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Accueil du site > Tribune Libre > Le retour de Carignon ?

Le retour de Carignon ?

Deux élus, pourtant sarkozistes, exclus cette semaine en Isère, pour ne pas avoir fait allégence au fils prodigue Alain Carignon... Mais au final, le grand retour de ce dernier pourrait faire pshitt...

L’UMP a décidé d’exclure cette semaine deux élus pourtant très actifs dans la campagne présidentielle : Mathieu Chamussy, leader de l’opposition municipale de la ville de Grenoble, et Richard Cazenave, député sortant de la première circonscription de Grenoble. Motif officiel : les deux édiles ont maintenu leurs candidatures aux législatives contre les candidats investis par l’UMP... et notamment contre Alain Carignon, le fils prodigue de retour après cinq ans d’inéligibilité.

Petit rappel des faits : en 1983, Alain Carignon profite de sa jeunesse, du tournant de la rigueur qui déçoit les sympathisants de gauche (et aussi d’une abstention record), pour gagner une des villes les plus à gauche de France grâce à son visage de "gaulliste social’. Quelques années plus tard, c’est le Conseil général de l’Isère qu’il conquiert, face au dinosaure mitterrandien Louis Mermaz. Après quelques réalisations, certes notables, et alors qu’Alain Carignon devient un super-cumulard sous le gouvernement Balladur avec cinq casquettes différentes (maire de Grenoble, président de la communauté d’agglomération grenobloise, président du Conseil général, député de la première circonscription de l’Isère, et ministre délégué à l’Environnement), les ennuis judiciaires commencent avec la dénonciation de conditions illégales d’attributions de marchés publics, notamment dans le secteur de l’eau. Une dénonciation portée principalement par des élus écologistes, certains élus socialistes ayant tiré quelques profits du ’système Carignon’ (Christian Nucci, ex-ministre de Mitterrand, fera notamment partie des mises en examen côté gauche...). Quoi qu’il en soit, pour quelqu’un qui n’a selon ses déclarations "guère plus profité du système que tout le monde" (1), la sanction est relativement lourde pour un élu de son rang avec cinq ans d’inéligibilité (dont un avec sursis), et un an d’emprisonnement ferme. Pendant ce temps-là, l’UMP perd élections sur élections, la mairie de Grenoble en 1995, plusieurs circonscriptions en 1997, leConseil général en 2001, et la région Rhône-Alpes en 2004...

Mais l’homme "a changé". Il refrappe à la porte de l’UMP Isère, une fois sa peine purgée, pour apporter son expérience de simple militant. "Vous vous êtez bien fait couillonner !" lancera Alain Juppé aux édiles isérois qui n’ont pas voulu claquer la porte à celui qui leur a permis de décrocher un siège en terre de gauche (2). Et en effet, le ’simple militant’ qui a changé, sauf au niveau de l’ambition, est devenu grand patron de l’UMP Isère en 2004, en a profité pour installer un de ses proches (Fabien de Sans Nicolas) à la direction nationale des jeunes UMP, puis annonce après le deuxième tour des présidentielles qu’il brigue la mairie de Grenoble aux municipales de 2008 (3). A condition qu’il prenne auparavant la circonscription de son "ex-ami" Cazenave, normalement taillée pour la droite, et qu’il ruine les chances de son jeune challenger Mathieu Chamussy.

Alain Carignon s’appuye sur le soutien d’une fédération dont il a fait exploser le nombre des adhérents grâce à son charisme... et aussi parce que "faire adhérer des familles entières, je ne sais pas le faire !" (4), selon un Richard Cazenave très remonté. Surtout, Alain Carignon bénéficie du soutien de son collègue du gouvernement Balladur, Nicolas Sarkozy. Un soutien très discret, du reste. Lors de son élection à la tête de l’UMP Isère, Alain Carignon avait promis que Sarkozy tiendrait un meeting en Isère... Il n’y mettra jamais les pieds en campagne, se contentant de venir soutenir Carignon lors d’un bureau départemental de l’UMP en Nord-Isère avant de s’eclipser par une porte dérobée, loin des journalistes... Quand on est contre les fraudeurs et les délinquants, il y a des relations qu’il vaut mieux ne pas montrer en plein jour...

Le problème, c’est qu’Alain Carignon n’a pas vraiment de chiffres appuyant l’efficacité de son retour. Lors des élections régionales de 2004, la liste PS de Jean-Jacques Queyranne obtient 60% des suffrages à Grenoble... Pire : il se brouille avec l’UDF lors des cantonales en tenant à présenter un candidat UMP contre un candidat UDF sur le canton de Grenoble 1. Résultat : la droite est exclue du deuxième tour... Et surprise : au deuxième tour, Carignon appelle à voter pour un candidat vert (pourtant très à gauche) pour priver la majorité sortante d’un de ses vice-présidents, et semer la zizanie entre socialistes et écologistes (5) à la ville de Grenoble. Mission accomplie avec succès. L’homme a changé, sauf pour les coups tordus, guère appréciés même au sein de sa propre famille politique...

Pour se relancer, Carignon compte reconquérir un siège de député qu’l avait occupé de 1993 à 1995. Celui de la première circonscription de l’Isère, une circonscription réputée très à droite, chevauchant les quartiers les plus riches de Grenoble et les contreforts résidentiels de la Chartreuse. Problème : la place est occuppée par Richard Cazenave. Ce dernier, qui est un des rares députés isérois à ne cumuler aucun autre mandat, s’appuye sur sa très grande activité parlementaire (il fut entre autres un des rares députés de la majorité à s’opposer à la loi DAVSI), et le soutien des élus locaux (6) pour se maintenir. Alain Carignon s’appuye sur un vote interne des militants UMP (on s’en doute, guère influencés par leur patron...) pour défendre sa légitimité. Entre les deux, le courant ne passe plus et les noms d’oiseaux pleuvent par blog interposé (7). La gauche compte profiter de cette excellente ambiance : Ségolène Royal n’a été distancée par Nicolas Sarkozy que de 790 voix sur cette circonscription réputée à droite, et la candidate investie par le PS, Geneviève Fioraso (8), proche de DSK et ancienne cadre, n’a pas le handicap (pour la circonscription) d’être estampillée "trop à gauche". En récupérant les voix de droite hostiles au retour de Carignon, ou déçues par la guéguerre interne, elle peut tout à fait compter créer ce qui serait une des plus grosses surprises des législatives. Et ainsi dégager la voie pour le maire sortant de Grenoble, le socialiste Michel Destot, dans l’optique des municipales de 2008.

Michel Destot qui, de son côté, affrontera lui aussi deux candidats de droite sur une circonscription pourtant a priori ingagnable pour l’UMP (Ségolène Royal y a obtenu plus de 60% des suffrages...). Mathieu Chamussy, qui pense à la mairie de Grenoble en se rasant, est l’un d’eux. Pour contrer ses ambitions, et histoire de faire un peu de parité sur une circonscription ingagnable (9), l’UMP a préféré investir par la voix de son maître la quasi inconnue Nathalie Béranger. Problème : son suppléant, Hervé Gerbi (10), a décidé de rejoindre à son tour le front des opposants au retour d’Alain Carignon...

______________________________________________________

(1) "2011, Demain nous appartient", Alain Carignon. Paradoxalement, il y est bien plus question dans cet ouvrage de passé que d’avenir... Si Carignon consacre un paragraphe à ses adversaires de gauche, il est carrément silencieux sur ses ennemis en interne...

(2) Début avril, "L’Express" a consacré un dossier au retour d’Alain Carignon. Cette réplique en est extraite.

(3) Sarkozy n’a pourtant rassemblé au deuxième tour que 42% des suffrages sur Grenoble. Plus étonnant : il n’est en tête dans aucun canton grenoblois, étant battu dans les cantons 2 et 4, pourtant détenus par la droite.

(4) "L’Express", toujours.

(5) Entre autres pommes de discorde : le nouveau stade de football, dont les travaux empiètent sur le plus grand parc de la ville, et le projet de rocade nord de contournement automobile.

(6) Outre Mathieu Chamussy, Richard Cazenave est également soutenu par la plupart des maires UMP de sa circonscription, et par Max Micoud, ancien responsable du CHU, ancien président du club de rugby grenoblois de "l’époque Fourroux", et candidat malheureux aux municipales de 2001, battus de 800 voix seulement. Il a reçu peu de temps avant son exclusion les compliments de Christian Estrosi pour son activité parlementaire... Les paradoxes ne gênent pas le futur président du groupe parlementaire UMP...

(7) Richard Cazenave a entre autres reçu, sur son blog, plusieurs posts d’attaques provenant d’un même expéditeur, sous vingt-quatre identités différentes... A l’époque des affaires, Carignon n’hésitait pas à demander à ses militants d’innonder "Le Dauphiné libéré" de lettres de soutien, et d’acheter tous les exemplaires du "Canard enchaîné" en vente sur l’agglomération (pour que personne d’autres ne les lise, précaution bien ridicule). L’homme a bien changé : désormais, il leur demande de faire propagande sur internet !

(8) La candidate PS a notamment eu droit à un portrait enthousiaste de la revue "Acteurs de l’économie Rhône Alpes"

(9) Moquerie gratuite mais le PS ne fait guère mieux, malgré un bureau fédéral largement pro-Ségolène Royal : outre Geneviève Fioraso, deux autres candidates seulement ont été investies pour neuf circonscriptions en tout... et seule Geneviève Fioraso a une réelle chance d’être élue.

(10) Le groupe des 35, qu’il dirige, souhaite faire contrepoids aux... 6 000 adhérents UMP Isère revendiqués par Carignon. Bon courage !


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14 réactions à cet article    


  • Yodeling Andy 18 mai 2007 11:31

    Le dernier mot restera aux votants ... mais après tout, pourquoi se gêner quand on a fraudé au cours de l’exercice d’un mandat car les différents précédents montrent quand même que lorsqu’un élu a été condamné par la justice, quel qu’en soit le motif, les électeurs étaient bien prompts à le réélire dès son retour aux affaires ( euuhh au double sens du terme ??? ) ... et ce quelle que soit la couleur politique du revenant ...


    • Yodeling Andy 18 mai 2007 12:13

      C’est vrai, mais le fonctionnement interne des partis politiques n’est pas tout le temps ( c’est parfois peu de chose que de le dire ) un modèle de démocratie, de logique et de justice ... on en revient finalement aux électeurs : si ces derniers le rejettaient et que Carignon n’arrivait pas à obtenir de résultats positifs, l’UMP finira bien par opter pour un autre que lui ...

      Et puis il est quand même arrivé que des sortants soient réélus malgré leur candidature en dissidence de leur parti ( souvent causée par le fait que ce dernier avait choisi de présenter un autre candidat ) ...


    • snoopy86 18 mai 2007 12:18

      @ Ludovic Charpentier

      Le président Sarkozy est fidèle en amitié, c’est plutôt à son honneur.

      Mais de là à encourager le retour sur la scène publique des ripoux, il y a, je suis bien d’accord avec vous un pas qu’il faut se garder de franchir.

      Les Carignon, Balkany, Noir, Bosson, Boucheron, Mellick, Nucci, Roland Dumas et autres, de quelque bord qu’ils soient devraient être inéligibles à vie.

      Espérons que les électeurs UMP de l’Isère sauront leur rappeler.


      • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 18 mai 2007 12:44

        S’il est au deuxième tour, je vais devoir voter pour la candidat du PS ... après le massacre qu’à fait Destop dans la ville smiley

        Quand est-ce qu’on va nous parachuter un « ténor » pour faire le ménage (on en aurait bien besoin).

        Sinon concernant le voleur/escroc/ancien taulard (rayer la mention qui ne serait pas juste, non je déconne), c’est quand même une honte que cette personne est encore ces droits civils, sachant ses crimes.


        • Pelletier Jean Pelletier Jean 18 mai 2007 13:28

          Ces mois, ces semaines et ces jours sont bien funestes tant l’esprit même de la démocratie s’est éloignée de notre pays. L’article de Ludovic sur les agissements de Monsieur Carignon apporte, hélas, encore de l’eau au moulin des « « égouts » que ce sont devenues les « voies » de la politique française.

          Tout ce qui y est écrit est vrai et je me demande dans quel état mental se trouve Richard Cazeneuve après le parcours qu’il vient de subir.

          Mais tout cela va dans le même sens que la « prétendue ouverture du gouvernement Fillon ...les nominations d’ex-membre du PS n’en font que ce qu’ils sont des personnes qui se sont ralliés à l’UMP au mépris de tous les engagements qu’ils avaient pris auparavant.

          Cette mascarade durera encore un moment grâce à la complicité des médias qui vont flatter le goût du « people » des français. Mais les dures réalités viendront dès la rentrée prochaine. Dès aujourd’hui l’effet « Sarkoland » se fait sentir pour les plus « sensibles » d’entre nous : plus de 1000 arrestations depuis son élection, des jugements hâtifs condamnant à de lourdes peines des jeunes gens sans aucun passé judiciaire, des méthodes d’arrestations policières indignes d’une démocratie ... et des expulsions de familles étrangères qui ne le méritent pas (nous sommes là aussi un certain nombre à pouvoir en témoigner tant les cas sont nombreux et indignes !!!)

          Passé le temps des flon flon et des unes de Paris Match et Gala .... Une dure réalité nous attend.


          • spartacus 18 mai 2007 19:10

            Rien ne nous sera donc épargné ?


            • Mango Mango 18 mai 2007 20:07

              Très préoccupée par la jeunesse de par mon métier et mon statut de mère de famille, je suis atterrée par ce genre de révélations qui m’obligent à convaincre mes élèves et mes enfants qu’ils doivent continuer à respecter la Loi (celle du code civil pour les uns, celle des urnes pour les autres), pendant que ceux qui « réussissent » continuent de s’en tamponner joyeusement le coquillard tout en leur donnant des leçons !

              C’est épuisant. C’est décourageant. C’est insupportable.

              Le premier éducateur venu vous dira que la méthode la plus efficace est l’exemplarité.

              Si on veut des générations de voyous sans honneur et sans scrupules, continuons comme ça.

              Mais c’est peut-être ce que l’on souhaite, histoire de justifier la répression et la réduction des libertés individuelles ?

              J’ai bien peur de le croire.


              • WOMBAT 19 mai 2007 06:55

                Le culot et le mépris des hommes politiques véreux dépasse l’entendement et ce, toutes tendances confondues, sur l’ensemble de la planète. Malgré les passifs, la prison, les procès (perdus) pour fraude, on ne peut les considérer comme hors d’état de nuire qu’une fois morts, car ils finissent toujours par revenir. On trouve cela normal dans les Pays en développement, ça nous fait même rire, mais à quand une loi clairement formulée empêchant leur éligibilité à quel que poste public que ce soit pour le restant de leur existence ? Je parle de chez nous,histoire de donner l’exemple et parce qu’on le vaut bien.


                • chmoll chmoll 19 mai 2007 07:39

                  j’tiens a remercié sarkozy,en donnant un ministère a un repris de justice chmoll a gagné une très belle somme en pariant chez les books


                  • Internaute Internaute 19 mai 2007 09:38

                    Ce qui se passe à Grenoble est bien triste. Destot est le plus mauvais maire qu’ait connu la ville de Grenoble. Il a réussi le tour de force de détruire ce qu’avaient construit ses prédecesseurs et de rendre la vie invivable aux citoyens. Des ouvrages d’arts dont la dette n’a peut-être même pas fini d’être payée par le contribuale ont été détruits pour rendre plus difficile la circulation dans la ville et sa banlieue. Des échangeurs autoroutiers ont été remplacés par des croisements à plats avec forêt de feux rouges. Les familles ont été endettées à millions pour financer partout l’obstruction de la voie publique. Alors que le maire socialiste Dubedout avait fait de sa ville un modèle de ville moderne où les flux routiers étaient allégés, le maire socialiste Destot a fait un bon en arrière de 50 ans au nom de dogmes stupides. La chambre de commerce et d’industrie est résolument contre la politique urbaine de Destot. Le centre ville, devenant inaccesible au public qui n’y habite pas, les commerçants voient leur chiffre d’affaire baisser vertigineusement et s’en plaignent. Destot détruit le poumon vert de sa ville pour construire un stade dont personne n’a besoin, surtout pas les riverains. Ce stade est inaccessible en automobile. Lorsqu’il sera ouvert, l’engorgement bloquera tous les quartiers aux alentours. Alors que ce quartier est tranquile, grâce à Destot dans quelques années le JT parlera des affrontements grenoblois dans les stades et des autos brûlée à la sortie. Les écologistes sont depuis longtemps contre la destruction du parc Mistral. A cause de Destot des centaines de milliers de gens passent chaque jour une heure ou deux de plus dans leurs transports.

                    Face à un tel désastre, l’UMP joue sur du velour. Mais aussi incroyable que cela puisse paraître ils n’ont rien trouvé de mieux que de proposer à la population un repris de justice. C’est à se taper la tête contre les murs. Il n’y a plus aucun espoir pour Grenoble, ni à gauche ni à droite.


                    • Internaute Internaute 19 mai 2007 16:34

                      Je parle « d’ouvrage d’art » et pas « d’oeuvre d’art ». Ne pas confondre le béton et la peinture. Il s’agit en l’occurence du pont sur le cours Jean-Jaurès et qui permettait de traverser Grenoble de Chambéry vers Lyon par les grands boulevards sans trop de difficultés. Destot a cassé cette voie rapide et modifié la circulation autour du Parc Mistral pour que cela devienne un calvaire de traverser Grenoble.

                      Ce n’est pas une critique caricaturale. Les élus expliquent eux-mêmes à la télévison qu’en empêchant la circulation et en augmentant le tarif des parkings ils vont supprimer les voitures dans Grenoble. C’est une méthode de gestion digne de Caucescu. Le parallèle n’est pas anodin. Il suffit de voir comment Destot a redessiné le devant de sa Mairie dans un style grandiloquent avec passages piétonniers de 50 mètres de large. Il ne manque plus que la statue géante du grand chef.

                      Il est vrai que Destot a fait grandes oeuvres pour la loi SRU, créant principalement un appel d’air à l’immigration tous azimuth. Grâce à lui et au travail des grenoblois, Grenoble a perdu son caractère dauphinois. Les maires communistes et socialistes des alentours immédiat y ont aussi leur part de responsabilité. Tous ces députés font partie trés active d’associations d’amitiés franco-x ou x est toujours un pays africain.


                      • Didier 21 mai 2007 09:55

                        Sur le retour du ripou, pour les jeunes et les électeurs qui n’ont pas connu Carignon, lire le blog sur le retour du ripou en politique http://didiermedori.blog.lemonde.fr Mise à jour quotidienne jusqu’au 10 juin


                        • elsif 25 mai 2007 22:29

                          Pour mémoire, Alain Carignon est soutenu par BHL :

                          voir ici sur son blog

                          et par Marek Halter :

                          voir là sur son blog

                          Mais ce que j’en dis...


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