Le télétravail... big bang ou pétard mouillé ?
Le télétravail, personne n’en parlait avant les confinements répétitifs. Ces situations inédites pour la plupart d’entre nous, ont mis les personnes face à face avec elles-mêmes, parfois pire avec leurs conjoints, sans oublier les enfants à faire travailler quand même, et à se distraire malgré tout, dans un calme relatif. Dure épreuve dans tous les cas.
Le confinement révélateur en a surpris plus d’un, plus d’une. On dit que les habitudes sont une seconde vie, et puis soudain, sans prévenir, tout s’arrête, un blanc, une halte forcée, un interlude interminable. Un moment unique s’est présenté, pour des conditions idoines faisant réfléchir, tout en comblant le vide imposé.
La remise en cause de sa vie, en s’apercevant que l’on peut partager son existence avec quelqu’un, sans avoir eu le temps de se connaître vraiment. Tout le monde savait déjà que l’on passait plus de temps au travail qu’à la maison, mais pas à ce point-là.
Des évidences ont surgi, en même temps que les inégalités flagrantes des conditions de vie. Elles se sont révélées, même démontrées, impitoyablement, cruellement, à ceux qui pensaient jusqu’à là, être heureux, voire privilégiés.
« Tout a été de la faute de la télé », diront certains. D’autres loueront les infos, les ayant aidés à voir au-delà de leurs habitudes.
Le choc a dû être rude, immense, pour les familles citadines convaincues. En habitant un appartement de 4 pièces que l’on croyait spacieuses, voici que le doute s’installe, tout semble devenir exigüe. Très dure de découvrir en pleine canicule, une famille de provinciaux se faire un barbecue dans leur jardin ombragé, en toute tranquillité, lorsqu’on est enfermés depuis un mois. Tout ça ébranle toutes les certitudes de parisiens les plus enracinés. Il y a des réalités difficiles à supporter.
Soudain, pour certains, une envie irrésistible survenait, impromptue, violente, … vouloir vivre à la campagne. Le bon plan, sans pollution, sans les bouchons, ni métro, sans toutes les pertes de temps tout au long de la journée, bref sans courir du matin au soir.
Une solution se dessine, une question évidente frappe les esprits. La révélation soudaine de toute une existence.
Serait-il possible de déménager son bureau chez soi, à la campagne, tout en gardant son salaire en ville ?
Oui, mais seulement pour les bureaucrates, pas pour les autres.
Mince alors ! de nouvelles polémiques et controverses sur la discrimination au travail, les syndicats, etc… Bon c’est foutu !
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