Le supermarché du futur...
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Vous imaginez des caddies dopés à l'intelligence artificielle ? Des caddies avec des capteurs visuels intégrés dans le guidon ?
Des caddies qui vous délivrent votre liste de courses hebdomadaires...
Des caddies qui connaissent vos habitudes de consommation...
Des caddies qui se déplacent tout seuls et qui guident le client vers ses produits préférés...
Des caisses à reconnaissance faciale seront mises en place...
Le ticket de caisse sera enregistré dans une application de smartphone... donc plus besoin de caissière...
Le caddie se reconduira tout seul jusqu'à sa rangée...
C'est ainsi que l'écrivain taïwanais Kai-Fu Lee imagine le supermarché du futur dans son ouvrage intitulé "I. A. la plus grande mutation de l'histoire".
Mais quelle horreur !
Un monde qui nous prive de notre mémoire, un monde où l'on n'agit plus, où les objets prennent le pouvoir, est-ce là un monde enviable ?
L'homme a besoin d'agir, de se remémorer, d'être en contact avec les autres...
On perçoit tous les dangers de l'intelligence artificielle : une déshumanisation...
L’entreprise new-yorkaise Caper a déjà mis au point des caddies connectés pourvus d’intelligence artificielle. Ces chariots nouvelle génération scannent alors automatiquement les codes-barres des articles choisis par le client. Le caddy high-tech favoriserait ainsi l’apparition de magasins sans caisse.
Et d'ailleurs, on voit déjà se dessiner cette déshumanisation dans nos supermarchés : caisses automatiques qui se multiplient, paiements par carte bancaire, diminution du nombre de caissières, moins de personnel...
Et ce sera pire avec l'apport de l'Intelligence Artificielle...
Un monde de machines, un monde qui va créer encore plus de chômage et de dépendance aux machines...
Comme le dit Sylvain Tesson, dans un article paru sur le journal Marianne, "le progrès des choses n'est pas le progrès de l'homme... Ce qui est neuf n'est pas forcément mieux."
Et Sylvain Tesson de citer un texte de Giono dans lequel "l'écrivain utilise l'exemple des allumettes qu'on sortait de sa poche pour allumer sa cigarette, son cigare, sa pipe... ça marchait très bien. Mais comme le progrès déteste la perfection, puisqu'il faut toujours faire mieux, on a inventé le briquet.
On met de l'essence dedans, ça pue, on s'en fout plein les doigts... Puis on a progressé encore, le briquet est devenu jetable : on allume et on jette, comme l'allumette. C'est ça, le progrès..."
Et Sylvain Tesson précise : "Prenez un marteau : il est au service de l'homme. Il enfonce le clou. L'homme, lui, est au service de l'iPhone. Il l'alimente, le nourrit d'informations, le programme, lui obéit, et finalement lui répond."
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2021/09/le-supermarche-du-futur.html
Documents joints à cet article
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