Le syndrome Metallica
A l’occasion de la sortie du nouvel album de Metallica, le 12 septembre, je ne peux résister à l’envie d’écrire un petit article « coup de cœur » sur le plus grand groupe de metal de tous les temps.
Metallica, c’est avant tout une rencontre musicale, la plus belle de ma vie.
C’est à l’âge de 15 ans qu’un « pote » m’a judicieusement prêté une cassette de l’album … And Justice for All, le quatrième des surdoués californiens. A la fin de son écoute – ou plutôt de sa dizaine d’écoutes consécutives –, j’étais persuadé d’une chose : je venais de trouver le Saint-Graal musical. En l’espace d’à peine quelques heures, j’étais devenu un fan et je sentais que ce serait le cas très longtemps. James, Lars, Kirk et Jason venaient de faire une entrée fracassante dans ma vie de collégien et m’accompagneraient désormais quasiment sans relâche.
Metallica, c’est donc ensuite une passion.
De celle qui vous pousse à très rapidement récupérer leur discographie existante ; à faire « bleu » afin de se rendre chez le disquaire du coin le jour de la sortie d’un nouvel album ; à acheter un maximum de tee-shirts et de posters à leur effigie ; à se laisser pousser les cheveux ; à rendre dingues ses parents, obligés de subir les riffs endiablés de Hetfield, les solos majestueux de Hammet et les coups de baguettes rageurs d’Ulrich à un volume sonore très proche de l’inacceptable. Une passion qui, de plus, se partage avec d’autres fans, donnant parfois naissance à de solides et véritables amitiés.
Metallica, c’est enfin la guitare.
Celle dont j’ai fait l’acquisition à 17 ans, grâce au salaire de mon tout premier job estival, afin de tenter de reproduire les mélodies du quatuor régnant sur le trash metal. Une guitare qui a vu débuter mes doigts massacrant les intros de The Unforgiven ou Nothing Else Matters ; qui s’est désaccordée sous mes coups de médiator recréant tant bien que mal les rythmiques de Seek and Destroy ou Creeping Death ; qui est tranquillement restée dans mes bras des après-midi entiers, me permettant de transformer en notes de musique les chiffres courant le long des tablatures de l’album Master of Puppets. Une guitare qui, quinze ans plus tard, me permet toujours de jouer les solos de Fade to Black ou One lorsque l’envie m’en prend.
Vendredi 12 septembre 2008, c’est la sortie de Death Magnetic, le neuvième opus des uniques, incomparables et inimitables Metallica. L’occasion pour moi d’avoir une petite pensée « metalleuse » pour tous ceux qui se seront reconnus à travers ces quelques lignes, tous ces « hardos » qui auront contribué et qui contribueront encore à faire des « Four Horsemen » un groupe mythique, qui a incontestablement une place très importante dans l’histoire de la musique.
M. F. (www.melting-actu.com)
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