Le Touquet, Sandhurst et la cavalerie de Saint-Georges
On a reparlé de l’accord du Touquet à Sandhurst. Pour le reconduire.
Quatre cent soixante ans après le retour de Calais à la France, nous vivons un nouvel épisode de la politique des pourboires. Le traité du Touquet, signé par Nicolas Sarkozy en 2003, a ramené la frontière sur la côte française en échange de subventions censées nous permettre de financer l’hébergement des migrants cherchant à traverser le Channel. On ne sait pas exactement à quoi ces budgets ont servi, mais ce que l’on voit, c’est que des milliers de clandestins pris dans cette nasse empoisonnent la vie des populations côtières françaises, pendant que leurs vis-à-vis ont une paix royale.
Le Traité du Touquet, dans son ultime article, dit qu’il peut être dénoncé à tout moment par une des parties, avec effet à deux ans. Ou bien les subventions anglaises sont cruciales pour le budget français ou bien il est urgent d’arrêter ce gâchis et de confier les clandestins au pays qu’ils souhaitent habiter, en lui laissant le soin de les garder ou de les expulser. Ces gens n’ont aucune envie de rester chez nous. Nos voisins peuvent facilement construire un « hot spot » style Ellis Island sur une de leurs nombreuses îles d’Europe ou d’ailleurs pour les accueillir et les trier, comme le font, avec succès, leurs frères australiens
Après tout, c’est ce qui est arrivé à Napoléon ! Et puis ce serait très Brexit !
Depuis sa création, la politique constante de Westminster a été d’assurer la sécurité des îles en attisant les problèmes des puissances continentales La cavalerie anglaise est remplacée par la légendaire « Cavalerie de Saint Georges », protecteur de la Grande Bretagne dont l’effigie a longtemps figuré sur la monnaie britannique. Les historiens militaires savent que les effectifs anglais à Waterloo ne représentaient que 27 000 hommes sur 180 000.
Il semble que la France ait un urgent besoin de 50 millions, somme payée, disent les mauvaises langues, par Israël au Rwanda pour accueillir 10 000 migrants somaliens et érythréens qui encombrent les rues de Tel Aviv…
Les habitants de Douvres peuvent respirer. Bravo Theresa May !
Christian Mégrelis
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