Le sud de l’Europe en flammes : notre maison brûle...
"800 départs de feux en Italie, ces derniers jours, des incendies majeurs en Espagne, c'est toute l'Europe du sud qui flambe... encore plus en Turquie, où cent mille hectares sont déjà partis en fumée.
En Grèce, le feu se rapproche dangereusement des grandes villes. A 60 kilomètres au nord d'Athènes, les flammes ont gagné l'une des trois collines qui entourent la capitale.
Des dizaines de maisons et d'entreprises ont brûlé : le premier ministre grec est venu constater les dégâts et mettre en garde les habitants.
"Les maisons seront réparées et avec le temps, la forêt reviendra mais des défis nous attendent. Nous avons encore quelques jours de canicule, et ensuite les vents vont venir, il faut rester vigilant." a déclaré le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis.
La Grèce connaît actuellement la pire canicule depuis 30 ans : le thermomètre a atteint 46 degrés à Kalamata.
Dans la Turquie voisine, Marmara a enregistré 45 degrés, les températures au sol sont montées jusqu'à 50, selon l'Agence spatiale européenne...
Un épisode exceptionnel qui épargne l'Europe de l'ouest.
Depuis 15 jours, la situation est un peu bloquée du côté de l'Europe : on a de l'air très chaud qui remonte d'Afrique, et essentiellement du Sahara sur tous les Balkans, l'Italie, une partie de l'Europe centrale, avec des systèmes dépressionnaires qui se situent un peu plus à l'ouest.
L'air froid bloqué sur les îles britanniques fait remonter l'air chaud du Sahara par un système de vases communicants.
Un dérèglement du climat aux conséquences dramatiques, et, selon les spécialistes, ces épisodes vont devenir de plus en plus fréquents."
Sans être la région du monde qui souffrira le plus des hausses de températures, la région, forte de 500 millions d’habitants, est qualifiée de ”‘point chaud’ du changement climatique” par un rapport du Giec.
Elle est menacée par plusieurs facteurs liés au changement climatique, selon un chapitre de ce rapport du Giec sur les conséquences du changement climatique.
“Les raisons d’inquiétude comprennent des risques liés à la hausse du niveau de la mer, à la perte de la biodiversité terrestre et marine, des risques liés aux sécheresses, feux de forêt et altérations du cycle de l’eau, la production alimentaire menacée, des risques pour la santé dans des agglomérations urbaines et rurales liées aux canicules” et aux moustiques vecteurs de maladies."
La Grèce est toujours en proie à de violents incendies. Les feux, qui gagnent du terrain, continuent de dévaster forêts et habitations, après avoir fait deux morts et causé des évacuations massives. 16 personnes ont été hospitalisées. Au moins 1 450 pompiers grecs, aidés de renforts d’autres pays, poursuivaient leur bataille acharnée contre cinq incendies majeurs au nord d’Athènes, sur l’île d’Eubée, à 200 kilomètres à l’est de la capitale, et trois feux sur la péninsule du Péloponnèse, à l’ouest.
Au nord d’Athènes, le violent sinistre continuait d’avancer avec vigueur vers l’est et le lac de Marathon, la plus grosse réserve d’eau de la capitale, après avoir provoqué l’évacuation d’une dizaine de localités. Des fumées épaisses se sont répandues dans toute la région.
On voit encore là un des effets du dérèglement climatique qui menace notre planète.
"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs..."
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2021/08/le-sud-de-l-europe-en-flammes-notre-maison-brule.html
Sources :
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