Le Rêve Africain
Dans une Afrique en perpétuel mutation, l’Union n’est plus un choix, mais une nécessité. Depuis les indépendances, l’Afrique se bat tant bien que mal pour réaliser son autodéveloppement. Pourtant, malgré les bonnes volontés de nos Etats, à l’exception de trois ou quatre pays, la Tortue Afrique se hâte très lentement vers mère développement.
De ce fait, nous devons accepter que pour nous Africains, mieux vaut un désordre libre, qu’un ordre dicté.Le premier se corrige , s’adapte et évolue tandis que le second stagne, régresse et se perd. Un Ami me disait y’a quelques jours que maintenant en plus de pouvoir, jeunesse sait, nous avons les capacités et les compétences pour faire de l’Afrique une nation aussi grande que les Etats Unis(E.U : 30.382.464 km² / AFRI :30.268.016 km²), aussi peuplé que la Chine d’ici 2020 (lAfrique compte actuellement 835 Millions d’habitants et comptera pas moins 1 Milliards 358 Millions d’habitants en 2020) et possédant plus de ressources aurifères , agricoles et minérales que l'Amérique du Sud. Pour cela, voici à mon humble avis les trois premières étapes à suivre :
- l'autosuffisance alimentaire ( Comment expliquer que de nos jours des personnes meurent de faim en Afrique ? )
- l'émergence économique, car en même en fesant fit des apparences on se rend compte qu’intresequement, l’économie de nos pays n’a pas beaucoup de différences a revendiquer par rapport à celle du « pacte colonial ». C’est toujours une économie de traite,régie par l'échange inégal, incontrôlable de l'intérieur (Le Francs CFA est géré au Trésor Public français).Voici de manière succincte l’origine d’une corruption institutionnalisée, de la gabegie et de l‘incurie notoire de nouvelles classes politico-affairistes qui, sans cesse pillent les ressources publiques de nos pays au profit de leurs bourses personnels .
- Une monnaie souveraine ==> « La souveraineté nationale s’accompagne nécessairement avec le droit régalien de battre monnaie » Modibo Keita
Après tout l’Union Africaine Réelle se fera machinalement.....
Nous avons encore donc beaucoup à faire, Mais quand comptons nous commencer ?
L'Afrique a ravalé ses rêves. Il faut les réinventer , l’avenir c’est à nous de le dessiner. Ne suivons pas l’évolution lente et irrésistible des sociétés en marche vers un dessein inconnu.
« crois et tu comprendras : la foi précède, l'intelligence suit »
12 réactions à cet article
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USA : 9 629 091 km2
Afrique : 30.268.016 km²-
« Comment expliquer que de nos jours des personnes meurent de faim en Afrique ? »
Cela s’explique très facilement par l’incompétence des gouvernants africains renforcée par celle des pays bailleurs de fonds d’Aide Publique au Développement (APD) (Économique ?), tous incapables d’anticipation des crises alimentaires (malgré les très coûteux et inutiles Stocks Nationaux de Sécurité) et qui, chaque année, gaspillent l’APD dans des programmes et des projets de Sécurité Alimentaire parfaitement ineptes.
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Exemple d’incompétence & de manque d’esprit d’anticipation :
Quote
NAIROBI, 21 février 2011 (IRIN) – (Extraits)
Depuis novembre, les pays d’Afrique de l’est ont enregistré des conditions de sécheresse sévère, qui vont probablement empirer durant les prochains mois. Selon des données publiées récemment par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les répercussions météorologiques de La Niña en sont largement responsables. (…)
UnquoteLa catastrophe humanitaire (famine) qui se profile dans la Corne de l’Afrique a pour origine une sécheresse, qui peut durer plusieurs années, provoquée par le phénomène climatique « La Niña ».
Cette sécheresse détruit les récoltes de produits vivriers et le bétail.Les agriculteurs et les éleveurs se trouvent donc en situation de sinistrés économiques et doivent être secourus en tant que tels.Selon le credo des bailleurs de fonds d’aide au développement, normalement, les autorités politiques des pays sinistrés doivent détenir des Stocks Nationaux de Sécurité constitués de céréales ou/et de fonds financiers disponibles pour importer, en urgence, les produits alimentaires nécessaires aux distributions gratuites d’aliments en faveur des agriculteurs et éleveurs sinistrés avant que ne se déclare la famine.Si l’on peut comprendre que cela ne fonctionne pas en Somalie du fait de la guerre civile, il est plus difficile de comprendre l’impéritie des gouvernements du Kénya et d’Éthiopie.Bien évidemment, les secours aux sinistrés économiques doivent être mis en oeuvre en anticipation des dégâts provoqués par le phénomène climatique.
Ce n’est manifestement pas le cas puisque ces dégâts sont « déjà » évidents en la personne des enfants fortement malnutris.Qui est donc responsable de cette carence, de cette incapacité d’anticipation de la crise ?... -
Quand le ridicule le dispute au tragique au Togo :
Acheter au moment où les prix sont élevés sur le marché (période de « soudure ») consiste à « accroître la pénurie » et à faire augmenter les prix !
Bel exemple de régulation de marché et de gestion de la Sécurité Alimentaire ! ! !L’Agence Nationale de Sécurité Alimentaire au Togo (en sigle ANSAT) a lors d’une rencontre à Lomé, lancé officiellement le samedi 4 juin 2011, une campagne spéciale d’achat de 3440 tonnes de céréales (notamment le mais, le sorgho et le riz blanc localement produit), en vue de renforcer le stock de sécurité de ces produits au Togo.
Cette action est à saluer dans la mesure où elle constitue une réplique des autorités togolaises à la flambée des prix des céréales ressentie sur le marché togolais depuis déjà près de deux semaines.
A Lomé, le prix des céréales à la veille de cette campagne qui vient d’être déclenchée fluctuait entre 500f CFA et 575f CFA voire 600fcfa avec une tendance à la hausse selon des sources dignes de foi.
A l’intérieur du pays, ces prix variaient entre 400f CFA et 475f CFA avec également une tendance à la hausse, selon ces mêmes sources.
Pour cette campagne qui a démarré automatiquement dès son lancement pour une durée de 3 semaines, c’est un budget total de 800 millions de FCFA qui ont été accordés par le gouvernement togolais à l’ANSAT.
Il faut tout de même souligner que l’aggravation des prix des produits céréaliers au Togo a surpris plus d’un surtout quand on sait que le pays avait réalisé un excédent céréalier dans l’ordre de 76 000 tonnes au cours de la campagne agricole 2010-2011.
‘’Mais cette augmentation des prix est une conjonction de plusieurs facteurs’’, a expliqué le lieutenant-colonel AGADAZI directeur général de l’ANSAT .Il s’agit des facteurs relatifs à la production des céréales, à la disponibilité des stocks en temps réel, ainsi qu’à l’accessibilité des zones de production.
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Addendum :
Cela va sans dire, mais cela va mieux en le disant, au Togo, au lieu d’acheter des céréales pour augmenter le stock de sécurité, il faudrait vendre d’urgence partie de ce stock de sécurité pour accroître l’offre et réduire la tension sur les prix.
Mais, tout cela a déjà été dit et écrit en 1986... -
Concernant l’indépendance monétaire, il me semble que la Guinée de Sékou Touré par exemple avait sa propre monnaie et on a vu le résultat. Houphouët-Boigny par exemple qu’on l’aime ou pas et malgré les « pesanteurs » du CFA a fait « quelque chose » en Côte d’Ivoire. Je crois que ce dont souffre notamment l’Afrique c’est l’absence de grands visionnaires et d’hommes intègres. Il se trouvera aussi toujours des africains pour trahir leurs frères pour des raisons égoïstes et claniques ou pour des histoires d’orgueil mal placé ! L’africain aussi à ma connaissance (et je suis africain) est souvent dans le négativisme et dans la pleurnicherie. Il est temps que l’africain comprenne que le monde est impitoyable et ne lui fait aucun cadeau. En plus les pays africains sont complexes, artificiels etc... Comme je le dis souvent il faudrait que les africains s’asseyent ne serait-ce qu’au plan régional pour savoir vers où ils veulent aller. Mais je ne crains qu’une telle disposition d’esprit soit impossible à atteindre notamment pour les raisons que j’ai cité à savoir égoïsme, égo surdimensionné, orgueil mal placé et d’innombrables futilités qui dépensent beaucoup d’énergie pour rien.
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Les grand argentiers de la planète en ont rien à cirer de l’Afrique .
Alors que l’on vient de trouver 158 milliards $ pour la Grèce , on en est chercher sans les trouver 300 millions pour la famine dans la corne de l’Afrique , cherchez l’erreur .............-
Je ne vois pas non plus les milliardaires africains et Dieu sait s’il y en a (notamment dans des pays comme le Nigeria mais même ailleurs) se bouger un peu pour aider les gens qui ont faim. Comme on dit « aides-toi et le ciel t’aidera ».
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les rois du pétrole saoudiens ne font rien non plus pour leurs « frères » somaliens .................
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Pour commencer les africains feraient bien d’abandonner les vieilles idées occidentales universalistes et égalitaires, et puiser leur force créatrice dans leur propre façon d’être et de vivre.
Surtout qu’ils ne cherchent plus à copier le modèle occidental, cause des dérèglements politiques, démographiques et sanitaires.Je vous renvoie au site de B. Lugan. Ce qu’il dit ne fait pas forcément plaisir mais force est de constater qu’il a raison.-
L’histoire de l’Afrique et les catastrophes à venir tiennent en trois « chiffres » :
1 milliard d’habitants aujourd’hui, 2 milliards prévus en 2050 et 3,5 en 2100 !Les famines et guerres civiles actuelles ne sont rien à côté de ce qui attend le continent...-
Dans cette première décade du 21 eme siècle, navre est de constater que l’Afrique tatone sur les sentiers du développement. En effet si dans les années 1900 a 1960 l’africain était considéré comme un indigène, un barbare, un sauvage. Il faut admettre que nombre de ses préjuges s’amenuisent Grace a la force du temps et de nos actions.
Néanmoins même quand le tableau n’est pas pousse au noir et tend vers le rose, il est souvent infidèle et déforme grossièrement la REALITE. Pendant ce temps, les différents portes parole de l’intelligentsia ont une vision de l’Afrique faussée par des cliches et des slogans qui s’interposent comme un verre colore, entre leurs yeux et le réel. Ils oublient ou ils feintent d’oublier que les nations d’Afrique sont les héritières de grands empires et de grand hommes.
La charte du Mande (1222) de Soundiata Keita , empereur du Mali, n’est elle pas la première déclaration universelle sur les droits de l’Homme ?
Cette charte qui s’adressait aux « douze parties du monde » comporte sept paroles, qui sont autant d’entêtes d’articles de la charte :
« Toute vie est une vie »
« Le tort demande réparation »
« Pratique l’entraide »
« Veille sur la patrie »
« Ruine la servitude et la faim »
« Que cessent les tourments de la guerre »
« Chacun est libre de dire, de faire et de voir »
« On trouve donc dans cette charte le respect de la vie humaine, la liberté individuelle, la justice et l’équité, la solidarité. En prenant le parti de lutter contre ce qui lui apparait comme la racine des conflits, l’esclavage, elle identifie la violence des situations comme précédant la violence de la guerre. L’esclavage était devenu courant en Afrique de l’Ouest. Selon les transcripteurs de la charte du Manden l’abolition de l’esclavage fut une œuvre maîtresse de Soundiata Keïta et de l’Empire du Mali. »
Comment se fait il alors près de 750 ans après , que les européens soient venu avec pour mission salvatrice de nous civiliser nous, peuple « indigène » ? cela demeure un mystère.
Par contre ,maintenant nous devons faire face aux défis de demain .
Ces périodes sont révolus nous sommes a l’entame d’un nouveau siècle qui doit être plus prospère que le siècle précédent. Et pour cela se plaindre ne suffit plus, on ne va pas mendier son développement, elle est par nature ancre en chacun de nous, il faut donc se réunir autour de principes cultuelles et culturelles propres a nous africains (la solidarité - le travail - le mérite) pour gagner notre place Parmis les sois disant Grands de ce Monde.
L’Afrique sera un jour, une même famille, un même état, une même nation, nous avons une longue marche a faire mais nous y arriverons. J’en suis convaincu.....
Il y a ceux qui agissent, ceux qui regardent les gens agir et les gens qui se demandent encore ce qui se passe. Agissons !
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