potentiel problable.

        cordialement.


      • ddacoudre ddacoudre 25 novembre 2008 22:37

        bonjour chanteclair.

        je ne suis plus au parti socialiste depuis fort longtemps, un de mes maitres à penser fut Fernand pelloutier qui lutta toujours pour l’émencipation de la classe ouvrière par linstruction et l’éducation. cela pour te dire que je ne le suis plus de l’intérieur mais par les signes extérieur qui donne, et qu’il faut savoir distinguer en fonction des différent type d’élection caer ils ne justifient pas les même comportement et alliance. le PS n’a jamais été une dictature même si ces dernière années l’appareil c’était un peu renforcé du fait de son passage au gouvernement et de la transition idéologique opéré.

        je ne connais pa Me Royal si ce n’est par ses actions politiques qui se sont fondu dans le moule thématique du moment elle est trés attentive a surfer sur le populisme ambiant (il n’y a rien de péjoratif dans mes propos si ce n’est que depuis un certains nombres d’année et le président en est un adepte tout le monde du politiquement correcte disent se préocuper de l’individus citoyen annonyme, ce qui le valorise et enf ait un exellent mouton à tondre.

        la mouvence était dans cette orientation et Me Royal la suivit car cela conduit au siége de président, on ne peut lui en faire le reproche car pour postuler à quelques fonctions que ce soit il faut avoir de l’ambition. pour soit puis suivent son milieu sociologique pour les autres, ce qui est différent de se soucier des autres pour satisfaire son ambition.

        dans le comportement des autres je ne crois pas que l’ambiton soient absente sauf que presque tous ont été servis. ils surgissent stratégiquement à un moment où ils sentent que les difficultés à venir risquent de leur être favorable et de ne pas se laissait distancer par le NPA de besanceno, qui suivant, comme il se bonifiera deviendra un sérieux candidat pour les voix de Gauches socialisantes.

        une recomposition du monde politique est en marche, de nouveaux idéos vont certainement en sortir en relation avec la décroissance, l’écologie, la religiosité aucune idée de ce que cela donnera et quand.
        Le transformation du capitalisme peut être déterminante est-ce que les hommes politique aurons le courage de prendre justement des décisions politiques pour forcer la mains des puissances financières de ce monde ??

        cordialement.


      • ddacoudre ddacoudre 25 novembre 2008 22:39

        re excuse moi j’ai pulsé avant d’avoir corrigé les fautes.


      • geko 25 novembre 2008 12:19

        Bonjour ddacoudre vos lignes expriment la voix de la sagesse ! Mais si la querelle est saine je pense que les partis politiques sont devenus les boulets de la démocratie !

        Le bi-partisme a permis d’éliminer les extrêmes mais il n’aboutit qu’au communautarisme politique !
        Je vais reprendre une partie de mon post adressé à Mr Reboul (sans doute trop philosophe pour s’abaisser à y répondre) :

        Le PS et l’UMP regroupent aujourd’hui grosso modo 500 000 adhérents en France

        1) Une minorité de citoyens décide des futurs présidentiables !! La belle aubaine pour les pathos du pouvoir !

        2) Les partis sont pris en otage par les personnes qui font de la politique leur métier -> copinage, corruption.. Leur raison d’être est d’y rester !

        3) A l’arrivée on assite à la mise en place de communautarismes politiques consistant à défendre les intérêts du parti pour sa pérénité ! Un peu comme pour le tsunani lorsque les dons au associations humanitaires ont été pour grande partie placés en banque pour assurer la pérénité et le développement de ces associations !
        Comme si l’horreur et la pauvreté était devenu la norme !

        4) Les partis nationaux n’ont plus lieu d’exister tant les décisions se prennent ailleurs qu’en France ! A ce titre les lois européennes sont au dessus des lois nationales ! A votre avis pourquoi les responsables politiques de différentes tendance n’ont-ils pas cherché à créer des partis europpéens ?

        Avant les élections présidentielles j’ai "essayé" d’aller à une réunion du PS. Après avoir discuter une bonne heure avec quelques "militants" j’ai bien compris que 3/4 de mes interlocuteurs se planquaient derrière les idées pour travailler leur réseau et portaient de belles oeillères posées par les têtes pensantes ! Je ne doute pas un instant qu’il en soit autrement ailleurs !

        Le chacun pour sa gueulle du capitalisme libéral a fait son chemin et force est de constater que l’intérêt collectif s’arrête à la porte de ses intérêts personnels ! La plupart des gens n’ont pas compris que la solidarité, seuls les nantis peuvent s’en passer ! L’espoir, ou le malheur, est qu’ils vont peut être la redécouvrir avec le grand merdier virtuel qui à peine annoncé pointe déjà son nez dans le réel !


        • ddacoudre ddacoudre 26 novembre 2008 00:49

          re geko

          je t’avais fait un commentaire circonstencié et je l’ai perdu par une déconnexion intempestive, je vais te le synthétisé.

          l’expression de la démocratie passe par les partie politiques car ce sont les lieux où les individus viennent discuter de leur point de vu sur le déroulement de leur existence et de ce qu’ils voudraient qu’elle devienne. il y a un point de vu par individu, mais l’efficacité exige qu’ils trouvent ce qu’ils ont en commun pour s’en sentir solidaire et être porteur d’une ligne d’un projet d’un programmedont ils vont confier la réalisation à un certain nombre d’entre eux en les soumettant l’un et l’autre à l’assentimant de la population.

          rare sont les indépendants qui ne présentent qu’eux et proposent donc d’être choisi comme chef et non comme porte parole de la synthése de l’avis d’une partie de la population.

          la gauche à une internationale socialiste, les syndicats ont des confédérations mondiale et européenne.

          la vie politique du fait de sa complexité c’est professionnalisé, la difficulté résulte d’une population qui vie son égoïsme micro quotidien et des élus qui naviguent dans la sphére macro pilitique locale et internationnale qui demande une constence et une durée.

          mais la fiabilité du fonctionnement des institutions est assuré par les fonctionnaires le risque en est que la technocratie prenne le pas sur le politique émanation du débat démocratique.

          chacun a une vue singulière du monde qu’il défend parfois jusqu’à en porter des oeillères ou faire preuve d’entêtement seul le temps tranche.

          désolé je n’ai pas eu le courage de réécrire tous le commentiare que je t’avais adressé cordialement.


        • geko 26 novembre 2008 16:22

          Merci pour votre réponse ddacoudre !

          Je pense que la solidarité fait beaucoup trop défaut pour qu’un consensus puisse se dégager au sein d’un parti ! Je reste très perplexe quand à leur fonctionnement démocratique

          Cordialement


        • Philippe D Philippe D 25 novembre 2008 12:32

          Mais à quoi rime ce genre de vote ???

          On apprend que les scrutins internes du PS font l’objet de fraudes massives depuis longtemps (toujours), chaque fédération ou presque s’organisant pour défendre sa chapelle en truquant les résultats !!!

          Alors pourquoi parler de démocratie quand on n’est même pas foutu de faire une élection interne sans magouille ?
          Comment croire ces socialistes qui ne sont pas capables de s’appliquer à eux-mêmes les règles simples du droit démocratique, que pourtant ils érigent en étendard hors de leur parti ?

          Fondamentalement, en dehors des gesticulations actuelles, le PS tout entier ne sort pas grandi de cette affaire qui prouve que ce parti n’est qu’une vulgaire machine pour servir l’appareil du parti, ses dirigeants, ses élus locaux, ses rentes de situation...

          Dans ces conditions il vaut mille fois mieux éviter d’organiser des élections et reconnaître qu’il n’y a aucune démocratie dans le parti et que c’est comme ça. Tant pis pour les naïfs qui croient encore à ces fariboles.


          • Fergus fergus 25 novembre 2008 16:23

            Précisément, on peut penser qu’à l’issue de ce psychodrame, le PS sera dans l’obligation de revoir de fond en comble sa procédure de vote. Si tel est le cas, ce sera toujours ça de gagné. Pour le reste, il faudra trouver encore mieux que de la super glu pour recoller les morceaux ! 


          • ddacoudre ddacoudre 26 novembre 2008 01:06

            bonjour philippe

            je peux t’assurer que la fraude des votes n’est pas une pratique du PS j’ai suffisenment assité à cela pour dire que dans la section ou je me trouvais il n’y en a jamais eu, alors que l’on y a eu de sévères querelles jusqu’a la cission. il se peut qu’il y ait eu des malveillance est des erreurs, mais cela ne justifie pas le randam qui se fait autour du fait des écarts minimes ou une erreur peut disqualifier l’une ou l’autre. dans toute les élections auxquelles j’ai pu assisté il y avait toujours quelques erreurs ou fraudeurs et c’est seulement si l’écart entre les candidats étaient minimes que le malchanceux portait plainte dans l’espoir d’un nouveau vote. dans le cas contraire le fraudeur était puni et l’erreur enregistré comme telle.

            dans un monde où la probité n’est pas la règle pour faire des affaires certains sont bien mal venu de faire l’amalgame entre des comportements mafieux et des maguoilles de convictions, surtout quand l’on sait que les français sont connus pour leur sport favori la fraude à l’impôt.

            cordialement.


          • jaja jaja 25 novembre 2008 19:20

            @ l’auteur : "Nous avons vu nettement avec l’accession au pouvoir des socialistes en 82 que les comportements de consommation capitaliste et libérale des français ont eu raison de sa philosophie socialisante." (du ps)...

            Miterrand a été élu en 81 et puisque le film Hunger va sortir sur nos écrans je me souviens que quelques jours après l’arrivée de la gauche au pouvoir nous prenions les CRS dans la gueule lors d’une manifestation de soutien aux grévistes de la faim irlandais...

            Et comme vous parlez de 1982, rappelons aux plus jeunes l’évacuation de l’usine Talbot par ces mêmes CRS alors que l’usine avait été nettoyée par la force des ouvriers de ses centaines de nervis à la solde de la direction qui voulaient mater les grévistes... C’est bien oublié aujourd’hui. Il est bien connu que les peuples n’ont pas de mémoire...

            Aussi quand vous parlez de "philosophie socialisante" du PS de ces années là, je me marre. Tout le monde connait la suite. Plus de privatisations que la droite n’avait osée en faire, la "liberté" de circulation des capitaux, la fin de l’indexation des salaires sur les prix, les contrats précaires.... pour finir par l’ignoble Guerre du Golfe !

            Consommation et principes capitaliste au sein du peuple dites-vous... On ne doit pas fréquenter le même...


            • ddacoudre ddacoudre 26 novembre 2008 01:19

              bonjour jaja

              désolé pour 82 qui n’est qu’un lapsus d’une histoire personnelle.
              que les actes du président mitterand n’aient pas été en conformités avec la philosophie socialisante j’en convient pour l’avoir aussi éprouvé, mais il ne faut pas oublier que dés son accéssion le PC disait partout que maintenant que le pouvoir été conquis il falait que cela se traduise dans les faits par leur domination, et il est juste de dire ce que tu fais observé que cela c’est déroulé par l’envoi de CRS pour conbattre par groupe inteposé les communistes et rassurer le patronat, je vais le dire comme cela.

              cordialement.

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