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Accueil du site > Tribune Libre > Le « tout à l’égo » du libéralisme

Le « tout à l’égo » du libéralisme

Les "selfies", ce miroir narcissique numérique, les pages Facebook où l'on affiche sa personne sur toutes les coutures et dans toutes les situations, les "tweets" qui sont censés livrer à tous les "followers" son humeur, en moins de 140 caractères, les "snapchat" photos ou vidéos éphémères (mais pas pour tous le monde), ce sont quelques-unes des manifestations les plus spectaculaires de ce "tout à l'égo" qui occupe une bonne part du quotidien de "l'homo connectus" dans cette société de consommation de masse et de libéralisme triomphant.

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Un selfie de l’astronaute japonais Aki Hoshide -AFP

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/la-folie-du-selfie-autoportrait-sur-smartphone-via-instagram_1297718.html#1BqTkL4ZL8AB3v64.99

« La pratique des selfies participe étroitement de la fabrication d’un soi grandiose idéalisé, qu’il convient de renouveler régulièrement. Ce n’est ni une photo de CV ni une photo d’identité », analyse Sarah Chiche, écrivaine et psychanalyste. (voir l'article du Monde de ce 18 janvier).

Pour attirer l'attention à tout prix et faire exploser le compteur des "like" et le nombre de commentaires et de " partages" on est prêt à tout en matière d'extravagance. Bonheur éphémère qui enferme encore plus l'auteur dans cette "maison des miroirs" (comme l' affirme Christian Salmon, chercheur et écrivain dans l'article déjà cité) où l'on s'y perd et qui dispense de faire l'effort d'échanger et le partager dans le monde réel. Ainsi ce sont plusieurs centaines de millions d’images insignifiantes qui sont publiées chaque jour sur Facebook et plus de 60% des collégiens et plus de 50% des lycéens passent plus d’une heure par jour sur les réseaux numériques. Instagram compterait plus de 23 millions de photos assorties de "#selfie" et jusqu'à 70 millions de #me. Aux Etats-unis, on parle de la génération " moi, moi, moi " en référence à la génération "moi " des soixante-huitards et les troubles de la personnalité narcissique se développent chez les jeunes. ( voir l'article de l'Express : "la folie des selfies")

Tout à son égo, les oreilles connectées sur le flux musical du moment, l'individu n'entend plus le monde, il le traverse, le regard vide et la bouche cousue. Avec son smartphone, il se laisse distraire et s'évade avec "Candy Crush" ou " angry birds" en attendant de se connecter à tout moment, où qu'il soit, quoi qu'il fasse, avec un(e) ami(e), une relation, un parent. Cette société humaine virtuelle avec sa centaine d'"amis", de" followers" ou de "contacts" le rassure et lui suffit.

En mai dernier, le magazine Time a consacré sa Une à celle qu'il surnomme la "génération moi moi moi", en référence à la "génération moi" des baby-boomeurs. Les troubles de la personnalité narcissique sont trois fois plus élevés chez les jeunes de 20 ans que chez les plus de 65 ans, s'alarme, en préambule, l'hebdomadaire américain, citant une étude des National Institutes of Health

En quelques décennies, nous sommes passés d'un monde où existaient encore des structures collectives organisées et très structurées, qui donnaient à l'individu un cadre de pensée et des principes moraux et philosophiques et qui l'accompagnaient dans l'action, à un nouvel ordre plus fluide, fondé sur le culte d'un individu libéré de toute tutelle. Les instances collectives comme la famille, l'école, les syndicats, les associations culturelles, les Etats-nations, les églises, sont aujourd'hui considérés par l'idéologie libérale plus comme des entraves au développement du grand marché que comme des moteurs de l'émancipation humaine. L'individu doit être libéré de l'emprise de toute idéologie, et aussi dépourvu de toute fonction critique. Il se doit d'être entièrement disponible, tant pour l'accomplissement de sa mission dans le cadre de son travail que dans sa position de consommateur.

Pour fabriquer ce nouveau sujet, sans passé ni futur, sans entrave ni attache, livré à lui-même et à ses prothèses numériques, un acteur majeur règne aujourd'hui en maître, il s'agit du monde des médias et de la publicité. Cette vaste cour de récréation permanente, censée lui "vider la tête" a pris le pas définitivement sur le monde austère de la classe.

LA "MEDIACRATIE" A REMPLACE LES MAITRES A PENSER

Dès la maternelle, ce "deuxième parent" ( D.R. Dufour) se substitue de plus en plus aux premiers et diminue les capacités de transmission de la cellule familiale et de l'école vers l'enfant en obérant aussi chez lui ses capacités de socialisation.

Une étude de l'UNESCO, publiée en 1999, à partir d'une enquête sur cinq mille jeunes de 12 ans et de 23 pays, indique que " 91 % des enfants de l’échantillon ont accès à un poste de télévision dans leur foyer et passent, en moyenne, trois heures par jour devant leur écran, y consacrant au moins 50 % plus de temps qu’à n’importe quelle autre activité extrascolaire, devoirs compris. "( enquète UNESCO) .

La télévision éducative, comme média de transmission des connaissances, se limite à des chaines thématiques à l'audience confidentielle. Les émissions culturelles sont réservées aux insomniaques. La confrontation des idées est elle aussi réduite à une portion congrue sur les grandes chaines. Ainsi l'émission "Ce soir ou jamais" de Taddeï est passée de quatre soirs par semaine à une soirée hebdomadaire pour bientôt s'enfoncer dans la nuit. A la place les "talk show" pipolisent le personnel politique et anesthésient la pensée. Comme toujours, le pire et le meilleur existe, nous dira-t-on, au téléspectateur de choisir. Mais le meilleur se fait rare, de plus en plus rare et de plus en plus inaccessible.

Contrairement à l'univers de la lecture où l'individu se fait son propre cinéma imaginaire, la télé-réalité et les jeux télévisés dispensent celui-ci de toute réflexion et livre ainsi un cerveau disponible à la domination des marques par la publicité (1 ). L'excitation que provoque cette distraction permanente remplace le plus souvent l'émerveillement que procure la beauté de la création artistique.

L'industrie des médias et du divertissement de plus en plus concentrée distille de mille et une façons le même discours : " Il existe toujours un produit, un moyen de satisfaire chacun des désirs de chaque sujet" ( 2)  Il suffit de le transformer en besoin irrépressible - ce produit est fait pour moi et je le veux - pour ensuite le livrer en masse au marché et le monétiser. Là est le génie de l'industrie publicitaire : Donner l'illusion qu'un objet fabriqué en des millions d'exemplaires, fabriqués on ne sait où, est cet objet unique que je dois posséder parce que je le vaux bien.

L'industrie de la technologie de l'information et de la communication, sous couvert de connecter l'individu à ses semblables et à la diversité et aux richesses du monde, de lui permettre d'exprimer ses désirs, ses envies, sa personnalité, à travers mille et une chausse- trappes, elle se charge de le dépouiller de son identité, de son histoire, de sa pensée, de ses goûts musicaux, littéraires et autres. Il en va ainsi des informations personnelles livrées à la toile par des entremetteurs comme les réseaux sociaux. En vous donnant l'illusion d'exister dans la multitude de la toile on s'approprie discrètement votre histoire et tout ce qui fait votre vie pour, comme le ferait un tireur embusqué, mieux vous cibler et vous faire consommer plus.

LA FIN DU DISCOURS ET DE L'ECOLE

A l'école aussi, devant la déferlante médiatique il a fallu affaler les voiles et avancer lentement à la godille. Il a fallu s'adapter, face à des jeunes désormais incapables de toute écoute, agités et hyperactifs. Il a fallu trouver les moyens de leur apprendre un minimum toute en les distrayant. Pour cela les instructions pédagogiques proposent d'en finir avec les cours rasoirs pour les remplacer par des activités ludiques. L'enseignant doit être encore plus fort que l'animateur télé pour capter un minimum d'attention. Il faut de l'action, rien que de l'action et pas de temps mort, le silence de l'écoute et de la réflexion étant proscrit. Agir, évaluer des savoirs émiettés en mille et une compétences, classés, triés les élèves pour mieux les orienter. La classe ne fait plus groupe,il faut "gérer" ces dizaines de personnalités différentes et adapter le discours en fonction de leur attente. L'élève devient un interlocuteur à part entière du professeur, il peut l'interpeler, jusqu'à remettre en cause le contenu enseigné en affirmant de fragiles convictions ; il faut alors le "persuader" du bien fondé d'une connaissance établie ou d'un savoir qui peut être relativisée ou remis en cause. Il en est ainsi de l'enseignement de l'évolution en sciences, comme celui des religions en histoire. Chacun y va de ses particularismes pour affirmer ses différences. Le cours se transforment au mieux en "talk show" télévisé où chacun est légitime de donner son avis et de camper sur ses convictions en remettant en cause l'autorité naturelle du discours de l'enseignant.

" l'ignorance devra être enseignée de toutes les façons concevables" affirme gravement J.C. Michéa dans " l'enseignement de l'ignorance" .

"Il faut surtout montrer qu'il n'y a plus rien à penser, qu'il n'y a pas d'objet de pensée : tout est dans l'affirmation de soi et dans la gestion relationnelle de cette affirmation de soi qu'il faut défendre- comme tout bon consommateur doit savoir le faire. Bref, il s'agit au mieux de fabriquer des crétins procéduriers, adaptés à la consommation." ( 3) qui, plus tard dans la défense de leurs comportements égoïstes, entreront fatalement en conflit avec autrui.

Ainsi graduellement, à l'école comme à la maison, la génération précédente n'est plus en mesure de faire l'éducation de la suivante. Cette dernière, par ce manque total de transmission, se voit alors dans la position de ne plus rien devoir à la génération des parents et être ainsi entièrement soumis à la dictature de l'instant et à l'assouvissement des envies du moment.

Avec 68, certains croyaient naïvement que l'on en aurait bientôt fini avec les régimes totalitaires,comme le fascisme, le nazisme ou le stalinisme et que l'on s'émanciperait définitivement à la fois d'un ordre moral suranné et de l'opium du peuple qu'est la religion. Il faut en convenir on est loin du compte. Le libéralisme et ses élites politiques se sont accommodés des régimes autoritaires ( Chine -Russie ), ils se sont aussi acoquinés avec des régimes théocratiques ( Quatar, Arabie Saoudite ). Dans les pays "démocratiques" ces mêmes élites politiques et les acteurs économiques, en infantilisant les citoyens et en les dépouillant de toute capacité critique et émancipatrice en font des êtres "flottants", qui se conforment à la pensée majoritaire du jour, étayée par la seule activité sondagière débordante des médias. Comme le dit Ignacio Romanet (4) dans "la démocratie dans les rets du néolibéralisme"  " la pensée unique a remplacé le parti unique"

Eternel adolescent, incapable de surmonter ses propres frustrations, l'individu moderne est condamné à suivre la foule de ses semblables dans la vaste avenue virtuelle des Champs-Elysées de la capitale mondiale du "Grand Marché numérisé".

Contrairement à ce qu'il prétend, le libéralisme ne rend pas la liberté à l'individu, au contraire il l'enferme et l'asservit. Seuls les loups sont déchainés et sont à l'affut de leur prochaine proie dans l'immense troupeau des moutons.

Comme le développe Dany Robert Dufour dans "L'individu qui vient ...après le libéralisme" (5 ) " nos sociétés occidentales souffrent non pas d'un excès mais d'un manque d'individualisme. Elles manquent de cet individu qui pense et agit par lui-même".

Alors que faire devant ce désastre annoncé ? que faire pour sortir de ces comportements à la fois égoïstes et grégaires et de repli sur soi ? Quelle alternative à ce monde de nomades téléguidés qui ne font plus société ?

Il existent bien de nombreuses tentatives pour se réapproprier les bases d'une vie individuelle et collective autonome, qui essaient de défricher de nouvelles voies dans de nombreux secteurs. Mais les mouvements contestataires de ce nouvel ordre mondial devront-ils toujours se satisfaire de la marge et d'expériences localisées, que le marché surveille toujours d'un oeil, pour un jour éventuellement les récupérer ou les anéantir. Comment faire pour que cette multitude d'initiatives alternatives réussies s'impose et fasse un jour société ?

C'est certainement un des enjeux des combats à venir.

LA SCIENCE DU PARTAGE

(1) En rappel les propos de P. Le Lay , alors PDG de TF1, recueillis en juillet 2004, par la société EIM dans « les dirigeants français et le changement » :

« Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective 'business', soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. […] Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible. »

(2 ) Dany-Robert Dufour " L'art de réduire les têtes " Sur la servitude de l'homme libéré à l'ére du capitalisme total Denoël 2003 page 89

(3) Ibid page 174

(4) Merci à Alinéa pour la vidéo d I. Romanet, découverte dans le fil de l'article d'olivier Cabanel " Les cocus de la démocratie"

(5) Dany-Robert DUFOUR " L'individu qui vient .. après le libéralisme - Denoël- 2011


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89 réactions à cet article    


  • Jean Keim Jean Keim 22 janvier 2014 08:56

    Une question Karol : Qu’est-ce qui motive un rédacteur AV à publier un article smiley


    • Karol Karol 22 janvier 2014 09:07

      Bien vu.


    • Muslim 22 janvier 2014 09:59

      Qu’est-ce qui motive un rédacteur AV à publier un article

      Et un intervenant de réagir ?


    • Jean Keim Jean Keim 22 janvier 2014 12:23

      @ Muslim,
      C’est le même processus, aucun doute la-dessus. On en est conscient ou pas !


    • claude-michel claude-michel 22 janvier 2014 09:18

      La preuve que l’humanité est devenue une machine et obéit a n’importe quoi.. !

      Tragique...


      • spartacus spartacus 22 janvier 2014 09:21

        On devrait donner à l’auteur un minimum de formation sur ce qu’est réellement le libéralisme et qu’ils sorte des clichés de son éducation post-socialo-bolchevique. 


        On est affligé de voir à longueur des articles de profs de constater cette vil mentalité qui sévit dans cette Education Nationale ultra-phagocyte de mentalité gauchistes, doctrinaire et passéiste. On est terrifié de l’endoctrinement alter-mondialiste que subissent les jeunes Français par.90% de profs gauchistes et fermés intelllectuellement au mondialisme.
        Dire que tous ces articles sont le fait de profs. Certainement une raison de l’inadaptation des Français au monde moderne. Certainement la cause du déni des talents, de l’anti-libéralisme, des fumisteries alter-mondialiste et autres bile post soviétique.

        Encore un prof qui a demandé des centaines de dissertations sur Marx, aucune sur Bastiat ou Hayek. Et s’il y en a une on imagine la note à charge si le libéralisme est bien présenté. Dramatique école d’endoctrinement.

        • Karol Karol 22 janvier 2014 09:29

          Résultat du libéralisme triomphant : 3,6 milliards de personnes dans le monde ( la moitié de l’humanité) possèdent la même fortune que les 85 personnes les plus riches. (dernier rapport de l’Oxfam). C’est ça l’équité dans le monde de Spartacus.


        • Muslim 22 janvier 2014 10:04

          Certainement une raison de l’inadaptation des Français au monde moderne.

          Ce n’est pas une infamie que d’être « inadaptée » à ce monde de fous. Mais vous vous rendez compte qu’avec ce type de remarques stupides, vous affirmez que les trois quart de l’Humanité est « inadaptée » à ce monde moderne ? Dans ce cas, n’est-ce pas vous qui êtes « inadaptés » à ce Monde ? Ou qui le parasitez ou le dégradez ?


        • spartacus spartacus 22 janvier 2014 10:18

          C’est surtout de la jalousie de beauf !

          Cet argent n’est pas le votre, ils ne l’on pas volé, ni utilisé d’acte de coercition pour le prendre. (comme le votre qui utilise l’acte coercitif de l’impôt). C’est de la richesse crée.
          Il est le fruit d’actes d’achat et de revente acceptés par les acheteurs et les vendeurs dans la paix sans contrainte étatiste ou coercitive contrairement à toutes les idées collectivistes qui ne sont que des formes de terrorisme de ceux qui croient ce qui est bien pour les autres et n’ont que la coercition comme solution de leurs convictions. 

          Votre ignorance fait confonde fortune et revenus.
          Sur les 85, en revenant l’année prochaine, vous constaterez que 43 seront encore là et 43 seront remplacées. C’est la destruction créatrice. Si l’argent n’est pas investi ou ne ruisselle pas il s’appauvrit.

          L’équité libérale, c’est l’équité en droits, pas en valeur de vos revenus qui eux sont variables.
           
          Chose que votre mentalité à échelle de valeurs multiples donneuse de leçon n’enseigne pas, n’étant que des privilégiés en droits sociaux . 
          Les revenus n’ont pas à être équitable. 

          1-La richesse des uns amène la richesse pour les autres par ruissellement.. 

          2-L’enrichissement est toujours partagé.

          3-les doctrines collectivistes reposent sur la jalousie sociale, ce qui les conduit de façon nihiliste à préférer la pauvreté pour tous à une richesse inégalement partagée.


        • claude-michel claude-michel 22 janvier 2014 10:22

          Par Karol....Remarquez c’est équitable..c’est du 50/50...(humour)


        • Muslim 22 janvier 2014 10:34

          Sur les 85, en revenant l’année prochaine, vous constaterez que 43 seront encore là et 43 seront remplacées. C’est la destruction créatrice. Si l’argent n’est pas investi ou ne ruisselle pas il s’appauvrit.

          Vous voulez dire que sur votre planète, en l’espace d’une année, 43 des plus grosses fortunes de votre monde vont se volatiliser dans un vortex, aspirées par la Force implacable de la « Destruction Créatrice » ? Quelle est cette divinité ? Vous êtes croyant  ? Votre Évangile protestant n’attire personne.


        • Neymare Neymare 22 janvier 2014 10:58

          sparatacus
          bel exemple de type complètement endoctriné
          acheter vous un cerveau au lieu de répéter les conneries de vos maitres
          En revanche, votre pseudo est bien choisi : vous faites un bon esclave, bien soumis. Le jour ou vous comprendrez ce monde vous prendrez aussi conscience à quel point vous n’avez jamais pensé par vous meme, mais en rabachant les pensées des autres


        • Karol Karol 22 janvier 2014 11:08

          Mais comme dirait le regretté Coluche « il y en a qui sont plus égaux que d’autres »


        • spartacus spartacus 22 janvier 2014 11:17
          Ce que les étatistes bornés n’arrivent pas à comprendre, c’est la mobilité au sein de la répartition des revenus. 

          Le meilleur moyen de mesurer l’inégalité, c’est de montrer que les possibilités de sortir de la pauvreté sont infiniment plus nombreuses aujourd’hui qu’hier. 
          Pas la stigmatiser Maxistement par des profs endoctrinés et gauchistes. 

          Le plus ubuesque dans les stats de l’inégalité c’est la mise en avant par les fonctionnaires. Corporation qui vit de l’iniquité en droits sociaux.

          On est toujours plié de rire quand on voit un prof nous exposer l’inégalité ou seuil de pauvreté, ou les inégalités encore plus quand il est à la retraite.

          Il va nous sortir la comparaison anecdotique sur 85personnes en « oubliant la comparaison qui fait bien plus mal sur des millions de personne que ses profits différenciés en droits sociaux lui donne.

          Ces gens touchent par un système collectiviste et clientéliste des »régimes spéciaux« 7 fois plus qu’un agriculteur à la retraite. 
          Ce système par répartition anti-libéral et collectiviste étant en fait responsable du creusement des inégalités entre individus.

          La charité se fout de l’église chez les profiteurs de la »solidarité". En fait la solidarité tellement réclamée est en généralité plébiscité par le groupe de pression le plus profiteur.

        • foufouille foufouille 22 janvier 2014 12:03

          « C’est ça l’équité dans le monde de Spartacus. »

          heu .... non. dans le monde de crassus la pédophilie est un contrat libre


        • Neg8 Neg8 22 janvier 2014 14:20

          Ce n’est pas un gage de bonne santé que d’être bien inséré dans une société profondément malade !

          Car c’est bien le cas comme l’illustre, entre autres, le dernier rapport d’Oxfam (85 personnes les + riches = 3,5 milliards des personnes les + pauvres) même si ce rapport ne vous émeut pas cela reste fondamentalement interpellant ! Où est la limite ?

          Peut-être que cela vous interpellera lorsque vous ferez partie des plus pauvres ou lorsque l’on passera de 1 personne la plus riche à 6,99 milliards les plus pauvres.. Heureusement pour vous que vous êtes né du « bon coté » (pas comme Spartacus, le vrai..) sinon vous n’auriez pas pu tenir ce discours. N’oubliez pas une chose : la prospérité n’est jamais acquise ! (et heureusemen d’ailleurs).

          Et cela n’est pas du gauchisme, comme vous tentez de le faire croire en stigmatisant l’auteur de l’article, mais bien de l’Humanisme. Les professeurs que vous fustigez, qui ont un métier à vocation, sont avant tout des humanistes. Le socialisme et le libéralisme ne sont que les revers d’une même médaille et un clivage devenu caduque.

          Je vous invite à approfondir les extraits présents dans l’article de l’essaiste Dany Robert Dufour et plus particulièrement « Le Divin Marché - La révolution culturelle libérale ».

           


        • Karol Karol 22 janvier 2014 15:00

          @ neg8,

          Merci de ce rappel.


        • spartacus spartacus 22 janvier 2014 15:17

          Le rapport OXFAM au contraire est très, tres intéressant.


          Il nourrit dans un premier temps votre psychologie d’éternels bobos qui se croient dans le camp de la morale et du bien et les méchants c’est pas vous, ce sont les vils capitalistes.
          Hélas vous n’êtes pas des gens à plaindre, ni représentant en quoi que ce soit des inégalités, mais dans le camps des profiteurs du social.

          En prenant une échelle planétaire on est sur d’étouffer la discution.

          En comparaison c’est comme si on indiquait qu’avec vos 24 000€ par an vous gagnez autant que 24 000 personnes qui gagnent 1€ par an. 
          Vous vous rendez compte ? Vous gagnez plus que 24 000 personnes sur terre ?

           Mais pourquoi au non de votre richesse et votre morale Marxiste ne donnez vous pas 23 500€ aux plus pauvres de la terre ? Vil riche d’être un fonctionnaire français. Vu du Biafra vous êtres un milliardaire. Vous vivez dans le luxe le plus ultime avec votre route goudronnée, votre électricité et votre eau courante, vos allumettes et votre journal l’humanité offert par le lycée.

          Le rapport OXFAM a part le titre vous n’avez lu que ce qui n’intéressait votre jalousie maladive qui n’est que le résumé du Marxisme dans lequel vous vous complaisez.

          Sur la liste des 200 plus riches 140 sont des entrepreneurs. Ils ont bâti leur fortune grâce à l’entreprise qu’ils ont créée. 
          Sur les 50 premières fortunes mondiales, 40 sont des entrepreneurs.
          Sur les 10 plus riches au monde, 9 en sont entrepreneurs

          Nous avons donc affaire à des personnes qui ont créé des entreprises en libre arbitre, des richesses et des dizaines de millions d’emplois. 
          Ces gens permettent à des MILLIONS DE PERSONNES de vivre dignement, sans spolier, sans la ressource de la coercition des autres, de vivre, se payer maison ou crédit ou besoins de tous les jours.
          Ces gens sont méritant, socialement utiles, là ou vous vous vivez de la coercition sur des autres. Vous ne créez rien de social par votre travail de votre propre libre arbitre. 
          Vous ne faites que ce que demande votre ministère en servitude. Et quoi qu’il arrive vous recevrez l’argent de la coercition a la fin du mois.

          Le rapport OXFAM démontre le contraire de votre gargarisme jaloux.
          Que les principales sources de la richesse aujourd’hui sont l’innovation, la libre entreprise, le risque individuel et le libre arbitre. 
          Et le meilleur moyen de mesurer l’inégalité, c’est de montrer que les possibilités de sortir de la pauvreté sont infinies. 
          Mais pour cela il faudra « dé-communister » la corporation des « vaches sacrés » des profs. 
          Les dé-statufier pour les rendre normaux, moins imbus et au niveau des autres. 

        • Cédric Moreau Cédric Moreau 22 janvier 2014 16:23

          «  Cet argent n’est pas le votre, ils ne l’on pas volé, ni utilisé d’acte de coercition pour le prendre. (comme le votre qui utilise l’acte coercitif de l’impôt). C’est de la richesse crée. »

          C’est là que vous vous plantez complètement. Le système est bel et bien coercitif, il s’appelle la monnaie-crédit. Un Ponzi à l’échelle humaine. Absolument génial.

          Remarquez, les traits de la pyramide sont de plus en plus nets et la base supporte de moins en moins le poids de l’édifice. Tout cela va bientôt s’effondrer, et vos raisonnements avec.

        • spartacus spartacus 22 janvier 2014 16:53
          Lorsque l’individu fait faillite, il n’entraîne que son argent. Quand un système collectiviste fait faillite il entraîne la société.

          Le crédit n’est pas coercitif. Vous avez le droit de le prendre comme le droit de ne pas le prendre. C’est donc un choix libre.

          Par contre je vous rejoint sur la prochaine faillite probable, mais par le collectivisme des assurances sociales ou des états causalité des politiques Keynésiennes irresponsables (enseignées à l’école gauchiste de la république en économie comme le grall) qui empruntent est bien facteur de faillite.

        • Cédric Moreau Cédric Moreau 22 janvier 2014 17:25

          « Vous avez le droit de le prendre comme le droit de ne pas le prendre. C’est donc un choix libre. »

          Vous pensez qu’il y a liberté ici. Moi je pense que c’est le contraire : la monnaie régit la quasi-totalité de nos échanges, et le crédit qui permet son émission est donc tout sauf neutre.

          De fait, individuellement vous avez la liberté (le droit) d’accepter ou non un crédit. Collectivement, nous n’avons pas ce choix : nous en avons besoin pour avoir de la monnaie. In fine, quelqu’un est donc toujours obligé d’effectuer un crédit, sans quoi nous n’aurions plus de monnaie. Il y a bien coercition.


        • spartacus spartacus 22 janvier 2014 17:54

          Le crédit est obligatoirement neutre.

          Il est créé pour le crédit et détruit lorsqu’il est remboursé.

          C’est bien la collectivation de l’état ou des assurance sociales qui est responsable des dettes. Le libéralisme laisse les banques faire faillite et l’état ne s’occuper que des fonctions régaliennes. 
          Le socialisme interventionniste emprunte sur le compte des générations futures pour le compte des groupes de pression qui crient le plus fort.

          Le monde nous a préservé des Goulag Communistes mais ne nous sauvera pas des dettes engendrées par l’interventionnisme socialiste. 


        • Cédric Moreau Cédric Moreau 22 janvier 2014 18:38

          « Le crédit est obligatoirement neutre. Il est créé pour le crédit et détruit lorsqu’il est remboursé. »

          Le fait que le crédit soit ensuite utilisé comme monnaie ne semble pas vous poser problème, pas plus que le fait de rembourser tous les crédits ferait que nous n’aurions plus la moindre monnaie ne semble vous faire « tilter ».

          L’endettement est juste « normal » dans un système de monnaie-crédit : c’est comme accuser A ou B de ne pas réussir à s’asseoir dans un jeu de chaise musicale. C’est simplement grotesque.

        • spartacus spartacus 22 janvier 2014 19:40

          @Cedric Moreau

          Avant ce système, les états étaient émetteurs de monnaie. Les états ayant toujours des groupes de pression a satisfaire créaient toujours plus de monnaie. Trop d’argent crée de la monnaie de singe, et l’inflation.
          L’inflation crée une spéculation naturelle. Chacun est tenté de conserver une valeur pour la vendre plus cher plus tard. Cela en plus n’empêche pas la dette nécessaire en devise pour payer les matières premières.
          Les magasins se vident. Les fournisseurs ne trouvent plus d’acheteur. Les faillites succèdent aux faillites avant la faillite de l’état.

          Regardez le Vénézuéla, c’est extrêmement parlant. Magasins vides, inflation, entreprises privées en faillite, dette abyssalle et faillite prochaine du pays alors que c’est la 2eme réserve pétrolière du monde.
          C’est le seul système qui préserve de la manipulation des comptes par les politiciens.

        • matador matador 22 janvier 2014 19:42

          a Spartacus

          a mon avis, vous n’avez pas été beaucoup dans le monde réel vous....pour sortr autant de bêtises...


        • Cédric Moreau Cédric Moreau 22 janvier 2014 21:39

          Parce que vous trouvez qu’aujourd’hui les groupes de pression n’ont plus aucune influence ? Et vous pensez réellement que l’inflation soit un problème si important que la contrer doive devenir notre priorité ?

          Quant à cette histoire de spéculation, quelle blague : vendre à un instant t1 ou t2 procurera le même pouvoir d’achat. Cette histoire de gagner plus ne tient pas debout.

          Bref, vous êtes manifestement dans le dogme. Désolé pour cette perte de temps.


        • spartacus spartacus 22 janvier 2014 23:42

          @Cedric Moreau

          Nous ne sommes pas dans une société libérale ou l’état se cantonnerait aux services régaliens, mais dans une société socialiste-démocrate. C’est a dire avec un état interventionniste. 
          Donc Les groupes de pression (fonctionaires, multinationales) utilisent le socialisme pour modifier le marché vers leurs intérêts catégoriels ou commerciaux. Oui aujourd’hui ils sont puissants à cause du socialisme.

          L’inflation est ennemie des plus pauvres. C’est la base de l’économie, qui devrait être apprise à l’école. 
          Elle réduit le pouvoir d’achat dans le temps. Elle détruit les emplois. L’argent n’a plus de vraie valeur.
          Schématiquement, un article acheté le lundi est plus cher le vendredi. Tout le monde spécule instinctivement. Celui qui dispose d’un stock a vendre ou échanger ou troquer a intérêt a le conserver car il sait que plus tard il vend, plus il va gagner. L’usine est incapable de sortir a un prix réel un produit avec des prix de matière première généralement importés. Entre la commande et l’arrivée du contener après 2 mois de bateau plus tard la différence financière en devise entre la commande et l’arrivée au port fait payer le double ou triple ce qui empêche toute gestion de production. Les usines ferment en masse. 
          Impossible d’épargner (donc d’investir), la valeur de l’argent étant perdue dans le temps. 
          Dans tous les pays à économie basée sur la création monétaire, les magasins sont vides. Le marché noir est plus important que le marché réel.
          Ce fut le cas systématiquement dans tous les pays soviétiques et du bloc de l’est. C’est le cas en Corée du Nord, Cuba, Vénézuéla, Zimbabwé de nos jours. Les magasins sont vides, la population vit avec le marché noir. 

        • Cédric Moreau Cédric Moreau 23 janvier 2014 09:29

          C’est toujours la même rengaine. Vous occultez complètement que, bien au contraire, l’inflation est l’ennemi des riches car ce sont eux qui voient leur capital monétaire fondre comme neige au soleil. Les pauvres, au contraire, bénéficient de l’inflation pour le remboursement de leur dettes (parce qu’évidemment, ce ne sont pas les riches qui sont endettés).

          De plus, vous faites beaucoup de postulats discutables : vous dites que les prix augmentent, mais vous en oubliez manifestement la cause : une plus grande disponibilité monétaire auprès de tous. Des revenus plus élevés. En quoi est-ce un problème de payer un produit 2 fois plus cher dans un an si les revenus doublent aussi ? Il n’y a aucun problème ici.


        • spartacus spartacus 23 janvier 2014 16:43

          @C Moreau

          L’inflation ne choisit pas les possédant ou pas, tout le monde est victime de l’inflation. 
          Vous ne comprenez rien. Absolument personne ne va vous vendre un produit au prix d’aujourd’hui si on sait que demain il sera plus cher. Personne ne vous prendra votre la monnaie de singe
          Chacun veut un paiement en USD ou au marché noir.

          Vous n’avez pas compris que les magasins Vénézuéliens, Cubain ou Zimbabwéens sont vides ?
          Vous regardez les avions Vénézuéliens, les places sont payées mais ils sont vides. Simplement parce que si on montre un voyage à l’étranger on peut obtenir des devises étrangères qui permettent d’acheter au marché noir....Voyagez que diable ! visitez le monde et regardez comment les gens vivent !

          @Gauche normale
          Bill Gates a fait quatre milliardaires et environ 12 000 millionnaires parmi ses 100 000 employés. Il fait travailler des milliers de PME sous traitantes ; La Fondation Gates a déjà dépensé 25,26 milliards de dollars, pour vacciner 55 millions d’enfants. Il a également annoncé vouloir léguer 95 % de sa fortune à sa fondation à sa mort. Et les salaires donnés chez Microsoft ferait pâlir d’envie le gauchiste rentier de l’état vous êtes.
          Et allez lui dire si vous y trouvez une place que c’est vous qui le faite vivre....  smiley

        • Cédric Moreau Cédric Moreau 23 janvier 2014 17:21

          « Vous ne comprenez rien. »

          En général quand on commence à me balancer cette phrase, c’est qu’on arrive à court d’argument. La preuve juste en-dessous :

          «  L’inflation ne choisit pas les possédant ou pas, tout le monde est victime de l’inflation. »

          Et voilà la belle ânerie, ou mauvaise fois je ne sais pas. Pourquoi ? Parce que l’inflation touche en proportion et donc frappe bien plus ceux qui possèdent davantage d’argent. De fait, quelqu’un qui n’en n’a pas ne verra pas son capital fondre. C’est mécanique.

          « Absolument personne ne va vous vendre un produit au prix d’aujourd’hui si on sait que demain il sera plus cher. »

          C’est oublier que ce genre de raisonnement fait que, poussé à l’extrême, on ne vend plus rien, ce qui est totalement contradictoire avec le but initial qui était de se faire de l’argent.

          Votre argumentation ne tient pas debout.


        • Abonchatbonrat Axe du Mâle 24 janvier 2014 09:00

          Oulala ! Les profs ne sont ni gauchistes ni doctrinaires, ils tiennent seulement à conserver coûte que coûte leurs petits privilèges, horaires minimalistes, vacances toute l’année, primes conséquentes, pouvoir d’achat tranquillou, toutes choses qui leur permettent pendant leur carrière de se préparer une retraite de post-boomer. Et si vous croyez que ça suit dans les rangs, quand certains leur demandent de disserter sur Marx, c’est que vous vous laissez manipuler par la propag’. Après, que l’on soit anti-libéral, cela procède du pragmatisme : on voit ce que ça donne, le libéralisme, depuis qu’il ronge les peuples occidentaux. La même chose que le marxisme-léninisme, qui a rongé les peuples des pays de l’Est. Au bout ? La chute. Chaque système conçu par l’Homme est voué à la chute.

            http://sheerlookisback.tumblr.com/


        • alinea Alinea 22 janvier 2014 10:06

          Est-ce que notre ami spartacus nierait ce qui est si bien explicité dans cet article ?
          La faute au bolchevisme ! Il faut le faire quand même ; à moins qu’il veuille dire qu’il faut être bolchevik pour voir la réalité en face ?
          Je viens de lire deux articles sur la conférence de Genève : comment définir la position de la France ? La France aurait-elle des intérêts nucléaires en Arabie Saoudite, et ne pourrait-on pas associer cette pseudo politique extérieure à tout ce que vous dénoncer ici ? Immédiateté des intérêts exclusivement financiers, déni de l’humain, impossible anticipation ?
          Plus ça va plus ça Empire ?
          Merci encore pour votre lucidité et votre clarté d’esprit qui rendent vos textes limpides...


          • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 22 janvier 2014 11:40

            Très bon article.

            Bon état des lieux descriptif de toute la charognerie idéologique à prétention « progressiste » (c’est ça le pire) dont la simple critique vous classera dans le camp des salopards fascistoïdes. Mais qu’importe...

            On pourrait trouver des racines encore bien plus profondes à ce mal-être civilisationnel, au-delà de ces événements contemporains, en considérant que la rupture originelle et la destruction de « l’être » au profit de « l’avoir et du paraître » est à rechercher au moment de la « désacralisation du cosmos » (ça ne fera rire que les cons indifféremment du camp politique) quand la distinction profane/sacré apparaît.

            A partir de là, tout devient possible dans l’abject : domination, esclavage et la satisfaction égotique dont vous parlez relève de cela...

            Ce que vous décrivez bien ici ne serait que l’acte final d’un processus d’involution (pas très marxiste comme analyse encore que...) et qui serait la fin de la civilisation marchande.
            Tout n’est pas perdu donc : après l’Apocalypse, l’apocatastase...Ne voyez rien de « vulgairement religieux » ici. Aucune nostalgie pro-clérical ou réactionnaire, il s’agit, vous l’aurez compris de bien autre chose.

            La négation à la fois du pseudo-progressisme et de l’attitude réactionnaire est la seule (très longue) marche possible vers une révolte authentique.


            • Buddha Marcel. 22 janvier 2014 11:55

              de mon point de vue assez joli je dois le dire je vois une question qui me taraude.

              va t’ on continuer la pseudo compétition qui est en fait une élimination qui se cache derriere un abus de langage, pour ne pas vivre ensemble mais les uns contre les autres , impliquant violence, meurtres, vols, guerre, destruction , torture , organisation des famines, du chômage etc etc

              ou va t’ on passer à autre chose de non définit mais qui ne sot pas cela...

              je conseille gratuitement de ne pas répondre dans la foulée, car il s’agit d’abord de voir la racine de la démence humaine factuellement, ce qui n’est pas si dure car elle est en chacun....déjà là il y a quasiment un début de changement car l’enfer avant d’être aussi les autres et bien c’est d’abord en chaque « moi même » qu’il se trouve....

              pratiquement l’abandon de la compétition qui est élimination signifie la fin de la violence constante, du vol du collectif, des guerres, du business ,de l’argent sans qui le riche n’existe plus ni le pauvre, des destructions, de la torture, des famines organisés et bien sur aussi du partage gratuit de toutes découvertes utiles au groupe pour vivre en paix...mais avant d’en arriver là, le changement radical de a psyché humaine doit se produire........je sais ça ne parle pas..mais en gros ça commence avec ma propre souffrance,seul un être qui souffre va faire souffrir les autres..mais même une société en paix ne possède pas le sens de vivre, ce qui fait que à peine créée elle disparaitrait....on est dans la mouise...

              le seul chemin est collectif de fabrication et de partage......attention ça veut dire partage égal...ou salaire égal si la monnaie existe encore en transition....si cela n’intéresse pas sauf rare exceptions alors ça veut dire que nous sommes tous ce monde de guerre perpétuel....tout en refusant de l’admettre....négationniste va !!.

              Ceci dit très superficiellement , le sujet d’une vie entière ne peut s’étaler sur agoravox dit par une personne,ceci doit être œuvre collective...or de cela on ne veut pas..seul la haut ils coopèrent, c’est pourquoi ils gagnent, mais en général ce fait ce remonte jamais au cerveau..

              alea jacta est...comme disait Jules smiley


              • Buddha Marcel. 22 janvier 2014 11:59

                et encore tout ceci est dans la superficialité des « choses » qui est là ou nous avons choisit de vivre par paresse,peur et ignorance volontaire, n’est pire sourd et aveugle que celui qui ne veut ni voir , ni entendre !!, ne touchant ainsi jamais le sens de vivre...car sens profond il y a bien sur......je le sais comme d’autre pour avoir été touché par celui ci....il est partout sauf là ou est ce que nous adorons....


              • Neymare Neymare 22 janvier 2014 13:23

                Bien dit Buddha Marcel. Ne soyons pas pessismites, l’homme est dejà en train de changer, une petite lumière s’allume, et allume celle qui l’entoure, et les choses vont finir par s’arranger (on va sans doute en baver d’ici là, mais l’espoir existe)
                De toute façon l’idéologie libérale porte en elle les germes de sa propre destruction : l’égoisme et la betise ne peuvent pas donner un système pérenne


              • Buddha Marcel. 22 janvier 2014 13:36

                d’accord neymare.

                salutations


              • christophe nicolas christophe nicolas 22 janvier 2014 12:04

                Penser qu’on ne sait pas tout et qu’il existe une vérité plus grande que nous et inatteignable, c’est vieux comme le monde, ça s’appelle croire en Dieu. Tout autre définition est faux cul. En plus, il y a des preuves comme quoi, Dieu est sympathique.

                Le tout est de transcrire cela en science. Ca donne ça : théorie de l’intrication.

                Vous remarquerez que ça vexe le Cern... très Luciférien sans le savoir. En fait ça vexe beaucoup de monde ce dont je me tape royalement.


                • Pierdec Pierdec 22 janvier 2014 12:11

                  Chapeau ! Merci de ce très bon article et de son analyse parfaite de la situation. 

                  Tout à fait d’accord sur absolument tout.
                  Bon, mais que fait-on maintenant ? 
                  Où est la solution ?
                  Pour dire vrai, je crois simplement que c’est foutu, vraiment foutu. C’est trop tard. Il n’y a qu’un raz-de-marée, une catastrophe inattendue, un événement extérieur qui peut nous sauver et nous faire reprendre nos esprits. Il nous faudrait un gros orage pour nous faire tomber du petit nuage où nous sommes.

                  • Karol Karol 22 janvier 2014 13:20

                    Que fait-on ? c’est bien la question.
                    Une catastrophe inattendue, les victimes sont chez les plus faibles, et c’est malheureusement la stratégie qu’utilisent les puissants pour faire accepter aux peuples de nouveaux sacrifices.Voir l’excellent livre de Naomi klein, « la stratégie du choc »


                  • Alpaco 22 janvier 2014 12:13

                    Bonjour à tous,

                    Concernant l’image du « selfie » de l’astronaute. Ce n’est pas lui qu’il prend en photo, mais l’alignement soleil (en haut à gauche), astronaute, ISS et terre dont les images se reflètent sur son « casque ». Cela n’a rien du « soi grandiose et idéalisé », car on ne voit pas le visage du photographe mais plus du « nous humains dans l’espace réel ». (L’image en plus grand)

                    Pour le reste, comme le chantait Coluche : « misère, misère, c’est toujours sur les pauvres gens, que tu t’acharnes obstinément ». Et comme en parle l’article, l’individu n’est pas respecté, la misère, le malheur, la crétinisation des masses, tout les médium étant bons, sont devenus des acquis culturels pour les masses. Une fatalité humaine dont nous devrions nous accommoder.

                    Solution « spartacusienne » : appuyer sur la tête des autres pour ne pas se noyer, tout en leur reprochant de ne pas faire de même.

                    Autre solution : virer les salops au pouvoir, récupérer tout le pognon, réinventer un système équitable. Mais avec nos blogs et notre bulletin de vote, c’est loin d’être gagné.



                    • spartacus spartacus 22 janvier 2014 14:27

                      Demander l’égalité en droits sociaux, c’est appuyer sur la tête de l’autre ?

                      Ou empêcher ceux qui se réclament de la novlangue, de se servir de l’excuse du social pour en tirer le plus de profit parce qu’ils font partie du groupe de pression qui gagne sur ces polémiques ?

                      Rafales d’hypocrites ! 

                      Justifiez donc le « mérite » de vos privilèges sociaux différenciés avant de donner des leçons de morale aux autres ! 

                    • trevize trevize 22 janvier 2014 16:12

                      Spartacus, je crois bien comprendre le point de vue que vous tentez de défendre dans vos commentaires, mais si vous me permettez une petite critique : je crois que vous manquez cruellement de tact.


                    • spartacus spartacus 22 janvier 2014 17:44
                      Je sais je manque de tact.  smiley
                      Mais rassurez vous, il ont tous très très bien compris ! 

                      Je suis moqueur de leurs réactions. 
                      Désolé c’est réellement trop drôle !

                      Ils se croyaient représentant de l’égalité, et se voyaient tous héros « méritants » dans Germinal et dénoncer le monde cruel des riches et des patrons.
                      Ils découvrent privilégiés, corporativement inégalitaristes, possédants, en plus responsables des inégalités sociales du pays, et qu’en fait de mérite, il ne font que remplir une servitude. 

                      Ils s’aperçoivent du rôle social du riche et de l’entrepreneur qui crée par ses emplois l’autonomie pour les autres, et pour un Marxiste admettre que la patron est plus social que le prof c’est un choc insupportable !

                    • spartacus spartacus 22 janvier 2014 23:46

                      En France nous avons échappé aux goulags communiste, nous crevons du socialisme.


                    • Mr.BrYcE 23 janvier 2014 03:10

                      c est toi qui fait du novlangue privilège et social sont incompatibles. les privileges sont fiscaux, la solidarité est sociale.


                    • spartacus spartacus 23 janvier 2014 08:53

                      « Privilèges et social incompatibles ». 

                      Mince, les croqueurs de privilèges sociaux crachent sur l pauvresa gueule de ceux qui les payent pour eux

                    • bourrico6 23 janvier 2014 10:59

                      En France nous avons échappé aux goulags communiste, nous crevons du socialisme.

                      T’as l’air d’un sacré imbécile à sortir une stupidité pareille.
                      Quant on te lis, on est enseveli par une telle dose de bêtises, qu’on hésite entre l"hilarité et la déprime,

                      J’insiste, t’as jamais été patron de rien, t’es bien trop bête pour ça, tu n’a aucune capacité de recul, aucune capacité n’analyse, rien, c’est le vide, et ta propagande grossière et maladroite ne masque pas tes graves tares intellectuelles et mentales.

                      En clair, t’es un idiot, au sens propre du terme.


                    • Shawford43 22 janvier 2014 13:35

                      Toc Toc Toc ? smiley smiley


                    • Neymare Neymare 22 janvier 2014 13:39

                      « Et tout un pan du château de cartes s’écroule »
                      Pourquoi tout un pan ? C’est le chateau de carte en entier qu’il faut faire écrouler. Ce monde n’est qu’une vaste illusion destinée à nous aguerrir, à nous pousser dans nos retranchements, pour que justement nous sortions de cette illusion.
                      Une fois sorti de l’illusion c’est bien tout le chateau de carte qui s’écroule


                    • Shawford43 22 janvier 2014 15:11

                      Souvent la plus petite et se qui se veut en tout cas la plus banale, la plus moyenne, la plus partagé(abl)e


                    • alinea Alinea 22 janvier 2014 13:51

                      Karol :
                      si vous n’êtes pas retourné sur l’article d’Olivier, et pour les autres, voici l’intégrale ( enfin j’espère !!)
                      http://www.youtube.com/watch?v=GEA2Gwi-xig


                      • Karol Karol 22 janvier 2014 14:04

                        Merci.
                        Je le mets dans ma vidéothèque pour ce soir peut-être.


                      • Aristoto Aristoto 22 janvier 2014 14:19

                        énieme article idéaliste de Agoravox je fatigue !!! On change pas le monde avec les idée on le produit meme de ce mode de vie non il faut les armes, de la brutalité et les 100 aine de milliers de morts qui accompagne chaque soulèvement armée !! Mais pour cela il faut accepter de perdre son petit confort semi-bourgeois de dandy parisien !!!

                        Bien a vous conservateur de tous poil !!!


                        • Neymare Neymare 22 janvier 2014 14:49

                          Non c’est pas comme ça qu’on change le monde : pour la simple raison que ceux qui remplacent ceux qu’on a mis dehors ne sont pas différents : observez la situation en egypte ou en tunisie : on chasse le dictateur, on met à la place des islamistes, pour finalement faire revenir l’armée, et on a fait tout ça pour rien

                          La seule façon de changer le monde est de changer l’homme


                        • trevize trevize 22 janvier 2014 16:08

                          +1 Neymare
                          J’ajouterai que les élites sont bien au courant que notre système est à bout de souffle, qu’il nous en faut un autre, peut-être pas plus juste, mais au moins plus logique, un système qui, tout en laissant la possibilité à celui qui veut se hisser un peu plus haut que les autres de le faire, a aussi intégré le fait que trop d’inégalités engendre violence et chaos, et que les riches profiteraient beaucoup d’un monde ou chaque habitant n’a pas constamment la peur de se retrouver à la rue et sans ressource du jour au lendemain.


                        • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2014 15:11

                          Bonjour Karol,

                           « Le « tout à l’égo » du libéralisme »
                          Pas sûr que ce soit uniquement lié au libéralisme. L’esprit du tout à l’égo est devenu la règle, parce que la solidarité n’est que du vent pour faire grossir les rangs dans les meetings.
                          De la solidarité, je peux en parler avec beaucoup d’humour.
                          La soli_de_hila_rité, oui, je connais très bien. smiley
                          Elle est souvent plus favorable dans les villes. Mais comme dans quelques années, la population des villes risque de dépasser celle des campagnes, il vaut mieux y être préparé. 
                          Ce n’est pas pour rien qu’il y ait tellement d’animaux domestiques en ville. Ils ne sont plus là pour protéger le logis, mais pour apporter une compagnie à ses maîtres.
                          Le libéralisme n’est vraiment que le sommet de l’iceberg.


                          • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2014 15:12

                            Un livre qui devrait vous intéresser et dont je faisais écho dans mon dernier billet. 


                          • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2014 15:13

                            Un livre qui devrait vous intéresser et dont je faisais écho dans mon dernier billet. 


                          • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2014 15:13

                            Un livre qui devrait vous intéresser et dont je faisais écho dans mon dernier billet. smiley


                          • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2014 15:18

                            Désolé pour la duplication, ce n’était pas voulu. Erreur de mon explorer.


                          • Karol Karol 22 janvier 2014 15:34

                            Merci. Il faut que je le lise.


                          • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2014 15:31

                            « l’égalité devrait être une priorité surtout en ces temps de crise. »

                            Vous voulez créer des clones ?
                            La brebis Dolly chez les hommes, prônée par la Gauche Normale, comme c’est amusant.
                            L’égalité, cela n’existe pas. Vous n’avez pas le même cerveau que moi-même.
                            Les inégalités n’ont rien de profitable, ni de stimulant, mais si vous travaillez dans une ambiance de bureau, vous verrez que ce monde-là est plein de « criminel » en puissance.
                            Eliminer un concurrent et c’est vous qui augmentez vos chance, si vous ne le savez pas. 


                            • Xenozoid 22 janvier 2014 15:33

                              l’enfoiré, exact et a ce niveau les esclaves vallent bient le maitre ,helas


                            • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2014 15:37

                              Absolument.

                              Dans mon dernier billet sur les riches, j’ai établi un top-down très réel sur la question.

                            • Xenozoid 22 janvier 2014 15:40

                              l’enfoiré, j’irais lire, n’étant pas analphabete,ca devrais le faire,puis’je ajouté une réflextion ?

                              pourquoi faire de la pub ?


                            • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2014 16:14

                              « pourquoi faire de la pub ? »

                              Réponse bien simple : parce qu’il le faut. Je connais tellement de blog qui restent non-lus et qui auraient pourtant tellement de choses à dire. Une adresse internet n’est qu’un nombre parmi d’autres. Je suis un ancien d’Avox. J’u ai exercé les 3 fonctions : rédacteur, commentateur et modérateur.

                              L’audience se gagne ou se perd, à l’ombre des palmiers en fleurs.

                              Ai-je répondu ? smiley


                            • Buddha Marcel. 22 janvier 2014 16:54

                              accepter l’inégalité c’est pour moi être responsable de ce qui se passe en ce moment, il n’y aura jamais de demi mesure,or on veut le beurre et l’argent du beurre,c’est a dire la compétition au cas ou je gagnerais sans les inconvénients qui ne sont pas des moindres, vol, violence, guerres, massacres, tricheries ,pauvreté au delà de l’excès, richesses totalement injustifiable ,car sans collectif rien ne se fait ,sans le collectif on est tous mort, on n’existerait plus depuis le début de cette espèce.....vous n’aurez jamais les avantages de la compétition genre tous gagnants sans les inconvénients et pas des moindre dont toutes les guerres, c’est pas rien...

                              le refus de la majorité de voir cela crée les conditions du pire qui sont là...mais rien à faire j’y tiens a avoir plus...alors tenez vous bien car ça va saigner smiley

                              si vous reniez le collectif pour dire que le personnel prévaut alors vous devriez allez jusqu’à la fin de ce raisonnement aberrant et vivre et être riche sur votre travail uniquement.....laissez de coté le collectif il se débrouillera sans vous...bonne bourre et bonne chance car dans 1 mois vous êtes mort, seul , nul ne survit....

                              la clé est là, ou on crée un monde juste ,égal en partage sur les nécessites vitales ou pas, si c’est non, pas la peine de gueuler car si le pire est la c’est normal..et il va bien sur être là , depuis 5000 ans ça se passe comme ça et il y a toujours des abrutis pour y croire.....

                              l’histoire ne sert donc a rien.....

                              être solidaire sera ce qui va faire basculer ce monde pourri...ce sera de gré encore pour le moment ou de force si on ne fait rien là , de force donc après le pire ..mais ami terrien le pire est une faute collective pas seulement celle des pseudo élites en argent...

                              But ultime de la compétition = 1 gagnant, tous les autres perdants, ou éliminés c’est ce qu’a à vendre le troll de l’ue payé au smic....attention derrière il y a au moins 10 cabinet de gens qui pensent.......


                            • Xenozoid 22 janvier 2014 16:56

                              marcel
                              l’histoire ne sert donc a rien...
                              tout est dit


                            • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2014 20:41

                              Gauche normale,


                              « Réduire les inégalités sociales actuelles... toujours un certain niveau d’inégalités. Mais leur augmentation est-elle une fatalité ? Quand on voit comme dans le livre cité plus haut les dégâts que cela peut non pas provoquer mais aggraver, j’espère que non ! »

                              Je ne vais pas faire à nouveau de la pub pour mon dernier billet qui faisait ui-même la pub du livre de Schneider. Il était dans les actu de France2 hier soir. Moi, je n’ai rien à y gagner, lui bien.
                              C’est donc rectifié. smiley
                              Ce n’est pas une fatalité, mais c’est une suite logique.
                              Quand on a quelques neurones mieux utilisés que d’autres, vous croyez vraiment qu’ils vont rester chercher à l’« égalitaires » ? 
                              Quels sont ceux que vous pointez comme « inégaux » ?
                              1. Les sportifs qui gagnent des sommes folles ? Alors, comme c’est vous le générateur de ces sommes, vous n’avez qu’à vous en référer à vos tics ou tocs de sportifs en chambre ou sur les terrains. Faites du sport vous-même, mais ne chantez pas les lauriers de vos fans.
                              2. Les sociétés qui vous font gerber à gagner des sommes folles ? Les multi-nationales par exemple ? 
                              Pourquoi le sont-elles ? Pourquoi sont-elles devenues internationales et que celles qui sont restée en économie locale ne réussissent pas. Le risque existe de sortir de ses frontières. Le changement de culture n’est pas un vain mot.
                              3. Les héritiers de fortunes ? Et vous croyez qu’ils seront à mène de suivre la même voie que papa ? Une première génération de Empain a créé la fortune. La suivante l’a fait fructifier. La troisième l’a dilapidée. 
                              L’intelligence, la vision du futur, cela ne se transmet pas dans les gènes et les guetteurs sont bien présents pour prendre la place. 
                              Revoyez le film « L’héritier » avec Bebel. C’est tout à fait dans la note. 
                              Ce n’est pas tout d’avoir beaucoup de pognon, mais il ne faut pas faire de conneries avec lui, les vautours sont là. 


                            • L'enfoiré L’enfoiré 23 janvier 2014 09:44

                              Gauche normale (c’est à dire le contraire d’anormale),


                              « me poser des questions puis d’y répondre de vous-même tout en me qualifiant au passage de « sportif en chambre » (qu’en savez-vous ?). »
                              A côté de la plaque chère gauche. Je n’ai pas poser de question, je vous donne les raisons de cet état de chose. Les « sportifs en chambre » sauront se pointer eux-mêmes. Pas besoin que je le fasse à leur place.
                              Moi, dans mon dernier article (que vous m’obligez à redonner le lien), je fais aussi référence à un livre de Jean-Louis Servan Schreiber qui parle de la même chose. Mais ça aussi, je vous demanderais de lire avant de tirer sur l’ambulance. Après cela on en reparlera.
                              Merci d’avance.

                            • trevize trevize 22 janvier 2014 15:55

                              Bonjour, merci pour l’article. Je viens apporter un point de vue radicalement différent, dans une démarche constructive, alors j’apprécierais beaucoup qu’on ne me colle pas l’étiquette d’affreux suppôt du néolibéralisme, car elle est très loin d’être représentative du fond de ma pensée.

                              "En quelques décennies, nous sommes passés d’un monde où existaient encore des structures collectives organisées et très structurées, qui donnaient à l’individu un cadre de pensée et des principes moraux et philosophiques et qui l’accompagnaient dans l’action, à un nouvel ordre plus fluide, fondé sur le culte d’un individu libéré de toute tutelle.« 

                              Entièrement d’accord avec vous, mais je ne vois pas où est le mal en soit ? Une société qui ne fait que reproduire le même schéma de génération en génération, pérenniser le système en place au détriment de la liberté d’action des individus ne me paraît pas une bonne chose.

                               »Les instances collectives comme la famille, l’école, les syndicats, les associations culturelles, les Etats-nations, les églises, sont aujourd’hui considérés par l’idéologie libérale plus comme des entraves au développement du grand marché que comme des moteurs de l’émancipation humaine.« 

                              Je ne vois pas en quoi toutes ces »instances collectives« peuvent être considérées comme des »moteurs de l’émancipation humaine« . L’église est plutôt un frein à cette émancipation, elle tente régulièrement de noyauter le débat sur des sujets qui la fâchent (IVG, mariage homo, recherche en biologie...), en fait si on laissait faire l’église, on serait encore au moyen-âge. Je suis pour la liberté de conscience, mais les croyances religieuses de quelques-uns ne doivent pas être imposées à tous.
                              L’éducation est le coeur du problème de notre société, et franchement notre système éducatif laisse un peu à désirer. Des cohortes de gamins sortent du système en ne sachant pas lire ni écrire, malgré les sommes faramineuses qu’n y investit, et pendant ce temps, voilà ce qui se passe en Ethiopie : http://www.technologyreview.com/news/506466/given-tablets-but-no-teachers-ethiopian-children-teach-themselves/, je ne souhaite pas rentrer dans le débat de »à qui la faute« bien sûr, les dérégulations et le pouvoir en place sont au moins en partie responsables de la destruction de notre système éducatif, mais je constate juste qu’il y a clairement un gros problème, un manque flagrant d’efficacité et de rentabilité (non, rentabilité n’est pas un gros mot !) c’est tout.
                              Les états-nations on a déjà vu ce que ça a donné. Le repli sur soi ne sera jamais une bonne solution, une gouvernance mondiale est la seule voie qui mènera l’humanité vers la paix ; Ce point-là mérite d’être débattu et explicité, pour faire vite disons quand même que je ne souhaite pas une gouvernance mondiale où les 85 personnes les plus riches pèseraient autant que les 5 milliards les plus pauvres.

                              La famille, la famille nucléaire, n’est qu’une invention qui date de la fin de la 2e guerre mondiale. Dans bien des cas elle protège bien sûr, mais que faire de toutes ces histoires d’enfant battus, ou violés par leurs parents, et qui croient parfois jusque très tard dans leur vie que »c’est la même chose dans les autres familles«  ?

                               » L’individu doit être libéré de l’emprise de toute idéologie, et aussi dépourvu de toute fonction critique. Il se doit d’être entièrement disponible, tant pour l’accomplissement de sa mission dans le cadre de son travail que dans sa position de consommateur."

                              Libérer l’individu des idéologies, est le seul moyen de lui laisser une chance de se faire sa propre opinion, sa propre idéologie.

                              Pour conclure, je pense que nous vivons une époque charnière, c’est indéniable. Nous terminons de briser des carcans millénaires pour donner plus de liberté aux individus, et en soi, je pense que c’est une bonne chose. Mais en les ôtant, nous perdons nos protections naturelles, et oui certains petits malins qui ont compris ce qui se passe en profitent pour bourrer le crâne aux nouvelles générations, transformer les humains en marchandise, et ça c’est immoral, et c’est un gros problème. Mais je ne crois pas qu’un retour en arrière soit souhaitable, ni même possible. La raison ne peut pas s’imposer de l’extérieur, elle doit se comprendre et se vivre de l’intérieur. L’humanité fait sa crise d’adolescence, nous sommes en pleine transition, et les transitions ne se font jamais sans heurts et sans erreurs. Nous trouvons ridicule cette jeunesse qui se met en scène constamment dans ces photos, mais une fois mis de côté les préjugés, on s’aperçoit qu’il ne font que tenter, maladroitement certes, d’affirmer leur individualité. Contrairement à ce qu’on peut penser, nous avons une énorme liberté d’agir sur la direction que nous prenons vers le nouveau monde qui est en train de naître, à nous de faire circuler l’information et de nous organiser pour contrer le pouvoir de la finance, nous savons que cette société marchande est pourrie jusqu’à la moelle, qu’elle n’est pas viable, alors, à nous de montrer l’exemple et de nous organiser différemment pour créer un monde meilleur. Les solutions sont juste sous nos yeux, mais pour les voir il faut 1) faire notre deuil de l’ancien monde, l’état-nation qui protège d’un côté, mais restreint considérablement notre liberté d’action (et la France est un des pays ou ce problème est le plus flagrant) et 2) ne pas se laisser aveugler par le côté flippant de toutes les nouvelles technologies qui apparaissent, car c’est une attitude tout aussi contre-productive que celle de ces jeunes qui se plongent dedans à corps perdu.

                              Voilà, j’espère que ce commentaire ouvrira un débat serein. Les réponses rageuses pour me traiter d’idiot utile à la solde du capital, gardez-les, elles ne me touchent pas, sachez juste que ça serait une grossière erreur que de me classer dans cette catégorie.


                              • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2014 16:40

                                Trevize,

                                « L’église est plutôt un frein à cette émancipation, elle tente régulièrement de noyauter le débat sur des sujets qui la fâchent (IVG, mariage homo, recherche en biologie...), en fait si on laissait faire l’église, on serait encore au moyen-âge. Je suis pour la liberté de conscience, mais les croyances religieuses de quelques-uns ne doivent pas être imposées à tous.  »

                                Bien d’accord avec vous ;


                                « L’éducation est le coeur du problème de notre société, et... laisse un peu à désirer. »

                                Tout à fait. Pourquoi ? Parce l’éducation est dénigrée. L’éducation est un investissement de tous les acteurs : famille, école et citoyens d’un pays. Elle semble, (je dis bien semble) ne pas apporter une meilleure chance de creuser son trou, Il y a une déflation des diplômes. Des BAC +10 qui ne trouvent pas d’emploi. Normal pourtant, car souvent ce sont des peaux d’âne. Faire ses preuves et s’intégrer dans des groupes de travail, cela ne s’apprend pas à l’école.

                                Regardez certains pays asiatiques qui cherchent l’excellence. Cela on l’a un peu oublié en occident. 

                                « un manque flagrant d’efficacité et de rentabilité »

                                Exact. Parce qu’il n’y a pas suffisamment de lien entre l’école avec ses programmes obsolètes et le monde du travail qui souvent doit se charger de compléter les connaissances. 

                                « La famille, la famille nucléaire, n’est qu’une invention qui date de la fin de la 2e guerre mondiale.... elle protège »

                                Exact. Mais jusque quand ? Pas après le papy-boom qui avait pris le pli de l’épargne. Au moment de l’héritage et puis plus rien. Protéger, peut-être mais pas mâcher la besogne. L’esprit de famille a changé. Il s’est mondialisé comme le reste. On mène sa vie et pas nécessairement proche de la maison natale. 

                                « Libérer l’individu des idéologies, est le seul moyen de lui laisser une chance de se faire sa propre opinion, sa propre idéologie »

                                Absolument. Auto-immune comme je l’ai écrit.. 


                                « une époque charnière »

                                Oui. une époque dans laquelle il faudra meubler son temps au mieux et ne plus uniquement faire carrière dans une société, mais au contraire, devenir autonome et devenir fournisseur plutôt que client.


                              • Karol Karol 22 janvier 2014 16:51

                                Bonjour trevize,
                                Merci de vos remarques pertinentes. Il n’est pas question pour moi de cautionner les totalitarismes de toute sorte, mais simplement de dire que les acteurs du libéralisme économique ont accompagné les acteurs du libéralisme sociétal pour en dévoyer le sens et faire de l’individu cet être fluide pour mieux l’asservir. Comme l’écrit Dany Robert Dufour dans « L’individu qui vient ...après le libéralisme » (5 ) " nos sociétés occidentales souffrent non pas d’un excès mais d’un manque d’individualisme. Elles manquent de cet individu qui pense et agit par lui-même".


                              • Alain Qroviste Alain Proviste 22 janvier 2014 16:35

                                Bonjour Karol,

                                votre article est très juste, et souligne bien les différents domaines de la vie quotidienne qui ont été bouffé par cette idéologie marchande destructrice et satanique, osons le mot.
                                Il montre bien les tenants et les aboutissants de notre inaction et notre passivité face à l’injustice quotidienne vécue par hélas une immense majorité d’êtres humains sur cette Terre.
                                Un article que j’avais apprécié, Misère de l’humanité numérique qui décrit bien cet aspect de l’homme « numérisé » contemporain que vous abordez notamment dans la première partie de votre article.

                                Essayons de contribuer modestement à la réalisation de la citation de Dany Robert Dufour que vous évoquez : « Elles [nos sociétés occidentales] manquent de cet individu qui pense et agit par lui-même ».
                                Ce qui rejoint à mon sens le « connais-toi toi-même » de Socrate.

                                Quenellement.


                                • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2014 16:46

                                  Bonsoir Alain,

                                   J’ai fait partie de ce monde numérique. J’ai connu ses vicissitudes et ses avantages indéniables pour accélérer le progrès. Je dis bien progrès. La technologie n’a pas uniquement tué des emplois, elle a aussi épargné des vies en médecine et ailleurs.
                                   Si vous êtes sur cette antenne à donner votre avis, qui sera lu et relu à travers le monde, que l’on apprend ce qui se passe ailleurs de notre petit chez-soi, c’est grâce à cette technologie. Ca ne vous fait pas une belle jambe, allez-vous dire.
                                  Le connais-toi toi-même« , je l’ai converti avec celle de Platon qui disait »connais l’autre« au travers de soi-même.
                                  C’est terriblement enrichissant d’être confronté à son ennemi de conception, bien plus que celui qui vous dit à chaque phrase »Amen"... smiley

                                • Alain Qroviste Alain Proviste 22 janvier 2014 18:28

                                  Bonsoir l’enfoiré,

                                  Pour ce qui est du numérique, je ne le renie pas puisque je suis là à vous parler ! Internet est un formidable outil de communication et d’(ré)information entre autre, qui nous permet de lutter contre la propagande habituelle télévisuelle et de la presse papier. C’est juste que l’on peut se poser quelques questions sur le phénomène des réseaux sociaux, du selphie comme le souligne l’auteur, de l’addiction à l’information grâce à ces outils d’une efficacité énorme, de la centralisation du réseau etc...
                                  Vous évoquez plus généralement les progrès technologiques, ce qui dépasse ici le sujet de l’ « homo numericus », dans le domaine de la médecine pour reprendre votre exemple, qui est tout à fait incroyable en effet. On peut citer les progrès en chirurgie cardiaque dont la France reste en pointe (Le CHU de Toulouse (Haute-Garonne) reste une référence dans ce domaine) et qui sauve des vies tous les jours.

                                  Il faut faire la part des choses en gros, je ne rentre pas dans le débat.

                                  La citation de Platon est en effet tout aussi juste voire plus, merci smiley

                                  Amicalement.


                                • Buddha Marcel. 22 janvier 2014 17:05

                                  accepter l’inégalité c’est pour moi être responsable de tout ce qui se passe en ce moment, si si si !! il n’y aura jamais de demi mesure, vivant ou mort ?? or on veut le beurre et l’argent du beurre,c’est à dire la compétition qui est en fait élimination des autres au cas ou je gagnerais sans les inconvénients qui ne sont pas des moindres, comme perdre bien sur mais plus grave globalement comme le vol du travail collectif par l’usurier toujours parasite , violence, guerres, massacres, tricheries ,pauvreté au delà de l’excès, richesses totalement injustifiable , organisation du sous emploi, des famines pour contrôler, destruction de civilisation,etc etc etc

                                  sans collectif rien ne se fait , ôtez de votre vue ce qui a besoin d’un collectif pour exister il ne reste plus rien pas même vous car faire un enfant est aussi un acte collectif....sans le collectif on est tous mort, on n’existerait plus depuis le début de cette espèce, ce qu vu se qui se passe eut été préférable en fait....tant de souffrance infligées........vous n’aurez jamais les avantages de la compétition qui est élimination , genre tous gagnants, toi un peu, toi rien et moi beaucoup, sans les inconvénients et pas des moindre dont toutes les guerres, c’est pas rien...

                                  le refus de la majorité de voir cela crée les conditions du pire qui sont là...mais rien à faire j’y tiens a avoir plus...alors tenez vous bien car ça va saigner même chez les très pauvres on retrouve cette même pyramide abjecte...tous coupable

                                  les ? oui bien sur,sauf exceptions...les pseudo élites c’est nous même mais en gagnant c’est tout..

                                  si vous reniez le collectif pour dire que le personnel prévaut alors vous devriez allez jusqu’à la fin de ce raisonnement aberrant et vivre et être riche sur votre travail uniquement....ce qui est impossible bien sur....laissez de coté le collectif il se débrouillera sans vous...bonne bourre et bonne chance car dans 1 mois vous êtes mort, seul , nul ne survit....

                                  la clé est là, ou on crée un monde juste ,égal en partage sur les nécessites vitales ou pas, si c’est non, pas la peine de gueuler car si le pire est la c’est normal..et il va bien sur être là , depuis 5000 ans ça se passe comme ça et il y a toujours des masses d’ abrutis pour y croire.....enfin pour espérer gagner et être parmi les élites en fait...

                                  l’histoire ne sert donc a rien.....

                                  être solidaire sera ce qui va faire basculer ce monde pourri...ce sera de gré encore pour le moment ou de force si on ne fait rien là , de force donc après le pire qui arrive, en fait le pire est en train de nous forcer à nous éveiller , exactement comme la souffrance personnelle pousse dans cette direction.....mais ami terrien le pire est une faute collective pas seulement celle des pseudo élites en argent...très loin de là....

                                  But ultime de la compétition = 1 gagnant, tous les autres perdants, ou éliminés c’est ce qu’a à vendre le troll de l’ue payé au smic....attention derrière il y a au moins 10 cabinets de gens qui pensent.......

                                  tout ceci est encore très très superficiel, mais faut bien un début smiley


                                  • Xenozoid 22 janvier 2014 17:11

                                    Nous devons nous dégager de l’idée que nos institutions, nos traditions, les barrières qui nous protègent contre les pouvoirs absolus et autoritaires, ne peuvent pas être décomposées. Ils sont démantelées une brique à la fois. La séparation des pouvoirs a déjà été anéantie. C’est un fascisme chuchoté, pas encore en marche dans votre rue et qui cogne à votre porte au milieu de la nuit. Mais il est lá, et il jette des racines profondes. Nous devons écouter au-delà du fascisme chuchoté d’aujourd’hui et entrevoir le fascisme triomphant de demain. Nous devons aller au-delà des mensonges et des mythes, au-delà des dogmes, par lequel nous dormons."


                                    • mpag 22 janvier 2014 17:17

                                      Encore une fois, la victimisation de la société tellement plus facile à écrire pour les pauvres abdiqués que nous sommes a fait place à l’irresponsabilité de nos propres comportements
                                      Certains comme l’auteur y voit le fameux complot du méchant libéralisme qui pauvres inconscients dirigent la totalité de nos vies, responsable de notre misérable situation........

                                      Croyez vous franchement que les parents n’ont pas une énormes part de responsabilités sur l’éducation de leur enfants sur leur comportements et même de leur propre comportements dans la vie de tout les jours (la belle génération 68.......tellement prompts à faire des leçons mais bien incapables de justifier les restes qu’elles nous donnent à l’heure actuelle...........) plutôt que d’en vouloir à l’école, à Dieu ou au libéralisme

                                      Chacun est responsable de sa propre vie et je ne vois aucune main invisible qui m’entoure par contre inconsciemment vous en voyez une belle qui vous la met profond tout les jours de votre existence
                                      On dit qu’on voit la vie comme on la vit, je peux vous assurer que la votre doit faire mal mais je vous rassure la paranoïa et la théorie du complot se soigne et ceci sans télé ni programmes abrutissants simplement avec une connaissance du genre humain notamment ces comportements psycho évolutives, d’un minimum de bonne foi sur le libéralisme

                                      l’enfoiré a bien résumé la situation, le libéralisme est bien la partie immergé de l’iceberg et n’est pas la cause principal de ce que vous dénoncez, la partie cachée réside de le comportements psycho évolutives de l’homme.

                                      Vous donnez une part trop importante sur le système politique et économique qui permet d’appuyer votre dénonciation alors que l’axe principale devrait être la responsabilité de l’homme dans cette situation

                                      Je suis persuadé que les irresponsables vous suivent car ils ont trouvé dans votre texte la justification de leur propre malheur, celle de l’inadaptation (par conséquent l’abandon de comportements malsain comme l’égoïsme outrancier, rassurez vous il ne sont pas responsables, le libéralisme permet de laver l’honneur des pauvres victimes qu’ils sont...........désolant) 


                                      • talley2008 22 janvier 2014 19:15

                                        Cette article met en évidence que les jeunes et les moins jeunes sont en compétition pour satisfaire les besoins d’estime, de reconnaissance et d’appartenance. Ils cherchent à se démarquer et à exister « toujours plus » au détriment des autres. Ils disent moi, moi, moi, etc.

                                        Est-ce que ce besoin d’estime ou d’égo est un problème ? Est-ce que cette compétition pour satisfaire le besoin d’estime est nouvelle ?

                                        Comme la fait remarquer Thorstein Veblen dans l’essai « Théorie de la classe de loisir », le besoin d’estime de soi existe depuis la nuit des temps. Les moyens utilisés pour le satisfaire varient selon les époques : « Être » le meilleur chasseur, le meilleur guerrier, le combattant le plus courageux ou  « Avoir » le plus d’argent, la plus belle voiture, etc, fait partie de la nature humaine.

                                        Le marketing a transformé le besoin d’estime en objet marchand. J’affirme ma réussite, mon appartenance sociale, mon statut, mon groupe d’appartenance par l’intermédiaire de la consommation ostentatoire. J’achète une BMW pour affirmer mon appartenance social, ma réussite et l’estime que j’ai de moi et me démarquer des autres.

                                        Ce qui pose problème, ce n’est pas le besoin d’estime ou l’ego disproportionné de l’individu, mais les moyens qu’il utilise pour le satisfaire. Au lieu de déplorer cette situation, il apparaît plus pertinent de lui proposer des moyens de satisfaire ces besoins autrement.

                                        Par exemple, donner à chacun la possibilité de satisfaire le besoin d’estime de soi et de se réaliser en pratiquant une activité artistique, intellectuelle, manuelle, sportive, militante, etc. Seulement, pour pratiquer ces activités au quotidien et pour construire notre identité social autour de ces activités, nous avons besoin de temps libre qualitatif.

                                         Comme la norme de la semaine de travail est de 5 jours par semaine, nous sommes plus ou moins contraint de satisfaire ces besoins par l’intermédiaire de l’activité professionnelle et de la consommation.

                                         Par conséquent, afin de permettre aux jeunes et moins jeunes de satisfaire leurs besoins d’estime autrement que par la consommation ostentatoire, il apparaît pertinent d’utiliser les gains de productivité pour réduire le temps de travail à 3 ou 2 jours par semaine.

                                        En réduisant le temps de travail, non seulement, nous permettrons aux jeunes et aux moins jeunes de satisfaire autrement leurs besoins d’estime, mais en plus, nous en finirons définitivement avec le fléau social qu’est le chômage.

                                         Afin d’approfondir cette réflexion, je vous invite à consulter ces articles  :

                                        -  http://www.mouvementpourundeveloppementhumain.fr/nos-fondements-theoriques/satisfaire-nos-besoins-en-travaillant-5-jours-par-semaine-le-choix-de-la-catastrophe/

                                         -  http://www.mouvementpourundeveloppementhumain.fr/nos-fondements-theoriques/satisfaire-nos-besoins-en-travaillant-5-jours-par-semaine-le-choix-de-la-catastrophe/lactivite-professionnelle-peut-elle-satisfaire-tous-nos-besoins/

                                         -  http://www.mouvementpourundeveloppementhumain.fr/nos-fondements-theoriques/satisfaire-nos-besoins-en-travaillant-5-jours-par-semaine-le-choix-de-la-catastrophe/la-consommation-peut-elle-satisfaire-tous-nos-besoins/

                                         -  http://www.mouvementpourundeveloppementhumain.fr/nos-fondements-theoriques/satisfarie-nos-besoins-en-travaillant-2-jours-par-semaine-un-choix-de-societe/

                                         -  http://www.mouvementpourundeveloppementhumain.fr/nos-fondements-theoriques/satisfarie-nos-besoins-en-travaillant-2-jours-par-semaine-un-choix-de-societe/satisfaire-nos-besoins-psychosociaux-en-travaillant-2-jours-par-semaine/

                                         -   http://www.mouvementpourundeveloppementhumain.fr/nos-fondements-theoriques/satisfaire-nos-besoins-un-choix-de-societe/le-temps-libre-la-ressource-indispensable-a-la-satisfaction-des-besoins/

                                         


                                        • Karol Karol 22 janvier 2014 22:28

                                          Merci pour les liens. Très intéressant.


                                        • matador matador 22 janvier 2014 19:49

                                          Personne ne détient la vérité, mais je trouve l ’article vraiment excellent ;;

                                          il y a quand même des ’ pointures’ sur Agoravox, rien à envier à certains...


                                          • zelectron zelectron 23 janvier 2014 13:05

                                            et le tout à l’égout du gauchisme ?


                                            • « Who is John Galt ? » 23 janvier 2014 19:59

                                              Et sinon, selfies et libéralisme, ou est le problème ?


                                              • Poltergeist 23 janvier 2014 21:32

                                                J’avais envie de dire... heu... que...




                                                Ah ! non. Ça déjà été dit.

                                                • tf1Groupie 23 janvier 2014 21:42

                                                  Il faut se méfier d’une façon un peu caricaturale de présenter les choses, parce qu’on peut également constater que tous les gens qui sont sur ce forum sont 100 fois plus riches qu’au moins un milliard d’êtres humains.

                                                  La vraie question est : serions-nous dans de meilleurs conditions de vie si ces 85 personnes n’existaient pas ?


                                                  • philouie 23 janvier 2014 22:09

                                                    La vraie question est : serions-nous dans de meilleurs conditions de vie si ces 85 personnes n’existaient pas ?

                                                    A mon sens , c’est incontestable.

                                                    non de ces 85 individus en particulier, mais en cela qu’ils symbolisent la puissance financière détenue par certains et le pouvoir qui en découle.
                                                    Quand des groupes militaro-industriels, ont des chiffres d’affaires 100 fois ou milles fois supérieurs à certains pays africains, ne croyez vous pas qu’ils ont les moyens de lever une armée et de détruire un pays ?

                                                    « les rebelles » qui ont fait sombrer la centrafrique en sont un exemple pattant. Cette armée, les Seleka, par qui a-t-elle été financé ? qui paye les soldes et finance les armes ? Des gens qui ont les moyens de le faire.

                                                    le chiffre d’affaire de Total (ce n’est ici qu’un exemple) est de 200 milliards de dollars. le PIB de Centrafrique est de 2 milliards de dollars.

                                                    la concentration de l’argent en certaines mains, lorsqu’elle dépasse la richesse des états légitimes n’est pas un gage de paix au contraire.

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