Le spectre de Yossef Weiz, architecte de la Nakba, de Ben Gourion à Benyamin Netanyahou, « boucher de Gaza » (1/2)
1/2 : Introduction ; 1. Yossef Weiz ; 2. Ben Gourion ; Notes.
2/2 : 3. Benyamin Netanyahou ; Conclusion ; Notes.
« Pour l’Europe, nous constituerions là-bas un morceau du rempart contre l’Asie, nous serions la sentinelle avancée de la civilisation contre la barbarie. » (47) (1) »
Phrase de Theodor Herzl, fondateur du sionisme politique et père spirituel de l’État juif, dans son livre L’État des Juifs : essai d’une solution moderne à la question juive, publié originellement en allemand en 1896.
« Il faut créer une situation où la vie d’un Arabe ne vaudra pas plus que celle d’un rat. Comme ça, tout le monde comprendra que les Arabes sont de la merde, que nous sommes, nous et non eux, les véritables maîtres du pays (28) (19) (2) ».
« Raisonnement » à la base des actes terroristes de l’Irgoun, organisation paramilitaire sioniste dirigée, de décembre 1943 jusqu’à sa dissolution officielle le 12 janvier 1949, par Menahem Begin, futur Premier ministre d’Israël de 1977 à 1983.
« Il n’y aura pas d’électricité, pas de nourriture, pas d’eau, pas de carburant. Tout est fermé. Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence. » (41) (42) (43) (44) (45) (3) »
Déclaration, le 9 octobre 2023, de Yoav Gallant, ministre israélien de la Défense, qui ordonnait un siège complet de la bande de Gaza.
« Nous ne combattons pas seulement pour nous, mais nous combattons pour vous aussi, c’est une guerre de civilisation contre le barbarisme. »
« C’est une guerre de civilisation contre la barbarie, et nous sommes en tête de cette guerre […]. » (4)
Déclaration de Benyamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël, le 23 octobre 2024, dans une interview à Europe1/CNews portant sur la guerre à Gaza et au Liban.
Introduction
Les milices ou forces paramilitaires sionistes Haganah, Irgoun, Lehi et Palmach ainsi que l’armée israélienne ont commis de nombreux actes de violence politique et de terrorisme.
Elles ont produit ce qu’on appelle la « Nakba » de 1948, à savoir des massacres de milliers de Palestiniens et une expulsion massive d’environ 800 000 Palestiniens.
La Haganah a été créée en 1920. Elle a agi comme force d’autodéfense juive durant le mandat britannique en Palestine. Elle était la principale milice juive.
L’Irgoun est issu d’une scission de la Haganah en 1931.
Le Lehi est né d’une scission de l’Irgoun en 1940.
Le Palmach est une force d’élite créée en 1941 par la Haganah.
L’armée israélienne Tsahal a été créée en 1948 à partir de la Haganah puis des autres milices.
La Nakba de 1948 s’est en fait poursuivie durant toute l’histoire de l’État d’Israël, pour culminer aujourd’hui en 2023-2024 avec la destruction de Gaza, le massacre de plusieurs dizaines de milliers de civils, voire de centaines de milliers, et la tentative d’expulser les plus de deux millions de Gazaouis (2,3 millions).
On est donc passé de probablement plusieurs milliers de Palestiniens massacrés en 1948 à plusieurs dizaines de milliers, voire des centaines de milliers, massacrés aujourd’hui même à Gaza ; et de 800 000 Palestiniens expulsés en 1948 à une tentative d’en expulser plus de 2 000 000 aujourd’hui même à Gaza.
Le génocide actuel perpétré à Gaza par l’État d’Israël pourrait en effet, avec les morts indirectes, atteindre 200 000 victimes palestiniennes. (5) Mais le bilan mortel augmente cependant de jour en jour…
De plus, beaucoup de gens se sont demandés si Israël voulait faire du Liban un autre Gaza… Un processus similaire des plus violents, dévastateurs, avec bombardements massifs meurtriers et une grave crise humanitaire, se dessinait clairement avant l’accord de cessez-le-feu conclu le 26 novembre 2024 entre Israël et le Liban…
L’architecte de la Nakba de 1948 a été Yossef Weiz ; et Ben Gourion, qui a proclamé l’État d’Israël le 14 mai 1948 et qui en a été le premier Premier ministre de 1948 à janvier 1954, puis de novembre 1955 à 1963, a concrétisé cette Nakba d’une main de fer…
Netanyahou poursuit cette Nakba de 1948…
1. Yossef Weiz
L’expulsion complètement délibérée des Palestiniens par les Juifs sionistes dans le cadre de la Nakba de 1948 est une certitude absolue.
L’article de Wikipedia (anglais) « Yosef Weitz » (écriture en anglais ; en français, c’est Yossef Weiz) ne laisse en effet même pas l’ombre d’un doute sur le caractère complètement délibéré de l’expulsion des Palestiniens par les Juifs sionistes lors de la création de l’État d’Israël.
Weitz (1890-1972) a été, de 1932 à 1948, le directeur du département des terres et du reboisement (ou département de colonisation, ou département des forêts) du Fonds national juif (FNJ) : « La plupart des activités du FNJ pendant la période du mandat [britannique] étaient étroitement liées à Yossef Weitz, le chef de son département de colonisation. (6) »
Il est devenu président du Fonds à la fin de la guerre de 1948.
Voici une description sommaire de ce Fonds :
Le Fonds national juif (FNJ), en anglais Jewish National Fund (JNF), en hébreu Keren Kayemeth Lelsrael (KKL, littéralement « fonds pour la création d’Israël »), est un organisme du mouvement sioniste, fondé en 1901 à Bâle (Suisse) [à partir d’une décision du cinquième congrès sioniste de 1901] pour s’occuper de l’achat de terre en Palestine (alors ottomane, puis mandataire) et de la préparation des futurs pionniers juifs.
Il continue d’exister après la création de l’État d’Israël en 1948. Il possède et gère aujourd’hui plusieurs centaines de milliers d’hectares (1) en Israël et est connu pour avoir planté de nombreuses forêts. (7)
Weitz a carrément été : « l’architecte du transfert » – « transfert » étant un euphémisme pour le nettoyage ethnique qui atteindrait son apogée lors de la Nakba de 1948. (1) (2) (8) »
Voici deux citations de son journal, respectivement du 20 décembre 1940 et du 22 juin 1941, qui montrent parfaitement et sans l’ombre d’un doute que la Nakba de 1948 était prévue de longue date… :
« Il doit être clair pour nous qu’il n’y a pas de place en Palestine pour ces deux peuples. Aucun « développement » ne nous mènera à notre objectif d’une nation indépendante dans ce petit pays. Sans les Arabes, le territoire deviendra vaste et spacieux pour nous ; avec les Arabes, le territoire restera clairsemé et exigu… La seule solution est la Palestine, du moins la Palestine occidentale, sans les Arabes. Il n’y a pas de place ici pour des compromis !... Le moyen est de transférer les Arabes d’ici vers les pays voisins, tous, sauf peut-être ceux de Bethléem, de Nazareth et de la vieille ville de Jérusalem.
Il ne faut pas laisser un seul village, pas une seule tribu. Et la forme du transfert doit être la création d’un refuge pour eux en Irak, en Syrie et même en Transjordanie.
Il n’y a pas d’autre issue." (8) (9) ;
« La terre d’Israël n’est pas petite du tout, si seulement les Arabes étaient expulsés et ses frontières élargies un peu, au nord jusqu’au Litani, et à l’est y compris les hauteurs du Golan … avec les Arabes transférés dans le nord de la Syrie et de l’Irak… Aujourd’hui, nous n’avons pas d’autre alternative… Nous ne vivrons pas ici avec les Arabes. » (17) (10)
Weitz a en fait même carrément commencé, dès le milieu de 1941, « à élaborer un plan pour la mise en œuvre pratique du transfert des Arabes (11) ». Voici ce qu’il a écrit entre le 22 juin et le 10 juillet 1941 :
« Il faut désormais travailler sur un plan secret mais fondamental [sur le transfert des] Arabes d’ici, qui serait mis en œuvre sous la supervision d’un comité américano-britannique. »
« Notre rédemption ne viendra que si la terre nous est libérée. » (8) (12)
Il préparera de fait très concrètement, en 1948, la Nakba, le nettoyage ethnique des Palestiniens :
Le 18 avril 1948, Weitz écrivait à propos de la liste des villages qu’il souhaitait voir subir en premier lieu un nettoyage ethnique :
« J’ai dressé une liste des villages arabes qui, à mon avis, doivent être évacués pour compléter les régions juives. J’ai également dressé une liste des endroits où il y a des conflits fonciers et qui doivent être réglés par des moyens militaires. » (13)
Après l’expulsion des Palestiniens, il fera détruire leurs villages pour qu’ils ne puissent plus jamais revenir : « Weitz était fermement convaincu qu’Israël ne devait pas les autoriser à revenir et il a convaincu les dirigeants israéliens de raser les maisons et les villages palestiniens vides afin d’empêcher le retour des réfugiés. (1) (14) » ;
En sa qualité de directeur du Département des forêts, il lança des projets de destruction de propriétés arabes, ordonnant au personnel de créer des obstacles pour empêcher les Arabes de retourner cultiver leurs champs, de détruire des villages et de rendre d’autres villages habitables afin de permettre l’installation de colonies juives. Il avait discuté de ces activités avec Ben Gourion le 8 juin et, selon son journal, avait obtenu son approbation. (16) (15)
Il a ensuite fait planter des arbres pour couvrir et cacher les villages palestiniens détruits : « […] son travail de reboisement […] visait en grande partie à dissimuler les villages palestiniens détruits. (4) (16) » ;
En tant que chef du département des forêts du JNF, Weitz […] voulait planter des millions d’arbres non seulement pour embellir le paysage israélien, mais aussi pour couvrir les villages palestiniens vidés de leur population qui avaient été détruits et qui ne pourraient jamais être reconstruits. (1) (17)
Plusieurs observateurs et historiens comme l’historien palestinien Walid Khalidi ont affirmé qu’il s’agissait là d’« une politique délibérée d’effacer et nier toutes traces de la présence arabe avant 1948 et pour couvrir la destruction des villages arabes (26) (27) (28) (18) ».
Au sujet des Palestiniens expulsés qui essayaient de revenir, Weitz a suggéré à Ben Gourion de les harceler implacablement pour les en empêcher :
En ce qui concerne le problème des Palestiniens expulsés qui tentaient de revenir plus tard en 1948, Weitz suggéra à Ben Gourion le 26 septembre qu’une politique de harcèlement implacable (hatrada) par tous les moyens disponibles était nécessaire afin d’empêcher un tel retour. (18) (19)
Il a ensuite supervisé le programme par lequel le FNJ achetait du gouvernement israélien des propriétés de « propriétaires absents », c’est-à-dire… d’Arabes palestiniens expulsés avec impossibilité de retour sous peine d’un harcèlement implacable !… : « Après la création de l’État d’Israël en 1948, le gouvernement a commencé à vendre des terres d’absentéisme au FNJ. (20) »…
Ces « propriétés achetées par le FNJ à l’État dans les années 1950 et appartenant autrefois à des réfugiés palestiniens […] [étaient nommées par le FNJ et l’État d’Israël] « terres des personnes disparues » ou « terres des absents » (21) » !...
Le FNJ s’occupait enfin de louer ces terres « abandonnées » aux colons juifs :
De nombreuses terres cultivées se retrouvent « abandonnées ». […] Après l’interdiction faite aux réfugiés de rentrer chez eux, Yossef Weiz négocie avec le gouvernement pour qu’on les confie au FNJ. David Ben Gourion finit par en concéder le contrôle au Fonds pour qu’il puisse superviser ou organiser les locations de terres aux colons (8). (22)
2. Ben Gourion
Le plan Daleth (ou plan D) a été établi par la Haganah et autorisé par Ben Gourion lui-même en mars 1948. L’historien israélien Ilan Pappé et Walid Khalidi considèrent qu’il s’agissait là d’un plan global d’expulsion ou de « nettoyage ethnique » :
Selon l’historien israélien Ilan Pappé, [le massacre du village palestinien] Deir Yassin n’était pas une erreur.
"Le dépeuplement de la Palestine n’était pas un dommage collatéral de la guerre, mais une stratégie soigneusement planifiée, également connue sous le nom de Plan Dalet, qui a été autorisée par [le dirigeant israélien David] Ben-Gourion en mars 1948" […]. (23) ;
Ils [Ilan Pappé et Walid Khalidi] soutiennent […] que les expulsions faisaient partie d’une stratégie délibérée, connue sous le nom de Plan Dalet et conçue avant la déclaration d’indépendance d’Israël, pour transférer la population arabe et s’emparer de ses terres – selon les termes de Pappé, pour nettoyer ethniquement le pays. (127) (24)
Gourion et la Haganah dont il était le chef ont définitivement été impliqués dans les massacres et les expulsions de la Nakba. Les conclusions auxquelles est arrivé l’historien israélien Benny Morris nous révèlent que Gourion a mené de main ferme l’expulsion des Palestiniens, tout en faisant en sorte de ne pas en paraître responsable ; et que la Haganah a commis de nombreux massacres.
Dominique Vidal, journaliste et historien français spécialiste du conflit israélo-palestinien, résume ainsi ces conclusions :
˗̵̵̵̵̵̵̵̵ Benny Morris décrit en permanence Ben Gourion menant d’une main de fer l’entreprise d’expulsion des Arabes et de confiscation de leurs biens. Et il le dépeint toujours soucieux de ne laisser aucune trace de sa responsabilité.
˗̵̵̵̵̵̵̵̵ Benny Morris insiste également sur ce qu’il appelle le « facteur atrocité ». L’historien montre en effet que, loin de représenter une « bavure » extrémiste, le massacre de Deir Yassine a été précédé et suivi de nombreux autres commis par la Hagana, puis par Tsahal, de la fin 1947 à la fin 1948. (25)
Le massacre le plus connu perpétré par la Haganah est celui de Tantura : sa brigade Alexandroni a carrément massacré, dans la nuit du 22 au 23 mai 1948, environ 200 habitants arabes palestiniens du village Tantura. (26)
La force d’élite Palmach de la Haganah a aussi commis un grand nombre de massacres.
L’objectif de Ben Gourion d’un « nettoyage ethnique » est en fait très explicite dans les documents israéliens de 1948 :
Le 11 mai 1948, Ben Gourion convoqua le « Conseil » ; le résultat de la réunion est confirmé dans une lettre adressée aux commandants des Brigades de la Haganah, leur indiquant que l’offensive de la légion arabe ne devait pas détourner leurs troupes des tâches principales : « le nettoyage de la Palestine restait l’objectif principal du Plan Dalet. » (54) (27) ;
Ian Black, du Guardian, a noté en 2010 que les événements de la Nakba étaient à ce moment-là « largement décrits » comme impliquant un nettoyage ethnique, (13) les documents israéliens de 1948 utilisant eux-mêmes le terme « nettoyer » pour désigner le déracinement des Arabes. (103) (28)
Mais on n’a en réalité aucunement besoin de se forcer pour prouver que Gourion était totalement en faveur de l’expulsion des Palestiniens. Il l’a en effet carrément écrit dans son journal en 1937 ; et il l’a carrément déclaré (avec insistance) au congrès sioniste de 1937 ; ainsi que dans une réunion de l’exécutif de l’Agence juive de 1938, donc, comme Weiz, longtemps avant 1948… :
Le procès-verbal d’une réunion de l’exécutif de l’Agence juive du 12 juin 1938 enregistre une déclaration effrayante de David Ben Gourion :
« Je suis pour le transfert forcé ; je ne vois rien là d’immoral. »
…………………………………………………………………
Dans son journal, à la date du 12 juillet 1937, Ben Gourion indique à son fils l’unique moyen d’action ouvert au sionisme : « Les Arabes devront s’en aller ».
…………………………………………………………………
[…] Ben Gourion […] affirmait avec insistance au congrès sioniste de 1937 que le « transfert », ou nettoyage ethnique, sera la condition sine qua non pour rendre un « projet d’implantation (juive) globale » réalisable […]. (29)
André Lafrenaie
9 décembre 2024
Notes
1. « Theodor Herzl », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « Aspects de la pensée de Herzl », sous-section « Mépris de Herzl envers les « orientaux », y compris juifs », note 47 : « Théodor Herzl, L’État des Juifs, Paris, LIBRAIRIE LIPSCHUTZ, 1926 […], Page 95 ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Theodor_Herzl
2. Cité deux fois dans Wikipédia (les caractères gras sont de nous) :
« Irgoun », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « La Grande Révolte arabe (1935-1939) », sous-section « L’Irgoun et la question de la violence », note 28 : « Déclaration d’un responsable du parti révisionniste mentionnée dans Histoire de la droite israélienne, p. 173. » (section « Annexes », sous-section « Bibliographie » : « Marius Schattner, Histoire de la droite israélienne : de Jabotinsky à Shamir, Bruxelles/Paris, Éditions Complexe, 1991, 413 p. […] »).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Irgoun
« Vladimir Jabotinsky », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « Jabotinsky et la violence anti-arabe », note 19 : « Phrase d’un responsable du parti révisionniste - Cf Daniel Levine - Cité par Marius Schatner, Histoire de la droite israélienne, P. 173. ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Jabotinsky
3. « Yoav Gallant », trad. par Google, Wikipedia, en.wikipedia.org, section « Political career », sous-section « Minister of Defense », note 41 : « Jankowicz, Mia (9 October 2023). "Israel announces 'complete siege' of Gaza, cutting its electricity, food, water, and fuel". Business Insider. […]. », note 42 : « "Israeli defence minister orders 'complete siege' on Gaza". Al Jazeera. 9 October 2023. […]. », note 43 : « Fabian, Emanuel. "Defense minister announces 'complete siege' of Gaza : No power, food of fuel". www.timesofisrael.com. […]. », note 44 : "Israel announces 'total' blockade on Gaza". Al Jazeera. 9 October 2023. […]. », note 45 : « "We are fighting human animals" said Israeli Defence Minister Yoav Gallant. #palestine #gaza, 10 October 2023, […]. ».
https://en.wikipedia.org/wiki/Yoav_Gallant
4. Europe 1, « Benjamin Netanyahu : "Notre guerre est aussi la vôtre" (interview exclusive Europe 1/CNews) », traduction des paroles de Netanyahou par Europe 1/CNews, YouTube, 23 octobre 2024, 1:08 à 1:16 et 2:23 à 2:28 (durée totale : 24 min 12 s).
https://www.youtube.com/watch?v=a7Adz99macg
Cette vidéo a aussi été publiée par Mao-Tsé-Toung sur AgoraVox TV :
Mao-Tsé-Toung, « Benjamin Netanyahu : "Notre guerre est aussi la vôtre" (interview exclusive Europe 1/CNews) - Europe 1 23 oct. 2024 », AgoraVox TV (Bruxelles), www.agoravox.tv, 24 octobre 2024.
https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/benjamin-netanyahu-notre-guerre-102966
5. Rasha Khatib, Martin McKee et Salim Yusuf, « Counting the dead in Gaza : difficult but essential », The Lancet, 10 juillet 2024 :
(Trad. par Google)
« En appliquant une estimation prudente de quatre décès indirects pour un décès direct (9) aux 37 396 décès signalés [au 19 juin 2024 ; au 9 décembre 2024 : 44 758], il n’est pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000 décès, voire plus, pourraient être imputables au conflit actuel à Gaza. »
Note 9 : « Genève. Secrétariat de la Déclaration. Le fardeau mondial de la violence armée
https://www.refworld.org/reference/research/gds/2008/en/64390
Date : 2008
Date de consultation : 10 avril 2024 »
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(24)01169-3/fulltext
6. « Jewish National Fund », trad. par Google, Wikipedia, en.wikipedia.org, section « History », sous-section « British mandate ».
https://en.wikipedia.org/wiki/Jewish_National_Fund
7. « Fonds national juif », Wikipédia, fr.wikipedia.org, début de l’article, note 1 : « L’unité de mesure locale est le dounam, qui représente 0,1 hectare. ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonds_national_juif
8. « Yosef Weitz », trad. par Google, Wikipedia, en.wikipedia.org, début de l’article, note 1 : « Maltz, Judy (29 June 2021). "Zionist Icon or Arab Oppressor ? A Filmmaker Explores the Mixed Legacy of Her Great-grandfather". Haaretz. […]. », note 2 : « Moore, Stefan (April 23, 2024). Israel’s Architect of Ethnic Cleansing. Consortium News. […]. ».
https://en.wikipedia.org/wiki/Yosef_Weitz
9. Ibid., section « Vision », note 8 : « Simons, Chaim, […] A Historical Survey of Proposals to Transfer Arabs from Palestine, 1895-1947, p. 137-138. […]. ».
10. Ibid., section « Views and opinions », note 17 : « Masalha 1992, pp. 134-135 » (section « Bibliography » : « Masalha, Nur (1992). Expulsion of the Palestinians : The Concept of "Transfer" in Zionist Political Thought, 1882-1948 […]. Institute for Palestine Studies. […]. »).
Notons qu’Israël a déjà (illégalement en droit international) annexé en 1981 les deux tiers occidentaux du plateau syrien du Golan.
Notons également que le fleuve Litani coule dans la région sud du Liban à environ 30 kilomètres de la frontière israélienne. Le 30 septembre 2024, l’armée israélienne a commencé une invasion du sud du Liban ; plusieurs villes et villages ont été rasés ou ravagés, et il y a eu un exode massif de la population. Des membres de l’extrême-droite israélienne ont appelé à coloniser le sud du Liban.
11. Ibid., section « Vision ».
12. Ibid., note 8 : voir note 9.
13. Ibid., section « Public service career ».
14. Ibid., section « Vision », note 1 : voir note 8.
15. Ibid., section « Views and opinions », note 16 : Morris & Kedar 2022, p. 23 n.91 » (section « Bibliography » : « Morris, Benny ; Kedar, Benjamin Z. (19 September 2022). " 'Cast thy bread' : Israeli biological warfare during the 1948 War". Middle Eastern Studies. 59 (5) : 23 n.91. […]. »).
16. Ibid., début de l’article, note 4 : « Masalha 1992, p. 186 » (section « Bibliography » : voir note 10).
17. Ibid., section « Public service career », note 1 : voir note 8.
18. « Fonds national juif », section « Après 1948 », sous-section « Évolution et critique de la politique de reboisement », note 26 : « Susan Nathan, « The Other Side of Israel : My Journey Across the Jewish/Arab Divide. », New York : Nan A. Talese., 2005, p. 151–152. », note 27 : « Pappé 2008, p. 293-294 » (section « Bibliographie » : « Ilan Pappé, Le Nettoyage ethnique de la Palestine, Fayard, 2008 »), note 28 : « Walid Khalidi, « All That Remains : The Palestinian Villages Occupied and Depopulated by Israël in 1948 », Institut des études palestiniennes, Washington, 1992, p. 169. ».
19. « Yosef Weitz », section « Views and opinions », note 18 : « Morris & Kedar 2022, p. 16 » (section « Bibliography » : voir note 15).
20. « Jewish National Fund », section « History », sous-section « State of Israel ».
21. Ibid., section « Controversies », sous-section « Leasing policy controversy ».
22. « Fonds national juif », section « Après 1948 », sous-section « Attribution au FNJ des terres abandonnées », note 8 : « Morris 2004, p. 364-365 » (section « Bibliographie » : « Benny Morris, The birth of the Palestinian refugee problem revisited, Cambridge University Press, coll. « Cambridge Middle East studies » (no 18), 2004, 2e éd., 640 p. […] »).
23. Al Jazeera, « Pourquoi le massacre de Deir Yassin est-il toujours d’actualité après 75 ans ? », trad. par AFPS, Association France Palestine Solidarité (Paris), www.france-palestine.org, 13 avril 2023.
https://www.france-palestine.org/Pourquoi-le-massacre-de-Deir-Yassin-est-il-toujours-d-actualite-75-ans-apres
24. « Palestinian expulsion from Lydda and Ramle », trad. par Google, Wikipedia, en.wikipedia.org, section « Historiography », début de la section, note 127 : « Khalidi 1961, Khalidi 1988 […] and Pappé 2006. » (section « References » : « Khalidi, Walid (1961). “Plan Dalet : Master Plan for the Conquest of Palestine”, Middle East Forum, Vol. 37, p.11, […]. » ; « Khalidi, Walid (1988). “Plan Dalet Revisited”, Journal of Palestine Studies, Vol. 18 : Nos. 1, 5, […]. » ; « Pappé, Ilan (2006). The Ethnic Cleansing of Palestine, Oneworld. »).
https://en.wikipedia.org/wiki/Palestinian_expulsion_from_Lydda_and_Ramle
25. « Comment Israël expulsa les Palestiniens (1947-1949) - conférence de Dominique Vidal », (« Une conférence retranscrite de Dominique Vidal, donnée à Genève le 23 mars 2018 sur la Nakba. »), Plateforme des ONG françaises pour la Palestine (Paris), plateforme-palestine.org, 15 mai 2019, section « Entre historiens anciens et nouveaux, et au sein même de la nouvelle école, […]. »
https://plateforme-palestine.org/Comment-Israel-expulsa-les-Palestiniens-1947-1949-conference-de-Dominique-Vidal  ;
26. « Tantura massacre », Wikipedia, en.wikipedia.org, au sujet du nombre de 200 victimes : note 3 : « Blackwell, Sue. "Review Essay : States of Denial." Holy Land Studies : A Multidisciplinary Journal, vol. 6 no.1, 2007, p. 113-118. Project MUSE, https://dx.doi.org/10.1353/hls.2007.0016. "Ilan Pappé […] has documented in detail the massacre of some 200 men, women and children at Tantura on 22–23 May 1948" ».
https://en.wikipedia.org/wiki/Tantura_massacre
27. « 1948 Palestinian expulsion and flight », trad. par Google, Wikipedia, en.wikipedia.org, section « History », sous-section « April–June 1948 », sous-sous-section « Further events », note 54 : « Yehuda Slutzky, ""Summary of the Hagana Book"", pp. 486–7. Cited from Ilan Pappé, 2006, p. 128. » (section « References », sous-section « Sources » : « Pappé, Ilan (2006). The Ethnic Cleansing of Palestine. Oxford : One World Books. (2006) […] »).
https://en.wikipedia.org/wiki/1948_Palestinian_expulsion_and_flight
28. Ibid., section « Historiography », début de la section, note 13 : « Ian Black (26 November 2010). « Memories and maps keep alive Palestinian hopes of return". The Guardian. […]. », note 103 : « "Survival of the Fittest (Cont.)". Haaretz. 8 January 2004. […]. ».
29. Iqbal Jassat, « Ben Gourion et le massacre de Deir Yassin », Association France Palestine Solidarité (Paris), www.france-palestine.org, 11 avril 2010.
https://www.france-palestine.org/Ben-Gourion-et-le-massacre-de-Deir
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