Le temps de Cerise
Dans son livre Neuro-pirates. Réflexions sur l’ingénierie sociale, publié aux Éditions Kontre Kulture, Lucien Cerise ne tourne pas autour du pot : le but des sociopathes transhumanistes qui nous gouvernent ? Notre extermination. Les moyens de cette extermination ? L’ingénierie sociale et la stratégie du choc.
Cet Ovni littéraire, écrit il y a déjà près de cinq ans, nous permet de comprendre pourquoi, si la Covid-19 n’existait pas, il faudrait l’inventer.
Alors qu’une conspiration mondialiste prépare le viol de nos sphères publiques et privées (Great Reset ou Grande Réinitialisation), alors que des technocrates hors-sol entendent fliquer toute forme d’activité sociale à l’échelle planétaire, alors que les médias tancent les médecins réfractaires, nos populations occidentales – séniles et en cours de remplacement – obéissent sans nécessité à des consignes absurdes. Le reformatage complet de nos économies et de nos sociétés est en cours, nos vies sont en jeu. Ce sera les neuro-pirates ou nous.
Ordo ab chao
Avec la Covid- 19, un travail de préparation mentale basé sur le choc, la peur et le mensonge aura fonctionné au-delà de toute espérance. Or, de quoi parle Cerise ? Il nous parle de la guerre cognitive faite aux peuples par une technocratie sans feu ni lieu.
Le gouvernement mondial ne peut s’accomplir que sur la ruine des nations. Partant de cette évidence, nos élites mondialistes ont entamé une guerre des représentations.
Leur méthode : l’ « ingénierie sociale » définie comme « la modification furtive et planifiée du comportement humain ».
Leur but : fabriquer le consentement à la « démolition contrôlée des structures préexistantes ».
Une idéologie « one world », idéologie du même et du métissage obligatoire, avance sous le couvert d’un bric-à-brac moralisateur pour « citoyen du monde ».
Infusée à haute dose par une camarilla d’organisations internationales, de think tanks, d’ONG et de médias sous contrôle, cette moraline politiquement correcte conduit la multitude au vide émasculé de la vie moderne, les contradicteurs à la mort sociale.
Seuls types humains adaptés à ce néant post-humain selon Cerise : « le dépressif et la pétasse ».
Tous les autres, dissidents de la « Planète stupide », devront être reprogrammés ou éliminés
Des spin doctors sous contrôle oligarchique se relaient à notre chevet pour nous persuader que le doute raisonnable, l’esprit critique (sans parler de la colère) sont hautement suspects et que les sentiments qui les accompagnent (typiquement la haine et la défiance) doivent impérativement être neutralisés.
Il ne suffit pas qu’un état de crise permanente nous soit imposé, il faut encore que ceux qui en souffrent se sentent coupables.
Les stratagèmes incapacitants qui « inversent la place du bourreau et de la victime » ont en outre une fonction précise selon Lucien Cerise : le pirate doit neutraliser le fonctionnement normal (hiérarchisé et stéréotypé) du cerveau avant de pouvoir y implanter des représentations pathologiques et dysfonctionnelles.
Challenge du management des perceptions : « Comment rendre les gens fous, comment les pousser à se suicider ou à s’entretuer sans que cela ne m’impacte en retour ? »
De la folle Thunberg (objectif écotaxe) au retour de la peste noire putative (objectif collapse et reset), les stress médiatiques fabriqués ex nihilo auront eu pour seul effet d’accroître le pouvoir sur nous d’une armée de technocrates irresponsables.
Toutes les problématiques du mondialisme se ramènent in fine aux nécessités de contrôle du bétail humain : limitation des naissances, vaccinations, migrations, employabilité…
Cela est vrai quel que soit l’emballage moralisant sous lequel on tente de nous vendre les solutions mondialistes à des problèmes qui ne se poseraient pas dans le contexte de nations souveraines.
La méthode est rodée : d’abord détruire ce qui fonctionne et qu’on ne contrôle pas (exemple : les services publics nationaux, la famille biologique) ; ensuite, arriver avec des solutions innovantes (« partenariats » publics/privés, PMA, GPA) qui ne fonctionnent pas mais qui sont sous contrôle oligarchique.
Sidération mentale
Litanie covidesque : chloroquine, masques, tests, remdésivir, conflits d’intérêt, Epahd, Rivotril. Tous ces mots font écho aux mensonges officiels de l’année écoulée.
Dans un premier temps, comme pour créer un choc de sidération, l’installation du virus dans le paysage sanitaire européen a été favorisée, tandis que des traitements apparemment efficaces (hydroxychloroquine, azithromycine) ont été découragés, voire interdits de prescription en pleine crise sanitaire.
C’est qu’il n’est nullement question ici de traiter sérieusement une pandémie, mais de fabriquer le consentement de la plèbe à son propre asservissement. Pour preuve, voici ce qu’ont déclaré deux ministres à propos des mesures liberticides et économiquement désastreuses prises au prétexte de la Covid-19 :
« Les décisions, aujourd’hui, ne sont pas prises en fonction d’une réalité qui serait celle de la circulation du virus, mais pour dire qu’il faut continuer à être disciplinés comme vous l’êtes. »
Roxana Maracineanu, ministre française déléguée aux Sport (28/09/2020 sur Europe1)
« Faire du shopping ne comporte pas de risques quand tout est bien contrôlé. [On a pris cette décision] parce qu’à un moment donné, on devait prendre une décision choc. Il fallait vraiment faire un électrochoc. Il fallait dire clairement "on bloque". »
Frank Vandenbroucke, ministre belge de la Santé (30 novembre 2020).
Ces propos sont convergents et signifient exactement ceci : « Notre gestion de la crise sanitaire vise à accroître notre contrôle sur vos vies, nullement à les sauver. »
Notons que les autorités se sont empressées d’interdire des traitements existants gratuits ou quasi gratuits pour dérouler le tapis rouge (un milliard d’euros dépensés en pure perte par l’Union européenne pour le remdésivir) à un traitement hors de prix et (au mieux) inefficace.
C’est ainsi que fonctionne cette « industrie du changement » permanent qui conjugue l’extension du domaine marchand à la mise au pas de la société.
Le pilotage technocratique qui consiste à remplacer un existant fonctionnel (mais gratuit et hors contrôle) par une nouveauté dysfonctionnelle (mais sous contrôle) ne sert pas à « améliorer le fonctionnement des choses, mais à l’industrialiser, c’est-à-dire à le rationaliser, le standardiser, l’automatiser ».
La Covid-19 est d’abord et avant tout une opération de sidération mentale et d’ingénierie sociale.
Décimation économique : vers le bolchévisme 2.0
La Grande Réinitialisation est l’effondrement contrôlé des économies du XXe siècle et nous pouvons sereinement anticiper une dizaine d’épisodes de confinement avant que ne survienne en 2022 son heure, l’heure du remboursement d’une dette que tout le monde sait irremboursable.
À cause de la dette accumulée depuis la crise de 2008, les devises occidentales ne valent virtuellement plus rien ; la Covid arrive à point nommé pour justifier le tsunami financier qui se prépare et l’hyperinflation consécutive qui emportera l’épargne des populations occidentales. « Les banques ont surendetté les États avec l’argent qui a servi à les sauver, elles. »
Les promesses de croissance illimitée (et donc de consommation illimitée) ont fait long feu : le Grand Reset sera l’effondrement contrôlé des économies du XXe siècle.
Le déluge financier qui se prépare laissera la place à un régime technocratique de surveillance généralisée sur fond de baisse drastique du niveau de vie, de restrictions de déplacement, d’austérité énergétique, et d’automatisation des emplois Les libertés civiles ne seront plus qu’un souvenir des temps heureux qui ne connaissaient ni état d’urgence terroriste ni état de siège sanitaire.
Soudainement, vegans et décroissants tombent du ciel ; ils sont les instruments d’une « guerre cognitive » visant à fabriquer notre consentement à une baisse de notre niveau de vie et aux souffrances qui vont nécessairement avec.
Cette ingénierie sociale disruptive, n’a aucune chance d’emporter l’adhésion des masses en pleine lumière. Dès lors, les spin doctors sont au taquet pour transformer une faillite abjecte en vertueux triomphe de la tolérance, de l’inclusivité et de la compassion universelle (assistanat et revenu universel pour tous après décérébration).
D’où ces mots d’ordre mondialistes ressassés de façon orwellienne sous toutes les latitudes : le slogan davosien « Build back better » repris en cœur par la Banque mondiale, l’OMS, l’ONU, Joe Biden, Boris Johnson, Justin Trudeau (entre autres) ; voire également les nécessaires « réformes structurelles », les « partenariats durables et inclusifs », la « transformation digitale » ; le « développement durable » – tous concepts poisseux de bien-pensance qui dissimulent mal une recherche pathologique de la surveillance et du contrôle.
Le piratage des esprits est bien au cœur de la question sociale parce qu’il permet la conduite du changement tout en évacuant de façon furtive la réalité des rapports de domination.
L’État, colonisé par les structures de la désinformation ordinaire (think tanks, lobbies, médias, services de renseignement) a cessé d’être le réceptacle bienveillant des aspirations populaires.
Le gouvernement planétaire rêvé par le nomade Attali ne sera possible que moyennant de menues contraintes destinées au commun des mortels : suppression de l’argent liquide (quel meilleur prétexte que les risques de contamination virale ?) et traçabilité (physique, financière et sanitaire) du bétail humain.
Le tout sur fond d’assistanat (revenu universel) et psychotropes (légalisation des drogues) pour tous. C’est un destin d’épave domestiquée qui nous est promis.
La Covid-19, à l’instar du terrorisme, vient justifier ce que Cerise appelle une « gestion carcérale de la société ».
Drones et pistage électronique (via les smartphones, la reconnaissance faciale ou des puces intradermiques, monnaie digitale) inaugurent le panopticon du « new normal », ouvrent la voie à un système de crédit social fatal aux esprits rebelles.
C’est par nos protocoles de communication que nous entrerons dans le monde de Minority report.
Virtualisation et décimation humaine
« Le réel, c’est ce qui ne se contrôle pas. Pour arriver au contrôle total, pas d’autre choix que de détruire le réel original et de le remplacer par sa copie virtuelle. » On est ici au cœur du dispositif post-moderne.
La pandémie est à la fois le prétexte et le banc d’essai de la société de surveillance et de transformation anthropologique qui structurera le « monde d’après ».
La Covid-19, les tenants du Nouvel Ordre mondial n’en font pas mystère, est le point d’appui de la Grande Réinitialisation.
Le World Economic Forum (WEF) se présente sur son site Web comme « la plate-forme mondiale pour la coopération public-privé ». Il crée « des partenariats entre hommes d’affaires, politiciens, intellectuels et autres dirigeants de la société » pour « définir, discuter et faire avancer les questions clés sur leur agenda mondial ».
Davos n’est pas une théorie du complot. C’est le lieu où l’élite mondiale exprime ouvertement son idée de la manière dont les petites gens devront vivre dans un futur proche.
Dans leur livre COVID-19 : La Grande Réinitialisation publié en septembre 2020, Klaus Schwab (grand maître de Davos) et Thierry Malleret (discret banquier cosmopolite en poste au WEF) font le lien entre la gestion de la Covid-19 et la transformation d’un monde qui ne retournera plus jamais à la normale. Plus précisément : un monde qui ne sera jamais autorisé à revenir à la normale.
La direction future du monde est caractérisée comme « l’ère post-pandémique », une formule qui revient ad nauseam sous leur plume.
Derrière des apparences de neutralité axiologique, c’est un projet démiurgique qui est poursuivi : l’avènement d’une post-humanité déracinée par la digitalisation illimitée du vivant.
La secte mondialiste est fondamentalement transhumaniste et le transhumanisme fait partie intégrante du projet de Grand Reset initié au Forum économique mondial de Davos.
Klaus Schwab, ne s’en cache pas, qui a déclaré que la quatrième révolution industrielle en cours « conduirait à une fusion de notre identité physique, numérique et biologique ».
Digitalisation et automatisation rendent l’esclave humain – qui est toujours susceptible de révolte – largement superflu.
Dans un schéma de constructivisme intégral, les hommes sont de trop et « tout ce qui est donné, tout ce qui est naturel, peut être déconstruit et reconstruit selon un nouveau plan ».
Le but : recomposer l’humanité sur la base d’une soupe primordiale (culture massifiée et exempte de toute attache identitaire) créée en laboratoire (homme « augmenté »), conformiste et égalitaire dans l’asservissement.
Le neuro-pirate (ou ingénieur social) d’aujourd’hui ne vise plus seulement à éluder la réalité du rapport maître/esclave, mais à détruire l’instinct de survie du second, car il est devenu superflu sous sa forme strictement humaine.
Le 11 mars 2020, c’est Jean-François Delfraissy, transhumaniste fanatique et ci-devant président du Comité consultatif national d’éthique, qui est nommé par Emmanuel Macron président du conseil scientifique pour la Covid-19. Pour lui, « il n’y a pas de principes intangibles, ni d’interdits fondamentaux » et « toutes les lignes rouges sont relatives ». Il « ne sait pas ce que sont le bien et le mal ». (Valeurs actuelles du 7 mars 2018)
Autre transhumaniste proche de Macron et d’Attali, omniprésent sur les réseaux sociaux, l’urologue Laurent Alexandre annonce le temps des inutiles et voit nos vieux comme des rats de laboratoire sur lesquels il est légitime de tester des vaccins.
Les maîtres globalistes nous vendent un mythe du progrès instrumentalisé par les 0,01 % pour nous persuader d’accepter les technologies destinées à nous contrôler avant de nous éliminer.
« Explosion de haine antihumaine coordonnée au niveau international », le projet transhumaniste veut remplacer les humains par des robots ou des chimères, êtres génétiquement modifiés qui ne pourront se reproduire par eux-mêmes.
Dans le monde transhumaniste, le Grand Remplacement est celui des humains par des machines : tout ce qui n’est pas programmé ou reprogrammable disparaîtra.
L’Internet des objets (objets qui communiquent entre eux) nous donne un avant-goût de l’éviction du facteur humain extérieur au cercle des nomades post-moderne qui seront les maîtres de l’algorithme, seuls autorisés à trier et traiter l’information.
Que les humains cèdent la place aux chimères et aux robots, c’est ce qui vient immédiatement après la théorie du genre, la PMA et la GPA, l’antispécisme et la reconnaissance du robot comme sujet de droit.
La révolution anthropologique est en cours ; les communicants sont à l’ouvrage pour « asseoir dans l’esprit des gens que les minorités ont plus de droits que la majorité » et que la marchandisation du vivant est un progrès légitime et inclusif.
« L’oligarchie mondialiste, ennemie du genre humain gouverne par le chaos », nous dit Lucien Cerise, nous avertissant « d’une guerre d’extermination qui … vise l’humanité entière, engagée dans un processus de Grand Remplacement par le transhumain et le robot ».
Si nous acceptons la destruction de notre économie, si nous acceptons la destruction de nos libertés et de nos vies privées, alors nous accepterons la destruction de nos vies
« L’ingénierie sociale est une fabrique du consentement à tout lâcher, une fabrique du consentement à la mort », nous dit Cerise.
Nous sommes bien en guerre, comme dit Macron, mais il ne s’agit pas d’une guerre contre un virus. Il s’agit de savoir s’il nous sera encore permis de vivre demain comme des êtres humains.
Lucien Cerise aura été notre canari dans la mine ; il peut être utile de l’entendre quand il nous invite à prendre soin de nous-mêmes et de nos proches : nous survivrons si nous sommes capables de maîtriser le chaos, de prendre soin de notre pays et de nous sacrifier les uns pour les autres.
Le temps de Cerise est advenu. Faisons en sorte qu’il ne s’éternise pas.
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