Le syndrome du sarkophage

Tel le phénix, le candidat de la droite populiste et libérale renait de ses cendres. Se croyant paré d’une toute nouvelle virginité par la magie d’une nouvelle candidature, il se pose en sauveur du monde et en guide du peuple.
Vilipendeur et arrogant, il a donc décidé de frapper à bras raccourci sur son adversaire socialiste, occultant ainsi le plus mauvais bilan de tous les présidents de la Vème République. En l’absence de toutes propositions nouvelles, il ressort les vieilles recettes des campagnes précédentes drapé dans un discours sur les valeurs éternelles de la droite réactionnaire, espérant que les français auront la mémoire courte.
Insinuant dans chacune de ses phrases que sans lui, notre pays s’apparenterait aujourd’hui au Bangladesh, il en appelle au peuple espérant réaliser un coup d’état, ultime perspective d’avenir pour lui et son cartel de privilégiés, en actionnant la peur de l’autre et la pérennité d’un pays menacé de toutes parts.
Peuple de France, réveille-toi, derrière sa cape de chaperon rouge, c’est un loup désembaumé qui veut réinvestir la bergerie.
Le 22 avril, renvoyons le dans les limbes de l’histoire.
Olivier MOURET - http://oliviermouret.over-blog.com
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