Le quatrième pouvoir se renforce
De source personnelle, 3 invités du plateau de France 2 le dimanche 29 mai au soir, ont passé la soirée à attendre dans le couloir qui mène au plateau de France 2, sans qu’on les laisse jamais entrer. Il s’agit :
- du président d’ATTAC, Jacques Nikonoff
- du premier secrétaire du MRC, Georges Sarre
- du député Patrick Braouezec,
M. Nikonoff avait pris la décision de faire une insurréction médiatique sur le plateau où s’exprimait les tenants du OUI. Après tout, la parole était aussi à ceux qui avaient fait campagne (et à leur frais personnels d’ailleurs). Ce soir-là comme tous les télespectateurs de France 2 ont pu s’en apercevoir, les tenants du OUI notamment de Droite ont été ostensiblement mis en lumière à la place de ceux qui avait gagné une élection au terme d’une campagne à Gauche, point commun aux trois invités en question.
Devant le mécontentement des 3 invités mal-reçus, Arlette Chabot est venue les rassurer pour leur dire qu’ils ne passeraient certainement pas, vu qu’il était déjà 23 h 30, et que l’émission touchait à sa fin.
Georges Sarre lui a répondu que les invités prendraient eux-mêmes la décision de qutter les lieux, que c’était une question de dignité.
Voilà une anecdote. Mais elle est assez révélatrice d’une société qui a bien changé depuis que Cohn-Bendit lançait des pavés et bravait les autorités à leur nez et à leur barbe. Révélatrice de la prééminence extrême des médias dans la vie politique d’aujourd’hui.
Là, on attend sagement dans le couloir d’un plateau de télévision qu’on veuille bien nous recevoir puisqu’on les a invités. Triste époque.
Nul pavé dans la figure du chef du service politique d’une chaîne de télévision publique... il y a pourtant des claques qui se perdent.
2 réactions à cet article
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La « martyrisation » des partisans du NON est en marche ! mais je ne vois pas très bien où vous voulez en venir avec votre anecdote ? Tout le monde sait pourtant qu’utiliser les moyens du pouvoir en place - ou de l’établissement comme dirait l’autre - représente des risques tant ses capacités d’adaptation et son polymorphisme sont grands. Alors, il faut assumer ! Sarre et autres ne sont pourtant pas nés de la dernière pluie.
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